- Pas besoin de réfléchir longtemps pour penser qu’un projet vieux de 40 ans (40 ans !!!) mérite peut-être qu’on se repenche sur son utilité réelle de nos jours ?
- Pas besoin de réfléchir longtemps pour conclure qu’en ces temps d’endettement record, les grands projets publics coûteux doivent être écartés ou tout au moins renégociés afin que l’Etat n’y perde aucune plume.
- Pas besoin de lire beaucoup l’actualité pour savoir que, si une ville a de l’argent en trop, il y a d’autres priorités qu’un aéroport international (international, mazette !).
- Pas besoin de lire la presse professionnelle pour comprendre que les demandes des entreprises françaises pour se relever ne portent pas d’abord sur la construction de nouveaux aéroports (sauf Vinci bien sûr).
- Pas besoin d’être dans le milieu du BTP pour savoir que les coûts initiaux de ce type de projet explosent toujours de 40% en moyenne.
- Pas besoin d’être devin pour deviner que, la croissance étant ce qu’elle est, un tel aéroport risque bien d’être déficitaire (comme d’ailleurs beaucoup d’autres aéroports régionaux).
- Et enfin, pas besoin d’être polytechnicien pour saisir que, hélas, les collectivités locales, nageant en plein anachronisme, n’ont toujours rien compris à la situation.