Le problème c’est le fait que certains qui se disent de gauche prennent des positions libérales.
Puisque ce que tu décris est justement ce qui constitue le clivage gauche/droite.
Mais c’est un peu plus compliqué, car il y a la droite non libérale ( fascisme, nazisme, monarchistes corporatistes etc... ), et les étatistes non humanistes (staliniens etc...).
Et tout réduire à l’état est réducteur et trompeur, car l’état n’est qu’un outils,ce qui compte ce n’est pas tant la place de l’état mais la façon dont il est utilisé dans la répartition du pouvoir et de la possession économique.
L faut distinguer un état de gauche et un état de droite, et même un état centriste.
Si l’état diminue le pouvoir des capitalistes dans l’entreprise et l’économie, qu’il redistribue les richesses au profit de la population, alors on a un état de gauche.
A l’inverse l’état de droite est au service des puissances économiques privées, il favorise le pouvoir des décideurs et la concentration de richesse entre leur mains : soit en les laissant accumuler arbitraire et richesse au dépend des autres, soit en favorisant par son action ces concentrations de pouvoir.
Les libéraux laisseront donc faire, alors que les autres, la droite autoritaire , baisseront les impôts des riches mais pas forcément ceux des pauvres, fairont des lois qui favorisent les multinationales etc...
En fait avec Sarkozy on était plutôt dans cette deuxième optique. Le bouclier fiscal, la loi hadopi etc... s’inscrivant dans cette logique