Effectivement dans la sémantique libérale, de manière volontaire, et peut être involontaire pour d’autres il y a confusion entre deux concepts : la liberté et la libéralité.
Or ce qui fait lien chez tous les libéraux c’est la libéralité.
Au contraire la gauche libertaire combat la libéralité source de domination, et donc réductrice de liberté.
Parce que le mot libéral vient de libéralité et non liberté.
Et la largesse libérale vis à vis des intérêts privés ne signifie pas la liberté pour tous.
Les libéraux n’ont pas été facilement libéraux avec le suffrage universel par exemple, lui préférant le suffrage censitaire qui permet seulement aux riches de voter,
Le suffrage universel, le seul garant de l’égalité des droits et de al liberté politique concrète n’est pas une valeur libérale mais de gauche.
Pour les libéraux originaux, si on regarde bien , l’homme libre, c’était l’homme qui pouvait se permettre d’être large au niveau argent en fait, le bourgeois, seul lui méritait les largesses de la société. Et ce point de vu n’a pas changé depuis, surtout avec friedman.
Si le libéralisme tend à favoriser le pouvoir de certains au niveau économique, c’est aussi le cas au niveau religieux, au contraire de la laïcité, le libéralisme religieux, ne conçoit la liberté religieuse comme comme la liberté des institutions religieuses, et non la liberté des individus vis à vis des institutions religieuses : on peut se permettre des choses si on est une religion.
La société libérale est libérale vis à vis des institutions et croyances religieuses, mais n’a rien pour défendre la liberté vis à vis des religions.
La société américaine illustre bien la conception libérale de la religion , où parce qu’ils ont une religion déclarée, les prédicateurs, les gourous etc... peuvent se permettre plein de choses qui ne leur serait pas accordé s’ils n’étaient pas déclarés religion.