Merci pour tous vos posts.
Les réactions à cet article sont très polarisées. Ils y a ceux qui semblent s’y reconnaître, et ceux qui, pour résumer pensent que ce type de raisonnement critique n’a pas lieu d’être, l’outil comptant finalement peu dans l’acte créatif. C’est un point de vue que je respecte bien sur, mais que je ne partage pas. J’ai écrit ce texte en 2004, assez vite, presque impulsivement. Prés de trois ans plus tard, ce que j’observe, en tant que producteur d’images, mais également en tant que consommateur (je suis iconographe aussi) me laisse penser que je n’avais pas tout à fait tort. Certes, l’outil numérique est extrèmement pratique, comme carnet de notes, ou post-it photographique il y a sans doutes milles applications à imaginer, mais s’agissant de faire de la photographie, je ne suis pas sur que cela nous apporte grand chose. Par contre cela participe pleinement de l’accélération foudroyante de notre société moderne. En cela, c’est un objet parfaitement adapté aux usages jetables et à la culture zapping. je prend, je juge, je jette. J’aime, j’aime pas. Ici et maintenant.
C’est finalement cela qui me pose problème. Et pas tous les détails techniques, secondaires à mon sens.
L’idéal est de se l’approprier à sa juste valeur. Et pour le reste, continuer à .. jouer ses disques vinyles.
PS : pour les pros, le débat ne se pose même plus. La pression des éditeurs est telle, pour des questions économiques, mais aussi de délais, qu’ils n’ont plus le choix.
Dure époque pour les rêveurs.
Zapinc