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Commentaire de

sur Ségolène Royal, premier meeting politique à Paris


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(---.---.11.176) 7 février 2007 15:09

En tant que Suisse, je suis un peu étonné de ce genre d’arguments.Il me semble qu’une majorité de Français verrait d’un bon oeil les référendums et initiatives populaires tels qu’on les connait en Suisse. Dans ce cas, pourquoi stigmatiser le fait que l’on consulte le peuple pour savoir ce qu’il désire vraiment ?

Pourquoi un programme de gouvernement devrait-il être l’émanation de l’idée que se fait une petite « élite », déconnectée de la réalité, de ce qui est bon pour le peuple français ? Pourquoi ce programme ne serait-il pas, plus ou moins directement, inspiré des idées d’un grand nombre de personnes ?

Vous savez, on pose parfois des questions très compliquées lors d’une votation en Suisse, cela n’empêche pas le peuple d’y répondre, de se tromper parfois, certes, mais pas trop souvent, globalement, cela marche assez bien.

En bon Suisse, neutralité oblige, je ne veux pas parti pour ou contre l’un(e) ou l’autre des candidat(e)s en présence. Simplement, je voulais dire que le fait de consulter le plus grand nombre de gens possible me parait loin d’être inintéressant.

En guise de conclusion, j’aimerais ajouter qui si la France est infiniment moins bien gérée que la Suisse (c’est peu de le dire), j’aime beaucoup y venir, parce qu’elle me semble plus vivante, plus humaine, ça sent la frite, et j’adore ça. Entre la cathédrale helvétique (propre en ordre, aligné couvert, pas une tête qui dépasse) et le merdier français, je crois que le merdier est, finalement, plus vivable. L’idéal serait de trouver un moyen terme entre les deux.

De toute façon : Vive la France !


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