NICOPOL,
Je persiste (il me faut aussi me répéter) : vous extrayez des bouts de phrases qui vous arrangent et les mettez en exergue, niant les longues analyses qui vous déplaisent, les conclusions et même l’esprit général des résultats.
Vous passez sous silence les dizaines d’études qui concluent peu ou prou qu’il n’y aucune différence majeure chez les enfants de parents gays, mais n’hésitez pas à retenir une unique étude qui indiquerait des relations « moins chaleureuses » ou plus « anxieuses » (sic). Une seule… dont vous ne relevez d’ailleurs pas les biais méthodologiques qui me paraissent colossaux.
Est-ce que ces différences dans cet échantillon, ne sont-elles pas dues à bien d’autres facteurs ? dans un autre échantillon où varieraient, par exemple, l’âge, la stabilité du couple, le niveau social, l’environnement culturel et/ou homophobe, etc, n’y aurait-il pas eu d’autres résultats ? et ces « différences » (d’ailleurs à démontrer) ne seraient-elles pas accompagnées d’autres différences au niveau intellectuel ou professionnel (meilleure réussite, intégration, autonomie, etc) ?
Sourions un peu… : ne trouvez-vous pas curieux que cette étude s’appuie sur des femmes (et non des hommes) dont le père est gay et teste des qualités ô combien féminines : elles sont moins aptes à « faire confiance », à « demander de l’aide », plus « anxieuses » dans les relations « amoureuses » (!), moins « à l’aise » dans « l’intimité », des relations moins « chaleureuses »…
C’est une vraie caricature… Sincèrement, sont-ce des questions que vous auriez transposées telles quelles dans une étude sur des fils de gays ?
Ces batailles d’études sont pétries de mauvaise foi et souvent d’inculture. J’ai lu que dans l’une des études, il était pointé une différence parmi d’autres : les enfants de couples de même sexe sont moins… homophobes !
Cela ne mérite plus un sourire, mais un éclat de rire...