Qui ne
veut voir quoi, Robert ?
Des
femmes venues à poil qui sont chassées par le service d’ordre de la manif après
avoir résolument projeté le « saint sperme » de leur aérosol sur les
marcheurs tranquilles, oui, j’en vois. Et j’en vois qui tombent en courant, et
qui doivent bien s’égratigner un peu parce que, sans vêtements, c’est sûrement
plus facile. Et j’en vois qui sont même poursuivies par des hommes sur quelques
dizaines de mètres. Je vois Caroline qui glisse, et qui se relève aussitôt et
se remet à courir…
C’est
ça les violences intolérables de Civitas ? Vous auriez voulu que son service
d’ordre invite les Femen à entrer plus avant dans la manif ? "Mesdames,
s’il vous plaît venez donc par ici, il y a des enfants là-bas qui n’en ont pas
encore eu dans les yeux de vos gaz rigolos ! Ça les amuserait eux aussi c’est
sûr !"
C’est
pas bientôt fini ces conneries de cette pseudo-Gauche de caniveau ? Et de ces
pseudo-journalistes de caniveau qui lui cirent les pompes, la suit, la pousse à
violenter, la filme sous des angles faciles à trafiquer au montage, et vont
ensuite répéter partout dans leurs torchons « de gauche » - et même
« du service public » - les grotesques carolineries qui de nos jours
tiennent lieu de reportages sur les violences prétendument « subies dans les manifestations fascistes » ?
Il
y a en ce moment publication d’un texte collectif proposé par Clémentine Autain
pour faire avancer le pays sur un sujet très grave, le viol, et pour essayer de
nous éduquer un peu, nous les hommes, qui avons vraiment besoin de l’être. Et
le texte est publié dans le Nouvel Obs avec rappel du texte des 343 femmes qui,
en 71, avaient fait de la même manière au même endroit avancer le droit à
l’avortement.
Seulement
voilà, le journal du même nom n’est pas le même journal. Il est devenu l’un de
ces journaux qui racolent avec n’importe quoi et dont on aurait eu honte, à
gauche - j’y suis toujours - en 1971. Un journal qui ne rate pas une occasion
de manifester maintenant son soutien à la religion qui méprise et rabaisse et
violente le plus ouvertement les femmes depuis toujours, l’islam !
Un
journal dans lequel on n’arrête pas de répéter l’odieux amalgame qui fait de
l’islamophobie une forme de racisme ou/et de xénophobie !
Comment voulez-vous qu’elles soient prises au sérieux,
Clémentine et ses copines, dès lors que c’est dans la presse des nouveaux
conformistes confortant le nouveau négationnisme qu’elles le publient, leur texte d’une importance pourtant réellement
capitale ?