@ Ah bon ? Et oui !
Que les policiers ne soient intervenus qu’après que les jeunes femmes se soient dévêtues... Nul n’en doutait...
Mais lisez ceci :
Agressée dimanche en marge d’une manifestation contre le
mariage gay, Caroline Fourest a indiqué ce lundi matin sur « Europe 1 » avoir porté plainte après avoir
été, avec les militantes FEMEN, « tabassées et rouées de coups à
plusieurs reprises » par le GUD (Groupe Union Défense), une organisation
étudiante d’extrême droite. La journaliste et essayiste est également
revenue sur le déroulement des faits. « Je filmais derrière les
agresseurs et quand j’ai dépassé la ligne de ceux qui étaient en train
de fondre sur les activistes, en train de les mettre à terre, de leur
tirer les cheveux, de leur sauter dessus, (...) ils m’ont mis des coups
au dos, à la tête », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’une féministe passée à
tabac avait « un sérieux problème au bassin » alors qu’une autre avait
« perdu une dent ».
« Aucune
tolérance » à l’égard « de ces violences »
Après avoir indiqué
dimanche sur son compte Twitter être particulièrement « choquée » par
ces agressions, Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des Droits des
femmes, a indiqué que le gouvernement n’aura « aucune tolérance » à
l’égard « de ces violences et de tous les dérapages qui y sont
associés ». Dans un communiqué, le mouvement des jeunes socialistes est
allé plus loin en demandant la « dissolution » du GUD et « la
condamnation des personnes impliquées ». Il ajoute : « Le GUD, groupe
union défense, proche du Front National est connu pour ses actions
ultra-violentes, n’hésite pas à ajouter la brutalité physique à
l’homophobie, l’intolérance et la haine des intégristes de Civitas (...)
De tels agissements ne sauraient être tolérés ».
Anne-Yvonne Le
Dain, députée PS de l’Hérault, a également signalé qu’elle demanderait à
Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, la dissolution de l’institut
Civitas, précisant que, pour elle, l’organisation catholique à
l’initiative de la marche « ne représente en rien les manifestants de
samedi contre le mariage pour tous, manifestation digne et démocratique
dont les rassemblements étaient orchestrés par les hiérarchies
religieuses françaises, dont je ne partage pas les positions, mais que
je respecte ».