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Commentaire de epicure

sur Dynamités les deux piliers du néodarwinisme : ni sélection naturelle ni gènes


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epicure 21 novembre 2012 18:33

« Cette thèse est puissante mais elle reste à démontrer. »

j’aime ce genre de remarque dans un article qui se veut démonter des théories scientifiques.
Donc les affirmations ne reposent sur rien de concret, par conséquent rien n’est remis en cause, jusqu’à preuve du contraire.

question est ce qu’il a été prouvé que le génome ne pouvait pas muter par hasard ?
Bien au contraire,il y a une chance sur un million à peu près qu’il y ait mutation lors des divisions, si je me rappelle bien.
Donc je ne vois pas comment on peut affirmer que le génome ne mute pas par hasard.

A la limite élargir les interprétations du néodarwinisme, et reconnaitre d’autres influences, d’accord, mais de là à dire tout le contraire, il y a un pas qui demande de bonne preuves et non des affirmations vagues comme dans cet article.

Le génome n’est pas un vieux livre poussiéreux que la cellule laisse trainer au fond de la bibliothèque, il est au centre de al production de molécules actives ou structurelles de la cellule. Donc ce que contient le génome est essentiel à la cellule et à l’être vivant.
Mais il y a une autre partie, c’est l’interaction entre les produits du génome et le milieu, l’environnement, qui dans des organismes complexes peut être en partie le produit d’autres cellules, ou supposé être le produit d’autres cellules de l’organisme comme les hormones.
Ces interactions peuvent parfois donner comme résultat quelque chose de différent de ce qui aurait dû être théoriquement le phénotype final sur la seule base du génome.
Comme par exemple les hommes XX, qui sont des femmes génétiquement, mais qui suite à la soumission à une quantité anormale de testostérone s’est développé en phénotype masculin. Mais pour que cela arrive : il faut que le génome produise des récepteurs de la testostérone, mais aussi contienne les mécanismes de réaction à la testostérone qui permette la transformation phénotypique en sexe masculin, au moins au niveau extérieur.

A l’inverse les femmes XY, ont une mutation de leur récepteur d’hormone mâle qui ne fonctionne plus, et donc à cause d’une mutation, c’est tout le phénotype de l’individu qui change, bien qu’il ait dans son génome de quoi devenir une personne de sexe masculin. Mais cette mutation empêche les « gènes de la masculinité » de s’exprimer pour donner une personne à l’apparence très féminine.

Tout ça montre que les rapports entre génome et phénotype sont complexes, et qu’on ne peut pas parler selon un schéma binaire.
Ce n’est pas parce que certains cas ne marchent pas selon les théories génétiques, que les phénomènes décris par les théories génétiques sont caduques, juste que ce ne sont pas les mêmes phénomènes qui sont mis en œuvre.

Entre compléter la vision du néodarwinisme, et tout jeter en bloc, il y a une grosse nuance.

La sélection naturelle, cela pourrait se traduire par l’interaction entre un phénotype et l’environnement ( dont les autres espèces vivantes ) par rapport aux capacités de survie.
La sélection n’est pas toujours une histoire d’élimination, si deux espèces voisines survivent, c’est aussi le résultat de al sélection naturelle, leurs phénotypes leurs permettent aux deux de s’adapter et survivre dans leur environnement.
La sélection ce peut être par la compétition, mais aussi par la symbiose et la coopération, qui sont deux moyens de s’adapter et survivre.


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