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Commentaire de jean-pierre castel

sur Hors du monothéisme, pas d'ostracisme envers la science ?


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jean-pierre castel 20 novembre 2012 00:17

@Ffi
Vous alliez
- des arguments d’autorité (c’est bien évident, c’est flagrant, vous dites n’importe quoi etc).
- des manœuvres de diversion (Mersenne, Fermat, l’exotérisme et l’ésotérisme),
- des digressions purement personnelles que je me garderai de qualifier (regrets de la mécanique quantique et de l’atomisme !)
- des alignements de faits, sans préciser l’argumentation logique qui les relie (ainsi la domination européenne sur le monde : celle-ci risque de n’avoir duré que quelques siècles par rapport aux 2 ou 3 millénaires du monothéisme, et être plus liée aux canons, aux chevaux, aux techniques, et aux vicissitudes de la politique chinoise - qui ont vers 1450 préféré l’autarcie à la poursuite de l’exploration maritime, pour laquelle ils avaient pourtant développé des bateaux infiniment plus puissants que la caravelle de Christophe Colomb - qu’au monothéisme )

pour éviter de répondre à la question : le type d’opposition que l’Eglise ou d’autres formations monothéistes (je pense en particulier aux protestants créationnistes) ont opposé (ni toujours ni en tout lieu, mais de façon récurrente, obstinée, sans jamais reconnaître formellement ses erreurs et sans en tirer les leçons) a-t-elle eu lieu dans d’autres cultures ? Et sinon pourquoi ?

Vous parlez à juste titre de la notion de loi, base effectivement de la démarche scientifique. Peut-être allez-vous alors récuser JP Vernant : « Nous avons indiqué les deux traits qui caractérisent la nouvelle pensée grecque dans la philosophie. D’une part le rejet, dans l’explication des phénomènes, du surnaturel et du merveilleux ; d’autre part la rupture avec la logique de l’ambivalence, la recherche, dans le discours, d’une cohérence interne, par une définition rigoureuse des concepts, une nette délimitation des plans du réel, une stricte observance du principe d’identité ». Du mythe à la raison. La formation de la pensée positive dans la Grèce archaïque. In : Annales. Economies, Sociétés, Civilisations. 12e année, N. 2, 1957, et Religions, Histoires, Raisons, Maspéro, 1979


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