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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur La corrida, ou l'art de la torture jouissive


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 24 novembre 2012 12:37

L’interlocutrice, Elisabeth de Fontenay, n’est pas citée dans votre article.

Pourtant elle a bien montré les contradictions du loup.

Souffrance des animaux, torturés pendant la corrida, caractère archaïque de style aristocratique décadent, où l’apparence l’emporte sur l’être, dans une quête virile à la toute puissance. C’est aussi le seul spectacle où la mort est mise en scène, comme au temps de Rome l’ancienne.

Spectacle dont l’issue est connue, puisque la mort attend forcément le taureau, abattu en cas de blessure grave du torero.

Les espagnols ont encore à prendre conscience de la nécessaire préservation de l’environnement et de la défenses des animaux, influencés par l’Église Catholique qui considère qu’ils n’ont pas d’âme, donc qu’ils n’ont ni conscience ni souffrance.

Les animaux souffrent, torturés par la seule espèce prédatrice universelle, l’homme.

Ce spectacle est destiné à ceux qui croient encore que l’homme peut tout se permettre, dans le massacre sans fin d’une nature dont l’agonie un jour sera aussi la sienne.


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