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Accueil du site > Actualités > Economie > Le libéralisme, vous connaissez ?

Le libéralisme, vous connaissez ?

Le libéralisme, vous connaissez, vous vous dites ?

Le libéralisme, c'est évident, c'est :

  • les inégalités
  • le renard libre dans le poulailler libre
  • le MEDEF
  • les banques et les marchés financiers

Du reste, aucun homme politique sérieux ne se réclame du libéralisme en France. Le but de Philippe Poutou est de "créer du lien entre les salariés en lutte, entre les résistances ; pour créer une convergence des batailles et lutter ensemble contre le rapport de force libéral". Jean-Pierre Chevenement affirme qu'il faut "fermer la parenthèse libérale" (!). Jean-Luc Mélenchon affirme que la destruction des services publics est due au libéralisme (!). Martine Aubry pense que le libéralisme est une maladie. François Hollande combat depuis les années 80 le libéralisme. Jean-Vincent Placé pense que L’Europe est malade d’un virus libéral et productiviste. Nicolas Sarkozy s'est révélé être un fervent opposant au libéralisme, après avoir fait campagne en 2006-2007 sur le sauvetage d'Alstom ou en expliquant qu'il ne se demandait pas le matin en se rasant ce qu'aurait fait Hayek. La fille à papa de Saint Cloud pense que les suppressions d'emploi chez PSA sont dues à l"'ultra"-libéralisme (sauvage, évidemment) et "dénonce l'UE ultra libérale

Et que dire de l’inénarrable Arnaud Montebourg ? (voir le site des étudiants en journalisme Frequence ESJ).

Bref, comme disait Gaspard Koenig en avril dernier, Le rejet du libéralisme est le point d'accord de tous les candidats (à la présidentielle 2012). C'est donc bien le mal absolu !

En passant, le plus drôle réside peut-être quand même dans le fait tous les politiciens sont le libéral d'un autre politicien. La fille à papa de Saint Cloud affirme qu'elle est "la seule et véritable opposition à la gauche ultralibérale, laxiste et libertaire", Jean-Vincent Placé dénonce le virage libéral clair du gouvernement, etc etc. Passons.

extrait de "Pulp Libéralisme", de Daniel Tourre

Bref, libéralisme partout ?

Les libéraux, ceux qui revendiquent l'étiquette (Alternative LibéraleParti Libéral Démocrate) ou la philosophie des idées libérales (Nouveau Centre UDILibéraux du Modem - UDI) vous proposent de vous informer vous-mêmes sur le libéralisme plutôt que de le comprendre à travers les propos d'anti-libéraux déclarés.

Le site Gauche Libérale, d'Alain Cohen-Dumouchel, répond aux clichés tels que celui du renard libre dans le poulailler libre. Non, vous n'êtes pas condamné à être des poules !

L'ouvrage collectif Libres ! 100 auteurs, 100 idées, crée par le collectif "la Main Invisible" sur une idée de Stéphane Geyres et Ulrich Genisson, vous propose de lire par vous-même ce que sont les idées libérales (dans leur diversité, des libéraux classiques aux libertariens d'aujourd'hui) du point de vue de 100 auteurs d'horizons différents, de l'artisan sans diplôme au professeur d'université titulaire d'un PhD, appliqué aux questions politiques d'aujourd'hui. Vous pouvez feuilleter un extrait de cet ouvrage ici

Si vous voulez vous plonger dans les textes fondateurs du libéralisme ou les grands auteurs comme John Locke, Adam Smith, Alexis de Tocqueville, Benjamin Constant, Montesquieu, vous pouvez les aborder grâce à La Tradition de la Liberté, de Corentin de Salle, un universitaire bruxellois. Ce bouquin est en libre téléchargement sur le site web de l'European Liberal Forum, petits chanceux ! Après cette lecture, vous ne pourrez plus dire que le libéralisme est un truc débarqué des Etats-Unis !

