Bonjour Mmarvin, Fergus,
Je suis un peu d’accord avec votre analyse, à quelques différences d’appréciation près. Il est vrai que les créanciers de l’Islande ne lâcheront pas l’affaire, toutefois c’est les états (Angleterre et Pays-bas) qui ont en fait instantanément repris la douloureuse, ce qui fait que au final tout cela pourra se passer d’état à état dans un calme relatif. Comparativement, l’Argentine est actuellement embêté, mais principalement par un fond privé, qui en fait agit sur ordre de Washington car ils pensent que le pays devient un peu trop rouge à leur goût.
Mais c’est le paradoxe succulent : Alors que effectivement on peut se permettre de poursuivre une Argentine ou une Islande récalcitrante, on pourrait difficilement agir de la sorte avec une France qui reste encore à ce jour la 5ème économie du monde, une puissance nucléaire qui plus est. Notre position en Europe est réellement une clé, et même si une renégociation de dette nous promets quelques mois très agités, nous avons tout pour passer le cap in fine. C’est un jeu à qui peut se passer le plus longtemps de l’autre, et à ce jeu là, la France par la diversité de ses ressources internes est particulièrement avantagée.
Donc même si je partage l’avis que l’Islande est difficilement comparable à la France, je croit que justement nous avons encore plus d’atout en main pour passer un tel cap.
Si vous devez 1000 € à votre banquier, vous êtes dans la merde. Si vous lui devez 100 millions, c’est lui qui l’est.