Je suis homosexuel. Je veux des enfants. Et je suis contre la loi sur le mariage pour tous
Je ne suis pas militant politique. Je ne suis dans aucune association de défense des droits de qui que ce soit. Je n'ai jamais suivi le cortège d'aucune manifestation. Je ne prends pas activement part au débat public. Pourtant, cette fois, j'ai envie de prendre la parole.
Oui, la loi sur le mariage homosexuel va être votée d'ici quelques mois. Oui, ça fait des semaines qu'on ne parle que de ça. Oui, la France a sûrement des préoccupations plus importantes. Et pourtant. Pourtant face au niveau du débat, d'un côté comme de l'autre, j'ai envie de prendre la parole. Et ayant aussi peu de légitimité que les tribuns que l'on entend dans chaque camp, ce débat étant un débat citoyen avant tout, laissez moi crier un peu aussi avec les loups.
Il importe de le rappeler, le mariage, dans le droit français en tout cas, est une institution, désormais purement laïque, intrinsèquement articulée autour de la question de la filiation et des enfants.
Carbonnier, juriste de renom s'il en est, affirmait que "la clef de voûte du mariage ce n'est pas le couple, c'est la présomption de paternité." Cette présomption, qui pose que l'enfant né pendant le mariage a pour père le mari, quelle que soit la nature du lien qui unit la mère de cet enfant avec son facteur ou son collègue de travail. Le mariage, c'est l'enfant, à l'origine, et c'est l'argumentation de base des opposants à cette réforme.
Mais voilà, et beaucoup le font heureusement remarquer, les mariés de 2012 ne sont plus ceux de 1804. 6 enfants sur 10 naissent hors mariage. Les statistiques des couples qui divorcent explosent. Les gens se marient de moins en moins et préfèrent d'ailleurs le PACS. Le mariage n'est plus, dans les faits, le cadre de la cellule familiale de base. Il est en train de devenir la reconnaissance ultime du couple, l'officialisation suprême de l'amour unissant deux êtres. L'amour unissant un homme et une femme. Mais aussi l'amour unissant deux hommes. Ou l'amour unissant deux femmes. Et pourquoi pas, lorsque la société en éprouvera le besoin, l'amour unissant un homme et deux femmes, ou une femme et deux hommes, comme c'est le cas au Brésil.
Puisque aujourd’hui le mariage est là pour permettre à ceux qui s'aiment de s'aimer dans un cadre protecteur solide, s'il n'est en réalité plus qu'une sorte de PACS amélioré, de quel droit pouvons nous leur interdire de bénéficier de la défense de leurs droits lors d'une procédure de divorce, du devoir de contribution commune à la vie du ménage, de l'obligation de fidélité, des sanctions particulières entourant les violences faites aux conjoints ?
Pour toutes ces raisons là, et sans doute bien d'autres, il semble tout à fait légitime d'étendre enfin ces dispositions protectrices à ceux qui s'aiment. C'est un des devoirs de la République que d'assurer l'égal accès aux droits pour tous.
Mais tout n'est malheureusement pas si simple.
Parce que si dans les faits les mariés de 2012 ne sont plus du tout deux de 1804, le mariage de 2012 reste - en dehors de la question du divorce, et abstraction faite de l'évolution du droit de l'épouse au sein de ce mariage - très proche du mariage de 1804. Très proche du mariage de 1804 en ce sens qu'il est toujours articulé sur la notion de filiation. L'article 346 al. 1 du Code civil nous apprend en effet que "Nul ne peut être adopté par plusieurs personnes si ce n'est par deux époux." Oui, c'est un fait, malgré les évolutions qu'a pu connaître la société en plus de deux siècles, l'adoption d'un enfant par plusieurs personnes reste réservée aux couples mariés. Autrement dit, toute personne mariée peut partager la parenté adoptive d'un enfant avec son conjoint.
Vous voyez sans doute où je veux en venir. Et on ajoutera que l'adoption d'un enfant anéanti le lien de parenté qui l'unissait à ses parents biologiques. Et que Claude* ne peut donc pas rester le papa de Grégoire si Grégoire est adopté par Emmanuel(le). Or jusqu'à preuve du contraire, et croyez le bien, ce n'est pas faute d'essayer, les couples homosexuels ne peuvent avoir d’enfants de façon naturelle. Et si on trouve aujourd'hui des couples homosexuels vivant avec un enfant, juridiquement, un seul des membres de ce couple est la mère ou le père de cet enfant. Cette différence - discrimination peut-être mais là n'est pas la question - entre couples mariés et non mariés est le fer de lance des partisans de l'adoption homosexuelle.
Ainsi, la seule façon pour deux personnes de même sexe de devenir juridiquement les parents d'un enfant, c'est de se marier. Et la conséquence directe du mariage, en dehors de toutes les adaptations purement sémantiques qui devront être faites, sera d'ouvrir l'adoption aux couples homosexuels.
On a ainsi tort de dissocier les questions. De se prononcer en faveur de l'une, et contre l'autre. Ou de ne pas se prononcer du tout sur l'autre d'ailleurs. Les deux questions sont liées. Peut-être pas dans le droit hollandais, belge, portugais, ou espagnols. Le problème n'a peut-être pas eu à se poser de la même façon. Mais en France si. Défendre mordicus le mariage homosexuel, c'est aussi défendre mordicus l'adoption homosexuelle.
Le mariage, dans les faits, a évolué, beaucoup évolué, perdu de son sens premier, et on peut légitimement estimer que la législation doit s'adapter à ces évolutions. Je le disais plus haut : institution laïque, purement légale, elle est là pour servir la société, pas pour imposer des normes auxquelles la société ne souhaite plus se conformer : c'est la démocratie. On peut aussi, par conséquent, considérer et affirmer que les couples homosexuels doivent avoir le droit de se marier. Le droit de se marier, et d'être parents ?
La construction de l'enfant, elle, ne varie pas. Depuis des millions d'années, la naissance d'un enfant résulte d'un rapport hétérosexuel. Peut-être sans raison autre que la nécessité chimique, technique, qu'un ovule soit fécondé par un spermatozoïde, sans aucune considération pour celle qui produit ces ovules, et celui qui produit ces spermatozoïdes. Les escargots sont bien hermaphrodites, la question de l'altérité homme-femme est une question qui leur est relativement contingente. Seulement les escargots n'élèvent pas leurs petits. Et jusqu'à preuve du contraire, nous, si.
De quoi l'enfant a besoin ? On le sait : de présence, d'amour, d'affection, de protection. Et ça, un couple homosexuel le lui donnera, naturellement. Et Grégoire, 4 ans, sera sûrement plus heureux entre Frédéric, enseignant et Michel, commercial, ou avec Frédérique, avocate et Michelle, comédienne, qu'avec Frédérique, au chômage depuis 3 ans, et Michel, alcoolique et violent. Est-ce tout ? Peut-être. Ce serait heureux. Ce serait plus simple. En est-on sûr ? Non. Rien ne permet d'affirmer avec certitude que les enfants ont besoin de ce qu'apporterait la différence de sexe entre ses parents. Rien ne permet non plus d'affirmer avec certitude que les enfants n'ont absolument pas besoin de ce qu'apporterait cette différence de sexe entre ses parents. On fait dans l'empirique. Dans le "pourtant moi je connais un enfant qui". Dans le "J'ai des ami(e)s qui sont en couple depuis longtemps et qui". On fait dans l'affect. On prend des situations de fait - car il y a, dans les faits, des familles monoparentales - pour en tirer des conclusions que l'on veut définitives.
L'enfant mérite-t-il cela ? Cette absence de débat ? Cette absence de questions de fond ? Cette absence de concertation sur le sujet ?
Qu'on ne me taxe pas de qualificatifs méprisants. Je suis homosexuel. Je n'ai aucun problème avec ma sexualité, qui ne regarde d'ailleurs que moi. Je sais que s'il m'est donné d'avoir un enfant dont je serai le père, cet enfant ne manquera jamais de mon amour, de ma présence, de mon écoute. Je sais aussi que le garçon avec lequel je ferai ma vie sera le papa le plus présent, le plus aimant, le plus compréhensif du monde. Je sais que notre enfant ne manquera de rien. Je sais que nous formerons une famille unie. Je sais que nous ferons tout ce qui est en notre possible pour qu'il soit heureux. Je sais que nous serons toujours là pour lui. Et je sais que je serai digne de cette paternité que j'aurai à assumer.
Ce que je ne sais pas, en revanche, c'est s'il ne suffit que d'amour, de présence, d'écoute, de compréhension, à un enfant. Ce que je ne sais pas, c'est si la dualité, l'altérité homme-femme n'est pas une composante essentielle pour le développement d'un enfant comme elle l'est pour sa conception. Ce que je ne sais pas, c'est dans quelle mesure le fait pour cet enfant d'être un enfant adopté n'impose pas qu'il grandisse dans une famille hétérosexuelle, basée sur cette dualité homme-femme, pour compenser le traumatisme de cet abandon (car la demande de couples hétérosexuels en matière d'adoption étant sans commune mesure avec le très faible nombre d'enfants pouvant être adoptés, on ne peut raisonnablement admettre l'argument selon lequel "il vaut mieux avoir deux papas ou deux mamans que rien du tout"). Ce que je ne sais pas, c'est si tout l'amour que je mettrai à l'éducation de cet enfant, tout l'amour que le garçon avec lequel je vivrai et que j'aurai épousé, mettra dans l'éducation de cet enfant, suffira. Ce que je ne sais pas, en effet, c'est s'il y a éventuellement des choses qui me dépasse, dans l'éducation et l'épanouissement d'un enfant.
Si je dois faire dans le pathos, je nous inviterai à mettre de côté nos désirs égoïstes d'être parent. Désir que je comprend. Désir auquel je suis en proie, au moins autant que vous. Désir qui fait que je ne comprends pas que Frédérique ait le droit d'être la maman de Grégoire, qu'elle délaissera et auquel elle ne manifestera aucune affection, tout ça parce qu'elle a couché avec Michel qui battra cet enfant et sa mère en rentrant rond comme une queue de pelle du bistro d'en face. Désir qui fait que j'aurai toujours sans doute le sentiment que je passe à côté de quelque chose parce que je sais que je serai sûrement le papa le plus génial qu'un enfant pourra avoir la chance d'avoir. Et, puisqu'il n'est pas question que d'amour mais que cet amour reste malgré tout au coeur de tout, ayons le courage d'aimer assez cet enfant pour ne pas le priver de ce dont il pourrait avoir besoin, avec deux parents hétérosexuels.
Plus simplement, sans faire dans le pathos, je vous dirai simplement qu'on ne peut pas ainsi prendre le risque. Le risque que l'enfant ait besoin de cette altérité. Demandons à ce qu'il y ait des débats. Qu'il y ait des études. Qu'il y ait des recherches. Sérieuses. Indépendantes. Sans arrière-pensées militantes. Que l'on ne "vérifie" pas si cette altérité sexuelle est nécessaire dans dix vingt ans, en prenant le risque qu'effectivement il ne suffit pas, malheureusement, pour un enfant, d'avoir au dessus de lui des gens attentionnés qui l'aiment. Que l'on fasse en sorte d'avoir à ne pas se rendre compte trop tard que les choses ne sont pas aussi simples, qu'il y a des choses qui dépassent notre seule volonté, notre bonne volonté.
Et que lorsque des résultats tomberont alors oui, prenons une décision. Ouvrons le droit à l'adoption pour les couples homosexuels. Ou au contraire maintenons la dualité père-mère. Mais après. Quand on saura.
C'est facile pour nous. Nous sommes construits. Nous ne sommes pas touchés par les effets de cette paternité. Alors ne parions pas sur l'avenir, ne parions pas sur nous quand ce sont eux qui en subiront les conséquences, quelles qu'elles soient. Ne leur faisons pas payer le prix de notre empressement et de nos petits désirs.
* Les prénoms ont été changés.
179 réactions à cet article
-
Il n’y a pas propriété, il y a « construction ».
Aujourd’hui on connait l’influence que l’on a sur le développement d’un enfant que l’on élève.Un enfant est souvent un projet de vie, c’est quand même quelque chose de positif.
La différence entre un couple hetero et un couple homo qui « a » un enfant c’est que le premier ne sait pas toujours pourquoi il « fait » cet enfant, parfois même il ne l’a pas voulu.
-
Et bien moi je ne suis pas d’accord l’Oncle.
Je connais nombre de couples mariés qui ont dit devant le Maire « c’est pour la vie » et qui ont explosé peu après la naissance du premier enfant.
Pourquoi ? Parce les 2 mariés ne s’étaient pas vraiment posé la question de ce qu’ils voulaient faire ensemble.
Et quand la question s’est posée ils ont pris conscience qu’ils n’étaient pas faits pour vivre ensemble, pas faits pour affronter ensemble les difficultés, pas faits pour assumer à deux.
Bien fait pour eux, dommage pour le gosse.Moi quand j’ai fait mon premier enfant je me suis demandé où j’allais ... et puis je l’ai fait, sans avoir de réponse. Mais pour un hétéro c’est plus simple : tu procrées et c’est tout.
Je ne suis pas marié, même pas pacsé, mais c’est l’auteur qui a mis le doigt sur quelque chose que j’avais oublié : quand je suis allé déclaré mon fils à la Mairie, personne ne m’a demandé d’explications. Parce que c’est l’évidence qu’un hétéro ait un enfant.
Mais, éventuellement on aurait pu me demander : y avez-vous bien réfléchi, êtes-vous prêt à supporter les défauts de votre conjoint pour le bien de cet enfant ?
-
Excusez-moi l’Oncle, je viens de constater qu’il y a probablement un décalage générationnele entre vous et moi.
cordialement
-
« Cette idée de “vouloir des enfants” est une aberration car les enfants devraient n’appartenir à personne, c’est quand même un scandale que l’enfant soit l’otage de sa famille. »
Tu sais Durae, une bonne psychanalyse te serait plus profitable qu’à venir ici nous les casser à longueur de posts pour tenter de résoudre tes propres problèmes émotionnels et familiaux.Et pour info, un enfant n’appartient qu’à lui-même, il n’est la propriété de personne. Il est juste sous la responsabilité et la protection de ses parents le temps pour lui de devenir assez autonome pour avoir sa propre vie. -
allez plus loin dans votre raisonnement : « ... c’est une notion très récente dans l’humanité dont la découverte a été une catastrophe notamment pour les enfants qui sont devenus la propriété de celle qui s’est désormais appelée “mère”. »
-
Cette idée de “vouloir des enfants” est une aberration car les enfants devraient n’appartenir à personne, c’est quand même un scandale que l’enfant soit l’otage de sa famille.
Et donc ils appartiendrait au système de les élever... Adolf en a rêvé, duralex l’a fait ! -
Merci beaucoup à l’auteur pour ce questionnement sincère, profond et intelligent.
J’espèrait bien un jour lire un temoignage de la sorte.
Je vous avoue, sans être homosexuel, m’être déjà posé la question. Pour ma part, je penses que tout s’articule autour de la mère. L’élement qui me parait de penser ainsi est la justice Française. En effet, pour les enfants en bas age, lorsqu’il y a divorce et que les deux parents sont exemplaires (ni alcooliques, ni drogués, ni ingrats, ni profession à risque comme policier ou pompier etc...), Dans ce cas là la justice Francaise confie la garde de l’enfant à la mère plutot qu’au père. C’est donc que du point de vue de la justice, la preuve que la mère est le pilier de l’education de l’enfant.
Alors il existe bien sur de nombreux cas ou des pères élèvent des enfants seuls, et y arrivent très bien. Mais il s’agit de tragédies (décès, maladie, ou effectivement le juge estime que la mère pour divers éléments n’est pas apte à remplir son role), et elles sont le fait d’éléments naturels.
Je trouve cela dommage que la justice puisse se permettre de confier un enfant abandonné à une famille sans mère. Tout le monde devrait avoir le droit à une maman.
Voila pourquoi je suis un peu nuancé en ce qui concerna l’adoption, et je penses que seules les couples de femmes devraient pouvoir en bénéficier.
Toutefois, la femme étant l’être reproducteur, je ne suis même pas sur que l’adoption soit la solution la plus simple pour elle, dans la mesure ou l’inséminitation ou la reproduction naturelle doit certainement aller beaucoup plus vite...
Néanmoins, compte tenu de votre sincérité, de votre amour, et de votre intelligence (que votre article met totalement en valeur) je reste persuadé que vous ferez les meilleurs choix pour cet enfant.
Bien cordialement-
Dans ce cas là la justice Francaise confie la garde de l’enfant à la mère plutot qu’au père
C’est pas parce que la justice le fait que c’est juste. Tu ne fais qu’un état des lieux, et prend appuie sur cet état des lieux pour justifier une résistance au changement.
C’est d’ailleurs aussi ce que fait l’auteur dont l’argument principal est « on ne sait pas quel effet cela fera sur l’enfant, donc dans le doute abstenons-nous ».Cette posture intellectuelle s’appelle la réaction. Et c’est malheureusement tout aussi peu justifiable que vouloir le changement pour le changement.
Maintenant, si on s’écarte des postures crispées « c’est nouveau donc c’est bien, ou c’est nouveau donc c’est mal », qu’est-ce qui reste ?