Si vous voulez suivre l'actualité du point de vue libéral, il y a l'excellent webzine Contrepoints. Ce site est développé et administré par l'association libéraux.org. Plus qu'un blog, c'est un véritable média reconnu au niveau international. Contrepoints.org a reçu le mois dernier le Templeton Award pour ses 160 000 visiteurs mensuels uniques 

Vous pouvez aussi suivre Libertarien TV sur YoutubeFacebook ou sur le blog libertarienTV. ce blogueur actif se fait fort de démonter les inepties montebourgeoises ou les contradictions du président de la république qui porte un nom de crème dessert au caramel.

Des politiciens libéraux comme Aurélien VéronGaspard KoenigFrédéric de Harven ou Alain Cohen-Dumouchel écrivent sur Atlantico.fr ou sur Rue89.fr 

Enfin, vous pouvez suivre les blogs suivants, ils reflètent les différentes facettes du libéralisme économique et sociétal : 

ainsi que tous ceux qui sont dans la blogroll droite. Et sur Twitter : Libertarian NewsContrepoints ...
 
Mais que veulent les libéraux ? Certes, vous trouverez des nuances et des débats entre eux, comme dans toutes les familles. Mais les libéraux sont d'accord sur les points suivants : 
 
  • il faut autant de marché que possible, autant d'état que nécessaire
  • on a confiance en l'individu, qui sait mieux qu'un ministère ce qui est bon pour lui
  • il faut gérer l'Etat selon principe de subsidiarité (au plus près du terrain et non pas d'en haut) et selon le principe de séparation des pouvoirs et de l'Etat de droit
  • l'égalité des citoyens devant la loi est fondamentale, et l'Etat n'est pas exempt du respect du droit (y compris pour aller faire la guerre à l'étranger ou videosurveiller ses citoyens) 
  • créons une communauté de vraies solidarités réelles, choisies (exemple : que chacun fasse une mission humanitaire ou donne aux causes de son choix) et non pas une société de solidarités forcées (imposées par le fisc). 
  • les politiciens nous doivent des comptes !
 
Rien à voir avec le Medef (il n'a jamais soutenu les libéraux), le renard libre dans le poulailler libre ou les banques, et tout à voir avec la confiance en l'individu. 

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.14/5   (28 votes)




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82 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 27 novembre 2012 11:44

    Quelqu’un disait un jour ici : « les mafias ne sont pas la spécificité du libéralisme »

    Et il avait raison : je dirai en contrepoint : le libéralisme est la forme la plus aboutie du système mafieux.

    « Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais « crony capitalism » ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les « vrais économistes » (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe. Dans son comportement courant, cette classe dirigeante se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême ». Par Samir Amin, économiste et président du World Forum for Alternatives. L’Europe s’est alignée sur les États-Unis, avec son « capitalisme de connivence » et riposte en ayant recours au moralisme et au gouvernement des juges. Seule une remise en question totale du système capitaliste pourrait y mettre fin.

      Lire les 8 réponses ▼ (de Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, perlseb, pingveno)

    • Robert GIL ROBERT GIL 27 novembre 2012 12:00

      pour faire simple voici un résumé de LA DOCTRINE FRIEDMAN


      • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 27 novembre 2012 18:22

        le plus simple est d’ecouter DIRECTEMENT ce que Friedman raconte ? 


        Naomi Klein : la stratégie de s’en prendre aux morts en leur faisant dire n’importe quoi

        cordialement. 

      • xmen-classe4 xmen-classe4 27 novembre 2012 12:09

        même le libéralisme républicain est d’actualité. Les impôts prélevé par l’état se doivent de servir l’interet du pays et non de pondérer des choix idéologique.


        taxer ,toujours plus, crée du chômage, même si cette argent sert à créer des emplois. le travail doit repondre à des besoins nécessaires de la société même quand ils sont littéraires ou sociaux.

        • xmen-classe4 xmen-classe4 27 novembre 2012 12:11

          il faut des comptes de la part du medef à l’etrangé. ils ne doivent pas comptabiliser leur frai ici , et leurs bénéfices dans des paradis fiscaux.


