Oh ! Voilà une nouvelle, un scoop, une révélation : le mariage serait un symbole !
Il va falloir réviser ou apprendre l’évolution de la famille à travers les âges et les civilisations.
Ainsi, chez certaines tribus de Nouvelle Papouasie, les oncles et les tantes sont considérés comme les pères et mères de l’enfant.
Ainsi, chez les vikings, la polygamie était autorisée, avec priorité à la première épouse. Idem pour les chinois.
Dans certaines tribus touareg la polyandrie était une nécessité.
Quant à la fidélité des conjoints, et à la sacralité du mariage, toute la littérature mondiale nous en raconte de bien bonnes.
Enfin, il y a même eu souvent incestes pour des raisons de nécessité ou pour le moins consanguinité (pharaons, rois espagnols etc) Relecture de la BIble obligatoire.
César lui-même comme la plupart des hommes de son époque fonctionnait à voile et à vapeur, « l’homme de toutes les femmes et la femme de tous les hommes ».
Les amours de Patrocle et d’Achille vont conduire le deuxième à venger son ami.
Et si vous vous référez aux théories de l’évolution, eh bien, nous sommes en plein dedans. L’évolution de nos mœurs fait qu’il est temps de reconnaître les couples homosexuels à égalité de devoirs et de droits avec les couples hétéro.
Ce n’est pas plus compliqué que cela. Cela ne coûte guère à l’Etat et règlera une situation devenue scandaleuse, à savoir que des citoyens et des citoyennes, parce qu’ils ont une vie sexuelle différente de la majorité, se trouvent marginalisés et écartés de la Nation à laquelle ils appartiennent.
Il me semble que face à cette régularisation d’un état de fait, il y a beaucoup de bruit.
La misère, le chômage, le racisme, la faim, la soumission aux rigueurs de l’UE et à la dicature des marchés ne font guère descendre dans la rue les « braves gens » défenseurs d’une tradition judéo-chrétienne qu’ils voudraient immuable, figée à jamais.
Vous souvenez-vous que dans le Code Napoléon, la femme était assimilée « aux enfants mineurs, et aux aliénés mentaux » ?
Il est vrai que derrière ce code, il y avait de bons méditerranéens, ces grands « défenseurs » de l’égalité des sexes. Ce qui faisait de la femme, une mère ou une putain. Le patriarcat a de beaux restes, il n’y a qu’à regarder la composition des représentants de la droite à l’Assemblée et le nombre de femmes dans les plus hautes fonctions économiques et politiques.
C’est d’ailleurs une conception qui traîne encore dans bien des cerveaux de porte-couilles, qui ont la sauce blanche en dessous du nombril ou des remontées de gonades dans les synapses. A choisir.
On les a vus s’acharner sur des femmes dimanche dernier et leurs avocats encombrent parfois les commentaires d’articles d’actualité.