L’égalité de droits entre citoyens. Ca me parait être un concept important...(mon opinion personnelle, c’est que les enfants sont pas des petites poupées de cristal qui se cassent si elles ne sont pas élevées dans des conditions optimales, le « bien être de l’enfant », c’est un machin qu’on a inventé dans la 2eme moitié du 20eme siècle, et encore, seulement dans la sphère culturelle occidentale)
-
Heureux de savoir que José Bové est un réactionnaire quand il demande le principe de précaution contre les OGM ....
-
@tf1groupie
Parce que tu crois que José Bové est contre les OGM uniquement parce que c’est nouveau ?
Si c’est le cas, alors oui il est réactionnaire, si c’est pas le cas, ça implique des choses pas agréables à ton sujet. -
Donc si on arrive à prouver scientifiquement, ou psychologiquement, que le role de la mère est essentiel dans l’équilibre psychologique d’un jeune enfant, je ne serais plus réactionnaire.
Il ne s’agit pas simplement de justice injuste, alors, mais quand même quand on regarde ne serait ce que la nature, et les grands mamifère, la mère a le même role que chez les hommes...
Je suis plutot d’accord avec vous concernant l’éducation des enfants, et la conception occidentale. Néanmoins la il ne s’agit pas de culture, mais de fonctionnement naturel, l’homme demeure malgrés son libre arbitre, la science et notre intelligence, un animal. Un mammifère même. Les grands mammifère sont elevés par leur mère, la nature est faite ainsi.
La justice peut eventuellement servir à retablir des injustices naturelles, mais certainement pas à en creer. Ne pensez vous pas ? -
« Heureux de savoir que José Bové est un réactionnaire quand il demande le principe de précaution contre les OGM .... »
Bové n’est pas réactionnaire, c’est un passéiste. Pour lui, l’agriculture c’était mieux avant.En plus, c’est un véritable abruti. Il clame sa lutte contre la mondialisation en détruisant des MacDo alors que ces restaurants achètent leurs produits en France, et bien souvent dans les régions ou ils sont implantés.Mais bon je ne sais pas si ces fournisseurs adhèrent à son syndicat. C’est peut-être un début d’explication. -
« Dans ce cas là la justice Francaise confie la garde de l’enfant à la mère plutot qu’au père. C’est donc que du point de vue de la justice, la preuve que la mère est le pilier de l’education de l’enfant. »
C’est peut-être aussi parce que les juges sont en majorité des vieux cons qui pensent toujours que la place naturelle de la femme est entre la cuisine, l’ eglise et l’enfant ( le KKK allemand ). -
@King
Les grands mammifère sont elevés par leur mère, la nature est faite ainsi.
...
Peut-être, je suis pas zoologue. Bien qu’ayant une petite idée de la diversité du monde animal, ça ne me surprendrait pas qu’on puisse trouver un petit paquet de contres-exemples.
Le rôle « naturel » de la femelle dans le monde des mammifère, c’est d’allaiter. Ca fait belle leurette qu’on a inventé les biberons, rien donc qu’un homme ne puisse faire.Mais de toute façon, j’ai pas envie de te suivre sur cet argument, car la question n’est pas là, car ça fait plus de 5000 ans qu’on s’éloigne de la nature. Regarde la sécu, les retraites, et l’héritage. Aucun équivalent dans le monde animal, et pourtant ce sont des piliers bien plus solide que le « mariage homo ».
Donc si on arrive à prouver scientifiquement, ou psychologiquement, que le role de la mère est essentiel dans l’équilibre psychologique d’un jeune enfant, je ne serais plus réactionnaire.
Oui, mais comme on n’a pas le droit de conduire des expériences sur des bébés... (heureusement d’ailleurs) -
Être « réactionnaire » n’est pas une tare en soi.
« réactionnaire /ʁe.ak.sjɔ.nɛʁ/ masculin et féminin identiques(Politique) Qui sert à opérer une réaction ; qui travaille à une réaction politique : à un mouvement d’opinion qui agit dans un sens contraire au mouvement qui a précédé. »
Posons-nous la question : Au début des années quarante, qui étaient les « réactionnaires » (souhaitant un retour à l’ordre précédent), et qui étaient les « progressistes » (soutenant le renforcement de l’ordre actuel) ?
-
merci pour cet article qui est, ENFIN, un vrai article sur le sujet : un article qui essaye d’aborder les questions plutôt que d’aligner des convictions.
Après, on est d’accord ou pas avec les arguments, mais c’est un peu ça le débat.
Donc Respect.Moi j’ai un commentaire ; vous dites : « De quoi l’enfant a besoin ? On le sait : ... ».
Pour avoir moi-même des enfants et en fréquenter beaucoup d’autres, je dirais que j’ai moins de certitudes que vous. ça fait des années que les psychologues font des erreurs sur les enfants et continueront à en faire. La recette pour « élever » un enfant je ne la connais pas.
Il y a en tout cas un terme que vous avez (à mon sens) oublié quand vous listez les besoins d’un enfant : « repères » .
-
Il y a quand même une erreur importante de jugement de la part de l’auteur.
C’est de croire que l’éducation de l’enfant ne tient que des parents.Or, rien n’est plus faux. La société a un rôle important depuis le plus jeune âge jusqu’à la majorité. Un enfant, même vivant au sein d’un couple de même sexe, « subira » le formatage de l’école, de la télévision, etc. Il comprendra que les couples de même sexe, ça existe et que l’homosexualité fait partie de la nature humaine. Elle est certes minoritaire mais elle n’est pas plus et pas point anormal que l’hétérosexualité. Un enfant s’identifie à ces parents mais aussi au reste de la société.Ca me fait penser à une psychanalyste qui passe souvent en ce moment à la télé et qui nous raconte que l’enfant doit pouvoir s’imaginer une filiation naturelle et qu’il ne faut pas lui mentir à ce sujet. Certes. Mais alors, arrêtons de dire à nos enfants que les garçons naissent dans des choux et les filles dans les roses ou encore que c’est une cigogne qui a déposé le bébé. Un peu de cohérence. -
« C’est de croire que l’éducation de l’enfant ne tient que des parents. »
Faudra quand même montrer où dans l’article ce que vous affirmez est écrit ...
En tout cas les « opposants » à l’auteur sont ici besogneux , sortent leur calculette, fouillent le Net et les études diverses, inspectent le profil de l’auteur, font appel aux psychanalystes.
C’est bien ça les pousse à réfléchir et ils n’ont pas l’habitude.Mais ça montre aussi à quel point un article honnête et entier DERANGE.
On ne se limite pas aux commentaires éculés sur les curés, la droite et la gauche, Marx, la couleur des préservatifs.
Merde sur Avox il y a parfois de la réflexion —> Panique à bord !!
-
Vous dites n’importe quoi.
Ne vous rendez vous pas compte des inepties de l’auteur ?Il faut interdire aux homos le droit d’avoir des enfants parce qu’il est possible que ces enfants grandissent mal (ce qui n’est pas démontré au contraire) ou pas mais que le principe de précaution s’applique.Moi je dis qu’à ce moment là, compte tenu des nombreux enfants malheureux -familles pauvres, enfants battus, pédophilie intra-familiale- il faudrait, au nom de ce principe de précaution interdire à toute personne d’avoir des enfants. Il faut aller au bout des raisonnements pour voir à quel point ils sont stupides. -
« Vous dites n’importe quoi.
Ne vous rendez vous pas compte des inepties de l’auteur ? »
C’est vraiment un plaisir de débattre avec vous ... on sent l’envie d’avancer, vraiment !
Je repete ma question, où ce que vous attribuez généreusement à l’auteur est-il écrit ?
Petite astuce technique : Ctrl C Ctrl V, pour copier coller
-
Ah bon ?
Et ça :« Plus simplement, sans faire dans le pathos, je vous dirai simplement qu’on ne peut pas ainsi prendre le risque. Le risque que l’enfant ait besoin de cette altérité. Demandons à ce qu’il y ait des débats. Qu’il y ait des études. Qu’il y ait des recherches. Sérieuses. Indépendantes. Sans arrière-pensées militantes. Que l’on ne »vérifie« pas si cette altérité sexuelle est nécessaire dans dix vingt ans, en prenant le risque qu’effectivement il ne suffit pas, malheureusement, pour un enfant, d’avoir au dessus de lui des gens attentionnés qui l’aiment. Que l’on fasse en sorte d’avoir à ne pas se rendre compte trop tard que les choses ne sont pas aussi simples, qu’il y a des choses qui dépassent notre seule volonté, notre bonne volonté. »Ça ne revient pas à dire appliquons d’abord et en priorité le principe de précaution même si aucun élément aujourd’hui ne nous permet de dire qu’il y a des risques pour un enfant à vivre au sein d’une famille homoparentale ? Arrêtez la mauvaise foi.Alors si c’est l’argument pour interdire au couple de même sexe d’avoir des enfants -à savoir que certains pourraient être perturbés par la situation- alors j’exige qu’il soit interdit à n’importe quelle personne d’avoir des enfants, tant le risque pour l’enfant d’être malheureux (parce que battu, parce qu’un père alcoolique, parce qu’une mère incompréhensive, parce qu’il y a des risques pédophiles etc) existe et est élevé. Je demande le principe de précaution, au nom des droits de l’enfant ! -
Et bien je confirme : ce n’est pas une ineptie et c’est même très pertinent de la part de l’auteur.
Parce qu’aujourd’hui le débat étant forcément biaisé par les considérations partisanes il est évident que les études peuvent difficilement être réalisées de manière véritablement ouverte.
Un fait qui est aujourd’hui archi-connu c’est que toutes les études ont lieu sur des familles homoparentales aisées ; or il est très hatif de dire que cela n’a aucune influence.
Et l’auteur ne dit pas, dans ce passage que vous avez (enfin) copié, que l’éducation de l’enfant ne tient QUE des parents, c’est vous qui avez déformé ses propos.
Alors avant de traiter d’inepties ou de mauvaise foi un avis différent du votre il faut être moins approximatif.
Le principe de précaution est ici évident, de la même façon qu’il y a principe de précaution dans beaucoup de domaines pour un enfant par la seule évience qu’un enfant est plus fragile qu’un adulte.
-
Vous dites ça pour défendre le droit des hétérosexuels d’avoir des enfants.
Je ne suis pas convaincu par vos arguments.Ou le principe de précaution s’applique ou il ne s’applique pas.En ce qui concerne vos arguments comme quoi les études auraient été faites sur des couples homos aisés, ils sont faux. Et même s’ils étaient vrais, qu’est ce que ca change ? Chez les hétéros aussi il y a des disparités suivant le pouvoir d’achat des parents. C’est évident. -
jluc 24 novembre 2012 11:49Merci pour cet article raisonnable et responsable.
Je pense qu’il faut ne pas oublier de distinguer le mariage religieux et le mariage civil.
Le mariage religieux consacre les valeurs morales de l’union de deux personnes qui s’aiment.
Le mariage civil le complète (ou peut se suffire à lui-même) en lui donnant un cadre juridique et fiscal.D’autre part, au 21ème siècle la notion de famille est complètement dissociée de celle du mariage.
Dès lors le mariage des homos n’apporte pas de valeur supplémentaire au Pacs (à moins que de signer un contrat devant le maire n’apporte une valeur que je ne saisis pas ?)
J’imagine que les homos attendraient plutôt autre chose comme ’avancée sociétale’
Promettre le mariage aux homos est donc (pour moi) se moquer d’eux... en taclant au passage les valeurs morales catholiques (religieuses)...
La politique est faite pour faire le ménage (d’ordre légal...) de la vie sociale, elle ne devrait pas vouloir modifier la société. Les politiciens sont les personnes les moins indiqués pour nous faire la morale.
-
« Si je dois faire dans le pathos, je nous inviterai à mettre de côté nos désirs égoïstes d’être parent. »
Sans faire dans le pathos : La technique médicale permet la Procrération médicalement assistée et la service de la société marchande l’encourage comme n’importe quelle consommation. Ce n’est pas pour autant qu’elle est progrès moral, un progrès pour l’humanité.
-
« Demandons à ce qu’il y ait des débats. Qu’il y ait des études. Qu’il y ait des recherches. Sérieuses. Indépendantes. Sans arrière-pensées militantes. Que l’on ne »vérifie« pas si cette altérité sexuelle est nécessaire dans dix vingt ans, en prenant le risque qu’effectivement il ne suffit pas, malheureusement, pour un enfant, d’avoir au dessus de lui des gens attentionnés qui l’aiment. »
A mon avis, tu es autant gay que moi évêque...Si tu avais enfilé de moins gros sabots, tu aurais pu faire illusion.Des enfants adoptés et élevés par des couples de même sexe, il en existe depuis plus de trente ans aux USA. Les sociologues, ethnologues, psychologues et tout un tas d’autres trucs en -logues étudient ces rejetons de couples pas comme les autres.Et ils sont unanimes quand à la conclusion : la composition sexuelle du couple parental n’a aucune influence quand au devenir de l’enfant.Cette histoire d’altérité parentale obligatoire est une pure fiction conservatrice visant à culpabiliser les gens pour les forcer à maintenir une fiction sociale alors qu’il n’existe plus aucune raison de le faire. Des dizaines de milliers d’enfants sont élevés dans des familles monoparentales, et ne voient pas la queue d’un père ou d’une mère pendant leur enfance et leur adolescence. Et vous savez quoi ? Ils n’en souffrent pas car s’ils ont un manque, ils se cherchent et se trouvent d’eux-même le référent qui leur manque dans leur entourage.Vous seriez plus crédible si vous cessiez de penser que les enfants sont un genre de poupée en porcelaine à mettre sous une cloche catholiquement correcte.-
Toujours aussi honnête le nounours : tes arguments me plaisent pas alors je te démolis personnellement, belle technique de merde.
c’est ça que t’apprends aux enfants ??
Sinon les études que tu revendiques sont intéressantes mais insuffisantes pour en tirer des conclusions sur toute une société, tout le monde le sait. Ton qualificatif « unanimes » est pitoyable.
Toi ton pseudo n’est pas d’hier sur Avox, mais c’est pas à ton avantage : on sait depuis longtemps que tu n’es pas crédible. Tu passes ton temps à faire le mec qu’à tout compris.
Retourne sur les articles où on on fait du lobbying à la con. -
Votre argumentation est plus que honteuse...
Pensez vous réellement que tous les homos pensent pareil, et qu’un homo serait incapable de tenir un tel discours.
J’espère du fond du coeur que tous les homos ne vous ressemblent pas sinon ils seraient tous des cons. Et je suis persuadé que ce n’est pas le cas.
Néanmoins votre comportement est interessant, il montre à quel point certains individus dans les communautés peuvent être fascisant, et exclure de fait de leur communauté ce qui ne vont pas dans le sens que vous avez défini.
Vous qui revendiquez le droit à la différence, il est surprenant et meme abhérant que vous n’acceptiez pas et niez totalement la différence au sein de votre communauté. Marvin, vous devirez sincèrement reflechir à votre comportement pour réaliser à quel point vous êtes nuisible au votre, et par conséquent pour les autres. -
-
sans oublier ce dernier mot sur « les prénoms qui ont été changés »...
-
Merci pour votre retenue et la grande élégance de votre réponse.
Je ne savais pas qu’on devait justifier son orientation sexuelle, après avoir dû la cacher pendant si longtemps.Je me réjouis en tout cas de votre nomination en tant qu’évêque.Votre position est plus qu’à vomir. Excusez moi de vous apprendre que tous les pd ne pensent pas de la même façon, que ce sont des gens normaux, qui ont des opinions différentes, des vies différentes, qui ne sucent pas tous les militants d’Act Up tous les matins, ou s’essuient les pieds sur les chasubles des prêtres en sortant de chez eux, des gens quoi.Quand je vois des articles comme ceux-là, je me dis qu’il est vraiment temps d’apaiser le débat et de poser les bonnes questions...« N’a de convictions que celui qui n’a rien approfondi. » Cioran -
« ils sont unanimes quand à la conclusion »... lisez cet article d’octobre 2012 qui dit absolument le contraire et qui montre que la première étude a été biaisée
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDMQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.libertepolitique.com%2FL-information%2FDecryptage%2FDiscredit-scientifique-sur-l-homoparentalite&ei=w_mwUPHGFtDCswaq2ICYBw&usg=AFQjCNHLAoTQ5plDali_OMRZgaklc2z7-A&sig2=jU3BxkbEhH0ijUnIyKpeXw&cad=rja -
Ah ben c’est sûr que fournir un lien vers un site prétend « servir son pays en dehors des partis à travers des actions militantes et une réflexion politique cohérentes avec la doctrine sociale de l’Église. » est une preuve d’objectivité. Qui y a t il de plus neutre dans ce débat qu’un site contre l’avortement, contre la procréation médicalement assistée et contre le mariage pour tous en toute cohérence avec la doctrine de l’église ?
Non, vous devez accepter la vérité. Aucune étude objective et reconnue scientifiquement ne démontre un danger pour l’enfant vivant dans une famille homoparentale de tel sorte qu’il aurait moins de chance socialement à s’épanouir et fonder une famille. Et si vous prétendez qu’il y a danger, vous devez le prouver. C’est comme cela que réfléchit une personne raisonnable et cartésienne. On ne peut priver quiconque d’un droit sur la base d’hypothèse non démontrée ou ésotérique. -
Et allons-y ga(y)ment...