          • xmen-classe4 xmen-classe4 27 novembre 2012 12:16

            le liberalisme c’est aussi la prison pour ceux qui dépense 800000€ pour une exposition politisé.

            c’est utiliser les frais de gestions des mairies pour faire de la com pour un parti politique.
            ex : parisplage, etc...

            • xmen-classe4 xmen-classe4 27 novembre 2012 12:38

              autre exemple les champs libre de Rennes, c’est le temple libertaire.


              c’est marqué musée de bretagne mais
              l’architecture est un délire musulman.
              On y trouve des expositions permanentes :
              Bretagne est Univers
              Bretagne des Milles et Une Images
              Espace Dreyfus

              on y apprend que l’histoire de Bretagne, c’est l’affaire dreyfus expliqué par zola.
              son histoire est de la géologie.
              et que steinbeck nous explique le roy c’etais le joug et que le populaire est la liberté.

              la sécurité y est déguisé en pompier.

              et la bibliotheque nous présente tous les bons livre du parfait socialistes.

              la vie citoyenne est de lire la presse parisienne.




              • foufouille foufouille 27 novembre 2012 12:44

                « on a confiance en l’individu, qui sait mieux qu’un ministère ce qui est bon pour lui »

                le fric par tous les moyens
                des millions de sdf et de creves la faim
                peu de super riches avec pedophilie autorisee
                etc


                • Inquiet 27 novembre 2012 14:22

                  Je pense que vous faites partie des communiquant de la dernière chance, comme cette pub d’une banque qui veut nous faire croire à la vertu de ses employés.


                  Et en plus elle a raison cette banque : ses employés sont vraiment vertueux. Mais ce ne sont que des sous-fifres. Cette banque ferait-elle semblant de ne pas comprendre le ressentiment par rapport au système financier (dont la banque est un acteur majeur) en général ?
                  « Quand le philosophe montre la lune, son chien regarde son doigt ».

                  Oui, je sais, le terme libéral est souvent galvaudé et emprunte souvent plusieurs définitions suivant la discipline (économie libérale, philosophie libérale ....) mais il ne faudrait pas jouer avec les nerfs des gens qui souffrent de cette situation en leur attribuant un zéro pointé sur la compréhension de texte.
                  Le texte n’est rien, le ressenti est tout. Quand on se fait l’apôtre du pragmatisme on devrait comprendre cela.

                  Ce qui est marrant, c’est que les tenant du libéralisme le plus ultra, sont aussi ceux qui ne font pas de distinction entre le marxisme, le communisme et le stalinisme.

                  Si on considère qu’on « chipote » pour un « univers idéologique » il faut avoir l’honnêteté intellectuelle qu’on adosse au terme « libéralisme » un ensemble idéologique identifié par la volonté de réduire l’intervention de l’état dans les affaires des affairistes dans sa dimension la plus petite possible.

                  Ce qui provoque bien sûr, quelque soit le degré d’exactitude du terme libéralisme suivant la référence culturelle : la liberté du renard de gambader dans le poulailler.

                  Cette réhabilitation du libéralisme comme un humanisme est d’un pitoyable et d’un pathétique incroyable.

                  Bonne nouvelle : cela veut dire que vous tirez vos dernières cartouches ?

                  Lire la suite ▼

                  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 27 novembre 2012 18:24

                    il ne s’agit pas d’une réhabilitation : le libéralisme n ’étant pas au pouvoir, il n’est pas coupable. 


                  • xmen-classe4 xmen-classe4 28 novembre 2012 21:25
                    Au XVIe siècle, les droits régaliens désignent souvent les droits suivants :
                    le droit de faire la loi
                    le droit de paix ou de guerre
                    le droit de battre monnaie
                    le droit d’accorder des grâces
                    le droit de douane
                    le droit de mettre garnison (le droit de lever une armée)

                    alors certains libéraux étudient un par un les bénéfices qu’apporte la suppression de ces droits.
                    libéraux comme infirmiere et medecin que l’etat finance.

