A.C
"Je suis homosexuel. Je veux des enfants. Et je suis contre la
loi sur le mariage pour tous".
Voilà un titre bien retentissant qui induit à penser que
l’auteur, qui se déclare homosexuel, serait contre la loi sur le "mariage
pour tous", d’autant plus qu’en préliminaire il prend la sainte
précaution de préciser que "Je ne suis pas militant politique. Je ne
suis dans aucune association de défense des droits de qui que ce soit. Je n’ai
jamais suivi le cortège d’aucune manifestation. Je ne prends pas activement
part au débat public.". Cela fait plutôt penser à la fameuse
tirade de François Hollande désormais son boulet « Moi président, …Moi président… ». Mais, quand on lit l’article
jusqu’au bout, on s’aperçoit progressivement que l’auteur en réalité est un farouche partisan de la loi sur le
« mariage pour tous ». C’est
un militant homosexuel qui récite son catéchisme homosexuel de manière
hypocrite.
En bon fidèle de l’homosexualité, l’auteur est bien malin de commencer par
planter son décor dans lequel il enferme la réflexion de son auteur. Ce décor
tissé de contradictions, d’amalgames et d’insinuations jésuitiques, est le carcan juridico-laïc, la toile d’araignée tendue par l’auteur à
ses lecteurs qu’il prend pour des insectes. Ainsi, selon lui, le mariage serait
en France une institution dont « la
clé de voûte » serait, non pas « le couple », mais « la
présomption de paternité » suivant l’affirmation de Carbonnier, grand
juriste. C’est même d’ailleurs la conclusion que tire l’auteur au terme de son
plaidoyer digne d’un militant homo armé jusqu’aux dents : « Ouvrons le droit à l’adoption pour les
couples homosexuels. Ou au contraire maintenons la dualité père-mère ». Donc,
pour l’auteur, il n’y aurait qu’une alternative, soit « le mariage pour tous », soit « la dualité père-mère » qui serait à ses yeux dépassée puisque
« heureusement …, les mariés de 2012 ne sont plus ceux de
1804. 6 enfants sur 10 naissent hors mariage. ».
Monsieur l’auteur, la question du « mariage »
homosexuel, « le mariage pour
tous », n’est pas votre « dualité
père-mère », ni vos élucubrations laïco-juridiques
sophistiquées. La question du « mariage pour tous », c’est celle de
son fondement éthique objectif ?
Autrement dit, c’est la question de savoir sur
quelle base objective, irréductible,
indispensable pour la société, la
revendication du « mariage »
homosexuel fonde son droit à être
érigé en tant qu’institution de la
société. Quand on revendique un droit
à la société, il faut apporter la preuve
de ce que la société vous doit.
Or, la société ne doit rien à l’homosexualité
base de la revendication du « mariage
homosexuel ».
Le militantisme homosexuel prétend vouloir tenir les enfants à l’écart de
ses petits désirs coquins. Mais pourquoi donc faire de l’adoption et de
l’homoparentalité le cheval de bataille de la cause homosexuelle ? C’est
le comble de la démagogie ! En fait, « l’homoparentalité » constitue une atteinte à l’innocence des
enfants qui sont ainsi convoités par des escobars prisonniers de leurs
penchants orgiaques. Votre cause revendique des enfants à la société. Apportez
la preuve que la société doit des enfants
à l’homosexualité. Il ne suffit pas
de revendiquer pour avoir droit. Il
faut prouver que la société vous doit.
Sans aucune preuve, votre revendication est une escroquerie envers la société. Les
choses sont simples et claires. Vous n’avez de cesse de les compliquer. C’est
le bon sens le plus élémentaire. Et le bon sens devrait être la chose la mieux
partagée.
Contrairement à vos insinuations juridico-laïques manipulatoires, le
mariage historiquement n’a jamais eu besoin d’organiser des manifestations
intempestives et subversives, des revendications laïques et autres juridiques
pour s’imposer à la société. Pour
reconnaître le mariage, la société
n’a pas besoin de diligenter des enquêtes et recherches savantes intéressées.
Le mariage hétérosexuel est le premier acte moral, éthique, qui
s’impose naturellement de lui-même à la société depuis la nuit des temps, depuis que la société s’est fondée pour la
première fois. Ce premier acte
éthique sociétal et intemporel n’est
que la reconnaissance de la société
envers son noyau constitutif qui
est, non pas votre « dualité
père-mère » purement démagogique, mais la trinité PERE-MERE-ENFANT. Cette
trinité indissoluble repose exclusivement sur l’hétérosexualité. Voilà ce
qui fonde le droit de l’hétérosexualité, comme celui du mariage hétérosexuel qui en résulte, le MARIAGE tout court, à être gravé sur le fronton de la société.
Le mariage est la marque déposée exclusive de
l’hétérosexualité. Respectez-le, le mariage ! Respectez-la, la marque déposée !