« ...altérité homme-femme... », « ... dualité père-mère... » hou la-laaaaaa
Obsession de la différence, ou quoi ? automutilation, peut-être ?
Franchement, je ne vous suis pas... ce n’est pas avec des « eh merde, et si je faisais une connerie, là... ? » à chaque fois qu’on s’apprête à faire quelque chose, qu’on risque d’avancer beaucoup.
C’est sûr, vous avez bien raison.
-
C’est une question de responsabilité et de savoir qui paiera éventuellement les pots cassés.
En l’occurrence, toi tu t’en fous, ça te concerne pas, t’es déjà assez vieux.C’est ce que j’explique dans l’article : ça n’empêche pas de regarder un peu plus loin que le bout de son nez. -
@blackmatter : « fournir un lien vers un site... »
le daily mail , le nouvel obs..et plein d’autre sites parlent de cette étude
« la vérité ne se possède pas, elle se cherche » A.Jacquard -
"Des enfants adoptés et élevés par des couples de même sexe, il en existe depuis plus de trente ans aux USA. Les sociologues, ethnologues, psychologues et tout un tas d’autres trucs en -logues étudient ces rejetons de couples pas comme les autres.«
Absolument.Le plus fort est que ces gens là nient les »études« qui vont même dans leur propre »sens". Certainement parce qu’ils ont conscience qu’elles sont bien trop biaisées pour résister aux critiques.
-
Qui veut casser des pots ????
-
« Vous qui revendiquez le droit à la différence, il est surprenant et meme abhérant que vous n’acceptiez pas et niez totalement la différence au sein de votre communauté. Marvin, vous devirez sincèrement reflechir à votre comportement pour réaliser à quel point vous êtes nuisible au votre, et par conséquent pour les autres. »
Ce n’est pas la différence qui m’insupporte, c’est le fait que l’auteur de ce torchon se targue de faire preuve de bon sens et d’ouverture alors qu’en réalité il veut imposer son point de vue à tous.Il est comme beaucoup de beaux parleurs du même genre qui sont d’accord pour que la libre expression soit la règle, à la condition que l’ opinion émise soit conforme à la sienne.Contrairement à l’auteur, j’accepte sans problème qu’un homo s’exprime contre le mariage, mais par qu’il fasse en sorte d’en priver les autres.Après tout, le mariage n’a rien d’obligatoire. S’il ne veut pas de bague au doigt, ce n’est pas un problème pour moi. Mais qu’il ne vienne pas empêcher les autres de convoler. -
@muriel
En quoi le fait qu’on parle des études dans les journaux leur donnent la moindre légitimité ? Etrange façon de fonctionner : en science, il n’y a que le domaine scientifique qui valide ou non la pertinence des études.
Peu importe l’idéologie de ceux qui prétendent que c’est forcément vrai parce que ça confirme leurs croyances.
Au fait, cela fait 38 ans (oui oui, trente huit !) qu’il y a des études sur le sujet. Et comme par magie, alors qu’aucune étude sérieuse n’a révélé d’anguille sous roche, de nouvelles, arrivant comme par hasard maintenant que l’on en discute, montreraient (apprécions, comme il se doit, le conditionnel) que l’homoparentalité pose un problème quelconque.
A la bonne heure, toujours
-
Pakete
c’était pour démontrer que« l’unanimité » soulignée par @ mmarvinbear sur les études n’existe pas, et que pour la même information suivant le site que l’on donne en lien on est qualifié de gentil/méchant, peu importe
Des arguments forts sont portés par des personnalités de toutes tendances amènent à réfléchir, combat ou débat ? -
Romain Desbois 25 novembre 2012 08:45Qu’est ce que c’est que ces conneries d’études !! Et pourquoi pas les sondages tant que vous y êtes !!!
Des études il y en a qui prouvent qu’il est très dangereux pour les gosses d’être élevés par des hétéros voire par leurs propres parents ; pourquoi n’en déduisez vouspas qu’ils faille interdire aux hétéros d’élever des gosses ?Cela démontre bien l’hypocrisie de lâches homophobes qui se cachent, comme Papy dit guignolo, derrière la défense des gosse, dont ils n’ont que foutre pour mieux combattre les droits des homos.
Comme pour les prostituées et les drogués, comme ils sont contre , leur chrétienneté bien ancrée les poussent à vouloir les punir de ne pas faire comme ils voudraient qu’ils fissent.
Et bien ça s’appelle du fascisme !!!!
-
@muriel
« L’unanimité » existe dans la communauté scientifique sérieuse.
C’est largement suffisant.
-
Tiens, je n’avais pas fait attention à cela...
Profil créé il y a cinq jours on dirait...-
jluc 24 novembre 2012 14:20Profil créé il y a cinq jours...
et aucun commentaire posté..
Gageons qu’il ne viendra répondre à aucun de nos commentaires.Bon, qu’il garde le silence cela vaudra mieux ! Cela ne nous empêchera pas de débattre entre nous, entre personnes honnêtes et sincères, nous !
-
Et donc « profil crée il y a cinq jours » constitue une preuve du mensonge de l’auteur...
Ben dis dont, si on faisait autant de raccourci avec vous, vous schialeriez comme une pucelle.
Avec le temps que vous passez à faire le flic, le maton et le censeur auprès des votres, vous êtes sur que vous avez encore le temps de baiser ???
Vous êtes sur que vous êtes encore homo ? Vous êtes comme toutes ses féministes qui se revendique femme pour eviter de se rappeler que personne ne les a touché depuis des années ????
Pauvre type ! -
jluc 24 novembre 2012 18:43j’avoue avoir eue, moi aussi, un gros doute, pendant un moment, mais les réponses de l’auteur me rassurent quant à sa sincérité.
-
« Et donc »profil crée il y a cinq jours" constitue une preuve du mensonge de l’auteur... : Non, mais un indice sérieux. Ce genre de profil apparait, pond un ou deux articles, ne répond que peu et disparait de la circulation ensuite.
Avec le temps que vous passez à faire le flic, le maton et le censeur auprès des votres, vous êtes sur que vous avez encore le temps de baiser ???Oui.
Vous êtes sur que vous êtes encore homo ?Un instant, je vérifie... ( va dans la chambre, voit un homme nu et offert sur le lit, se le tape, revient )Je crois, oui... -
Romain Desbois 25 novembre 2012 08:55Mais oui quand on voit comment répond l’auteur, on sent bien qu’il n’est pas nouveau sur le site et connait déjà ses interlocuteurs.
Il est temps que l’on connaissent les liens entre les pseudos pour ne pas se faire manipuler
Par exemple certains ont un pseudo pour le côté gentil bien bourgeois et deux voire trois pour le côté troll. Et ce qui est cocasse , c’est qu’il arrive qu’il se répond à lui même voire s’engueule avec lui même
Mais certains dévoilent leurs intentions dans leurs profil comme « le net est un terrain de jeu pour moi ».
C’est à se demander parfois si l’on ne se sert pas de nous pour occuper un paquet de tarés .
-
y’en a ’autres qui trollent...
-
A.C,
Vous êtes « contre », et en effet, comme vous le dites vous-même, votre avis n’a pas plus de poids que des millions d’autres déclarations.Ce qui importe, c’est donc vos raisons.
Il y aurait beaucoup à dire sur les apparences de neutralité objective que votre style volontairement retenu et feutré produit chez le lecteur pressé ou déjà convaincu. Mais il me faudrait un long commentaire pour pointer les failles argumentaires de vos inférences.
Je m’en tiendrais donc à l’essentiel de votre message que vous reprenez en conclusion, puisque, en gros, vous êtes « pour », mais que, comme vous ne connaissez pas d’éventuels risques, vous préférez n’en prendre aucun, et être « contre ». Et vous faites en effet la longue liste de tout ce que vous ne savez pas.
Vous en appelez à des « études », à des « recherches », « sérieuses » (il va sans dire…), « indépendantes » (évidemment) et bien sûr : « sans arrière-pensées militantes ». Là, cela devrait être plus difficile d’exclure tous les croyants de l’une quelconque des religions, tous les adeptes de « travail famille patrie », tous les frileux et les réactionnaires à toutes les nouveautés, tous les homosexuels militants (mais aux dire de tous ceux qui sont ici, ils sont d’un nombre si infime que leur exclusion des études ne devraient pas être compliqué).
Donc, vous avez de la chance, il en existe… Une équipe de recherche universitaire en pédopsychiatrie a réalisé une recension des très nombreuses études qui avaient été faites sur le sujet dans tous les pays avec un recul de plus de 30 ans. Il en est ressorti qu’il n’y avait aucune différence significative entre les enfants de parents homosexuels ou non.
Vous pouvez donc vous informer des détails de ces études et de leurs biais, dans une publication scientifique, éditée dans une revue reconnue (fort impact factor) et où les auteurs n’ont transmis « aucune déclaration de conflits d’intérêts ».
Puisque vous avez écrit que, en tant que couple homosexuel, vous vous sentiez parfaitement apte à donner tout ce dont un enfant à besoin (« de présence, d’amour, d’affection, de protection » selon vos propres mots) et que vous « voulez des enfants », je pense que vous devriez donc être rassuré sur l’avenir de votre famille.
Bien sûr, il n’existe pas de sécurité à 100 % quand on fait des enfants et que l’on construit un couple, et tous les principes de précaution du monde, même les plus étendus, ne vous donneront jamais aucune assurance que la vie sera belle et heureuse pour tous.
Mais cela vaut d’essayer, vous ne les rendrez pas plus malheureux, vos enfants, que les millions de gens qui font des enfants, et parfois dans les conditions que les faits divers et les histoires familiales nous racontent.
-
Ce qu’on lit quand même dans le résumé :
« plusieurs limites méthodologiques » ... « faiblesse des effectifs » ... « pas encore évalué en France » ... besoin de « trouver des nouveaux repères pour comprendre les enjeux et les difficultés »... On apprend aussi que les femmes élevées par un couple gay « avaient plus de problème dans leur vie intime que les femmes élevées dans des familles hétérosexuelles » !
Bref, la connaissance des experts sur ce sujet délicat semble aussi claire et définitive que celle du climat par le GIEC !
Ce que montre cet article, en fait, c’est qu’on ne dispose pas encore des données statistiques pour conclure par un « oui » ou un « non » fiable (et même penser que c’est plutôt « oui » que « non », cf. le résultat sur les femmes élevées par des couples gay). Dès lors, le fameux « principe de précaution » que revendiquent à corps et à cri les opposants du nucléaire, des OGM, du téléphone portable ou des vaccins (qui sont pourtant souvent les mêmes qui réclament l’adoption par les couples G&L), devrait suffire à renoncer à cette loi sur le mariage homosexuel (qui est en fait, tout le monde en est maintenant conscient, une loi déguisée sur l’adoption) jusqu’à ce qu’on ait des conclusions scientifiquement robustes.
Ce qui n’empêcherait pas de faire une loi qui renforcerait le PACS pour en faire un équivalent « homo » du mariage en terme de protection du conjoint etc., mais sans ouvrir le droit à l’adoption.
-
Ah bon, il fallait le lire l’article, pas juste le mettre en lien pour faire genre ?
-
NICOPOL,
En extrayant des petites séquences de mots qui vous arrangent au détriment d’un long article, vous le manipulez. Je n’ai pas lieu de m’en étonner puisque sur ces fils, ce qui compte, c’est d’avoir raison au prix de toutes les distorsions et amalgames.Donc, pour les lecteurs trop pressés pour se plonger dans une étude argumentée, je vais alors citer le début des conclusions :
« Plusieurs dizaines d’études avec des questionnaires standardisés et des entretiens semi-structurés n’ont pas montré de différence entre les enfants de familles homoparentales et les enfants de familles hétérosexuelles en termes de développement, de capacités cognitives, d’identité ou d’orientation sexuelle. » C’est clair, non ?
Et si vous avez du mal avec cet article « professionnel », je vous conseille un article de vulgarisation (un chat) du même chercheur sur Le Monde.fr, vous le trouverez facilement, je n’ai pas noté sa référence.
-
Sabine,
D’abord, il y a de très nombreux contributeurs, au contraire, qui ont brillé par leur retenue… (je pourrais retrouver 10 à 20 pseudos) ce qui est loin d’être le cas (euphémisme) des opposants.Ensuite, si j’ai parlé de « retenue », c’est par pure gentillesse alors que j’avais envie d’utiliser des qualificatifs moins sympathiques, plus proche de la posture et de la fausse humilité.
Vous parlez d’intelligence de l’auteur à douter. Moi j’évoque le manque d’information. Je lui en donne. Il aura moins de raisons de douter ensuite. Quand on ne sait pas, on se renseigne.
« Il faut distinguer des situations qui sont différentes ».
Je suis bien d’accord et je ne cesse de critiquer l’amalgame des opposants à la loi. J’ai dit ici même : il y a 200 à 400 000 enfants qui sont DÉJÀ dans la situation d’une famille homoparentale… on fait quoi de ces enfants ?
Sinon, toutes vos autres interrogations ne concernent absolument pas cette loi mais l’adoption dans son ensemble ! n’oubliez pas que l’adoption avec toutes ses conséquences, bénéfiques ou non, existe déjà, autant chez les couples mariés que les célibataires (où sont les sacro-saints « référents » ?). Je trouve curieux de devoir toujours répéter les mêmes arguments d’évidence comme si les gens ne lisaient pas ou ne réfléchissaient pas aux réponses qu’on leur fait.
-
Sabine,
« Vous savez alors que l’étude que vous mettez en lien dit elle-même ses limites, »…Tandis que les TRÈS nombreuses études montrant les conséquences néfastes de l’homoparentalité, elles ne présentent évidemment aucune limite ni biais méthodologique…
(n’oubliez surtout pas d’en donner toutes les références… )« Et c’’est sur l’étendue d’une vie qu’on juge des conséquences de ce qui se passe dans l’enfance »…
Le principe de précaution, si vous ne le connaissez pas : il faut suspecter un risque. Depuis trente ans, aucune étude n’a pu démontrer ce risque. Dans d’autres pays, les enfants de familles homoparentales sont déjà reconnus et étudiés et ils ne présentent pas de différence avec les enfants de familles hétéroparentales. Mais parce que vous êtes angoissés et frileux, il faut que les familles homosexuelles attendent 80 ans pour vous faire plaisir et calmer vos inquiétudes infondées ?!« Quant aux enfants vivant déjà au sein d’un couple homosexuel, vous posez la question »qu’est-ce qu’on fait d’eux ?".
Mais pourquoi ne pas poser aussi et même d’abord à certains parents cette question :
• vous avez délibérément contourné la loi (don anonyme ou mère porteuse dans des pays étrangers), sachant que cela mettre votre enfant face à des difficultés dans son pays et qu’il ne sera pas égal aux autres vis-à-vis des lois ?"
Là, je dois dire que cette accusation est honteuse. Je vous parle des enfants nés dans un contexte d’une ancienne vie hétéro : leurs parents ont contourné la loi ? ils sont en difficulté d’être nés aussi ignominieusement de parents « bi » ou qui ont modifié leur orientation au cours de leur vie ?Je ne vois pas où vous allez chercher vos comportements « illégaux » ! il n’y en a aucun, d’aucune façon. Même de ramener de l’étranger un embryon dans son ventre n’est aucunement illégal !!!
Franchement, vous ne vous grandissez pas avec ces allégations.
-
« Dès lors, le fameux »principe de précaution« que revendiquent à corps et à cri les opposants du nucléaire, des OGM, du téléphone portable ou des vaccins (qui sont pourtant souvent les mêmes qui réclament l’adoption par les couples G&L), devrait suffire à renoncer à cette loi sur le mariage homosexuel (qui est en fait, tout le monde en est maintenant conscient, une loi déguisée sur l’adoption) jusqu’à ce qu’on ait des conclusions scientifiquement robustes. »
Le principe de précaution est une connerie adoptée par des pleutres désireux de bien se faire voir de la populace afin de lui faire croire qu’elle se préoccupe de son bien-être. C’est comme le « politiquement correct », une fascisation rampante des esprits destinée à gommer l’esprit critique afin d’obtenir une population docile, effrayée par ses propres pensées qu’elle identifiera comme « déviante » plus efficacement qu’après le visionnage d’une saison complète de Secret Story.Il est normal de faire attention. Il est en revanche anormal de faire aveuglément confiance à ceux qui prétendent posséder seuls le Savoir et à ce titre, exiger d’avoir seuls les leviers de commande.Ce qui doit nous guider avant tout, c’est la raison et la réflexion.Les opposants au nucléaire devraient plus lutter contre la privatisation des moyens de production et d’acheminement plutôt que contre l’existence des centrales dont ils tirent pourtant tout le bénéfice quand vient le moment de se chauffer et de s’éclairer en hiver.Les opposants aux OGM devraient s’opposer à laisser la recherche et l’exploitation uniquement aux firmes privées. Seul un contrôle public permettra de lutter contre les abus. Bové se targue de lutter pour vous, mais son combat ne profite qu’à Monsanto en empêchant le secteur public d’innover et de rechercher des voies sûres pour accroitre la productivité agricole tout en limitant ou en diminuant les usages d’engrais et de pesticides.Les « robins des toits » devraient apprendre à lire et à réfléchir, pour ne pas pointer des antennes accusées de tous les maux alors même que les nouvelles ne sont pas mises en service. Ils devraient se demander pourquoi les ondes du portable seraient néfastes alors que l’armée, la police, la gendarmerie et les pompiers usent d’antennes plus puissantes encore sans que nul ne s’en soit plaint ces cinquante dernières années.Quand à ceux qui veulent appliquer ce « principe de pauvre con », je leur fait remarquer que je ne tomberai pas dans ce piège facile.Comment juger d’une pratique ou d’une technique si on ne peut pas l’appliquer concrètement ?Le recours à ce principe est une piteuse tentative de maintenir le statu quo actuel. Mais même moi je ne fais pas avoir. C’est dire.Depuis une génération maintenant, des hommes et des femmes ont été élevés par des couples de même sexe.Cela marche. Ils ne sont pas plus cons, pas plus malheureux, et pas plus devenus pédés que les autres.La preuve est faite par l’exemple. alors enlevez vos oeillères, retournez dans vos cloîtres et laissez les vrais gens vivre leurs vies et leurs amours. Ce ne sont pas des puceaux célibataires qui vont nous montrer comment on doit aimer ou baiser ! -
Contourner la loi n’est pas illégale.