                  • Pyrathome Pyrathome 27 novembre 2012 14:41

                    Bonne nouvelle : cela veut dire que vous tirez vos dernières cartouches ?

                    Oui ils tirent leurs dernières cartouches de propagande, le libéralisme n’a strictement rien à voir avec la liberté mais ils voudraient que les gens confondent les deux mots.....Voyez le sinistre paradoxe !!...
                    La vraie liberté c’est l’éradication du système monétaire et de l’argent, du capitalisme/libéralisme........
                    http://o-pied-humide.over-blog.com/article-le-projet-venus-pour-un-monde-ou-le-bien-etre-passe-avant-le-profit-103090691.html
                    ..

                      Lire les 5 réponses ▼ (de epicure, Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, Le péripate, Chupa chups)

                    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 27 novembre 2012 16:44

                      Le libéralisme est la défense des libertés individuelles contre les pouvoirs institués dès lors qu’ils en abusent. Cela vaut aussi pour le pouvoir économique du capital et la domination qu’il fait peser sur le travail et les salariés.

                      Mais cet abus est culminant lorsque s’opère la fusion entre le pouvoir économique et le pouvoir politique. Cela vaut pour le soi-disant socialisme réel et pour le néo-libéralisme : Le prétendu néo- libéralisme n’est, en effet, que le masque d’une dictature du capital qui s’octroie le pouvoir politique sur fond de corruption, de manipulation idéologique de l’opinion et de soumission de la politique et des élus à la loi du marché rendue inégalitaire (Bush, Berlusconi etc...) du fait des rapports de forces inégaux entre le capital et le travail.

                      La preuve ? les trop grandes banques ne peuvent plus faire faillite et les « Hedge-Fund », via les paradis fiscaux, échappent à toute régulation par la volonté politique des états à leur solde. Ce qui est une des causes de la crise politique et morale (confiance) que nous connaissons...

                        Lire les 16 réponses ▼ (de Francis, agnotologue, Le péripate, epicure, Mycroft, Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, foufouille, Sylvain Reboul)

                      • Le péripate Le péripate 27 novembre 2012 17:42

                        Pour la plupart, libéral veut simplement dire « pas gentil ».


                        Même pour ceux qui en théorie du moins savent lire.
                          Lire les 4 réponses ▼ (de epicure, Le péripate, foufouille, Chupa chups)

                        • ddacoudre ddacoudre 27 novembre 2012 18:19

                          bonjour >Eleusis

                          il y a longtemps que j’ai pris la peine de fustiger le libéralisme capitalistique, pour ceux qui pensent que le libéralisme emporte l’exploitation d’autrui alors qu’il préconise le contraire, développer ses intérêts sans nuire à autrui, ce qui renvoie à la question de la juste valeur du salaire en fonction d’un travail et en quoi les libertariens répondent il faut laisser faire sans intervention d’aucune sorte tout se régulera et de considérer que la naissance de l’état comme opposition généré par cela est une anormalité au libéralisme.
                          l’histoire d’aujourd’hui nous a démontré qu’Adm Smith c’est trompé dans son axiome, nous savons aujourd’hui que la recherche du seul intérêt individuel peu être destructeur de l’espèce humaine.
                          Je pense que compte tenu de vos conaissances je n’ai pas a développer. mais j’applaudis pour l’article qui donne la mesure de la fracture intellectuelle en ce domaine.
                          cordialement.ddacoudre.over-blog.com.

                            Lire les 5 réponses ▼ (de Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, foufouille, ddacoudre)

                          • Mycroft 27 novembre 2012 18:42

                            Vous avez raison sur le fait que, dans la tête de beaucoup, le terme libéral est associé, à tord, aux néoconservateurs. Qui pratique plus une politique de magouille avérée qu’une politique libéral.

                            Tout simplement parce que le libéralisme n’a jamais été testé, et ne le sera jamais, car il nécessite qu’on puisse faire confiance aux individus. Ce qui n’est tout simplement pas possible. Les individus se comportent comme des clients de la sociétés, c’est à dire comme des gamins qui font des caprices, sans comprendre ce qu’est leurs intérêts.

