@l’auteur rosemar
On remarque que vous avez pris votre parti probablement comme membre de l’UMP. Vous avez choisi le camp putschiste. En effet, pour vous semblez avoir des mots plus durs à l’égard de Copé que de Fillon.
Pour les spectateurs extérieurs et désintéressés comme nous, la dispute entre Jean François Copé et François Fillon ressemble à peu près au conflit en Côte d’Ivoire entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Copé, président sortant, c’est Laurent Gbagbo et Fillon, ancien premier ministre de Sarkozy, c’est Ouattara. Copé, président sortant s’appui comme Gbagbo sur la légitimité constitutionnelle du parti. Fillon s’appui sur la loi extérieure au Parti, en quelque sorte sur la Communauté Internationale.
A mon avis, sur le plan de la légalité, Jean François Copé a pleinement raison et mérite de rester à son poste. Sinon, à quoi servent les statuts s’il faut les mettre à la poubelle au moment de résoudre les conflits qui y sont prévus et traités ? C’est ni plus ni moins du putschisme.
Fillon aura peut-être le soutient de l’extérieur, c’est-à-dire du pouvoir socialiste gérant l’Etat, qui, par le biais de la justice (un peu comme l’ONU) choisira probablement d’appuyer Fillon en envoyant la Force Licorne débarquer Copé et son épouse pour aller les boucler à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Au passage, la Force Licorne envoyée par Hollande laissera des milliers de morts dans l’UMP land. C’est d’ailleurs cette solution que Fillon et son mentor Sarko avaient appliqué en Côte d’Ivoire. Comme quoi l’Histoire peut se répéter en se retournant sur ses acteurs.