Seul est illégal le fait de la violer.Des femmes qui ont recours à la PMA sur des territoires où cela est autorisé ne violent pas la loi ou alors il faudrait invoqué une clause d’extra-territorialité qui n’existe pas à l’heure actuelle dans les textes. En conséquence, quand vous laissez entendre que ces femmes auraient violé la loi, vous violez vous même celle-ci. -
COLRE,
Oui, mais comme le dit l’article (désolé de me répéter), ces études doivent être relativisées par « plusieurs limites méthodologiques », la « faiblesse des effectifs » etc. (sans même parler de leur petit nombre), et l’une d’elle conclue que les femmes élevées par un couple gay "avaient plus de problème dans leur vie intime que les femmes élevées dans des familles hétérosexuelles« .
Donc, désolé, mais si on lit objectivement cet article, ce qu’il dit, c’est que certes, la majorité des (quelques) études réalisées à ce jour n’ont pas trouvé de différences notables, mais que celles-ci présentent de sérieuses limites méthodologiques (et que par ailleurs l’une d’elle au moins a trouvé, elle, une différence notable). Tout scientifique sérieux conclura de ceci qu’au jour d’aujourd’hui, ON NE SAIT PAS. Seul un militant comme vous extraira une citation tronquée pour prétendre que, comme dirait inénarrable président du GIEC, »the science is settled".
-
Sabine,
Vous êtes la seule a avoir alimenté ce débat sous l’angle de l’importance des origines et de l’avoir élargi à la situation des enfants nés de PMA .Si vous pouviez développer vos idées dans un article, les réactions qui le suivraient pourraient peut être aider à comprendre pourquoi cette dimension n’est évoquée nulle part ... -
NICOPOL,
Je persiste (il me faut aussi me répéter) : vous extrayez des bouts de phrases qui vous arrangent et les mettez en exergue, niant les longues analyses qui vous déplaisent, les conclusions et même l’esprit général des résultats.
Vous passez sous silence les dizaines d’études qui concluent peu ou prou qu’il n’y aucune différence majeure chez les enfants de parents gays, mais n’hésitez pas à retenir une unique étude qui indiquerait des relations « moins chaleureuses » ou plus « anxieuses » (sic). Une seule… dont vous ne relevez d’ailleurs pas les biais méthodologiques qui me paraissent colossaux.Est-ce que ces différences dans cet échantillon, ne sont-elles pas dues à bien d’autres facteurs ? dans un autre échantillon où varieraient, par exemple, l’âge, la stabilité du couple, le niveau social, l’environnement culturel et/ou homophobe, etc, n’y aurait-il pas eu d’autres résultats ? et ces « différences » (d’ailleurs à démontrer) ne seraient-elles pas accompagnées d’autres différences au niveau intellectuel ou professionnel (meilleure réussite, intégration, autonomie, etc) ?
Sourions un peu… : ne trouvez-vous pas curieux que cette étude s’appuie sur des femmes (et non des hommes) dont le père est gay et teste des qualités ô combien féminines : elles sont moins aptes à « faire confiance », à « demander de l’aide », plus « anxieuses » dans les relations « amoureuses » (!), moins « à l’aise » dans « l’intimité », des relations moins « chaleureuses »…
C’est une vraie caricature… Sincèrement, sont-ce des questions que vous auriez transposées telles quelles dans une étude sur des fils de gays ?Ces batailles d’études sont pétries de mauvaise foi et souvent d’inculture. J’ai lu que dans l’une des études, il était pointé une différence parmi d’autres : les enfants de couples de même sexe sont moins… homophobes !
Cela ne mérite plus un sourire, mais un éclat de rire... -
Bonjour Sabine,
Les sites traitant de ce problème ne manquent pas en effet, des émissions à large audiences ont également donné la parole à des personnes concernées, mais la question de l’accès aux origines reste absente du débat .Pour ceux que ça intéresse malgré tout, voici ce lien : -
Une des meilleures contributions, sinon la meilleure sur le sujet.
Les commentaires exaspérés qu’elle suscite le montrent suffisamment.Un enfant qui aura été élevé par un couple nouveau style, et qui plus grand reprochera à ses parents d’être du même sexe au lieu d’avoir une maman et un papa comme ses copains ( c’est un cas de figure possible car « l’amour » joue de drôles de tours et à de curieux retours de bâton), pourra-t-il être poursuivi pour homophobie ?
-
Non, c’est dans l’ordre des choses. Cela fait partie du vocabulaire ado avec les grands classiques « de toute façon t’es pas mon père/mère », « je n’ai pas demandé à naître »,« eh oh j’existe ! ».
-
Une chance : le mariage homosexuel ne sera pas obligatoire.
Parce que je ne suis pas sûr q’il y ait tant de candidats que ça.Pour vivre heureux, vivons cachés, dit-on...J’ai assez d’amis homos pour savoir que pour ne pas être une gêne pour leurs amis, ils choisissent la discrétion. Ils savent que nous n’aimons ni les folles, ni les baisers en public, nous autres attardés sexuels. Je ne les vois pas inviter le ban et l’arrière ban de leurs relations à un mariage grandiose, avec des amis qui auront quand même tendance à regarder la pointe de leurs chaussures. Parce que même si ceux-ci ont accepté leur relation, d’autant plus facilement qu’elle n’est pas ostentatoire, il restera toujours un je ne sais quoi de sentiment de mal-être, peut-être irrationnel et rétrograde, mais qui s’accommoderait mal de publicité tapageuse et de cérémonie publique.C’est du moins ainsi que je le ressens et vous ne me changerez pas.Mais s’ils le veulent, ce mariage, et si par extraordinaire leur bonheur en dépend, je ne vois pas de quel droit je le leur interdirais...-
Excellent article que j’approuve entièrement.
-
MARMOR 24 novembre 2012 16:53je suis pauvre, je veux de l’argent, mais je suis contre le vol.... j’ai choisi, je resterai pauvre
-
Aussi simple que cela...
Je suis homosexuel. Je veux des enfants.
Et bien il faut faire un choix plus cohérent. Vouloir les 2 s’appelle de la lâcheté, ne pas savoir assumer ses choix.D’ailleurs beaucoup d’homo (qu’on qualifie abusivement de bi) ont des rapports hétéros pour avoir un enfant (bonjour le couple et dommage pour le conjoint qui ne s’aperçoit parfois de rien).
Si on est homo, on accepte de ne pas avoir d’enfants. D’ailleurs, ce n’est pas parce qu’on aime les enfants (c’est mon cas), qu’on en fait ou qu’on en souhaite (le monde qu’on leur propose en vaut-il la peine ?). J’aime les enfants et je n’en aurais jamais : plutôt le célibat que de mettre un innocent sur la Terre des damnés.
-
« Commettre tous les crimes hormis celui d’être père » disait Cioran. Le pessimisme est une position tellement facile et plaisante.
« Vouloir les deux s’appelle la lâcheté »Peut-être mais voilà, je n’ai jamais eu le choix concernant mon orientation sexuelle. -
(Et je vous associe à Cioran...)
De la même manière, être pauvre n’est pas une fatalité et il y a 15 façons de s’en sortir.Pas mille façons de sortir de l’homosexualité.Votre analogie ne tient pas la route : vouloir de l’argent découle du fait d’être pauvre : être pauvre, c’est « ne pas avoir d’argent. »Vouloir des enfants ne découle pas du fait d’être homosexuel : être homosexuel, ce n’est pas « ne pas avoir d’enfants. »Merci pour les raccourcis en tout cas, ils servent le débat de façon magistrale. -
Je sens une pointe d’ironie. Cependant, il faudra m’expliquer comment les homosexuels font pour avoir des enfants, je dois être nul en sexualité. Pour l’adoption obligatoire (toujours problématique), essayons au moins de simuler ce que la nature fait de peur de faire n’importe quoi en croyant être en avance sur son temps (l’homosexualité est aussi vieille que le monde). C’est un peu comme le nucléaire où on ne sait pas quoi faire des déchets ou les OGM pour lesquels on ne sait pas bien sur le long terme les catastrophes qu’ils pourront engendrer (on croit que c’est le progrès, et c’est parfois un bond gigantesque en arrière). La nature est dépassée ? Et bien allez y franco, mais sans moi.
Après tout, tant pis pour ceux qui auront fait des enfants et qui ne pourront pas les assumer. Ils n’avaient qu’à ouvir les yeux sur le monde tel qu’il évolue. On est censé être adulte, donc responsable. Si le « progrès » est synonyme de rejet de la nature, vive la Terre bloc de béton avec de la nourriture synthétique pour tous, ça c’est excitant !
-
MARMOR 24 novembre 2012 21:24je vois que vous ne voulez pas comprendre ma metaphore sur la pauvreté, alors j’en use une autre.
Je suis laid, ce n’est pas ma faute, j’aurais aimé être aussi beau que George Clooney et me taper les mêmes gonzesses que lui. Force est de constater que je ne peux pas et je n’y suis pour rien. Alors on fait quoi ? -
« Le pessimisme est une position tellement facile et plaisante. »
C’est la votre. Casseur de pots ! (et effrayé de l’être ?)
-
« Je suis laid, ce n’est pas ma faute, j’aurais aimé être aussi beau que George Clooney et me taper les mêmes gonzesses que lui. Force est de constater que je ne peux pas et je n’y suis pour rien. Alors on fait quoi ? »
Je sais pas. Invoque ton droit opposable à tirer ton coup.C’est à la mode, le droit opposable en ce moment. Cela pourrait marcher. -
Et oui, c’est comme ça.
Moi même j’ai commencé à me rendre compte de mon attirance pour les garçons très jeunes (peut être 7-8 ans). Je n’ai fait aucun choix, pas plus que celui d’être grand, petit, blond ou brun.Et effectivement si on commence à trop faire valoir le principe de précaution, il faut tout interdire. Après tout, avoir des parents mochent et cons, doit être aussi terrifiant pour un enfant. Pourtant, on interdit pas aux moches et cons d’avoir des enfants. -
Romain Desbois 25 novembre 2012 15:25Bande de mous du gland !
On baise pour prendre son pied depuis un max de temps, il n’y a que les curés et les bourgeois pour faire croire qu’ils baisent pour perpétuer l’espèce.
Et oui quand c’est avec l’être aimer c’est encore mieux, mais c’est génial quand même si c’est pas le cas.
D’ailleurs souvent votre premier et plus fidèle amour a été et sera toujours.... votre main.
Votre dieu nous a conçu ainsi , nous sommes conçu pour jouir et pas souffrir. Seuls les pervers de religions veulent que l’on souffre sur terre. Mais grand bien leur fasse , je n’ai rien contre les masos , à condition qu’ils me laisse vivre ma vie et prend mon pied comme je le peux, tant que je ne force personne à jouer avec moi.
Vouloir un enfant d’une union belle et amoureuse est tout sauf altruiste. C’est juste de l’égoïsme, car ce n’est pas pour le bonheur de l’enfant qu’on le conçoit mai bien pour son propre bonheur.
La preuve c’est que lorsque vous n’en voulez pas vous les jetez avant ou après la naissance.
-
Vous n’avez juste rien compris a la maternité et la paternité
l’immaturité sans doute. -
cogno4 26 novembre 2012 10:37Vous n’avez juste rien compris a la maternité et la paternité
C’est le cas de la majorité des gens, qui font des gosses sans trop savoir pourquoi, ni sans vraiment se rendre compte des conséquences.
-
MARMOR 24 novembre 2012 17:13c’est marrant cette image d’épinal du couple homo parfait dans l’amour de son conjoint, de l’enfant adopté, par opposition au couple hétéro, elle n’aime pas son enfant et le délaisse, lui picole comme un trou et bat comme plâtre femme et enfant !! un peu réducteur, non ? Les homos sont fidèles pour la vie ! Les homos ne picolent pas ! Les homos ne se battent jamais ! Les homos ne se séparent jamais ! Les homos sont les seuls à aimer les enfants.....Les homos ne sont qu’amour !!! Il n’y a qu’à descendre dans un back room de boite homo pour voir comment ils se traitent !!! Caricature tout ça. Les couples homos ont une durée de vie de trois ans en moyenne et vous savez pertinemment pourquoi. Cocufiage et tromperie, sont les mamelles des couples homos. Vas voir comment ça se passe à Sitges ou ailleurs, c’est édifiant.....
-
Je sais bien, merci.
Simplement, le couple d’hétéros violents et alcooliques peut avoir un enfant « par accident », de façon naturelle sans qu’on lui dise quoi que ce soit. Alors que le couple homo, s’il en a le droit un jour, et comme tout couple souhaitant adopter, il aura intérêt à se tenir à carreaux, c’est tout.Accessoirement, l’homosexualité ne se résume pas à Stiges et au Marais.Je fais dans la caricature pour les besoins de mon argumentation (et je pensais que ce serait compris, mais je m’excuse du contraire), ne faites pas de même pour le plaisir... -
A.C
"Je suis homosexuel. Je veux des enfants. Et je suis contre la loi sur le mariage pour tous".
Voilà un titre bien retentissant qui induit à penser que l’auteur, qui se déclare homosexuel, serait contre la loi sur le "mariage pour tous", d’autant plus qu’en préliminaire il prend la sainte précaution de préciser que "Je ne suis pas militant politique. Je ne suis dans aucune association de défense des droits de qui que ce soit. Je n’ai jamais suivi le cortège d’aucune manifestation. Je ne prends pas activement part au débat public.". Cela fait plutôt penser à la fameuse tirade de François Hollande désormais son boulet « Moi président, …Moi président… ». Mais, quand on lit l’article jusqu’au bout, on s’aperçoit progressivement que l’auteur en réalité est un farouche partisan de la loi sur le « mariage pour tous ». C’est un militant homosexuel qui récite son catéchisme homosexuel de manière hypocrite.
En bon fidèle de l’homosexualité, l’auteur est bien malin de commencer par planter son décor dans lequel il enferme la réflexion de son auteur. Ce décor tissé de contradictions, d’amalgames et d’insinuations jésuitiques, est le carcan juridico-laïc, la toile d’araignée tendue par l’auteur à ses lecteurs qu’il prend pour des insectes. Ainsi, selon lui, le mariage serait en France une institution dont « la clé de voûte » serait, non pas « le couple », mais « la présomption de paternité » suivant l’affirmation de Carbonnier, grand juriste. C’est même d’ailleurs la conclusion que tire l’auteur au terme de son plaidoyer digne d’un militant homo armé jusqu’aux dents : « Ouvrons le droit à l’adoption pour les couples homosexuels. Ou au contraire maintenons la dualité père-mère ». Donc, pour l’auteur, il n’y aurait qu’une alternative, soit « le mariage pour tous », soit « la dualité père-mère » qui serait à ses yeux dépassée puisque « heureusement …, les mariés de 2012 ne sont plus ceux de 1804. 6 enfants sur 10 naissent hors mariage. ».
Monsieur l’auteur, la question du « mariage » homosexuel, « le mariage pour tous », n’est pas votre « dualité père-mère », ni vos élucubrations laïco-juridiques sophistiquées. La question du « mariage pour tous », c’est celle de son fondement éthique objectif ? Autrement dit, c’est la question de savoir sur quelle base objective, irréductible, indispensable pour la société, la revendication du « mariage » homosexuel fonde son droit à être érigé en tant qu’institution de la société. Quand on revendique un droit à la société, il faut apporter la preuve de ce que la société vous doit. Or, la société ne doit rien à l’homosexualité base de la revendication du « mariage homosexuel ».
Le militantisme homosexuel prétend vouloir tenir les enfants à l’écart de ses petits désirs coquins. Mais pourquoi donc faire de l’adoption et de l’homoparentalité le cheval de bataille de la cause homosexuelle ? C’est le comble de la démagogie ! En fait, « l’homoparentalité » constitue une atteinte à l’innocence des enfants qui sont ainsi convoités par des escobars prisonniers de leurs penchants orgiaques. Votre cause revendique des enfants à la société. Apportez la preuve que la société doit des enfants à l’homosexualité. Il ne suffit pas de revendiquer pour avoir droit. Il faut prouver que la société vous doit. Sans aucune preuve, votre revendication est une escroquerie envers la société. Les choses sont simples et claires. Vous n’avez de cesse de les compliquer. C’est le bon sens le plus élémentaire. Et le bon sens devrait être la chose la mieux partagée.