                            Bien sur, on pourra me rétorquer que cet argument s’oppose aussi à la démocratie. Et ce sera faux. Car la démocratie, ce n’est pas la liberté. C’est l’absence de liberté des dirigeants qui doivent rendre des comptes. Car, dans une dictature ou dans une démocratie, les citoyens sont aussi contraint par les lois. La seule différence, c’est qu’en dictature, le dirigeant fais ce qu’il veut. En démocratie, il se doit de ne pas choquer le peuple. Sans pour autant, suivant les institutions, devoir faire de la démagogie, car un dirigeant peut avoir une marge de manœuvre lui permettant de faire des choses impopulaires (comme par exemple supprimer la peine de mort).

                            Le gros soucis de notre société vient effectivement d’un excès de liberté. Mais pas au niveau de l’ensemble des individus (car un tel concept n’aurait pas de sens). Il vient d’un excès de liberté de la part des possédants. La propriété est en effet une arme, une force. Tout pouvoir, si on vise l’équilibre, doit entrainer des devoir. Sinon, on se retrouve en situation ou ceux qui disposent du pouvoir peuvent et donc vont en abuser. Car la force est loin d’être limité à la seule violence physique. Tout pouvoir engendre un rapport de force et par conséquent

                            La grosse erreur (ou le mensonge pour les moins naïf d’entre eux) des libéraux est de ne pas comprendre que la liberté est un mot creux. Car au final, la liberté des un s’arrêtant là où commence celle des autres, il n’y a pas de système plus libre que d’autre, mais bien des système où la répartition de la liberté est plus égale que d’autres. En fin de compte, on ne peut pas discuter de liberté sans discuter de répartition des pouvoir. De TOUS les pouvoir, et le pouvoir économique est bien entendu l’un d’entre eux. Car au final, la liberté n’est autre que la possibilité d’exercer son pouvoir suivant sa volonté. Par définition, une personne qui dispose de peu de pouvoir n’est pas libre.

                            J’ajouterais que ce que le libéralisme a tendance à oublier, c’est qu’une société est bien plus que la sommes des personnes qui la compose. Car c’est justement un ensemble unifié par une motivation commune qui est seul capable de faire de grande chose. Que ça soit pharaon de l’Égypte ancienne à la « guerre froide » de l’occident et des USA, c’est systématiquement quand les gens pensaient à autre chose qu’à leur petite personne que l’humanité à fait des choses vraiment impressionnante, des choses digne d’elle. Et c’est au contraire dans les phase où les gens se sont massivement mis à penser à leur petite personne que les sociétés sont rentrées en phase de décadence. Souvent sous l’impulsion, là encore, de personne influentes. Cette idéologie de l’hédonisme, que les libéraux nous présentent comme naturel, est pourtant bien une idéologie. Car l’humain est capable de créer et de prospérer dans des systèmes bien différents. Il suffit de penser qu’à une époque, au Japon, des hommes préféraient s’ouvrir le ventre sans crier plutôt que de vivre avec l’idée d’avoir commis un impair en société pour se rendre compte que l’esprit humain est tout à fait capable de comprendre les notions tels que le sacrifice et la cause supérieur à la vie.

                            J’ajoute que les libéraux, qui semblent partir du principe « on a échoué à créer une société dirigiste, donc il faut arrêter d’essayer de la créer car c’est trop complexe » oublient le principe premier de l’évolution humaine et notamment de l’évolution scientifique : nous savons affronter la complexité et solutionner des problèmes de plus en plus complexes. c’est le principe de l’évolution.

                            SI les critiques qui sont faites dans ce post vous paraissent relever d’une méconnaissance du libéralisme, merci d’éclairer ma lanterne. Si possible autrement qu’en me renvoyant dans vos ouvrage, car c’est là une solution de facilité dans un débat, une façon de masquer le fait qu’on manque, en fin de compte, d’arguments.

