Ce qu’on lit quand même dans le résumé :
« plusieurs limites méthodologiques » ... « faiblesse des effectifs » ... « pas encore évalué en France » ... besoin de « trouver des nouveaux repères pour comprendre les enjeux et les difficultés »... On apprend aussi que les femmes élevées par un couple gay « avaient plus de problème dans leur vie intime que les femmes élevées dans des familles hétérosexuelles » !
Bref, la connaissance des experts sur ce sujet délicat semble aussi claire et définitive que celle du climat par le GIEC !
Ce que montre cet article, en fait, c’est qu’on ne dispose pas encore des données statistiques pour conclure par un « oui » ou un « non » fiable (et même penser que c’est plutôt « oui » que « non », cf. le résultat sur les femmes élevées par des couples gay). Dès lors, le fameux « principe de précaution » que revendiquent à corps et à cri les opposants du nucléaire, des OGM, du téléphone portable ou des vaccins (qui sont pourtant souvent les mêmes qui réclament l’adoption par les couples G&L), devrait suffire à renoncer à cette loi sur le mariage homosexuel (qui est en fait, tout le monde en est maintenant conscient, une loi déguisée sur l’adoption) jusqu’à ce qu’on ait des conclusions scientifiquement robustes.
Ce qui n’empêcherait pas de faire une loi qui renforcerait le PACS pour en faire un équivalent « homo » du mariage en terme de protection du conjoint etc., mais sans ouvrir le droit à l’adoption.