« Les expériences frontistes en matière communale ont été particulièrement fantaisistes »
Le groupe Front National à l’Assemblée en 86-88, élu à la proportionnelle, fut remarquable, en tous points, et remarqué comme tel. Efficacité, présence, propositions (gràce aux prérogatives de groupe, permetant de modifier l’ordre du jour par exple), inovations, oppositions constructives, travail partagé par tous ses membres, et non pas une seule paire de têtes de gondoles, le tout dans la lettre et surtout l’esprit des institutions républicaines. Le groupe socialiste à côté passait pour un escadron guerrilero-publicitaire, sans oublier Pasqua avec sa valise de billets promise aux députés FN qui accepteraient de quitter leur étiquette, pour dissoudre le groupe. Un exemple ? La proposition de mise à niveau des pensions de retraite des anciens militaires de l’armée française, issus des colonies : proposition réjeté immédiatement d’un air dégouté à l’époque, « nostalgique » blabla etceatera, avant d’être régurtée sous les applaudissements émus vingt ans plus tard (bcp trop tard..), par ceux là même qui l’avaient rejetée offusqué d’une telle insolence anti-télévisuelle, à la suite d’une opération cette fois cinématographique financée par la mafia terroriste algéroise.
Pour ce qui est des municipalités elles-même, j’ai l’impression depuis quelques mois que c’est une marotte creuse agitée par l’esprit de la gauche aux abois, faute de mieux. Qu’il n’y a pas grand chose derrière, juste des cris, de mouvements gauchistes, mais pas de faits. Si, à propos de la supression de subventions à des gangs d’« animateurs de quartiers » - comptez trois fumeurs sympas et argentés en « phase d’implantation » - , vous appelez cela de la « gestion fantaisiste » comme vous dites, voire comme déjà lu ici à AV de « pratiques fachistes », c’est que vous ne savez pas apprécier la politique républicaine.
Que vous confondez avec vos propres envies d’impressions mimiques.