                            Lire la suite ▼
                              Lire les 12 réponses ▼ (de Le péripate, Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, foufouille, Chupa chups, Mycroft)

                            • Cassiopée R 27 novembre 2012 19:18

                              La corruption de la justice fait partie des problèmes de société, qui permettent d’amplifier les situations difficiles ou urgentes au lieu de tenter de les résoudre.

                              Les conflits d’intérêts judiciaire sont monnaie courante, depuis de nombreuses années on assiste à plus de bureaucratie pour moins de peine et de sanctions contre les personnes hors-la-loi. Entre le multi-récidivisme qui augmente de plus en plus, et le business en col-blanc avec des peines rares et inutile pour décourager à l’avenir d’escroqueries à grande échelle.

                              La justice, corrompu par les gros porte-feuilles, les banques et les multinationales, n’est même pas un recours face aux impacts sur la santé publique et l’environnement, d’une institution judiciaire en conflits d’intérêts avec les marchés financiers.

                              Les études scientifiques qui réussissent à démontrer la nocivité d’un élément sont oubliés au profit de contre-expertises volontairement faussées ou de vice de forme n’ayant rien avoir avec les souffrances subies. Une justice au service du clientèlisme et de l’argent, et dont les impacts s’en font ressentir dans les sociétés.


                              •  C BARRATIER C BARRATIER 27 novembre 2012 20:09

                                Le libéralisme est au pouvoir en France, sa doctrine a éta instillée dans les esprits, les élus de tous niveaux sont majoritairment libéraux, nous avons signé des traités libéraux qui nous ficellent à l’OCDE libérale, à l’Europe libérale, au FMI libéral, à l’OMC libérale, pour tout dire aux USA totalement libéraux. Ses promoteurs ont pris les médias, ont fait passer leurs théories par les manuels scolaires, les vedettes ont été les « nouveaux économistes » qui ne connaissaient rien à l’économie et qui nous ont tous endettés et ruinés. Serge HALIMI a parfaitement résumé la fabrication et la consolidation du piège dans lequel nous gigotons vainement.
                                Les gouvernements actuels ne rêvent qu’au sauvetage des banques, l’argent continue à aller aux plus riches, le beau film «  CAPITAL » qui sort sur nos écrans en est le meilleur témoin.

                                On peut aller faire un tour sdans la table alphabétique des news sur les articles consaveés au libéralisme, par exemple

                                Libéralisme : Bonjour les dégâts

                                 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=27

                                 





                                • Le péripate Le péripate 27 novembre 2012 21:02

                                  Ben oui tonton ! 


                                  A l’aube du 20 eme siècle le poids de l’état dans l’économie était à peu près partout d’environ 10% du PIB. En un siècle donc nous sommes passé à en moyenne 45%, avec des pointes à 56, comme en France. C’est bien sur la preuve du recul de l’état sur cette période.

                                  Faites-nous encore rire tonton Barratier.

                                • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 27 novembre 2012 22:01

                                  Le libéralisme est au pouvoir en France, 

                                  ==> le Parti Libéral Démocrate, Alternative Libérale, les Libéraux du Modem, le Nouveau Centre sont au pouvoir actuellement ? 

                                  sa doctrine a éta instillée dans les esprits, les élus de tous niveaux sont majoritairment libéraux, nous avons signé des traités libéraux qui nous ficellent à l’OCDE libérale, à l’Europe libérale, au FMI libéral, à l’OMC libérale, pour tout dire aux USA totalement libéraux. 
                                  ==> ah ? On a ratifié Bolkestein ? 


