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Commentaire de louphi

sur Voici comment la Bourgeoisie a pris le pouvoir


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louphi 20 novembre 2012 21:07

spartacus

« ...le monde impérialiste a certes des guerres, mais sur des ennemis extérieurs »

Spartacus est un ignareSpartacus dit n’importe quoi et il ment. La guerre de sécession aux Etats-Unis (1861-1865) avec 6 millions de morts n’était pas une guerre contre un ennemi extérieur. Le massacre de la Commune de Paris en 1871 par le gouvernement impérialiste de Thiers (30.000 morts) n’était pas une guerre contre un ennemi extérieur (La Guerre Civile en France, Karl Marx). L’holocauste des juifs allemands par le régime impérialiste hitlérien n’était pas une guerre contre un ennemi extérieur. Six millions de juifs exterminés la plupart dans des chambres à gaz. Les massacres du régime tsariste en Russie en 1905 (300.000 morts) et pendant la révolution d’Octobre 1917 (7 millions de morts) n’étaient pas une guerre contre un ennemi extérieur. Je n’évoque même pas les guerres civiles en série de l’impérialisme qui ont ensanglanté l’Europe entière : Espagne, Portugal, Italie...

« ...la particularité du communisme est cette lutte des classes qui conduit aux génocides de ses ressortissants nationaux »

Cela est faux. Totalement faux. C’est un mensonge grossier. La lutte des classes n’est pas la particularité du communisme. Ce n’est pas le communisme qui a inventé la lutte des classes, ni les classes sociales elles-mêmes. Les classes sociales et leurs luttes ont été inventées par les brigands, les pilleurs, les exploiteurs. Les esclaves qui se soulevèrent en Italie entre 73 et 71 avant Jésus-Christ sous la direction de SPARTACUS n’étaient pas des communistes. Bien au contraire, le communisme est le produit de la lutte des classes dans la société capitaliste. Le communisme surgit comme la seule solution pour supprimer le capitalisme, pour supprimer les classes sociales, pour supprimer l’exploitation de l’homme par l’homme, pour instaurer la société sans classe, la société communiste.

"Les socialistes ont toujours condamné les guerres entre peuples comme une entreprise barbare et bestiale. Mais notre attitude à l’égard de la guerre est foncièrement différente de celle des pacifistes (partisans et propagandistes de la paix) bourgeois et des anarchistes. Nous nous distinguons des premiers en ce sens que nous comprenons le lien inévitable qui rattache les guerres à la lutte des classes à l’intérieur du pays, que nous comprenons qu’il est impossible de supprimer les guerres sans supprimer les classes et sans instaurer le socialisme ; et aussi en ce sens que nous reconnaissons parfaitement la légitimité, le caractère progressiste et la nécessité des guerres civiles, c’est à dire des guerres de la classe opprimée contre celle qui l’opprime, des esclaves contre les propriétaires d’esclaves, des paysans serfs contre les seigneurs terriens, des ouvriers salariés contre la bourgeoisie.« (Lénine ; Le socialisme et la guerre)

 En fait, le bilan des morts que spartacus aligne est celui du monde capitaliste, impérialiste, puisque spartacus lui-même impute ce bilan à la lutte des classes dont on sait qu’elle est la marque exclusive de la société des exploiteurs, particulièrement du capitalisme, qui ne peuvent pas exister sans lutte des classes.

Donc, sur le compte de l’impérialisme, au bilan manipulatoire et démago de spartacus, il faut ajouter les chiffres déjà évoqués ici au chapitre précédent. Pour éviter d’être confronté à l’horreur épouvantable que le capitalisme a jusqu’ici infligé à l’humanité, spartacus préfère se limiter au nombre de morts infligé à »son propre peuple" par l’impérialisme. Si on veut englober l’impérialisme dans son ensemble, il faut songer seulement que chaque ville du continent américain est un immense champ de fosses communes de populations amérindiennes massacrées par les conquistadors européens. Songer aussi à l’épouvantable traite négrière pendant quatre siècles, et ainsi de suite jusqu’à ce jour.

Donc, non seulement Spartacus est un ignare et un menteur, il est aussi un calomniateur, un phagocyte de la mémoire de l’humanité, une vulgarité qui ne mérite même pas qu’on lui accorde la moindre attention.


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