@ Roungalashinga
D’accord pour ne plus faire de l’histoire fiction (tant pis pour Jared Diamond, Ian Collins, etc.)
Restons en aux arguments de fait :
- la naissance de la science en Grèce polythéiste contredit radicalement tous vos arguments, mais cela n’a pas l’air de vous gêner
- nos plus grands savants, par exemple Newton, se livrèrent autant à l’alchimie qu’à la science, ce qui invalide votre argument sur le « besoin d’un contrôle du clergé » !
- le clergé ne surveillait pas le recours à la magie (sauf dans la chasse aux sorcières), mais le respect du dogme, comme en attestent toutes les condamnations de savant (la magie n’est d’ailleurs pas condamnée au nom de la raison, mais de l’idolâtrie).
Votre argument sur le bon accueil de la science en raison de son efficacité éprouvée est intéressant, sauf que 1)les condamnations n’avaient rien à voir avec l’efficacité mais avec le dogme, 2) l’Eglise n’a jamais formellement reconnu ses fautes (non pas tant qu’elle se soit trompé en matière scientifique, c’est par exemple vrai que Galilée n’avait pas la preuve de son intuition, mais qu’elle a condamné la liberté de pensée) 3)c’est le pays le plus avancé en science et en technique, les USA, où le créationnisme est le plus développé, 4)la théorie de l’évolution n’ayant guère eu l’occasion d e manifester une quelconque « efficacité », et touchant à la vie donc au sacré dans la plupart des religions, elle aurait dû selon votre thèse rencontrer une opposition partout, ce qui n’est pas le cas.