                                  Ses promoteurs ont pris les médias, ont fait passer leurs théories par les manuels scolaires, les vedettes ont été les « nouveaux économistes » qui ne connaissaient rien à l’économie et qui nous ont tous endettés et ruinés. Serge HALIMI a parfaitement résumé la fabrication et la consolidation du piège dans lequel nous gigotons vainement.
                                  ==> quels economistes svp ? Des noms, merci 

                                  Les gouvernements actuels ne rêvent qu’au sauvetage des banques, l’argent continue à aller aux plus riches, le beau film « CAPITAL » qui sort sur nos écrans en est le meilleur témoin.
                                  ==> LIRE PLUS HAUT : les libéraux ne veulent PAS de sauvetage de banques

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                                • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 27 novembre 2012 22:09

                                  A tous les autistes comme Mr Barratier qui écrivent « Les gouvernements actuels ne rêvent qu’au sauvetage des banques,  » donc on est en libéralisme :


                                  Dès l’annonce du Plan Paulson de sauvetage des banques (TARP), en 2008, quelques voix outre-Atlantique s’étaient élevées pour demander que soit mis en place une telle législation, qui permettrait de résoudre les grandes faillites bancaires à la fois sans panique et sans appel au contribuable. Dès la fin 2008, je me suis fait le relais francophone de ces idées. Malgré une reprise par le très helvétique AGEFI, quasiment aucune publication mainstream française n’a repris la proposition. Et seul le Parti Libéral Démocrate lui a fait une place dans son programme - Pub.


                                  Fort heureusement, malgré la relative indifférence médiatique, le travail inlassable d’économistes tels que Luigi Zingales ou le Mercatus Center de l’université George Mason, entre autres, semble avoir convaincu les décideurs US d’avancer en ce sens. 


                                  Vincent Bénard, libéral 

                                  http://www.objectifeco.com/bourse/actions/banque-finance/faillites-bancaires-et-too-big-to-fail-les-usa-sur-la-bonne-voie.html

                                  http://www.paperblog.fr/5549894/usa-un-bon-plan-pour-en-finir-avec-les-banques-too-big-to-fail/

                                  Stop au tabou ! Plaidoyer pour la faillite des banques qui le méritent



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                                  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 27 novembre 2012 22:20

                                    a partir du moment où vous vous accrochez à ce terme, libéralité, qui ne veut rien dire et que les libéraux ne connaissent pas, on a de quoi douter de vos connaissances sur le libéralisme. Idem pour Friedman. 

                                    SVP, lisez les sources libérales pour vous renseigner sur le libéralisme !



                                    • Neiviv 27 novembre 2012 22:47

                                      Ok ... mais que pensez-vous de la catastrophe écologique ? L’ interventionnisme ne serait-il pas la seule solution pour faire face à ce défi ?


                                      • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 27 novembre 2012 22:57
                                        Deja, il y a debat sur ce qu on appelle catastrophe écologique.

                                        Ensuite, si on compare des pays comparables, exemple la RFA en 1989 et la RDA en 1989, ou les 2 Corées, qui a le meilleur état écologique ? Le pays ultra interventionniste ou bien le pays un peu plus libéral ? 
                                        D’après Ecologie Libérale, c’est le pays plus libéral qui est le plus écolo. Exemple concret : à la chute du Mur de Berlin, alors que les Trabants empestaient l’air, les Allemands de l’Ouest avaient deja les pots catalytiques sur toutes les voitures neuves.


                                      • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 27 novembre 2012 23:13

                                        ensuite, ce qu’on appelle catastrophe écologique c’est 


                                        - la hausse du cout des matières premieres
                                        - le rechauffement planétaire 

                                        le 1er est lié à la croissance du nombre de gens sur terre, plus il y a de gens pour acheter, plus le prix monte, c’est logique et ca n’a rien à voir avec l’ecologie ou le libéralisme

                                        le 2eme n’a rien de certains : les libéraux contestent le lien que le GIEC fait entre activité humaine et réchauffement car 



                                        - la terre se réchauffe (et se refroidit), certes, mais de manière naturelle sur longue période, séculaire, nous n’avons pas d’impact la dessus. 

                                      • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 27 novembre 2012 23:16

                                        Sur les problemes de transition écologique, IL N’Y A PAS BESOIN de lois ou d’Etat , mais juste de la volonté des gens, regardez ces deux videos : 




                                        si vous voulez faire de l’écologie, vous etess libre, les technologie sont la !

                                      • Ecométa Ecométa 28 novembre 2012 11:55

                                        Rassurez-vous, il y en aura pour tout le monde et pas que pour le libéralisme ...

