@Gaijin
Parfaitement d’accord avec vous
par conséquent un argument qui vise a dire que la violence religieuse serait en fait politique est fallacieux .... Mais c’est bien l’argument préféré du déni de laviolence monothéiste. Cf. par exemple ;
aul Valadier, Violence et monothéismes. Ce texte est une bonne illustration des arguments couramment utilisés pour nier la violence monothéiste, le premier d’entre eux étant bien sûr d’accuser de manque de respect et de violence celui qui ose évoquer une telle chose : l’accusé se fait accusateur ! Réf : SER-SA | Études2003/6 - Tome 398, disponible sur
www.cairn.info/load_pdf.php ?ID_ARTICLE=ETU_986_0755.
[Paul Valadier est Jésuite, docteur en théologie et en philosophie. professeur au centre Sèvres à Paris (Facultés jésuites de Paris), rédacteur en chef de la revue Études. On se référera plusieurs fois à lui dans le courant de ce texte.]
Pierre Gibert , Jésuite et professeur au Centre Sèvres, auteur de L’Espérance de Caïn : La Violence dans la Bible, Bayard, 2002
Frédéric Rognon, Monothéismes et Violence : quelles Dialectiques ?, 17ème congrès de l’Association Internationale d’études Medico-Psychologiques Et Religieuses 2006. Le texte présente un argumentaire plus philosophique, mais recourant finalement aux mêmes esquives, et concluant d’ailleurs sur le fameux : ce qu’on appelle violence monothéiste n’est que violence politique (on traitera cette question au § Violence religieuse et violence politique, p. 66).
[Frédéric Rognon est pasteur de l’Eglise réformée de France et professeur de philosophie à la faculté de théologie protestante de l’Université Marc Bloch (Strasbourg). Le texte est disponible sur
http://www.aiempr.org/articles/pdf/aiempr21.pdf ;]
Thomas Römer, Dieu obscur. Le sexe, la cruauté et la violence dans l’Ancien Testament, Essais bibliques 27, Labor et Fides, 1998.
Jean Flori, historien médiéviste français, auteur de Guerre sainte, jihad, croisade. Violence et religion dans le christianisme et l’islam, Paris, 2002 (éd. du Seuil : Point Histoire) : mettant en avant l’argument de l’herméneutique, il considère que c’est « par compréhension fautive de la vérité tenue par eux pour révélée que les chrétiens ont si souvent été poussés à agir de manière intolérante, en contradiction, le plus souvent ou en tout cas souvent, avec cette vérité révélée elle-même. » (échange avec l’auteur),
William Cavanaugh, théologien américain s’attache, dans Le mythe de la violence religieuse, L’Homme Nouveau, 2010
Jochen Hippler, Political violence in Western and Muslim societies, Europäischer- islamogischer Kultur Dialog, Stuttgart : ifa, 2006, disponible sur
http://www.ifa.de/fileadmin/pdf/dokument/gewaltstudie_en.pdf. Il développe la thèse fonctionnaliste, la religion ou l’idéologie n’étant qu’un alibi pour des objectifs autrement concrets, contredite dans le même document par Amr Hamzawy, research director and senior associate at the Carnegie Middle East Center in Beirut.
Jan Assmann, il explique le mécanisme de la violence monothéiste dans Le prix du monothéisme op. cit., mais revient en arrière dans Violence et monothéisme, op. cit.
Jean-Claude Guillebaud, Dieu est-il guerrier ?, La Vie, 12. 7. 2012
Didier Long, sur son blog <http://didierlong.com/2012/07/06/onfray-soler-la-polemique-trackback/> ;
D’où mon idée de prendre comme manifestation particulière de la violence monothéiste une où la séparation des motivations, religieuse et politique est plus facile : l’opposition à la science,car je me suis rendu compte qu’effectivement celle-ci était propre au monothéisme. C’est cette dernière hypothèse que je teste ici