Contrairement à vos insinuations juridico-laïques manipulatoires, le mariage historiquement n’a jamais eu besoin d’organiser des manifestations intempestives et subversives, des revendications laïques et autres juridiques pour s’imposer à la société. Pour reconnaître le mariage, la société n’a pas besoin de diligenter des enquêtes et recherches savantes intéressées. Le mariage hétérosexuel est le premier acte moral, éthique, qui s’impose naturellement de lui-même à la société depuis la nuit des temps, depuis que la société s’est fondée pour la première fois. Ce premier acte éthique sociétal et intemporel n’est que la reconnaissance de la société envers son noyau constitutif qui est, non pas votre « dualité père-mère » purement démagogique, mais la trinité PERE-MERE-ENFANT. Cette trinité indissoluble repose exclusivement sur l’hétérosexualité. Voilà ce qui fonde le droit de l’hétérosexualité, comme celui du mariage hétérosexuel qui en résulte, le MARIAGE tout court, à être gravé sur le fronton de la société. Le mariage est la marque déposée exclusive de l’hétérosexualité. Respectez-le, le mariage ! Respectez-la, la marque déposée !
-
Monsieur,
Non, je ne suis pas un « petit militant homo. Simplement homosexuel. Ce qui semble être bien trop pour vous. En revanche, je suis catholique, mais m’exprimant sur un sujet désormais laïque et régi exclusivement par le code civil (les homos ne demandent pas le mariage à à l’Eglise), et opposé à la réforme sur le mariage homosexuel tel qu’il en est question actuellement. Et je vous demande accessoirement de vous replonger dans mon article plutôt que partir dans des conjectures verbeuses sur ce que vous croyez avoir compris de votre lecture (qui n’a pas dû être bien attentive).»« l’homoparentalité » constitue une atteinte à l’innocence des enfants qui sont ainsi convoités par des escobars prisonniers de leurs penchants orgiaques. "Vous vous rendez- compte des énormités que vous osez nous dire ? D’un réducteur et d’un méprisant plutôt gerbant. Je ne pensais pourtant pas faire un message revendicatif, simplement exprimer des inquiétudes à mon sens légitimes. -
Romain Desbois 24 novembre 2012 18:08L’auteur bonsoir
Je me suis toujours demandé comment on pouvait être croyant et homo. C’est du masochisme ou quoi ? (ma question est sérieuse)
-
Bonsoir :)
Question de foi. On ne décide pas de croire, mais on décide de ne plus croire. J’ai eu la « chance » d’être né dans une famille pratiquante qui m’a transmis cette foi, et j’ai décidé de ne pas l’abandonner. Beaucoup d’homosexuels sont croyants. Mais le dire ça revient à affirmer que la réalité est un peu plus complexe qu’elle n’en a l’air, et ça, beaucoup ne sont pas prêts à l’accepter.La position de l’Eglise (puisque c’est la question sous-jacente je suppose) sur la question homosexuelle m’importe peu. D’une part parce qu’elle ne constitue qu’une infime partie de la religion catholique, et d’autre part parce qu’elle peut évoluer, et que Dieu (!) sait à quel point l’Eglise a changé en 2000 ans d’histoire. Et réponse bonus : le Christ n’a pas une seule fois parlé de la question homosexuelle, et même si de nombreux textes de l’ancien testament condamnent ceux qui se livrent à des comportements homosexuels (qui s’y livrent, pas qui le sont, même si la nuance est ténue), ça me permet de relativiser un peu. Bref...Vaste question donc, ais j’espère vous avoir apporté quelques éléments de réponse. -
A.C
« Non, je ne suis pas un "petit militant homo. Simplement homosexuel. Ce qui semble être bien trop pour vous. En revanche, je suis catholique…. »
Que vous soyez homosexuel, on s’en fout ! Cela ne regarde que vous. Cà ne regarde pas la société qui n’en attend rien. Que vous soyez catholique, on n’en a rien à cirer ! Cà ne regarde que vous et votre chapelle. Ne nous entrainez pas dans des débats concernant votre intimité sexuelle ou religieuse. C’est cela la laïcité puisque vous la revendiquez.
Par contre, que vous veniez vous répandre sur un média pour exhiber votre intime conviction, votre crédo homosexuel ou catholique, là, çà ne vous regarde plus tout seul. Cà regarde aussi et surtout le lectorat, l’auditoire, car vous êtes alors un militant, un propagandiste, un prosélyte de la cause. Et vos vis-à-vis se doivent de réagir comme il se doit, sans plus ni moins.
-
Question de foi. On ne décide pas de croire, mais on décide de ne plus croire. J’ai eu la « chance » d’être né dans une famille pratiquante qui m’a transmis cette foi, et j’ai décidé de ne pas l’abandonner. : Dans quelle mesure donc ta croyance est-elle le fruit de ta réflexion, de ton acceptation de la foi chrétienne ? Aurais-tu été catholique si le hasard avait fait de tes parents des musulmans ou des boudhistes ?Beaucoup d’homosexuels sont croyants. Mais le dire ça revient à affirmer que la réalité est un peu plus complexe qu’elle n’en a l’air, et ça, beaucoup ne sont pas prêts à l’accepter. : Tu as des chiffres ? Très peu de ceux que je connais sont croyants.Ne confonds-tu pas avec ceux qui se disent appartenir à une religion sans pour autant croire et pratiquer ? Après tout, les catholiques disent représenter plus de 70 % de la population. Pourtant, les églises sont vides ou presque le dimanche.La position de l’Eglise (puisque c’est la question sous-jacente je suppose) sur la question homosexuelle m’importe peu. D’une part parce qu’elle ne constitue qu’une infime partie de la religion catholique, et d’autre part parce qu’elle peut évoluer, et que Dieu (!) sait à quel point l’Eglise a changé en 2000 ans d’histoire.Désormais pourtant, l’ Eglise est enkystée dans ses dogmes et n’évolue sur rien. N’est-ce pas contradictoire de se soumettre à une autorité qui te rejette si tu fais ce à quoi te pousse ta nature ? -
cogno4 26 novembre 2012 08:53Je me suis toujours demandé comment on pouvait être croyant et homo.
C’est clair, on ne peut être homo et croire en la religion sans faire putain de grand écart. -
Les homos manquent de persévérance, je suis sure qu’avec un peu d’entraînement ils réussiront à contrecarrer la nature.
Parce que ça ne vous gêne pas de mettre une chape de plomb sur les épaules d’un mouflet, vous croyez que la vie est déjà si facile pour en rajouter encore ?Vous êtes hors du rail mais vous voulez à toutes fins rentrer dans le rail, contentez vous d’assumer votre différence, ce ne sera déjà pas si mal-
« c’est pas faute d’essayer ».
Je disais ça de la façon naturelle d’avoir des enfants.Ça s’appelle de l’humour.Merci pour tant de tolérance en tout cas. -
Romain Desbois 24 novembre 2012 18:10appoline
Mais tu t’en fous des mouflets, c’est juste un paravent pour faire chier les homos.
Parce que vu que les mouflets en question , vous les jetez comme des merdes tout en espérant que d’autres les récupéreront.
-
faire des enfants avec humour, cela ne rigole pas
-
Romain,
Ma meilleure amie est homo et je l’aime plus que ma vie, mais je dis non au mariage gay et je dis non à l’adoption et elle le sait et elle aussi est contre d’ailleurs pour les mêmes raisons que les miennes : l’équilibre du gamin. -
Romain Desbois 25 novembre 2012 13:54"Ma meilleure amie est homo et je l’aime plus que ma vie, mais je dis non au mariage gay et je dis non à l’adoption et elle le sait et elle aussi est contre d’ailleurs pour les mêmes raisons que les miennes : l’équilibre du gamin."
Donc votre meilleure amie est homo donc vous n’êtes pas homophobe (Morano et LePen ont déjà fait ce coup là) , et comme vous êtes contre le mariage et l’adoption et que votre amie est d’accord avec vous, vous vous autorisez à décider de ma vie ?
Mais de quel droit vous vous permettez de décider pour moi ce qui serait le mieux ?
Ca porte un nom : le fascisme !
-
en plus t’es nul en histoire...
-
Bon, je vais magnanime ; si vous avec votre copain avez une portée, vous me mettez un petit de côté.
Décidément avec vous pas moyen de discuter alors je réponds aussi connement -
à l’auteur,
Je n’ai pas la moindre compétence juridique, mais je serais quand même fort étonné qu’il soit question de l’amour dans les textes de loi qui définissent le mariage. Cette formalité à la mairie sanctionne le projet de deux individus de vivre ensemble, éventuellement de se reproduire. Le reste, c’est de la guimauve. Si quelqu’un peut me démentir, bien évidemment, je m’inclinerai.
Le difficile n’est pas de faire des enfants, mais plutôt de ne pas en faire : ça implique un certain nombre de précautions et un certain effort d’attention. Si vous voulez faire des enfants, la méthode est extrêmement connue, c’est très simple et vite fait, sans douleur et même plutôt agréable. Il n’y a aucune loi qui vous l’interdise, que ce soit dans le mariage, le Pacs ou même en dehors de tout cadre légal.
Si vous ne voulez pas en faire, vous n’en aurez pas et vous ne serez jamais père au sens le plus ordinaire du mot, ni responsable dans une centaine d’années de la mort de quelques pauvres bougres qui râleront sur un lit d’hôpital. C’est là une solution tout à fait philosophique, c’est la mienne, et je m’en trouve très bien, les futurs agonisants potentiels encore mieux.
Il n’y a que les imbéciles pour se réjouir paradoxalement de ce que Cioran appelait « le malheur d’être né ». Arrivée à l’âge des rhumatismes, Madame de Sévigné confiait à sa fille qu’elle aurait bien préféré « mourir entre les bras de sa nourrice ». Et de fait, tous ceux qui sont un peu lucides, s’ils avaient pu avoir avec leur mère un petit dialogue dans les jours qui ont suivi leur conception, lui auraient probablement conseillé de se faire avorter. Quand vous serez un peu plus vieux, si vous aimez encore la vie et si vous vous rendez compte qu’il faudra bien la perdre, vous ferez le bilan et vous que tout cela n’est pas bien drôle.
Je mets dans le même sac de l’immaturité calamiteuse les homosexuels aussi bien que les couples stériles prêts à tout pour engendrer des mortels ou, si ce n’est pas possible, en adopter.
J’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui, n’ayant jamais songé à faire des enfants, acceptent à l’improviste, confrontés par exemple à la situation d’un enfant devenu orphelin et qu’ils connaissent, de l’adopter et de se compliquer l’existence. Ils n’en avaient pas besoin, ils s’en chargent, et quelquefois très bien. Ils n’attendent de ce geste rien pour eux-mêmes.
Plus généralement, on peut poser que s’il est envisageable de CONSENTIR à avoir des enfants, d’en prendre le risque en négligenant la contraception ; en revanche, il est tout à fait contraire à l’éthique la plus élémentaire d’en VOULOIR et de se prendre pour Dieu lorsqu’on n’est même pas capable de trouver une solution d’évitement à la fatalité de devoir mourir. La première politesse serait en effet de leur demander au préalable, à ces malheureux, si cela leur convient. Ce n’est malheureusement pas possible.
-
Si 2 personnes s’engagent à vivre ensemble et se jurent fidélité pour la vie, ce serait assez stupide de considérer qu’il n’y a pas implicitement une présomption d’attachement affectif entre les 2 personnes, mais on peut aimer jouer sur les mots...
Quant votre vision philosophique de la vie, si elle était entière elle conduirait inévitablement au suicide (par procuration si nécessaire) Mr Labrune, ce qui semble ne pas être votre cas.
Et vous ne parleriez pas « d’aimer la vie ».Tous ces beaux discours censés prendre de la hauteur sur la vie ne résistent jamais à l’épreuve des faits.
Parce que suggérer à sa mère qu’elle aurait dû avorté c’est de fait avoir sa propre autonomie de pensée, et donc avoir accepté la vie (avec toutes les contraintes qu’elle implique certes).
A partir du moment où vous êtes en vie, vous en faites quelque chose ou alors vous « rendez votre tablier », il n’y a rien entre les deux. -
@tf1Goupie
Il me semble que vous gagneriez à méditer quelque peu cette maxime de La Bruyère : « Si la vie est misérable, elle est pénible à supporter ; si elle est heureuse, il est horrible de la perdre. L’un revient à l’autre ».
Toute la sigularité de la condition humaine se tient enfermée dans des contradictions de cette nature. C’est le B.A. BA de toute réflexion philosophique. Je ne pensais nullement être bien original en attirant l’attention sur des paradoxes tout à fait classiques. Et qui sont malheureusement peu fréquentés.
-
Cette phrase ne fait que confirmer l’absurdité de la vie ; je ne suis pas sûr qu’il soit très opportun de contempler l’absurdité en boucle.
Il y a beaucoup de penseurs très intelligents qui ont sortis des maximes très amusantes qui ne servaient pas à grand chose, à part peut-être se donner l’air cultivé.Moi je préfére : « il faut cultiver son jardin ».
-
« Whaww dans quel monde souhaitez vous vivre ?? Un monde ou l’homme décide de tout, ou l’aléa, le hasard, que d’autres appellent »la divine providence« n’a plus de place ... »
@Oncle Archibald
Consentir à l’aléa, il me semble que c’est précisément le contraire de « vouloir tout », et c’est bien laisser une place au hasard. Ceux qui « consentent » à avoir des enfants, et tout aussi bien à n’en pas avoir, parce qu’ils ne se soucient plus contraception, sont tout de même infiniment moins volontaristes que ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ne pouvant pas avoir d’enfants, en VEULENT tout de même. Je crains que vous ne m’ayez lu un peu vite ! Mais cela m’arrive aussi quelquefois.
-
@l’auteur,
Le débat est ouvert et vous avez radait émet le droit de dfendre cette opinion.Pour autant permettez nous aussi de ne partager votre analyse.François Hollande et le Ps o t été parfaitement clair sur ce sujet, Hollane à été élu Prsudent, n’en déplaise à ses détracteurs et le PS a gagné les législatives, quoi de plus normal et démocratique de mettre en œuvre ce projet de loi dont us les instituts de sondage disent qu’il a à faveur des français.Il ne faudrait pas qu’une minorité, en participer des catholiques impose son pont d vue à à majoritéBien à vous.http://jmpelletier52.over-blog.com/  ;-
@Pelletier Jean
Les socialistes ont tenu un peu au-delà des chrysanthèmes mais ils ne passeront pas l’hiver. Les Français sont peut-être cons, mais tout de même beaucoup moins que vous ne paraissez le croire.
-
D’abord le choix du Président et des legislatives ne s’est pas fait sur cet élément marginal du programme, dire le contraire est assez malhonnête.
Ensuite se focaliser sur les « cathos » est également malhonnête puisqu’il y a des homos cathos, des cathos pro-mariage homos, et qu’enfin dans des pays très catholiques (Portugal, argentine) le mariage homo est légalisé.
Ceci n’est qu’un argument bouffe-curé.
La France est un des premiers pays à avoir légalisé l’union homosexuelle, avec le PACS il y a plus de 10 ans, donc la modernité n’est pas en cause ici, c’est même le contraire.
Le débat est par contre un acte assez moderne qui au final dérange beaucoup ceux qui se baptisent caricaturalement progressistes.Au fait il est marié notre Président ? Et le précédent Président socialiste nous a fait un enfant hors-mariage, alors bon...
-
J’aurais tendance à dire : « Et alors ? ».
Pour parler du mariage, il faut être marié ?A ce moment là, laissons uniquement la possibilité de parler du mariage gay aux personnes concernés, à savoir les homosexuels. -
Et alors ça veut dire que Flamby se préoccupe du mariage comme de sa dernière chaussette et qu’il n’a ajouté le mariage gay à son programme que pour hameçonner des électeurs qui n’avaient pas vraiment d’opinion politique.
Alors nous sortir l’argument de la démocratie ou de la représentativité du PS c’est un peu faiblard.
Les « belles âmes » détestent cet argument quand on leur parle de la règle d’or...
-
Flamby a essayé d’attirer à lui les homos et Sarkozy les islamophobes.
Malheureusement pour vous, c’est le premier qui a gagné.D’ailleurs on admire avec délectations en ce moment les conséquences des choix de Sarkozy : l’implosion de l’UMP devenu la désunion d’un mouvement impopulaire. -
cogno4 26 novembre 2012 10:43Les socialistes ont tenu un peu au-delà des chrysanthèmes mais ils ne passeront pas l’hiver. Les Français sont peut-être cons, mais tout de même beaucoup moins que vous ne paraissez le croire.
Ils vont non seulement passez cet hiver, mais aussi ceux qui suivent.
Les Français sont cons oui, mais moins qu’on le crois effectivement, ils ont viré le nabot au bout d’un mandat, et n’ont pas mis la Narine à sa place.