                                        Petite leçon de grammaire car visiblement nous perdons « connaissance » dans ces temps positivo scientistes, du « comment » sans le « pourquoi ».

                                        Les mots sont construits et c’est cette construction à partir d’un mot base (racine ou radical) on ajoute un préfixe, un suffixe, une terminaison,
                                        qui s’ajoutant pour constituer un nouveau mot appelé dérivé ; et qualifie grammaticalement un mot e, même, peut lui donner un sens différent jusqu’à sa propre négation. C’est ainsi que les mots en « isme » sont purement et simplement des « paroxysmes » : des usages paroxysmiques !

                                        Peut-ont être libéral sans pour autant prôner un libéralisme paroxysme de liberté : un libéralisme systémique crétin, le système pour le système : un système économique, en l’occurrence, qui se regarde technoscientifiquement et de façon rationaliste... paroxysme de rationalité, le nombril ? Peut ont être sociétal sans pour autant prôner le socialisme ? Peut-on être écologue sans donner dans l’écologisme ? Peut-ont être rationnel, raisonnablement rationnel, sans pour autant prôner un rationalisme purement mathématique imbécile ? Peut-on être un tenant de l’économie et ne pas prôner l’économisme : l’économie pour l’économie ?


                                        Certains diront que non, que ceci est intellectuellement impossible... ce sont là des esprits simplistes ; personnellement je prétends qu’intellectuellement, au nom de l’entendement, du bon sens et non du dogme ou de la doctrine, qu’au nom de la « mesure » afin d’éviter des effets contraires, ces « seuils contreproductifs » cher à Ivan Illich : que ceci est possible !

                                        Il faut de la mesure en toute chose si nous voulons que ces choses dures ! De ce point de vue nous devrions être en capacité intellectuelle, ce qui est loin et même très loin d’être le cas... c’est même tout le contraire car nous abusons tout ; nous devrions être en capacité de mettre de la mesure dans nos affaires humaines et ainsi éviter de tomber dans un radicalisme paroxysmique de la pensée et de l’action, conformément à une pensée positivo technoscientiste déjà à peine digne du 19 è siècle et certainement pas du 21 è siècle, et qui fait que nous abusons tout !

                                        Je suis « socialiste... de cœur », également « écologiste... de la même façon », pour autant le socialisme comme l’écologisme m’exècre ; en ces temps où il a tant et tant à faire : les socialistes, le pouvoir socialiste actuel, comme les écologistes me font honte tellement ils sont dans le reniement ! Disons que je suis plus « sociétal » que socialiste et plus « écologue » qu’écologiste ! Plus un « économe », tenant de la « règle d’ensemble » en économie, qu’un économiste tenant de l’économisme, de l’individualisme méthodologique : d’une économie qui se regarde de manière positivo technoscientiste (le comment sans le pourquoi) le nombril !

                                        I
                                        l faut autant de marché que possible, autant d’état que nécessaire...

                                        O
                                        n a confiance en l’individu...

                                        L’économie doit être au service de la société et non d’un système, pas plus d’un « marché », qui, comme « généralité » est une construction subjective on ne peut plus spécieuse et fallacieuse. Lorsque l’on parle d’un marché il convient de spécifier de quel marché il est question et, là, il est possible de raisonner sur le dit marché et de l’analyser.

                                        On peut également en ayant confiance dans l’individu, avoir aussi confiance dans un jugement collectif sociétal !

                                        Lire la suite ▼
                                          Lire les 4 réponses ▼ (de xmen-classe4, Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, Ecométa)

                                        • xmen-classe4 xmen-classe4 28 novembre 2012 12:40

                                          « il faut gérer l’Etat selon principe de subsidiarité (au plus près du terrain et non pas d’en haut) et selon le principe de séparation des pouvoirs et de l’Etat de droit »


                                          je rencontre souvent des personnes confandant ce principe avec celui d’effacer la la complexité pour pouvoir controler de façon possible.

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