Hello Jack !
Merci pour cet article à mon goût ! J’ai visionné ce film plusieurs fois au fil des ans... et c’est très intéressant de constater que le film reste toujours le même, mais que ma compréhension de celui-ci évolue au fil du temps...
Le vrai Jacques Mayol s’est pendu, c’est vrai. (merci Sandro !)
J’ai toujours pensé que l’amour des profondeurs marines, était, pour Jacques Mayol un moyen de retrouver son père, ses racines. N’ayant pu digérer sa mort abrupte par noyade,(il était enfant !) il le retrouve sans doute un peu à chaque plongée. Il le cherche, en vain, voulant aller toujours plus profond pour chercher... encore. Inconsciemment, Peut-être, pour atténuer cette douleur.. sans y parvenir. Et puis, Enzo meurt dans les mêmes circonstances...
Pour Jacques, les fonds marins sont toute son enfance, sa famille, ses racines.
Et grand paradoxe, on a des difficultés à prendre *racine" justement, dans l’eau... il faut de la terre pour cela. Pour cette raison, Jacques ne parvient pas à se poser dans le monde conventionnel.
Certes, Jack, la jeune femme américaine est à côté de la plaque... elle ne l’aime pas, elle pense à elle. Aimer Jacques Mayol consisterait à l’encourager à vivre cette passion, être là, peut-être, en présence attentive.. mais certainement pas en voulant lui faire des enfants et le dresser en docile mari... C’est drôle dans ce film en fait... bon, et il fallait bien une jolie femme là au milieu...
Jean Reno est juste parfait dans le rôle d’Enzo ! Et je craque pour sa mère... rires...
Gollum, je trouve vos interventions absolument pertinentes.
Sabine, je suis solidaire avec vous... femme oblige ! clin d’oeil
Bonne soirée et merci Jack !
Dora