Donc oui, entre toutes merdes qu’on leur proposait, ils ont pris la « moins pire ». -
J’ai apprécié votre article et je pense, personnellement, que ce qui est important pour un enfant c’est d’être élevé par des personnes qui soient capables de donner de l’amour à un enfant et qui soient, mentalement, équilibrées. Je suis un homme hétéro qui a 2 filles de 12 et 14 ans. J’ai élevé mes filles, seul, depuis bientôt 11 ans. Lorsque leur mère est partie, la dernière ne marchait même pas. L’important c’est d’avoir réussi à avoir 2 filles qui rentre dans l’adolescence et qui sont joyeuses et heureuses. Bien entendu, il aurait certainement été préférable que les enfants grandissent avec leur mère et moi. Mais les couples disparaissent et c’est ainsi. Je ne suis pas du tout contre l’adoption d’enfants, par des homosexuels mais le problème est de savoir sur qui ils vont tombés. La grande majorité des gens sont déséquilibrés. Qu’ils soient homo ou hétéro ou seul, c’est pareil. Qui va décider de l’adoption et d’après quels critères ? C’est la question que je me pose. Je pense que ce sera comme dans les couples hommes et femmes. Ce sera une loterie et une question de chance. Il y a des enfants qui sont élevés par des couples adorables comme par des barbares. Ce qui est important c’est de rendre les enfants heureux. De ce côté j’ai réussi et pourtant je suis un homme seul. Ce qui m’énerve, par ailleurs, c’est que l’on parle toujours des femmes qui élèvent leurs enfants seules et jamais des hommes. Je pense qu’un homosexuel peut très bien y arriver, même seul et divorcé. Bonne chance à vous et à vos futurs enfants que vous adopterez !
-
« Qu’ils soient homo ou hétéro ou seul, c’est pareil. Qui va décider de l’adoption et d’après quels critères ? »
L’adoption existe déjà vous savez. Pour adopter, il faut avant tout avoir un agrément, un permis si vous préférez. il est attribué (ou pas) après candidature et de multiples rendez-vous auprès d’assistantes sociales et de psys qui rendent un avis positif ou pas. La procédure s’effectue auprès des départements et dure en moyenne entre 9 mois et un an. Cela permet d’éliminer la grande majorité des barbares à ce stade. -
Je salue l’article et son auteur ,ça fait du bien ces réflexions.
Dommage que vous sous-entendez que les chômeurs et les alcooliques ne peuvent pas être des bon parents . C’est complètement faux.
-
Un peu ce que disait Coluche : noir, laid, chômeur et alcoolique, c’est possible... mais c’est plus difficile.
Au fait ces revendications « sociétales » émanent-elles et satisfont-elles aux besoins urgents des populations de nos quartiers déshérités ?
-
cogno4 26 novembre 2012 10:47Un alcoolique peut être un bon parent ?
Tu te fous de la gueule de qui la ?
L’alcoolisme à des conséquences qui vont au déjà de l’effet « jovial » ou « festif », y a des conséquences sociales, économiques, affectives, etc.
Le gamin ne s’en rends pas compte tout de suite, mais plus tard.Pour avoir expérimenté personnellement, pour avoir vu plusieurs cas dans ma famille, je le dis haut et fort, tu te fous de la gueule du monde, et des propos comme les tiens ne devraient pas passer sans susciter de réaction.
-
Saint Paul considérait que le mariage n’était pas une obligation et qu’il serait bon de s’y soustraire....
En revanche, celui ou celle qui ne désirait pas s’y soustraire doit en mesurer les conséquences et les engagements qui en découlent...
-
je suis un mâle en pleine santé, je veux des enfants, je culbute une femelle sur un talus.....
-
Ce qui est toujours marrant dans ce genre de prise de position, c’est qu’au final parce qu’un homo ne veut pas d’enfant, alors il faudrait conserver cette discrimination.
Et bien malgré, aussi, qu’il y ait des homos en voulant et surtout, voulant pouvoir sécuriser la vie de leurs enfants déjà eus lors d’un précédent couple.
C’est un droit, qui ne doit pas être bloqué sous prétexte de l’orientation sexuelle des demandeurs. Et que vous l’usiez ou non ne regarde que vous.
-
Premier point il me semble que l’auteur, qui se dit lui-même homosexuel, expose que justement, il aimerait avoir des enfants. Tout en déclarant qu’a son sens, et par précaution (humilité ?) il n’est sans doute pas une bonne idée d’ouvrir l’adoption aux couples homosexuels.
Deuxième point, « sécuriser la vie de leurs enfants déjà eus lors d’un précédent couple » ? Cela n’a aucun sens, les enfants d’un couple divorcé ne sont pas adoptés par le nouveau conjoint. (lequel d’ailleurs ? celui du père ? ou de la mère ?)Troisième point, ce droit n’est absolument pas bloqué par les orientations sexuelles. Les adoptants doivent être une femme pour la mère et un homme pour le père, quelque soit l’orientation sexuelle dudit homme ou de ladite femme. Cela n’entre donc pas dans le cadre d’une discrimination dans sa définition légale. -
Hello,
En effet j’ai lu un peu vite.
-
Romain Desbois 25 novembre 2012 14:35Quand vous avez élevé les enfants d’un autre parce que vous vous êtes mis en ménage avec leur mère et qu’ensuite vous vous séparez, vous n’avez aucun droit de visite des enfants, les enfants qui vous aiment n’ont aucun droit non plus.
Donc déjà et c’est dommage que Sarkozy n’a pas suivi Morano la dessus, créer un statut de beau-parent serait une avancée importante pour tout le monde, hétéros et homos.
Ceux qui font croire que l’on ait en train de foutre en l’air les garanties de protection de la famille et de l’enfance nous manipulent. Car en fait ils refusent que les gens vivent autrement que de leur choix personnel , tout en faisant croire qu’ils ne pourront plus eux avoir ce choix.
Tout le monde sait que c’est faux.
Plus de droit pour les autres , ce n’est pas moins de droit pour les autres, bien au contraire.
-
@ Romain Desbois
« Quand vous avez élevé les enfants d’un autre parce que vous vous êtes mis en ménage avec leur mère et qu’ensuite vous vous séparez, vous n’avez aucun droit de visite des enfants, les enfants qui vous aiment n’ont aucun droit non plus.
Donc déjà et c’est dommage que Sarkozy n’a pas suivi Morano la dessus, créer un statut de beau-parent serait une avancée importante pour tout le monde, hétéros et homos. »
Pas sûr que ce soit à regretter. Attention je ne suis pas dogmatiquement opposé à l’idée que vous soulevez, mais là encore les implications d’un tel changement seraient très importantes. Quid d’un statut des grands-parents dans ce cas ? Ou des oncles/tantes ? Ces personnes aussi participent d’une certaine manière à l’éducation et l’enfant ,à cause des aléas de la vie de ses parents, peut se voir privé de ces relations. Il faut aussi prendre en considération l’avis de l’autre parent. Pour reprendre votre exemple, si je bénéficiais d’un tel statut vis-à-vis des enfants de ma compagne, comment prendre en compte l’avis de leur père, qui à toujours l’autorité parentale ?Cela pourrait créer bien plus de problèmes que de solutions, d’où mes réserves quand aux adoptions ou aux changements de statut des nouveaux conjoints. -
Romain Desbois 26 novembre 2012 07:21Vous avez raison je pensais en avoir parlé aussi.
Je pense que l’ontérêt de l’enfant est de garder des liens affectifs avec les gens qui l’ont construit. et oui la famille élargie passe par les « cousins », les enfants du peau parent , les « oncles et tantes » les deuxième grand parents". Je pense aussi que si il est démontré qu’un voisin, une amie a de l’importance affective pour l’enfant, on doit lui permettre de garder des relations avec.
C’est l’intérêt de l’enfant qui doit primer normalement. Mais je sais que ce n’est pas souvent le cas et l’enfant est souvent objet de chantage , de vengeance.
D’ailleurs , je n’arrive pas à convaincre les élus de mon projet de Caisse de Compensation des Pensions Alimentaires.
C’est pourtant à mon avis un bon compromis qui évite que le gosse soit au milieu des conflits parentaux.
-
avant d’évoquer le désir homosexuel de la paternité ou de la maternité, il serait bien de poser la question du désir des hétérosexuels a fonder une famille dans des conditions économiques favorables à l’épanouissement des enfants à venir....
une Nation , un peuple et le débat politique se fonde sur l’unité familiale et sur l’encouragement à cette fondation dans un cadre favorable .....
-
MARMOR 24 novembre 2012 21:46Mais au fait, vous voulez des enfants, mais pourquoi ? Pour oublier que vous êtes homo Pour faire comme les hétéros ? Pour croire que vous êtes normal ? Parce que l’homosexualité vous est tombée dessus comme la vérole sur le bas clergé est que c’est honteux ? Assumez Monsieur !!!
-
Romain Desbois 25 novembre 2012 14:40C’est étrange que l’on ne pose pas la question au hétéros.
D’ailleurs ce sont les mêmes cons qui demandent toujours pourquoi êtes cous homo, comme si on posait la question aussi conne aux hétéros (pas pourquoi ils sont homos, idiot )
-
D’autant plus qu’ils pourraient être surpris.
J’avais lu une étude sur la sexualité (ou plus exactement sur l’acte sexuel) dont le but était de définir ce qui était inné ou acquis (quels que soit la façon). Et la conclusion de l’étude est clair : la seule chose qui est 100% inné et invariable chez l’espèce humaine, c’est le mouvement pelvien. Même le coït hétérosexuel ne l’ai pas et nécessite un apprentissage.Et cela est vrai parce que nous avons un cerveau extrêmement plastique.On croit bêtement que les hommes sont attirés par les femmes et les femmes par les hommes.Mais ça n’est pas exacte. Chaque homme possède dans ses gênes un programme pour qu’ils soient attiré sexuellement par un individu de son espèce en fonction des caractéristiques de l’autre, qu’il soit mâle ou femelle. Mais généralement, il se produit une différentiation qui fait que l’on est attiré majoritairement par le sexe opposé. Sauf qu’il arrive parfois que cette différentiation ne suive pas les chemins usuels et abouti à une attirance pour les personnes de même sexe ou de n’importe quel sexe. On ne sait pas comment se fait cette différentiation, mais il semble qu’elle soit multifactorielle. En tout cas, ce que l’on sait, c’est qu’elle se fait bien avant la puberté de l’enfant et surtout, qu’elle ne dépend pas de la sexualité des parents (sinon, il n’y aurait pas d’homos sur Terre). -
j’comprend plus...
Les homos sont homos sans l’avoir voulu ou bien l’orientation sexuelle est une construction purement culturelle ?Ohé, les intellos homosexuels, entre les tenants du ’’j’ai pas eu le choix ’’ et les partisans du Gender faudrait votre camp camarades ! -
Parce que les choses ne sont jamais aussi binaire.
Il peut y avoir un facteur génétique (donc une prédisposition) et un facteur acquis par l’expérience (sans que cela soit culturel d’ailleurs) ou l’environnement . Et les facteurs acquis ne sont pas forcément conscients ou volontaires. Le développement de l’embryon peut être influencé par le taux d’hormone de la mère ou la présence de médicaments. On est bien d’accord que si cet enfant naît avec un cerveau non développé du fait de la présence de médicaments, c’est une propriété acquise et non innée et que la culture n’a rien à voir là-dedans. De même, les hormones produisent par le foetus à une influence sur sa différentiation sexuelle alors que ses gênes ne sont pas en cause.Tout ce qu’on peut dire c’est que les facteurs sont nombreux et que présupposer le choix d’une personne est mal connaitre tout les processus qui conduisent vers telle ou telle orientation sexuelle.Tout ce que je dis c’est que je pense que les programmes qui fait qu’on est attiré par un homme ou par une femme sont implantés dans les gênes dès la conception. Que par défaut, on est attiré par les deux. C’est la partie innée ou génétique. Ensuite, dès l’évolution de l’embryon, il va y avoir différentiation. Une différentiation physique mais aussi cérébrale mais qui ne vont pas toujours dans le même sens (même si ils le font dans 90% des cas). Pour autant, lorsque l’on naît, la formation du cerveau n’est pas achevé, il garde encore une grande plasticité et donc les expériences et la culture peuvent encore avoir une influence -pour autant que la différentiation cérébrale n’est pas trop avancé-. Cela dit, il semble que cette différentiation va assez vite, et que les dés sont jetés dès 5-6 ans et donc avant bien même que les enfants aient conscience de leur sexualité. Parler donc de choix, quand bien même l’homosexualité n’est pas forcément génétique, est inique. -
Je suis entierement d’accord, il y a predisposition et il y a construction culturelle et éducative.
Ce qui milite contre une mise sur pied d’egalité de l’hétérosexualité et de l’homosexualité par la société.Pour la bonne raison que les deux ne se valent pas, l’une étant feconde et l’autre non.En consequence la société ne doit pas faire croire aux enfants que l’orientation sexuelle est sans consequences.L’hétérosexualité est preferable à l’homosexualité tant pour l’individu que pour la société du simple fait que le choix de vie qui consiste a creer un couple homosexuel est une impasse du point de vue de la reproduction.Si il y a une part culturelle et educative, il est de la responssabilité des adultes et de la société d’expliciter cette différence en ne faisant pas miroiter aux jeunes qui se construisent sexuellement une pretendue égalité qui est trompeuse. -
cogno4 26 novembre 2012 09:02Mais au fait, vous voulez des enfants, mais pourquoi ?
Tu sais que t’es complètement con toi ?
Et les autres, les « normaux », pourquoi ils veulent des enfants ? pour faire comme tout le monde ? pour oublier qu’ils ne sont pas homos ? -
MARMOR 24 novembre 2012 21:50l’adoption est un acte de générosité... egOÎSTE, mais rassurant n’est ce pas ?
-
cogno4 26 novembre 2012 10:51Et ?
Quand on fait un gosse, on le fait pour soi, pas pour le môme, donc c’est aussi un acte égoïste.
-
Moi, j’aime beaucoup rouler en ville, mais j’ai horreur des voitures. La seule chose qui me convienne, c’est un char romain comme celui de Ben-Hur, tiré à quatre chevaux. J’aime rouler tout en étant debout au grand air. Serais-je un pervers ? A Paris, dans les petites rues, j’entends des coups de klaxon, les passants lèvent le poing d’un air menaçant ; bref, je suis victime constamment d’un véritable ostracisme, et je préfère ne pas évoquer ce qui se passe lorsque j’entreprends de m’engager sur le périphérique...
Je trouve ça intolérable. Et pourtant, mon char n’est pas moins rapide qu’une voiture, à l’heure des embouteillages. Je veux pouvoir rouler, comme tout le monde. Je ne vois pas au nom de quoi on m’en empêcherait. J’ai quand même bien le droit de préférer le char à la bagnole, non ? L’essentiel n’est-il pas de pouvoir se déplacer ? Je veux la route pour tous, et pas seulement pour les automobilistes. Ce que je veux surtout, c’est rouler au moins aussi vite sur mon char que dans une automobile. Je ne vois pas pourquoi un char tiré par quatre chevaux pourrait être moins rapide qu’une automobile ordinaire.
Qu’est-ce que vous dites ? Sainte-Anne ? Mais non, c’est tout à fait hors de question, je vais très bien.
-
Romain Desbois 25 novembre 2012 14:54" c’est un char romain comme celui de Ben-Hur, tiré à quatre chevaux. J’aime rouler tout en étant debout au grand air. Serais-je un pervers ?"
Non juste un esclavagiste de spéciste
Arrête ton char Ben’ural (ALERTE ANAGRAMME)
-
« Arrête ton char Ben’ural (ALERTE ANAGRAMME) »
@Romain,
Merci pour l’anagramme, je ne l’aurais jamais imaginée tout seul, et tant pis si son relent d’antique pissotière m’indispose quelque peu.
Vous ne dites rien cependant de l’incongruité de ma petite fable, qui est pourtant sans aucun rapport avec le propos de cet article, comme tout un chacun aura bien pu le remarquer. En outre, la fin est tout à fait absurde : prétendre vouloir, au nom de l’égalité, qu’un char antique puisse se comporter sur la route comme une automobile moderne et rouler à la même vitesse, cela n’a pas plus de sens que de comparer la marine à voile et la marine à vapeur : elles n’ont pas les mêmes modes de fonctionnement et ne répondent plus du tout désormais aux mêmes objectifs.
-
Romain Desbois 25 novembre 2012 19:05Chrétien
"Vous ne dites rien cependant de l’incongruité de ma petite fable, qui est pourtant sans aucun rapport avec le propos de cet article"
C’est pour cela que je n’ai pas rebondi.
Mais sur le fond des vélos côtoient des camions qui cotoient des piétons. Cela est donc possible et je ne pas sur que cela soit interdit en France. Mais vous mettez là le point de discution sur l’essentiel.
La société doit s’adopter aux humains et pas l’inverse. donc tout le monde doit pouvoir vivre en bonne cohabitation. -
Fondamentalement, il n’existe pas de règle universelle ou naturelle en matière d’éducation des enfants : l’Humanité a expérimenté au cours de dizaines de milliers d’années, x variantes que ce soit en matière de structure familiale, de sexualité ou de parentalité. Il n’y a au final que des constructions et normes culturelles : fondées au départ en fonction de contraintes environnementales et pratiques, affinées en fonction de l’évolution de tel groupe humain jusqu’à devenir traditions, normes, règles, morales, valeurs et enfin corpus législatifs.
En montant à rebours dans le temps ou en étudiant la diversité des cultures humaines : le seul constat concret est que le couple monogame est avant tout une construction culturelle, ne relevant pas d’une quelconque loi naturelle ou universelle. Quant au distingo père/mère, et la supposition que ce serait là en quelque sorte une nécessité « naturelle », cela relève à nouveau de constructions culturelles : à nouveau rien d’universel, et certains groupes dits « primitifs » tels que les Pirahã par exemple usent d’un seul et même mot pour père/mère sans lui attribuer aucun genre : bref aucune distinction de genre, ni même de distinction entre LA mère > élément féminin et LE père> élément masculin : ils ne semblent pas que cela ait empêché la perpétuation de ce groupe.
De même considérer (mariage homo, adoption homo) cela comme une forme de « progrès » est pareillement une définition « culturelle » en fonction des valeurs à un instant (x) dans telle société : alors qu’objectivement, le mariage homo ou l’éducation d’enfants par des couples homos n’a rien de nouveau : cela a existé et continue d’exister depuis des millénaires dans x cultures passées ou contemporaines (amérindiennes, sibériennes, océaniennes) .
Enfin, dans nos sociétés se voulant/prétendant post-historiques, et tendant à devenir a-culturelles (visiblement déterminées à déconstruire tout ce qui les a fondées, façonnées au cours des siècles) : mariage homo ou adoption par des homos sont parfaitement cohérents avec cette évolution : depuis des sociétés culturellement définissables vers des sociétés a-culturelles : ce qu’elles sont par définition « contraintes » de devenir dès lors que nous passons de sociétés fonctionnement en mode altruiste (le groupe, le « nous » et donc de référents culturels et modes d’existence partagées) à des sociétés tendant à l’individualisme (le « je » et donc des micro-cultures individuelles et temporaires : durée de vie limitée aux tendances du moment et à l’espérance de vie du « je » en question).
Partant de là, le mariage homo est non seulement parfaitement cohérent avec cette évolution (sans être forcément synonyme de progrès), et donc en cela une demande parfaitement légitime. Et si demain unions zoophiles, unions avec des objets inanimés ou des I.A. se voyaient aussi autorisés : cela serait à nouveau parfaitement légitime : du moment qu’une société ne se définit plus selon des normes culturelles « historiques » ou sur un « nous » supposé : du fait qu’elle considère ces perspectives soit archaïques, soit relevant d’une mentalité « groupale » incompatible avec la perspective individualiste de nos sociétés « libérales » : il n’y a absolument aucune limite dans les choix en matière de relations interpersonnelles (concept de couple/union, de famille, d’éducation, etc…) : de même, toutes les combinaisons possibles sont/seront envisageables sans que cela, à nouveau, ne relève d’un quelconque progrès : puisque comme dit précédemment : le couple homo n’a rien d’une nouveauté, pas plus que les couples zoophiles, « animistes » ou virtuels (x cultures préhistoriques, shamaniques ou autres connaissent les mariages avec des animaux, des esprits …). La question au final ne relevant plus dès lors de la Culture, mais simplement du juridique, de l’administratif, du législatif : bref du pratique et de l’économique.
Le seul point intéressant ici est de noter quelques réflexes « conservateurs » voir « réactionnaires » chez ceux qui emploient encore des référents culturels « historiques », ou bien encore chez certains de concevoir le mariage homo comme un « progrès » et à l’inverse considérer polygamie ou polyandrie comme archaïques, et j’imagine union zoophile ou « virtuelle » comme relevant de la psychiatrie : alors qu’ici la « flèche du Temps » si ce n’est celle du Progrès n’est qu’une pure illusion fondée sur ce qu’il reste encore du substrat culturel antérieur (et les réflexes associés) de sociétés s’étant lancées dans une œuvre de déconstruction culturelle inexorable.
-
@Lord Franz,
Vos remarques sont extrêmement pertinentes. Les Japonais travaillent à mettre au point des « poupées gonflables » extrêmement sophistiquées ; elles ne tarderont pas à disposer, vers le milieu du siècle, comme toutes les machines cybernétiques, d’une sorte de conscience (de bons auteurs s’intéressent déjà à la question d’un droit des machines) et je ne vois pas pourquoi on interdirait de se marier avec un compagnion ou une compagne de cette sorte, même si les possibilités de reproduction d’un tel couple paraissent pour le moins problématiques.
La difficulté, c’est bien effectivement que les arguments, dans le débat actuel, restent tout à fait archïques, et des deux côtés. Ce qu’on pourrait peut-être reprocher à votre point de vue, c’est qu’il plane dans les hauteurs de la spéculation. Vous vous mettez dans la position d’un dieu qui regarderait les hommes de très loin et rigolerait de leurs pitoyables errances. Or, si tout est possible, il faut bien quand même, à un moment donné de l’histoire, se prononcer sur la réalité concrète et faire des choix, même si on ne peut guère ignorer que la question de leur légitimation restera problématique. La « déconstruction culturelle » vous paraît « inexorable » ; votre regard est un peu comme celui du sage de Lucrèce, qui « contemple du bord le naufrage ». Vous me direz sans doute que j’interprète en traduisant « déconstruction » par « naufrage ». Valéry concluait souvent ses discussions intellectuelles en disant à peu près : de toute façon, on s’en fout. Pourquoi pas, après tout ?
-
@C. Labrune
Aucune misanthropique schadenfreude, ni de « god complex » dans mes propos (en dépit du ton, certes pédantesque mais cela relève de mes naturelles inclinations), ni même de pure spéculation : je parlerai plutôt d’anticipation de questions et débats à venir, assez rapidement (l’I.A, la singularité technologique, etc… ne relèvent pas du spéculatif mais du pratique : du moment qu’existe la possibilité de l’émergence d’autres formes de « conscience » : notre anthropocentrisme qui n’accorde d’importance qu’au sujet conscient se confrontera à ces questions dès lors que le premier embryon de conscience artificielle apparaitra) .
Cela étant dit, je note ce passage dans votre commentaire : " Or, si tout est possible, il faut bien quand même, à un moment donné de l’histoire, se prononcer sur la réalité concrète et faire des choix, même si on ne peut guère ignorer que la question de leur légitimation restera problématique. "
J’entends parfaitement votre propos, cependant il ne semble valide que dans des sociétés qui continuent d’aborder leur évolution selon une perspective historico-culturelle, et non pas dans des sociétés (telle que la nôtre) qui prétendent et/ou considèrent qu’elles sont « post-historiques » ou pour résumer qui se prétendent/considèrent comme étant parvenues à la dite/supposée « fin de l’Histoire » et se perçoivent comme l’aboutissement de la dite Civilisation : quand bien même elles opèrent une régression/dévolution nous ramenant à la pré-civilisation : à savoir au modèle individualiste propre aux sociétés de chasseurs-cueilleurs pré-néolithiques, (ou aux quelques groupes « individualistes » tentant de survivre dans les confins désertiques ou les profondeurs de la forêt tropicale). La civilisation n’est pas né du « je » primitif mais du « nous » : un « nous » entendant Passé, Présent et Futur (ancêtres, contemporains et descendants) et donc où Mémoire, Histoire et Territoire se retrouvaient définitivement liés dans les manifestations de telle ou telle singularité culturelle.
Avec l’abandon du « nous », de plus en plus abhorré, c’est l’abandon de la Mémoire, de l’Histoire et au final de la Culture et de ce que l’idée de « civilisation » a entendu depuis ses premières manifestations. Le « je » n’entend que le Présent (son passé et son futur étant biologiquement très limité), seul l’instant et son auto-satisfaction ne l’intéresse, aussi lorsque le « je » remplace le « nous » comme modèle dans une société : celle-ci se verra condamné autant à sombrer dans l’ « instantanéisme » que devenir strictement aculturelle : les singularités culturelles ne naissent pas de la somme de x « je » mais des manifestations individuelles d’un « nous ». Seule l’illusion d’un supposé multiculturalisme qui dans les faits devrait être qualifié d’aculturalisme (le multiculturalisme tend à produire des cultures syncrétiques, servant de substrat à x nouvelles singularités culturelles, l’aculturalisme lui produit des pseudo-cultures synthétiques aussi stériles qu’éphémères) laisse encore à penser que quelque part nos sociétés ont encore quoi que ce soit à voir avec les sociétés historiques les ayant précédées et qu’en cela elles représenteraient leur continuation logique, en fonction d’un dit/supposé progrès. Or la régression vers un modèle pré-civilisation me semble loin de représenter un progrès, et n’étant pas ce dieu hilare observant hilare les primates atermoiements de mes contemporains que vous me supposez être, mais simple créature soumise au temps : je suis incapable de qualifier de négative ou positive cette régression, ou dévolution sur le plan anthropoculturel : simplement la constater et noter.
Pas plus n’adopte-je un quelconque je-m’en-foutisme philosophique : mais suis bien obligé de remarquer que dans une société où le mariage n’a plus la fonction socio-culturelle qu’il avait dans cette même société il y a encore quelques décennies, continuer à employer une définition « historique » ou culturelle du mariage dans une société qui peu à peu enterre son histoire, et déconstruit sa culture, afin soit de présenter le mariage homo (et la possible adoption d’enfant que cela permettrait) soit comme une atteinte à une norme (qui n’est plus norme justement) soit comme un progrès (alors que cette pratique se retrouve autant chez les préhistoriques que les dits « primitifs ») me semble relever de a) l’incapacité à saisir le changement en cours et le passage vers des sociétés aculturelles, ou b) d’une forme d’aveuglement nostalgique dans le camp conservateur/réactionnaire ou c) d’un énième illusion de supposé avancement social/culturel (somme toute très ethno-centrée) dans le camp progressiste qui visiblement n’a pas saisi que al dite société en état supposé d’avancement ou progrès est en plein processus de fragmentation sociale et déconstruction culturelle.
Aussi pour conclure, je me répète : dans une société tendant à un modèle fondé sur le « je » : non seulement le mariage homo est légitime mais aussi cohérent avec cette (d)évolution, et plus largement considérant que l’idée même de mariage (qui dans son acception classique était la base du « nous » formé sur des cercles concentriques partant depuis le couple et la cellule familiale et s’élargissant jusqu’au groupe, à la tribu, à la nation, etc…) se voit au final vidée de sens dans une société qui ne se fonde plus sur ce « nous » mais sur l’individu : débattre du mariage homo relève à débattre du sexe des anges : en conclusion si le mariage perd sa fonction historique, socio-culturelle, devenant socialement/culturellement facultatif, anedoctique voir folklorique et donc perdant son sens premier : le mariage homo alors acquiert tout son sens !
Enfin sur la question de l’adoption par des couples homosexuels : considérant que dans la plupart des sociétés traditionnelles, historiques : l’éducation des enfants a été/ est généralement confiée à un seul genre (soit les femmes, soit les hommes) : débattre du supposé impact psychologique, sur l’identité, etc… d’une d’éducation d’un enfant par un couple de femmes ou d’hommes, pour le coup, confine au ridicule : l’éducation a toujours (ou principalement) été le fait d’un genre : ni père, ni mère ne sont obligatoires : seul la présence d’un ou x parents adultes (indépendamment de leur genre) est requise.
-
Romain Desbois 25 novembre 2012 20:10bla bla bla
c’est avec des « nous » que l’on a fabriqué des générations de chairs à canon !!!!
-
c’est avec des « nous » que l’on a fabriqué des générations de chairs à canon !!!!
Ai-je dit ou prétendu le contraire ? Oui, vous avez raison, et pour supporter votre court propos : j’ajouterai que la première manifestation (pré)historique de l’adoption du modèle « altruiste » (donc le « nous ») a été la guerre, suivie quelques millénaires après de l’avènement de la dite « civilisation » (donc de la domination de la Nature par l’Homme, et celle de l’Homme par l’Homme) : pour autant, en dépit de ces sous-produits de l’altruisme, qu’en retirer aujourd’hui, quel constat ?
1) les groupes « individualistes » ont très rapidement perdu la partie face aux groupes « altruistes »
2) qu’avec des « nous » on a certes fabriqué de la chair à canon, mais on a aussi produit des cultures, des civilisations, des empires, des nations etc… que des générations de « nous » ont défriché, bâti, inventé, etc…ce qui fonde cette même société dans laquelle vous et moi vivons.
Donc pour me répéter, jamais je n’ai prétendu que le modèle « altruiste » était soit positif, soit négatif : j’ai simplement rappelé que c’est sur ce modèle que s’est construit la civilisation : du simple fait que cela aurait été impossible aux groupes « individualistes » : que ce soit pour cultiver des terres incultes, construire des pyramides, inventer un corpus de signes permettant de communiquer par l’écrit, détourner le cours de fleuve, etc… ou effectivement combattre l’ennemi ou mener des guerres de conquêtes.
Le modèle altruiste a définitivement l’avantage sur le modèle individualiste : ce qui s’est vu confirmer tout au long de l’histoire de l’Humanité par le fait que l’essentiel des groupes « individualistes » ont disparu, ou sont en voie de disparition : pour une raison simple : l’incapacité à réagir en tant que « nous », ou à envisager le sacrifice du « je » pour la survie du « nous » en cas de confrontation avec des « eux » hostiles : effectivement cela pourra vous paraître « archaïque » mais l’avantage d’un tel système est que le « nous » en échange est aussi le garant de la survie du « je » en temps de paix voir même de guerre : il est assez rare que tous aient à se sacrifier (castes guerrières ou armées de métier ayant cette fonction).
A nouveau, mon propos ne s’interroge pas sur le caractère positif ou négatif d’un tel modèle, mais se contente de constater que c’est sur ce modèle que se sont bâties nos civilisations, et qu’à partir de là autant pouvez-vous le renier, ou l’abhorrer : sans lui, vous ne seriez ni « européen », ni habitant d’un pays qu’un « nous » génération après génération a cultivé, construit, etc… s’assurant ainsi de transmettre à votre « je » (peu reconnaissant) une langue, une culture, une terre, et cela avec des moyens bien plus efficace (quant à la survie et perpétuation de cette singularité culturelle française) que ceux dont disposent par exemple les habitants des îles Andaman...
-
Lord Franz
Je comprends fort bien votre raisonnement. Lorsque je faisais l’hypothèse du regard divin ou du je-m’en-foutisme, ce n’était évidemment pas un jugement sur votre point de vue, mais plutôt une manière de provocation.
Il est de fait que depuis l’époque classique, il ne s’est rien édifié qui ressemble aux pyramides, à la grande muraille, aux cathédrales gothiques ou à Versailles, et les grands empires se sont plutôt défaits, dans le dernier siècle. Toutes ces constructions emblématiques visaient à une utilité politique, à des célébrations métaphysique ou à la « gloire ». Tout cela sans grande utilité au plan du terre-à-terre, mais producteur tout de même de ces systèmes de signes signes qui ont été constitutifs des grandes civilisations. Les grands desseins collectifs organisés par le politique ont aujourd’hui complètement disparu, et la seule préoccupation du parti actuellement au pouvoir en France, c’est donc de servir la soupe qui convient aux petites cuisines particulières et au conformisme provisoire d’un groupe d’électeur. Tantôt l’un, tantôt l’autre.
Mais je ne suis pas aussi sûr que vous qu’on puisse dire qu’un ancien ordre pyramidal des choses, autrefois organisé par le politique et le religieux, serait en train de se défaire, dans une espèce d’atomisation entropique des sociétés. Les grandes constructions théoriques de la physique ou d’une génétique bientôt articulée à la cybernétique, tout cela forme un ensemble infiniment plus cohérent et plus puissant que les productions les plus spectaculaires des anciennes civilisations. La techno-science domine déjà complètement le monde et je ne vois pas que le processus puisse ralentir ou s’inverser ; c’est là que les véritables progrès apparaissent continument, et d’une manière tout à fait inévitable - loin de moi l’idée tout à fait obscurantiste qu’il conviendrait de les éviter, bien évidemment. Mais ce qu’il y a de nouveau, c’est que l’immense majorité de la population n’y comprend rien, des écologistes qui s’en effraient et voudraient retourner à la taille du silex (sans toutefois épuiser les gisements !) aux allumés qui se précipitent sur le dernier gadget inutile d’Apple avec la dévotion des chrétiens qui, à la fin du moyen-âge, couraient baiser la moindre relique. Je pense que les Chinois de la dynastie des Han comprenaient immédiatement la grande muraille, et les hommes du moyen-âge leurs cathédrales, mais nos contemporains ne voient de la science que ses conséquences techniques, par rapport auxquelles leurs réactions vont de la fascination magiques à une peur tout aussi irrationnelle. Pourtant, l’édifice scientifique existe bel et bien, il est même de plus en plus cohérent et de plus en plus collectif. On pourrait même inverser à ce propos votre schéma : la figure du savant solitaire dans son petit laboratoire, qu’il s’agisse de Pasteur ou de Marie Curie, a fait son temps. Si on parvient enfin demain à une théorie de grande unification de la physique, il ne me semble pas qu’un seul individu pourra jamais s’en prévaloir, comme Einstein de la relativité. Le découvreur en sera nécessairement un « nous ». J’ai donc l’impression que deux mondes vont de plus en plus coexister, mais séparés par une muraille d’opacité, un peu comme les deux cités d’Augustin. Cette nouvelle civilisation s’accommode au fond déjà très bien d’une nouvelle barbarie, mais aucun limes ne l’en sépare plus désormais.
-
Ce n’est pas spécifiquement les grandes œuvres des civilisations passées qui m’intéressent, n’étant que de simples témoignages de leurs temps mais bien plus la notion -et ce que cela entend- même de « société » humaine et de « civilisation » : en suivant votre propos plutôt que de parler de "nouvelle civilisation« , »post-civilisation" me semblerait plus cohérent avec comme constat qu’elle partage des caractéristiques similaires à la pré-civilisation : d’où les termes de régression ou dévolution/déconstruction du fait de ces similarités : après, considérant la forte probabilité de l’émergence de consciences artificielles, voir de la dite singularité technologique : du moment que ce stade sera atteint : le sort de l’Humanité sera à l’évidence scellé : de la même façon que le sort d’une multitude d’espèces animales et formes de vie fut scellée lors de l’avènement de l’Homme et de la Civilisation.
Maintenant quant à l’idée d’un ancien ordre pyramidal, organisé par le politique et le religieux : ont pourrait débattre quant à savoir s’il est en train de se défaire ou pas mais l’important n’est pas là, selon moi : l’importance du Politique et/ou du Religieux relèv(e)ait de leurs capacités à produire de la Culture et/ou à favoriser les productions/producteurs culturels : et donc la définition de modes d’existence partagé par telle ou telle autre singularité culturelle. L’évolution que nous connaissons, et la neutralisation du Politique par l’Economique, elle tend à l’anti-culture de masse et la production non pas de modes d’existence partagé ou de productions culturelles mais de modes/tendances au sens strict et sans attribut, destinés à des consommateurs individuels et de « produits » à durée de vie limitée. Et en cela, c’est la capacité de nos sociétés à produire de la Culture, du culturel et donc perpétuer/préserver telle ou telle singularité (le propre de toute culture) se voit non seulement clairement entamée, mais condamnée à plus ou moins court terme.
Enfin sur l’ordre pyramidal, ou la hiérarchisation sociale, il ne s’agissait là (dans la constitution des premiers groupes altruistes) que d’un développement logique du modèle « altruiste » : l’héroïsme (la capacité au sacrifice pour le groupe) dans un tel modèle servant à la base à « sélectionner » les potentiels leaders : à savoir qu’un individu se voit digne de diriger si ses pulsions altruistes dominent complètement son individualisme (cela en théorie –et à l’évidence pendant longtemps au niveau pratique- étant supposé éviter l’apparition d’un tyran mégalomane) : la dérive vers une organisation hiérarchique, pyramidale, castique, inégalitaire, etc… relève donc quant à elle de la nature humaine, qui au final, fera que l’individu dans la majorité des cas sera motivé par ses instincts égoïstes mais n’était pas là au .
Maintenant sur la science : effectivement que sans coopération, au vu de la complexité toujours accrue, compte tenu des avancées scientifiques et la nécessité de disposer d’une somme de connaissances difficilement « gérables » par un seul cerveau humain, il est évident qu’on ne pourrait avancer : cependant, faut-il rappeler, que s’il y a coopération, il y a aussi compartimentalisation et spécialisation à l’extrême : participant moi-même à diverses recherches scientifiques ( linguistique dans le cadre de la cybernétique et l’I.A) : cette « coopération » a plus à faire avec x individus, équipes, etc… travaillant chacun et chacune sur une portion de projet (sans durée de participation déterminée) en fonction de leur spécialisation sans besoin d’une communication permanente voir de communiquer (chacun travaillant sur telle ou telle partie du projet), et sans avoir que ce soit l’ensemble des connaissances requises pour appréhender l’ensemble du projet, ni la capacité de savoir vers quoi cela vers déboucher (ici je parle de recherche pure et non pas de projets avec plan, cahier des charges, etc…) : non pas par carence intellectuelle mais tout simplement parce que l’avancée ou la recherche opérée par l’individu x ou l’équipe y voir le lab z influera sur l’ensemble des équipes/individus travaillant et sur la poursuite du dit projet de recherche ou expérience, etc… La coopération ici est certes horizontale mais s’inscrit dans le temps et non l’espace (les chercheurs d’aujourd’hui « coopèrent » avec les chercheurs de demain) tel que dans notre bon vieux modèle. Bref, on redécouvre ici, ce que les Orientaux connaissaient depuis longtemps : à savoir la primauté des relations d’interdépendance plutôt que les simples liens (logiques) de causalité du paradigme aristotélicien. Ici ce que je veux donc dire est que le terme « coopération » n’a absolument pas le sens qu’on lui prête habituellement. Du point de vue de mon expérience personnelle, je dirai qu’on avance surtout à l’aveugle : exemple : un projet en cours, débuté il y a une dizaine d’années, et supposé encore continuer pour quelques décennies (sans que quiconque ne soit à même d’en connaître les implications futures, qui dans le cas présent (simulation d’un cerveau humain complet) auront (en cas de réalisation/succès) des conséquences pratiques, éthiques, philosophiques, etc… somme toute colossales ; de même que d’autres sur la nature de la réalité ou de l’univers (imaginons que l’hypothèse de Bolström se voyait confirmée et que nous découvrions que nous évoluons dans une simulation). La coopération ici est certes horizontale mais s’inscrit dans le temps et non l’espace (les chercheurs d’aujourd’hui « coopèrent » avec les chercheurs de demain) tel que dans notre bon vieux modèle.
Pour conclure, je suis beaucoup moins optimiste que vous sur cette « nouvelle civilisation » à venir : puisque pour rappel, la science actuelle même si elle pose les bases du futur paradigme est un produit de la civilisation qui l’a vu naître et en cela répond à une seule logique : celle-là même qui fonde la civilisation : à savoir une logique de domination : partant de là, la perspective me semble peu réjouissante, encore moins si les diverses spéculations en matière d’I.A. ou de singularité technologique, ou bien encore en nano/bio/robotique se voient un jour confirmées : puisque cela marquera certainement la fin de l’Humanité : donc considérant que la Culture est ce qui a défini l’Humanité depuis toujours, faire le constat que nos sociétés tendent vers l’a-culturel (soit donc un processus de dés-humanisation) oblige à considérer que la seule chose qui manque à notre futur omnicide est que la Science lui en donne les moyens. Il ne s’agit pas ici de la crainte d’un Papou découvrant un oiseau d’acier dans le ciel ou des petits hommes habitant une boîte à image mais d’un questionnement sur les conséquences pratiques des présentes/futures scientifiques dans des sociétés en cours de décivilisation. Alors oui, à l’évidence, dans « le meilleur des cas » (à savoir absence d’omnicide), vous aurez deux mondes : celui des « olympiens » transhumains/posthumains ou artificiels et celui des primitifs sapiens…reste à espérer que les dits olympiens éviteront de recourir au déluge, à x plaies, etc… dans leurs relations avec leurs « ancêtres » et créateurs : amusant de se dire que si Dieu n’existe pas, au final l’Homme risque bien de parvenir à le créer…
Maintenant en y réfléchissant, si la perception que nous avons du Temps comme une flèche n’est qu’une illusion née de nos limites cognitives : et que passé, présent ,futur coexistent : la remarque précédente si elle se voyait confirmée par notre prométhéenne humanité serait la confirmation que les religions n’avaient pas tout faux… ne vous inquiétez pas, ici simple digression/égarement de ma part…
-
Shawford34 26 novembre 2012 08:12Hallo my Bad Dad,
j’allais venir te faire un petit coucou hier soir, mais j’ai bien fait d’attendre ton dernier roman fleuve de 00:30 !
Concernant le 4eme §, t’es sûr que t’es pas impliqué dans l’Inside Job à l’insu de ton plein gré en fait, hu hu ?
Pour les § 5 et 6, t’es carrément dans le vif du sujet de mes préoccupations des derniers temps, ou de celles d’un du Gué par exemple. C’est là où tu devrais aller livrer ta prose mirifique même si toujours un peu trop kilomètriquement développée (et sauf mon gouroutique respect).
Très sincèrement, j’aimerai recueiilir ton avis sur mes métaphysiques conclusions : http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/le-neo-darwinisme-s-effrite-les-126054#forum3541364
-
Je dois reconnaître qu’individuellement certains couples homos peuvent être bien préférable à des couples hétéro très dégradés. Mais une personnalité dégradée - quelque soit son orientation sexuelle - est toujours nocive pour l’enfant.
Maintenant je ne vais pas parler de cas individuels, mais de sociologie - c’est à dire d’une science qui met en jeu des moyennes, des intervalles de confiance et la signification statistique des résultats. Je vais aussi questionner la politique de l’homoparentalité envisagée pour notre pays. Comprenne qui peut qu’il ne s’agit pas d’une mise en cause personnelle !
Les médias, les politiques et les militants ne vous disent pas la vérité.
Depuis 1993, soit depuis environ 20 ans a été élaborée aux Etat Unis la légende rose de l’homoparentalité triomphante produisant des enfants brillants d’intelligence d’ouverture et de réussite. L’entreprise scientifique qui a promu ce changement de paradigme est représentée par Charlotte Patterson et l’American Psychological Association (APA). Charlotte Patterson – convoquée comme experte lors d’un procès en Floride (1996) – refusera de communiquer ses données et ses documents (30 études) à ses propres avocats arguant que cela concernait ses « ami(e)s ». Le tribunal retiendra – a priori – ces études comme peu probantes.
Mais il est maintenant avéré que ces études menées par les lobbies pro-LBGT sont sans valeur scientifique grâce à deux articles parus simultanément en juillet 2012 dans Social Science Research.
Loren Marks d’abord analyse la méthodologie des 59 articles présentés par l’APA dans son dossier argumentaire de 2005. Elle montre qu’aucune d’entre elles ne permet de conclusion scientifiquement fondée. Ces 59 articles sont – tous - simplement non probants !
Mark Regnerus ensuite. Certes il va mettre en miettes la méthodologie douteuse des études antérieurs, mais surtout il va reprendre une base de données sociologiques préexistante : le New Family Structure Study (NFSS) et il va l’analyse grâce à une enquête complémentaire : sur 15.000 contacts il trouve 3.000 jeunes adultes devenus majeurs entre 1990 et 2009.. Cette base de données est représentative de la population des Etats-Unis. Sur 40 variables étudiées, il trouve des différentes statistiquement significatives sur 25 variables entre les enfants élevés dans des couples homme-femme et les couples de lesbiennes. Voici quelques exemples :
- Auto-identification comme hétérosexuel : 90% contre 61%
- Attouchement sexuels subis de la part des parents ou d’adultes : 2% contre 23%
- Relation sexuelle subie sans consentement : 8% contre 31%
- Nombre de partenaires sexuels féminins pour les femmes : 0,22 contre 1,04
- Nombre de partenaires sexuels masculin pour les femmes : 2,79 contre 4,02
- Etc.
Ces résultats sont de vraies questions … même si on risque – bien évidemment - une désapprobation de principe et des accusations d’homophobie. Ces résultats recoupent plusieurs études antérieures suggérant des attouchements incestueux dans l’enfance (Cameron et Cameron. 1996) et la reproduction de l’homosexualité des « parents » (Tasker et Gomolok.1995, avec d’assez nombreuses autres études).
Le trait le plus frappant est l’instabilité parentale subie par les enfants dans les couples de lesbiennes. Par exemple sur 163 mères lesbiennes, seuls 2 enfants (1,2%) ont été élevés de la naissance à la majorité (18 ans). Question recoupée également par d’assez nombreuses études : Refamedi (1994), Goode et Troiden (1980), Cameron et Cameron (1996) , etc …
Le problème est que ces études encore récentes ne sont pas connues ou sont niées par les intégristes pro-LGTB ! Etre élevé par un couple hétéro ou homo ce n’est - en moyenne - pas pareil !
-
Regnerus hahahaha, ou comment se flinguer tout seul comme un grand dans ce débat
Je ferais un rapport complet de toutes les interventions de sociologues, psy et pédopsychiatres, chercheur au CNRS, associations familiale (on parlera même de l’UNAF, si si !) et de l’adoption, et des autorités religieuses qui passeront la semaine prochaine.
On perlera même des études en tant que tel, et QUI (notamment aux states) les a menées.
Attention pavé.
Mais bien plus constructif que les répétitions ad nauseum de certains antis qui n’ont toujours pas compris qu’il ne suffit de se revendiquer « scientifique » pour l’être en tant que tel.
-
Et Loren MARKS, ce n’est pas elle qui a « accusé » l’APA d’être « influencé » par le « lobby gay » ?
Des farces, toujours des farces
-
Le voila l’intégriste LGBT !
J’ai lu quelques articles critiques de Mark Regnerus et je doute que tu puisses y ajouter quoi que ce soit. Personne ne conteste les données et les constats de Mark Regnerus à partir de la base de données NFSS (sauf les groupes LGBT qui ne peuvent cracher que des insultes ... je t’en donnerai quelques exemples au besoin). Toute la critiques se porte sur l’analyse des biais et l’interprétation des resultats. Sauf si tu parviens à prouver le contraire
Et pour les études antérieures - au moins celles analysées par Loren Marks (les 59 études de l’APA) c’est simplement nul. Ne te fatigue pas ! Aucune politique rationnelle ne peut être tirée de cette littérature militante.
-
Et l’intégrisme ça vous connaît hein Roquounet
Mais essayons d’être constructif :
« J’ai lu quelques articles critiques de Mark Regnerus et je doute que tu puisses y ajouter quoi que ce soit. »
Bwhaahhahahahahhahaha comme si ton jugement avait de l’importance pour le coup. Bah oui, pour toi Regnerus a raison, donc forcément ceux qui critiqueront auront forcément tort
« Personne ne conteste les données et les constats de Mark Regnerus à partir de la base de données NFSS »
Ahah, tu as eu raison de te servir d’une université du Texas (paies ton objectivité ) parce qu’il me semble que d’autres universités, l’INSERM et le CNRS doivent avoir énormément de référence qui réfutent Regnerus. Par contre, les associations américaines de psychiatrie t’en fais quoi ?
Ah oui c’est vrai, le « lobby gay »
Nan vraiment : son « étude » a suscité un scandale aux USA, et il a même failli se faire virer de son université pour manque de déontologie.
Alors, s’t’euplé, n’oublies pas que le NFSS n’est pas la seule structure aux USA, et surtout elle est très très très très loin de faire autorité.
« Toute la critiques se porte sur l’analyse des biais et l’interprétation des resultats »
Euuuuuh non, les critiques (les vraies hein, pas celles que tu as cru lire je ne sais pas où) se portent aussi sur la méthodologie, comme par exemple définir l’homosexualité par la simple expérimentation (alors qu’elle est beaucoup plus complexe que cela) et utiliser comme échantillon des enfants éduqués par des familles MONOprentales.
Rien à voir, donc, avec des enfants encadrés par des couples.
« Et pour les études antérieures - au moins celles analysées par Loren Marks (les 59 études de l’APA) c’est simplement nul »
C’est « nul » ?
On sent l’argumentation là. La puissance du port du Havre. Et puis il n’y a pas que l’APA heiiiin
« Ne te fatigue pas ! Aucune politique rationnelle ne peut être tirée de cette littérature militante. »
Et maintenant, ça glose sur la « littérature » qui ne sert à rien dans le débat.
Mais bien sûr Roque. Tu m’étonnes que TU juges cette littérature inutile, puisqu’elle va contre TON jugement.
Ah la lal Roque, toujours aussi dépassé
-
Et pour ceux qui aiment l’humour, voilà un lien vers les publications de l’université du Texas :
http://www.prc.utexas.edu/nfss/publications.html
« Coming soon »
Euuuuh ok.. Même eux rejettent la « publication » de Regnerus ou bien ?
-
Et encore plus d’hypocrisie de la part de Roquounet :
http://dialogueabraham.forum-pro.fr/t1647p30-pour-un-debat-sur-l-adoption-et-l-homoparentalite#33710
Citation (en bas) :
"1. L’homoparentalité est associée statistiquement à ces différences constatées chez les enfants, mais l’homoparentalité comme facteur causal n’est pas démontrée (ce qui est vrai) ;«
T’es juste un comique : tu admets sur un autre forum qu’Osborne a raison de dire que le facteur causal de l’homosexualité DU parent n’est pas démontrée et tu ramènes, tout de même, l’étude en question avec de gros titres genre l’homoparentalité est dangereuse.
Et ne me sors pas le couplet du »je poste ça à titre informatif« s’teuplé : Quand on sort une étude à titre d’information, l’éthique EXIGE d’en sortir une qui ne soit pas remise en cause, encore moins par toi même !!! Ou au moins, à signaler ce »détail" à tes interlocuteurs lorsque tu publies sur un autre forum.
Surtout avec un titre aussi racoleur.
L’hypocrisie et la malhonnêteté intellectuelle, faire de la propagande, c’est tout ce qui te reste Roque ?
-
Il est exacte que quand on lit l’étude de Roquounet, on ne peut dire qu’une chose : il compare des familles hétéro-parentales (donc avec des parents de sexe différent) qui restent unis jusqu’à la majorité de l’enfant avec des familles monoparentales (où le seul parent serait des mères lesbiennes). Et il constate, ô miracle, qu’il y aurait des différences. Mais ca ne nous dit rien sur l’homoparentalité car ces différences peuvent se constater sans doute aussi pour les enfants qui vivent uniquement avec leur mère ou leur père quelque soit leurs orientations sexuelles.
Tout ce que cela montre, c’est que c’est plus facile d’élever des enfants quand on est deux plutôt que tout seul. Merci pour l’info.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON