Le libéralisme, vous connaissez ?
Le libéralisme, vous connaissez, vous vous dites ?
Le libéralisme, c'est évident, c'est :
- les inégalités
- le renard libre dans le poulailler libre
- le MEDEF
- les banques et les marchés financiers
Du reste, aucun homme politique sérieux ne se réclame du libéralisme en France. Le but de Philippe Poutou est de "créer du lien entre les salariés en lutte, entre les résistances ; pour créer une convergence des batailles et lutter ensemble contre le rapport de force libéral". Jean-Pierre Chevenement affirme qu'il faut "fermer la parenthèse libérale" (!). Jean-Luc Mélenchon affirme que la destruction des services publics est due au libéralisme (!). Martine Aubry pense que le libéralisme est une maladie. François Hollande combat depuis les années 80 le libéralisme. Jean-Vincent Placé pense que L’Europe est malade d’un virus libéral et productiviste. Nicolas Sarkozy s'est révélé être un fervent opposant au libéralisme, après avoir fait campagne en 2006-2007 sur le sauvetage d'Alstom ou en expliquant qu'il ne se demandait pas le matin en se rasant ce qu'aurait fait Hayek. La fille à papa de Saint Cloud pense que les suppressions d'emploi chez PSA sont dues à l"'ultra"-libéralisme (sauvage, évidemment) et "dénonce l'UE ultra libérale.
Et que dire de l’inénarrable Arnaud Montebourg ? (voir le site des étudiants en journalisme Frequence ESJ).
Bref, comme disait Gaspard Koenig en avril dernier, Le rejet du libéralisme est le point d'accord de tous les candidats (à la présidentielle 2012). C'est donc bien le mal absolu !
En passant, le plus drôle réside peut-être quand même dans le fait tous les politiciens sont le libéral d'un autre politicien. La fille à papa de Saint Cloud affirme qu'elle est "la seule et véritable opposition à la gauche ultralibérale, laxiste et libertaire", Jean-Vincent Placé dénonce le virage libéral clair du gouvernement, etc etc. Passons.
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extrait de "Pulp Libéralisme", de Daniel Tourre |
Les libéraux, ceux qui revendiquent l'étiquette (Alternative Libérale, Parti Libéral Démocrate) ou la philosophie des idées libérales (Nouveau Centre UDI, Libéraux du Modem - UDI) vous proposent de vous informer vous-mêmes sur le libéralisme plutôt que de le comprendre à travers les propos d'anti-libéraux déclarés.
Le site Gauche Libérale, d'Alain Cohen-Dumouchel, répond aux clichés tels que celui du renard libre dans le poulailler libre. Non, vous n'êtes pas condamné à être des poules !
L'ouvrage collectif Libres ! 100 auteurs, 100 idées, crée par le collectif "la Main Invisible" sur une idée de Stéphane Geyres et Ulrich Genisson, vous propose de lire par vous-même ce que sont les idées libérales (dans leur diversité, des libéraux classiques aux libertariens d'aujourd'hui) du point de vue de 100 auteurs d'horizons différents, de l'artisan sans diplôme au professeur d'université titulaire d'un PhD, appliqué aux questions politiques d'aujourd'hui. Vous pouvez feuilleter un extrait de cet ouvrage ici.
Si vous voulez vous plonger dans les textes fondateurs du libéralisme ou les grands auteurs comme John Locke, Adam Smith, Alexis de Tocqueville, Benjamin Constant, Montesquieu, vous pouvez les aborder grâce à La Tradition de la Liberté, de Corentin de Salle, un universitaire bruxellois. Ce bouquin est en libre téléchargement sur le site web de l'European Liberal Forum, petits chanceux ! Après cette lecture, vous ne pourrez plus dire que le libéralisme est un truc débarqué des Etats-Unis !
Si vous voulez suivre l'actualité du point de vue libéral, il y a l'excellent webzine Contrepoints. Ce site est développé et administré par l'association libéraux.org. Plus qu'un blog, c'est un véritable média reconnu au niveau international. Contrepoints.org a reçu le mois dernier le Templeton Award pour ses 160 000 visiteurs mensuels uniques
Vous pouvez aussi suivre Libertarien TV sur Youtube, Facebook ou sur le blog libertarienTV. ce blogueur actif se fait fort de démonter les inepties montebourgeoises ou les contradictions du président de la république qui porte un nom de crème dessert au caramel.
Des politiciens libéraux comme Aurélien Véron, Gaspard Koenig, Frédéric de Harven ou Alain Cohen-Dumouchel écrivent sur Atlantico.fr ou sur Rue89.fr
Enfin, vous pouvez suivre les blogs suivants, ils reflètent les différentes facettes du libéralisme économique et sociétal :
- Bastiat.org
- Chroniques en Liberté, de Jean-Louis Caccomo
- Dantou, le libéralisme pour les nuls
- Don't tread on me France
- Extrême Centre
- Libertarien
- Gauche Totalitaire
- Guy Sorman
- H16
- l'Hérétique
- Hexagoneries,
- La faillite de l'Etat, de Charles Gave
- La liberté n'est pas négociable, d'Aurélien Véron
- La Lime, de Franck Boizard
- le Minarchiste
- Mouvement des Libéraux de Gauche
- Nicomaque
- Objectif Liberté
- Ordre Spontané
- il faut autant de marché que possible, autant d'état que nécessaire
- on a confiance en l'individu, qui sait mieux qu'un ministère ce qui est bon pour lui
- il faut gérer l'Etat selon principe de subsidiarité (au plus près du terrain et non pas d'en haut) et selon le principe de séparation des pouvoirs et de l'Etat de droit
- l'égalité des citoyens devant la loi est fondamentale, et l'Etat n'est pas exempt du respect du droit (y compris pour aller faire la guerre à l'étranger ou videosurveiller ses citoyens)
- créons une communauté de vraies solidarités réelles, choisies (exemple : que chacun fasse une mission humanitaire ou donne aux causes de son choix) et non pas une société de solidarités forcées (imposées par le fisc).
- les politiciens nous doivent des comptes !
82 réactions à cet article
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Quelqu’un disait un jour ici : « les mafias ne sont pas la spécificité du libéralisme »
Et il avait raison : je dirai en contrepoint : le libéralisme est la forme la plus aboutie du système mafieux.
« Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais « crony capitalism » ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les « vrais économistes » (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe. Dans son comportement courant, cette classe dirigeante se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême ». Par Samir Amin, économiste et président du World Forum for Alternatives. L’Europe s’est alignée sur les États-Unis, avec son « capitalisme de connivence » et riposte en ayant recours au moralisme et au gouvernement des juges. Seule une remise en question totale du système capitaliste pourrait y mettre fin.
- Lire les 8 réponses ▼ (de Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, perlseb, pingveno)
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pourtant vous savez que les libéraux luttent contre ce capitalisme de connivence que nous impose l’UMPS ?
Avez vous, par exemple, entendu qu’il fallait laisser les grandes entreprises ou banques en difficulté faire faillite plutot que de les aider avec de l’argent public ? -
sur la fin du capitalisme de connivence, je vous laisse vérifier par vous même ce que disent les libéraux :
Le processus d’attribution des aides favorisera par ailleurs les groupes les plus puissants, proches du pouvoir ou au lobbying performant. En effet, chaque ministre joue de son influence pour montrer ses capacités d’action et répondre aux sollicitations de ses réseaux. L’un réclame une centrale nucléaire de 4ème génération, l’autre la construction de nouvelles prisons. Le capitalisme de connivence promet d’être le moteur du deuxième plan de relance.Parti LIbéral DémocrateGRAND EMPRUNT, UNE SI BONNE IDÉE ?Le ministre allemand de l’Économie et président du Parti libéral démocrate (FDP), Philipp Rösler, appelle à une faillite ordonnée du pays,USA : un (bon) plan pour en finir avec les banques « Too Big To Fail »Dans cette crise qui secoue le monde développé, il faudrait garder une chose en tête : à droite comme à gauche, on se bat contre le même monstre. Je parle du capitalisme de copinage. Pro et anti-business ont conspiré pour décider qui allait jouer le rôle de la vache à traire : le contribuableLa crise va permettre au mouvement Alternative Libérale de se démarquer avec beaucoup plus de force de l’UMP dont il dénonce aujourd’hui l’interventionnisme tous azimuts, que ce soit sur le plan économique ou dans la façon dont la vie des citoyens est en train d’être placée sous contrôle.
Le tandem Bachelot-Dambreville sera aussi amené à dénoncer le « capitalisme de connivence » d’Ernest-Antoine Seillière, dont certains dénoncent sa conversion à l’Etat Providence. Pour démontrer que leur mouvement est le seul vrai porteur, aujourd’hui des idéaux libéraux.
http://bachelot.hautetfort.com/archives/category/dans_les_medias/index-8.html/
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Le capitalisme de copinage est l’aboutissement logique du libéralisme.
Que fait un entrepreneur qui réussit ? Il rachète ses concurrents... A un moment, sur un marché donné, il reste peu d’intervenants. Comme les monopoles sont en théorie interdits (qui a dit Microsoft), plutôt que de se faire une concurrence acharnée lorsqu’ils ne sont plus que 3 ou 4, ils s’entendent (cartel, contre lequel aucune législation ne peut rien faire : on ne peut pas dénoncer une surfacturation si l’on n’est pas expert dans le domaine, si l’on n’appartient pas au cartel).
Le libéralisme conduit naturellement au système que l’on a : les puissants peuvent acheter les hommes politiques (lobbys) pour faire passer les lois, les aides dont ils vont bénéficier, les acquis sociaux que l’on va faire sauter grâce à la dette créée à l’occasion...
Libéralisme, droite, gauche, c’est dépassé. La seule lutte possible, c’est le système pyramidal (élitiste) contre le système démocratique (investissement démocratique). Notons qu’avec l’avènement d’internet, nous n’avons plus besoin d’hommes politiques, et nous n’avons plus besoins d’hommes d’affaires. Chacun devrait pouvoir proposer des lois (politique) ou proposer des nouveaux biens (investissement, les gens travaillant pour les projets qu’ils ont choisis, directement ou en support). C’est à tout le monde de voter et non pas à quelques dégénérés qui se croient tout permis de décider pour les autres.
Et le principe numéro 1 de la liberté, la vraie, c’est ne pas être obligé de se soumettre à un chef (organisation du travail) pour avoir le droit de manger et de se loger. C’est donc bien la prise de décision et sa répartition égale (démocratie) qui permet la liberté.
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Le capitalisme de copinage est l’aboutissement logique du libéralisme.
==> 1. c’est pour ca que les libéraux dénoncent le capitalisme de copinage
2. c’est pour ca que les libéraux sont pour la concurrence libre et non faussée mise en place par des institutions et surveillées par la justice
3. le capitalisme de copinage peut exister SANS libéralisme, cf les pays capitalistes mais non libéraux comme la France
Que fait un entrepreneur qui réussit ? Il rachète ses concurrents...
==> Pas forcement. Apple a 80 milliards de cash, ont-ils racheté HP, Bull et Fujitsu ?
A un moment, sur un marché donné, il reste peu d’intervenants. Comme les monopoles sont en théorie interdits (qui a dit Microsoft), plutôt que de se faire une concurrence acharnée lorsqu’ils ne sont plus que 3 ou 4, ils s’entendent (cartel, contre lequel aucune législation ne peut rien faire : on ne peut pas dénoncer une surfacturation si l’on n’est pas expert dans le domaine, si l’on n’appartient pas au cartel).
==> ce qui fait émerger de nouveaux concurrents, plus innovants. Avez vous entendu parlé de Linux ? d’Android ? De Mac OS ?
Le libéralisme conduit naturellement au système que l’on a : les puissants peuvent acheter les hommes politiques (lobbys) pour faire passer les lois, les aides dont ils vont bénéficier, les acquis sociaux que l’on va faire sauter grâce à la dette créée à l’occasion...
==> les libéraux veulent que les hommes politiques n’aient pas beaucoup de champ d’intervention, et qu’ils, justement, ne puissent pas voter de budgets en déséquilibres.
Libéralisme, droite, gauche, c’est dépassé. La seule lutte possible, c’est le système pyramidal (élitiste) contre le système démocratique (investissement démocratique). Notons qu’avec l’avènement d’internet, nous n’avons plus besoin d’hommes politiques, et nous n’avons plus besoins d’hommes d’affaires. Chacun devrait pouvoir proposer des lois (politique) ou proposer des nouveaux biens (investissement, les gens travaillant pour les projets qu’ils ont choisis, directement ou en support). C’est à tout le monde de voter et non pas à quelques dégénérés qui se croient tout permis de décider pour les autres.
==> d’acord avec vous. Et vous etes un libéral, en fait.
Et le principe numéro 1 de la liberté, la vraie, c’est ne pas être obligé de se soumettre à un chef (organisation du travail) pour avoir le droit de manger et de se loger.
===> TOUT LE MONDE PEUT ETRE son patron, ca s’appelle creation d’entreprise.
C’est donc bien la prise de décision et sa répartition égale (démocratie) qui permet la liberté.
==> impossible. La ressource la plus intime, l’intelligence / le cerveau / la conaissance, est inégalement répartie. il y aura tjs des gens plus malins que vous et moi. Il n’y a qu’à voir le taux de réussite à Polytechnique des enfants de profs (pas riches et intelligents) vs les enfants de commercants et artisants (riches mais peu éduqués). Les enfants de profs explosent tout : un étudiant à Polytechnique sur deux a un parent enseignant, alors qu’il n’y a « que » 650 000 employés de l’Educ. Nat, soit 1 français sur 100.
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2. c’est pour ca que les libéraux sont pour la concurrence libre et non faussée mise en place par des institutions et surveillées par la justiceLe problème avec la concurrence libre et non faussée, c’est que c’est un terme volontairement flou pour permettre à tous les partis, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, d’être d’accord : on veut tous la concurrence libre et non faussée sauf qu’on n’en donne pas la même définition.
Alors essayons d’être clairs.
Pour la Commission Européenne, la concurrence libre et non faussée semble bien consister à ouvrir l’ensemble des marchés, quitte à le faire de façon complètement artificielle. On l’a bien vu avec les réseaux téléphoniques (où les opérateurs concurrents sont en fait obligés de louer l’infrastructure de l’opérateur historique), et encore mieux avec les fameux 118 (arrivés à une période où internet aidant, presque plus personne n’appelait le 12)
Continuons sur l’exemple de Microsoft. Cette firme a multiplié depuis sa création les pratiques commerciales douteuses : faux messages d’erreur quand on installait un produit concurrent en plus du produit maison, entente avec les revendeurs de PC pour aboutir à la vente forcée, utilisation du monopole sur les systèmes d’exploitation (acquis grâce aux points précédents) pour obtenir celui sur les navigateurs, les lecteurs multimédia, etc. Alors, pour vous que veut dire « concurrence libre et non faussée » dans ce cas ? Pour certains, cela veut dire « c’est du secteur privé donc on ne s’en mêle pas car ça fausserait la concurrence ». Après, la Commission essaie de faire croire que ce n’est pas là ce qu’elle pense en prenant des mesurettes comme l’obligation pour Microsoft de proposer le choix du navigateur, obligation que M$ s’est fait un plaisir de contourner en créant un bug juste pour l’occasion histoire que les utilisateurs réclament le retrait de cet écran maudit imposé par l’UE...
Donc en clair : concurrence libre et non faussée, cela veut-il dire que l’on lutte contre les pratiques commerciales déloyales, ou au contraire, que les instances politiques ne doivent surtout rien faire pour ne pas fausser la concurrence ?
Que fait un entrepreneur qui réussit ? Il rachète ses concurrents...
==> Pas forcement. Apple a 80 milliards de cash, ont-ils racheté HP, Bull et Fujitsu ?
Pour le moment j’ai l’impression qu’Apple ne considère pas vraiment ces sociétés comme des concurrents, mais plutôt comme des marchés distincts. Quand vous achetez Apple, vous êtes liés à cette marque à tous les niveaux, ce n’est pas le cas quand vous achetez du PC. (Au fait, concurrence libre et non faussée ou pas ?). Et puis les marques que vous citez vivent désormais moins de la vente de matériel que du service aux entreprises.
==> ce qui fait émerger de nouveaux concurrents, plus innovants. Avez vous entendu parlé de Linux ? d’Android ? De Mac OS ?
J’utilise régulièrement les deux premiers et je ne les considère pas comme des concurrents au sens commercial du terme puisque, justement, ils ne sont pas commercialisés directement (mais indirectement via les distributions commerciales pour le premier, et le matériel pour le second). A ce titre, aussi bons et innovants que ces produits puissent être, ils ne peuvent disposer de moyens publicitaires des produits leaders du marché.
===> TOUT LE MONDE PEUT ETRE son patron, ca s’appelle creation d’entreprise.
Si le marché est ouvert, certes. C’est le cas dans les métiers du bâtiment par exemple où on trouve beaucoup d’artisans qui sont leur propre patron. Certes.
Mais dans le monde de l’informatique (désolé de rester sur ce domaine mais c’est celui dans lequel je travaille), il n’en est rien. Et pourtant ce secteur aurait aujourd’hui tous les atouts pour qu’il en soit ainsi car il nécessite (depuis l’arrivée de l’internet) bien moins d’investissement que, par exemple l’artisanat (d’ailleurs c’est pour ça qu’on avait créé le statut d’auto-entrepreneur, à l’origine). Reprenons :
- vous voulez faire du service informatique aux entreprises ? peine perdue, les PME hors informatique n’ont pas les moyens, et les gros comptes exigent de leurs fournisseurs des garanties que seul un gros fournisseur peut offrir, ce qui conduit les « propres patrons » à sous-traiter pour le compte des sociétés que vous citiez plus haut ;
- vous voulez commercialiser une suite bureautique, un OS (linux ?) ? oubliez, le marché est à 99% dans les mains d’un seul compte ; tous les clients font semblant de faire jouer la concurrence pour ensuite prendre le leader du marché parce que c’est le seul à être 100% compatible avec lui-même (donc avec les clients et les autres fournisseurs)
- vous voulez créer un nouveau produit sur un marché qui n’existe pas encore ? bon, là vous avez peut-être une chance... de vous faire racheter par un concurrent ricain à bon prix (cf. l’exemple de Groupon, dont la présence en France n’est due qu’au rachat d’un concurrent français présent bien avant lui sur le marché)
Alors, la concurrence libre et non faussée, pour ou contre ?
Si par concurrence libre et non faussée, on entend le refus de tout monopole privé, quitte à ce que l’Etat intervienne pour le casser après qu’il soit constitué de fait, alors je suis pour. Mais la Commission, toujours elle, ne semble pas aller dans cette voie. Dernier exemple dont j’ai souvenance : quand Oracle, leader du secteur des bases de données, s’est offert son concurrent libre MySQL, la Commission a beaucoup gesticulé puis a finalement laissé faire.
Alors si par concurrence libre et non faussée, on entend au contraire, le refus de toute contrariété envers les entreprises, y compris celles qui ne respectent pas les règles (afin de ne pas sembler faire de traitement de faveur aux autres concurrents), alors je suis contre.
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Entièrement d’accord avec pingveno, la concurrence libre est non faussée est un vœu pieux : ceux qui devraient être chargés de la faire respecter (car il faut forcément agir pour qu’elle reste une vraie concurrence non faussée) sont et seront toujours en retard d’une guerre.
La ressource la plus intime, l’intelligence / le cerveau / la conaissance, est inégalement répartie. il y aura tjs des gens plus malins que vous et moi.
OK, il y a des gens plus intelligents, meilleurs dans certains domaines... Mais je fais une grande différence entre prise de décision et expertise. Ce n’est pas parce que l’on sait fabriquer une centrale nucléaire que l’on doit prendre la décision seul de la construire. Clairement, chacun doit utiliser au mieux ses qualités dans son travail, mais la liberté s’arrête où commence celle des autres : si un de mes actes a un impact sur d’autres personne, alors je dois, par respect pour la liberté des autres, demander l’avis de ceux qui sont impactés (la démocratie cherche en fait à maximiser la liberté). Bien sûr, notre société dictatoriale est très loin de respecter l’avis des gens (on le voit encore aujourd’hui avec un aéroport à Nantes). Donc pour une centrale nucléaire, comme le risque d’accident grave est non nul, c’est tout un continent (voire le monde entier) qui devrait donner son avis quant à sa construction.
En résumé, ce n’est pas parce que l’on est brillant que l’on a l’intérêt général dans ses veines. Et supposer une telle chose, c’est courir à la catastrophe (en gros, celle que l’on est en train de vivre en ce moment).
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si un de mes actes a un impact sur d’autres personne, alors je dois, par respect pour la liberté des autres, demander l’avis de ceux qui sont impactés
==> OUI, 100% d’accord, ca s’appelle le respect du droit de propriété(la démocratie cherche en fait à maximiser la liberté).==> NON, pas tjs, cf l’exemple de Notre Dame des Landes. -
Merci pour vos réponses. Mais c’est là que nos avis divergent fortement.
ca s’appelle le respect du droit de propriété
Non pour moi, les nuisances peuvent être bien plus larges : pollution sonore des avions, pollution climatique (trainées, CO2) pollution tout court... D’ailleurs je suis contre la propriété privée immobilière (même si je suis propriétaire car nous n’avons pas vraiment d’autre possibilité) : car la propriété suppose entre autre l’« abusus », hors il me paraît impensable d’avoir le droit de détruire un morceau de Terre que l’on n’a pas créé (même si les agriculteurs le font avec la disparision progressive de l’humus, et même si les américains le font également avec les gaz de schistes : destruction des nappes, ...).Pour Notre Dame des Landes, je ne comprends pas bien votre point de vue. Si vous êtes pour l’aviation, il faudra m’expliquer en quoi elle respecte ceux qui ne l’utilisent pas (et est-ce que ceux qui l’utilisent fréquemment ne sont pas les mêmes qui ont les moyens de se mettre à l’écart des nuisances ?). L’aviation est complètement anti-démocratique et si on devait dédommager ou reloger tous ceux qui se trouvent aux abords des aéroports ou dans les couloirs aériens, elle ne serait pas du tout rentable : beaucoup trop de nuisances. Et avec nos moyens de communication pour le travail, son utilité est des plus douteuses. Etre pressé et vouloir avoir un retour rapide sur investissement (gestion du court-terme) ne sont pas des buts civilisationnels mais des errements monétaires d’une société malade.
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pour faire simple voici un résumé de LA DOCTRINE FRIEDMAN
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le plus simple est d’ecouter DIRECTEMENT ce que Friedman raconte ?
Naomi Klein : la stratégie de s’en prendre aux morts en leur faisant dire n’importe quoicordialement. -
même le libéralisme républicain est d’actualité. Les impôts prélevé par l’état se doivent de servir l’interet du pays et non de pondérer des choix idéologique.
taxer ,toujours plus, crée du chômage, même si cette argent sert à créer des emplois. le travail doit repondre à des besoins nécessaires de la société même quand ils sont littéraires ou sociaux.-
il faut des comptes de la part du medef à l’etrangé. ils ne doivent pas comptabiliser leur frai ici , et leurs bénéfices dans des paradis fiscaux.
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le liberalisme c’est aussi la prison pour ceux qui dépense 800000€ pour une exposition politisé.
c’est utiliser les frais de gestions des mairies pour faire de la com pour un parti politique.ex : parisplage, etc...-
autre exemple les champs libre de Rennes, c’est le temple libertaire.
c’est marqué musée de bretagne maisl’architecture est un délire musulman.On y trouve des expositions permanentes :Bretagne est UniversBretagne des Milles et Une ImagesEspace Dreyfuson y apprend que l’histoire de Bretagne, c’est l’affaire dreyfus expliqué par zola.son histoire est de la géologie.et que steinbeck nous explique le roy c’etais le joug et que le populaire est la liberté.la sécurité y est déguisé en pompier.et la bibliotheque nous présente tous les bons livre du parfait socialistes.la vie citoyenne est de lire la presse parisienne.-
« on a confiance en l’individu, qui sait mieux qu’un ministère ce qui est bon pour lui »
le fric par tous les moyens
des millions de sdf et de creves la faim
peu de super riches avec pedophilie autorisee
etc-
Je pense que vous faites partie des communiquant de la dernière chance, comme cette pub d’une banque qui veut nous faire croire à la vertu de ses employés.
Et en plus elle a raison cette banque : ses employés sont vraiment vertueux. Mais ce ne sont que des sous-fifres. Cette banque ferait-elle semblant de ne pas comprendre le ressentiment par rapport au système financier (dont la banque est un acteur majeur) en général ?« Quand le philosophe montre la lune, son chien regarde son doigt ».Oui, je sais, le terme libéral est souvent galvaudé et emprunte souvent plusieurs définitions suivant la discipline (économie libérale, philosophie libérale ....) mais il ne faudrait pas jouer avec les nerfs des gens qui souffrent de cette situation en leur attribuant un zéro pointé sur la compréhension de texte.Le texte n’est rien, le ressenti est tout. Quand on se fait l’apôtre du pragmatisme on devrait comprendre cela.Ce qui est marrant, c’est que les tenant du libéralisme le plus ultra, sont aussi ceux qui ne font pas de distinction entre le marxisme, le communisme et le stalinisme.Si on considère qu’on « chipote » pour un « univers idéologique » il faut avoir l’honnêteté intellectuelle qu’on adosse au terme « libéralisme » un ensemble idéologique identifié par la volonté de réduire l’intervention de l’état dans les affaires des affairistes dans sa dimension la plus petite possible.Ce qui provoque bien sûr, quelque soit le degré d’exactitude du terme libéralisme suivant la référence culturelle : la liberté du renard de gambader dans le poulailler.Cette réhabilitation du libéralisme comme un humanisme est d’un pitoyable et d’un pathétique incroyable.Bonne nouvelle : cela veut dire que vous tirez vos dernières cartouches ?-
il ne s’agit pas d’une réhabilitation : le libéralisme n ’étant pas au pouvoir, il n’est pas coupable.
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Au XVIe siècle, les droits régaliens désignent souvent les droits suivants :le droit de faire la loile droit de paix ou de guerrele droit de battre monnaiele droit d’accorder des grâcesle droit de douanele droit de mettre garnison (le droit de lever une armée)alors certains libéraux étudient un par un les bénéfices qu’apporte la suppression de ces droits.libéraux comme infirmiere et medecin que l’etat finance. -
Bonne nouvelle : cela veut dire que vous tirez vos dernières cartouches ?
Oui ils tirent leurs dernières cartouches de propagande, le libéralisme n’a strictement rien à voir avec la liberté mais ils voudraient que les gens confondent les deux mots.....Voyez le sinistre paradoxe !!...
La vraie liberté c’est l’éradication du système monétaire et de l’argent, du capitalisme/libéralisme........
http://o-pied-humide.over-blog.com/article-le-projet-venus-pour-un-monde-ou-le-bien-etre-passe-avant-le-profit-103090691.html
..- Lire les 5 réponses ▼ (de epicure, Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, Le péripate, Chupa chups)
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Effectivement dans la sémantique libérale, de manière volontaire, et peut être involontaire pour d’autres il y a confusion entre deux concepts : la liberté et la libéralité.
Or ce qui fait lien chez tous les libéraux c’est la libéralité.
Au contraire la gauche libertaire combat la libéralité source de domination, et donc réductrice de liberté.Parce que le mot libéral vient de libéralité et non liberté.
Et la largesse libérale vis à vis des intérêts privés ne signifie pas la liberté pour tous.
Les libéraux n’ont pas été facilement libéraux avec le suffrage universel par exemple, lui préférant le suffrage censitaire qui permet seulement aux riches de voter,
Le suffrage universel, le seul garant de l’égalité des droits et de al liberté politique concrète n’est pas une valeur libérale mais de gauche.Pour les libéraux originaux, si on regarde bien , l’homme libre, c’était l’homme qui pouvait se permettre d’être large au niveau argent en fait, le bourgeois, seul lui méritait les largesses de la société. Et ce point de vu n’a pas changé depuis, surtout avec friedman.
Si le libéralisme tend à favoriser le pouvoir de certains au niveau économique, c’est aussi le cas au niveau religieux, au contraire de la laïcité, le libéralisme religieux, ne conçoit la liberté religieuse comme comme la liberté des institutions religieuses, et non la liberté des individus vis à vis des institutions religieuses : on peut se permettre des choses si on est une religion.
La société libérale est libérale vis à vis des institutions et croyances religieuses, mais n’a rien pour défendre la liberté vis à vis des religions.
La société américaine illustre bien la conception libérale de la religion , où parce qu’ils ont une religion déclarée, les prédicateurs, les gourous etc... peuvent se permettre plein de choses qui ne leur serait pas accordé s’ils n’étaient pas déclarés religion. -
Parce que le mot libéral vient de libéralité et non liberté.
==> ah bon, quelle est votre source ?
Les libéraux n’ont pas été facilement libéraux avec le suffrage universel par exemple, lui préférant le suffrage censitaire qui permet seulement aux riches de voter,
Le suffrage universel, le seul garant de l’égalité des droits et de al liberté politique concrète n’est pas une valeur libérale mais de gauche.==> deja, vous faites une erreur en opposant libéral et gauche. Les idées libérales sont compatibles avec la gauche. Les libéraux sont pour le progressisme.
ensuite, vous sous entendez que suffrage universel = égalité des droits. C’est faux, les citoyens peuvent voter pour des lois ou des politiciens inégalitaires.
Pour les libéraux originaux, si on regarde bien , l’homme libre, c’était l’homme qui pouvait se permettre d’être large au niveau argent en fait, le bourgeois, seul lui méritait les largesses de la société. Et ce point de vu n’a pas changé depuis, surtout avec friedman.
==> vous avez deja lu Friedman, serieusement ?
Si le libéralisme tend à favoriser le pouvoir de certains au niveau économique, c’est aussi le cas au niveau religieux, au contraire de la laïcité, le libéralisme religieux, ne conçoit la liberté religieuse comme comme la liberté des institutions religieuses, et non la liberté des individus vis à vis des institutions religieuses :
==> comique ! les conservateurs reprochent à Ayn Rand son athéisme. Vous dites donc n’importe quoi, si je puis me permettre.
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1) l’origine du mot libral :
http://www.ptidico.com/definition/lib%C3%A9ral.htmLes termes les plus anciens sont bien liés à lébéralité avant la liberté.
2) Non je ne fais pas erreur.
Il y a effectivement des compatibilités au niveau théorique, mais il y a des divergences qui font que finalement la gauche et les libéraux se confrontent sur certains thèmes, dont le plus visible est l’économie.
Parce que ce sont les différences qui jouent ce qui est au cœur des affrontements idéologiques : les rapports de pouvoirs."ensuite, vous sous entendez que suffrage universel = égalité des droits. C’est faux, les citoyens peuvent voter pour des lois ou des politiciens inégalitaires."
Bien sûr que le suffrage universel c’est l’égalité du droit de vote, si on soustrait le droit de vote à certains citoyens, il y a à la fois inégalité et privation de liberté.
L’égalité des droits n’est pas une garantie de ce que font les gens de ce droit.
Ce n’est pas avec une société sans suffrage universel qu’on peut aboutir à une société inégalitaire, puisque seuils les privilégiés votent.
C’est le suffrage universel qui fait la base de la démocratie, sinon c’est une oligarchie.j’ai lu friefdman, j’ai lu les points de sa doctrine, et surtout je vois les applications de ses idées, qu’il a soutenu la dictature chilienne.
Bref pas besoin d’avoir lu friedman pour se rendre compte que dans sa tête de libéral, la liberté ne concerne qu’une minorité de privilégiés : les plus riches que sa doctrine renforce.3) comique ?
pourtant la gestion américaine de la religion est typiquement l’application de la logique libérale : la libéralité vis à vis des intérêts particuliers, ici les institutions religieuses séparées de l’état.
Donc tu défends le libéralisme mais tu n’es pas capable de reconnaitre la logique libérale en action, donc c’est toi qui est comique.Car le modèle américain ce n’est ni :
la logique réactionnaire, d’extrême droite, où la religion officielle transcende et domine la société (sociétés cléricales classiques, et encore plus théocratie), et discrimine les autres religions, et bien sûr interdit la non appartenance religieuse signe d’individualisme.
ni la logique communautaire où soit la société, soit un principe neutre au dessus de la société (par exemple la nature), doit être seule source de vénération, interdisant tout culte religieux ou la non adhésion au culte communautaire. ( modèle totalitaire, sociétique )
ni la logique de gauche, la laïcité française où la liberté de conscience de l’individu (l’humain) et l’égalité entre les citoyens ont préséance sur les libéralité vis à vis des intérêts particuliers religieux
reste al logique libérale qui favorise la libéralité vis à vis des intérêts particuliers affirmés, dans ce cas les religions.Donc moi je sais de quoi je parle.
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Vous n’avez pas lu Friedman, c’est évident. De plus il n’a pas plus soutenu le régime chilien de Pinochet que les régimes communistes auxquels il a aussi rendu visite, à leur invitation.
Pourtant personne ne lui tient rigueur d’avoir « soutenu » des régimes communistes. Pas assez croustillant peut-être. -
Mouarfff ... Le mot libéral qui vient de libéralité ! J’en avais entendu beaucoup des comme ça mais là c’est le pompon !
Et puis bien sûr comme l’on a pas d’argument à opposer, on dit que le libéralisme (de liber -> gratuit qui dérive en libertatem -> liberté.) vient de libéralité (liberalitas en latin). On dit aussi qu’une philosophie qui prône la liberté pour tous est contre la liberté (logique voyez-vous !) et que le libéralisme est présent en grande quantité aujourd’hui, alors que même les antilibéraux s’accordent dire que la social-démocratie est le modèle quasi-universel aujourd’hui. Bref de la propagande ...
Merci pour cet article Monsieur Le parisien libéral. Pour tous ceux qui ne sont pas obtus dans leurs idées je conseille fortement de lire souvent le site contrepoints (qui je crois est mentionné dan l’article.) qui fait vraiment de bon articles de fonds qui peuvent même être lus par des conservateurs modérés ou sociaux-libéraux.
A bon entendeur.
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Le libéralisme est la défense des libertés individuelles contre les pouvoirs institués dès lors qu’ils en abusent. Cela vaut aussi pour le pouvoir économique du capital et la domination qu’il fait peser sur le travail et les salariés.
Mais cet abus est culminant lorsque s’opère la fusion entre le pouvoir économique et le pouvoir politique. Cela vaut pour le soi-disant socialisme réel et pour le néo-libéralisme : Le prétendu néo- libéralisme n’est, en effet, que le masque d’une dictature du capital qui s’octroie le pouvoir politique sur fond de corruption, de manipulation idéologique de l’opinion et de soumission de la politique et des élus à la loi du marché rendue inégalitaire (Bush, Berlusconi etc...) du fait des rapports de forces inégaux entre le capital et le travail.
La preuve ? les trop grandes banques ne peuvent plus faire faillite et les « Hedge-Fund », via les paradis fiscaux, échappent à toute régulation par la volonté politique des états à leur solde. Ce qui est une des causes de la crise politique et morale (confiance) que nous connaissons...
- Lire les 16 réponses ▼ (de Francis, agnotologue, Le péripate, epicure, Mycroft, Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, foufouille, Sylvain Reboul)
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Mais oui,
si le discours que nous tient ici le libéral de service était honnête, ce n’est pas ça qu’il dirait : il serait encore plus virulent contre l’establishment que ne l’est Mélenchon !
Je n’ai jamais vu un libéral autoproclamé dénoncer les arrangements entre le pouvoir économique et le pouvoir politique . J’ai à ce sujet coutume de dire que la différence entre l’anarchie - chacun fait ce qu’il veut - et le libéralisme maffieux, c’est que le libéralisme mafieux fonctionne sur le lobbying et le noyautage des partis politiques et des pouvoirs démocratiques. Autant dire, la corruption.
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C’est pourtant l’objet d’une discipline entière, l’école des choix publics. Mais à part ça vous n’avez jamais rien vu rien entendu....
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Mais alors pourquoi les grands théoriciens libéraux historiques ont toujours défendu uniquement le suffrage censitaire (seuls les riches votent et dirigent la nation) contre le suffrage universel ?
Ces faits ne sont pas cohérents avec ton affirmation, puisque en défendant le suffrage censitaire, le libéralisme défend donc de façon implicite la collusion des pouvoirs économiques et politiques, et la défense des intérêts capitalistes avant les intérêts du peuple.
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Des noms ? Des dates ?
D’ailleurs la gauche fait le même raisonnement a propos du vote local : impôt = droit de vote.Vous avez un problème de cohérence. -
La gauche veut donner le droit de vote à ceux qui payent des impôts et qui ne l’avaient pas. Elle n’entend pas le supprimer à des gens qui ne paient pas d’impôt.
Mauvaise foi, quand tu nous tiens.
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« si le discours que nous tient ici le libéral de service était honnête, ce n’est pas ça qu’il dirait : il serait encore plus virulent contre l’establishment que ne l’est Mélenchon !
Je n’ai jamais vu un libéral autoproclamé dénoncer les arrangements entre le pouvoir économique et le pouvoir politique »
==> deja, Mélenchon, député Européen (7000 euros par mois), habitué des plateaux TV,, héritier de son père (source Libération ou Nouvel Obs), est l’establishment
==> ensuite, il n’y a qu’à lire
L’affaire Dexia, symbole de l’incompétence des « élites » dirigeantesVincent Benard, libéral, blog Turgot http://blog.turgot.org/index.php?post/L%E2%80%99affaire-Dexia%2C-symbole-de-l%E2%80%99incomp%C3%A9tence-des-%22%C3%A9lites%22-dirigeanle libéralisme est fondamentalement populaire, lorsqu’il s’agit d’assurer l’égalité des chances, de récompenser l’initiative créatrice et le travail, de garantir la mobilité sociale de susciter le tissu vivant des créateurs d’entreprises et des PME. La politique de concurrence lutte contre les abus de position dominante, les ententes, les conflits d’intérêts, prohibe les collusions de la haute banque et de la grande industrie, les cartels et les trusts - c’est-à-dire les excès de pouvoir du grand capital.source : Alain Madelin, aux sources du libéralisme françaislivre en libre téléchargementQuand au manque de transparence dont le Ministère de la Santé a fait preuve en refusant de montrer dans leur ensemble les contrats passés entre la très secrète Eprus et les labos, il a été dénoncé dès le début.source : LPL Le Parisien LibéralIl fallait oser, Nicolas Sarkozy l’a fait !source : Frédéric de HarvenL’État totalitaire, pour asseoir son hégémonie, a besoin de canons, de fusil et de soldats qui feront les guerres qu’il faudra pour assurer sa propre pérennité.
L’État social-démocrate, lui, a bien compris qu’il n’était pas nécessaire d’envahir un pays pour exister ; il lui suffit donc, pour se maintenir, de se brancher directement au monde financier. Après tout, c’est l’État qui est maître de la monnaie, qui définit le médium de toutes les transactions, et qui punit sans faiblir ceux qui tentent de s’extraire de son joug, qu’il soit monétaire ou fiscal. En cela, la sociale-démocratie aura permis aux larrons et autres aigrefins politiques de trouver de bons truchements pour leurs goûts immodérés de pouvoir et de luxe.
Résultat : plus aucune banque d’importance, plus aucun établissement financier un tant soit peu remarquable n’est indépendant des politiciens qui, en l’échange de passe-droits et de regards tournés à gauche lorsqu’on bidouille à droite et inversement, récupèrent une partie des fonds ainsi collectés et, par voie de conséquence, du pouvoir afférent.
H16 - Libor, les raisons d’un scandale
http://h16free.com/2012/07/02/16132-libor-les-raisons-dun-scandale
Vous voyez donc que vous devriez lire directement ce que disent les libéraux, depuis des années, plutot que d’écouter ce qu’on raconte sur les libéraux ?
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« deja, Mélenchon, député Européen (7000 euros par mois) »
Pouah ! ça vole bas ici !
Même pas besoin de lire la suite.
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pourquoi j’ecris « Melenchon 7000 euros par mois ? » parce qu on me dit qu’il est un critique du systeme, voila tout.
Vous pouvez lire la suite -
Par Mycroft (xxx.xxx.xxx.71) 27 novembre 18:45La gauche veut donner le droit de vote à ceux qui payent des impôts et qui ne l’avaient pas.
==> DONC la gauche pense que le fait de payer des impots ouvre au droit de vote.
Elle n’entend pas le supprimer à des gens qui ne paient pas d’impôt.
==> Ah ?
Un gouvernement de gauche s’honorerait de prononcer, dans le cadre d’une loi sur l’effort national pour le redressement économique, la déchéance de la nationalité française pour les exilés fiscaux.
source : Alain Joannes, Mediapart
http://blogs.mediapart.fr/blog/alainjoannes/120712/decheance-pour-les-exiles-fiscaux
Beaucoup souhaiteraient également sanctionner durement les « coupables » d’exil fiscal en leur enlevant la nationalité français
source RMC
http://www.rmc.fr/editorial/205969/exiles-fiscaux-comment-les-faire-revenir-en-france/
Eric CoquerelSecrétaire national du Parti de gaucheS’il partent, on peut décider de les déchoir de leur citoyenneté -
« deja, Mélenchon, député Européen (7000 euros par mois) »
15000, moins les seances manquees a 304€
et en plus quelques avantages en nature -
@Par Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral (xxx.xxx.xxx.38) 27 novembre 19:50
mais le gouvernement ayraut n’est pas un gouvernement de gauche, mais du centre.
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Vous confondez le fait de ne pas payer d’impôts (qui est à la base lié à l’incapacité de le faire) et le fait de refuser de payer des impôts. Refuser de payer ses impôts, c’est de la trahison. Les exilés fiscaux sont des traitres, leur déchéance n’a rien à voir avec un lien imposition-vote mais bien avec un lien patriotisme-vote. Le fait de n’accorder le droit de vote qu’aux seuls patriote n’est pas mauvais en soit.
Le fait de payer des impôts est lié au fait de vivre en France, le fait de vivre en France devrait directement donner la nationalité. Mesure nécessaire mais impopulaire, ce qui fait que le centrisme actuellement au pouvoir ne prend qu’une demi-mesure qui rend le tout assez peu cohérent. Je vous concède que cette demi-mesure manque de sens. Mais avec une aussi grande proportion de xénophobe dans la population, on fait ce qu’on peut.
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« Les exilés fiscaux sont des traitres »
traitres à quoi ? nous sommes des soldats ? La France est une armée ? -
Non, nous sommes un peuple. La différence entre un peuple et une armée, c’est qu’une armée combat les armes à la main, un peuple combat différemment. Mais c’est la seule différence de nature.
On appel ça l’idéal républicain et le patriotisme (le vrai, assez différent du traditionalisme xénophobe qui consiste à dire « nos ancêtre était comme ça, faut faire pareil et pas s’adapter aux immigrés »).
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Le refus, par certains prétendus libéraux historiques, du suffrage universel ne signifie rien d’autre que le fait qu’ils ne sont libéraux qu’en parole et non dans les faits dès lors qu’ils ne considèrent comme citoyens que les propriétaires à l’exclusion des autres . Or les authentiques libéraux sont universalistes quant aux droits des individus et à leurs libertés fondamentales.
Du reste aucun libéral aujourd’hui ne prétend limiter les droits politiques aux seuls propriétaires sauf à se dénoncer pour ce qu’il est : un ploutocrate.
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C’était aussi une proposition de Sarkozy et c’est la loi aux USA : qui ne paie plus d’impôts aux USA n’est plus citoyen actif.
Ceci dit, c’est parfaitement démagogique, sauf à déchoir le fraudeur fiscal de ses droits civiques, ce qui reste à prouver devant la justice.
La loi fiscale aux USA, sur ce plan, est plus sévère qu’en France ...ainsi que la loi sur les droits de succession ; ce qui fait des USA un libéralisme sous contrainte de l’état, comme partout. L’universalité de la liberté implique le rôle régulateur et répressif de l’état, car une liberté sans règles universelles est liberticide.
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Pour la plupart, libéral veut simplement dire « pas gentil ».
Même pour ceux qui en théorie du moins savent lire.- Lire les 4 réponses ▼ (de epicure, Le péripate, foufouille, Chupa chups)
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Non les pas gentils c’est l’a droite dure, extrême.
Libéral c’est plutôt l’arnaqueur, ça nous vend un produit avec un emballage agréable ( la liberté ) pour servir quelque chose de différent (la défense d’intérêts particuliers contre les intérêts du plus grand nombre d’individus ).
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Le mec qui a un gourdin doit en effet se méfier de celui qui lui dit qu’avec la liberté on peut obtenir beaucoup de choses. Celui-là ne se fera pas « arnaquer », et plantera son gourdin sur le crâne du libéral récalcitrant.
On connait. -
non, le liberal est pire
seul les plus riches ont des droits
en pratique et pas en theorie -
Mais foufouille que pouvons nous faire pour vous ? Vous énoncez des bêtises comme des vérités, on vous dit que c’est des bêtises mais vous persistez ...
Rien que votre message auquel je répond est une connerie. Les libéraux prêchent l’isonomie. Donc autrement dit pas les droits des riches ou les droits des pauvres : ils prêchent l’intérêt général.
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bonjour >Eleusis
il y a longtemps que j’ai pris la peine de fustiger le libéralisme capitalistique, pour ceux qui pensent que le libéralisme emporte l’exploitation d’autrui alors qu’il préconise le contraire, développer ses intérêts sans nuire à autrui, ce qui renvoie à la question de la juste valeur du salaire en fonction d’un travail et en quoi les libertariens répondent il faut laisser faire sans intervention d’aucune sorte tout se régulera et de considérer que la naissance de l’état comme opposition généré par cela est une anormalité au libéralisme.
l’histoire d’aujourd’hui nous a démontré qu’Adm Smith c’est trompé dans son axiome, nous savons aujourd’hui que la recherche du seul intérêt individuel peu être destructeur de l’espèce humaine.
Je pense que compte tenu de vos conaissances je n’ai pas a développer. mais j’applaudis pour l’article qui donne la mesure de la fracture intellectuelle en ce domaine.
cordialement.ddacoudre.over-blog.com.- Lire les 5 réponses ▼ (de Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, foufouille, ddacoudre)
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merci, ddacoudre !
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et comme on ne nait pas avec la science infuse, une utopie comme l’anarchie
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bonjour foufouille
proudhom peut être considéré comme l’initiateur des libertariens, car l’un et l’autre ne repose pas sur l’ignorance mais une haute opinion de l’humain qui rejette l’exploitation de l’homme par lui même vaste programme.
cordialement.ddacoudre.over-blog.com. -
je sais
mais dans notre realite, on a deja des petits vieux pousser au suicides par des vendeurs de fenetres -
bonjour foufouille
expression de circonstance.
cordialement.
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Vous avez raison sur le fait que, dans la tête de beaucoup, le terme libéral est associé, à tord, aux néoconservateurs. Qui pratique plus une politique de magouille avérée qu’une politique libéral.
Tout simplement parce que le libéralisme n’a jamais été testé, et ne le sera jamais, car il nécessite qu’on puisse faire confiance aux individus. Ce qui n’est tout simplement pas possible. Les individus se comportent comme des clients de la sociétés, c’est à dire comme des gamins qui font des caprices, sans comprendre ce qu’est leurs intérêts.
Bien sur, on pourra me rétorquer que cet argument s’oppose aussi à la démocratie. Et ce sera faux. Car la démocratie, ce n’est pas la liberté. C’est l’absence de liberté des dirigeants qui doivent rendre des comptes. Car, dans une dictature ou dans une démocratie, les citoyens sont aussi contraint par les lois. La seule différence, c’est qu’en dictature, le dirigeant fais ce qu’il veut. En démocratie, il se doit de ne pas choquer le peuple. Sans pour autant, suivant les institutions, devoir faire de la démagogie, car un dirigeant peut avoir une marge de manœuvre lui permettant de faire des choses impopulaires (comme par exemple supprimer la peine de mort).
Le gros soucis de notre société vient effectivement d’un excès de liberté. Mais pas au niveau de l’ensemble des individus (car un tel concept n’aurait pas de sens). Il vient d’un excès de liberté de la part des possédants. La propriété est en effet une arme, une force. Tout pouvoir, si on vise l’équilibre, doit entrainer des devoir. Sinon, on se retrouve en situation ou ceux qui disposent du pouvoir peuvent et donc vont en abuser. Car la force est loin d’être limité à la seule violence physique. Tout pouvoir engendre un rapport de force et par conséquent
La grosse erreur (ou le mensonge pour les moins naïf d’entre eux) des libéraux est de ne pas comprendre que la liberté est un mot creux. Car au final, la liberté des un s’arrêtant là où commence celle des autres, il n’y a pas de système plus libre que d’autre, mais bien des système où la répartition de la liberté est plus égale que d’autres. En fin de compte, on ne peut pas discuter de liberté sans discuter de répartition des pouvoir. De TOUS les pouvoir, et le pouvoir économique est bien entendu l’un d’entre eux. Car au final, la liberté n’est autre que la possibilité d’exercer son pouvoir suivant sa volonté. Par définition, une personne qui dispose de peu de pouvoir n’est pas libre.
J’ajouterais que ce que le libéralisme a tendance à oublier, c’est qu’une société est bien plus que la sommes des personnes qui la compose. Car c’est justement un ensemble unifié par une motivation commune qui est seul capable de faire de grande chose. Que ça soit pharaon de l’Égypte ancienne à la « guerre froide » de l’occident et des USA, c’est systématiquement quand les gens pensaient à autre chose qu’à leur petite personne que l’humanité à fait des choses vraiment impressionnante, des choses digne d’elle. Et c’est au contraire dans les phase où les gens se sont massivement mis à penser à leur petite personne que les sociétés sont rentrées en phase de décadence. Souvent sous l’impulsion, là encore, de personne influentes. Cette idéologie de l’hédonisme, que les libéraux nous présentent comme naturel, est pourtant bien une idéologie. Car l’humain est capable de créer et de prospérer dans des systèmes bien différents. Il suffit de penser qu’à une époque, au Japon, des hommes préféraient s’ouvrir le ventre sans crier plutôt que de vivre avec l’idée d’avoir commis un impair en société pour se rendre compte que l’esprit humain est tout à fait capable de comprendre les notions tels que le sacrifice et la cause supérieur à la vie.
J’ajoute que les libéraux, qui semblent partir du principe « on a échoué à créer une société dirigiste, donc il faut arrêter d’essayer de la créer car c’est trop complexe » oublient le principe premier de l’évolution humaine et notamment de l’évolution scientifique : nous savons affronter la complexité et solutionner des problèmes de plus en plus complexes. c’est le principe de l’évolution.
SI les critiques qui sont faites dans ce post vous paraissent relever d’une méconnaissance du libéralisme, merci d’éclairer ma lanterne. Si possible autrement qu’en me renvoyant dans vos ouvrage, car c’est là une solution de facilité dans un débat, une façon de masquer le fait qu’on manque, en fin de compte, d’arguments.
- Lire les 12 réponses ▼ (de Le péripate, Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, foufouille, Chupa chups, Mycroft)
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Si la liberté est un mot creux, alors l’esclavage est légitime. Pas la peine de tortiller tant que ça, le message est clair et bien compris.
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merci de votre feedback
Tout simplement parce que le libéralisme n’a jamais été testé, et ne le sera jamais, car il nécessite qu’on puisse faire confiance aux individus. Ce qui n’est tout simplement pas possible. Les individus se comportent comme des clients de la sociétés, c’est à dire comme des gamins qui font des caprices, sans comprendre ce qu’est leurs intérêts.
==> la poursuite des intérêts individuels n’est pas grave, tant que la loi la limite à tout ce qui ne porte pas atteinte à l’intégrité physique d’autrui.
Bien sur, on pourra me rétorquer que cet argument s’oppose aussi à la démocratie. Et ce sera faux. Car la démocratie, ce n’est pas la liberté.
==> la démocratie libérale c’est avant tout
- l’égalité de tous devant la loi
- la séparation des pouvoirs
- la remise en cause des gouvernements
en opposition aux démocraties populaires
Le gros soucis de notre société vient effectivement d’un excès de liberté. Mais pas au niveau de l’ensemble des individus (car un tel concept n’aurait pas de sens). Il vient d’un excès de liberté de la part des possédants. La propriété est en effet une arme, une force. Tout pouvoir, si on vise l’équilibre, doit entrainer des devoir. Sinon, on se retrouve en situation ou ceux qui disposent du pouvoir peuvent et donc vont en abuser.
==> c’est bien pour ca que, comme seul le pouvoir arrete le pouvoir, des organisations comme le Anonymous ou les marchés financiers sont de bons garde fous autant que des risques.
La grosse erreur (ou le mensonge pour les moins naïf d’entre eux) des libéraux est de ne pas comprendre que la liberté est un mot creux. Car au final, la liberté des un s’arrêtant là où commence celle des autres, il n’y a pas de système plus libre que d’autre, mais bien des système où la répartition de la liberté est plus égale que d’autres.
==> la liberté selon les libéraux, c’est d’abord disposer de la liberté de penser et de disposer du fruit de son travail, ainsi que de sa propriété acquise légalement. Non, il ne peut y avoir de miracle, l’égalité de situation (différente de l’égalité devant la loi) ne peut pas exister.
J’ajouterais que ce que le libéralisme a tendance à oublier, c’est qu’une société est bien plus que la sommes des personnes qui la compose. Car c’est justement un ensemble unifié par une motivation commune qui est seul capable de faire de grande chose.
==> pas d’accord. Des hommes ou des femmes seules ont fait de grandes choses. Thomas Edison, Marc Zuckerberg, Steve Jobs n’ont pas demandé l’avis de leur voisin pour inventer de nouveaux univers.
Que ça soit pharaon de l’Égypte ancienne à la « guerre froide » de l’occident et des USA, c’est systématiquement quand les gens pensaient à autre chose qu’à leur petite personne que l’humanité à fait des choses vraiment impressionnante, des choses digne d’elle.
==> peut etre mais la, vous nous parlez de guerres et d’esclavages. Ne preferez vous pas vivre dans un pays modeste et low profile comme le New Hampshire, le Luxembourg ou le Ghana , mais libre, plutot que GI’s pour l’US Army ou esclave de pharaon ?
J’ajoute que les libéraux, qui semblent partir du principe « on a échoué à créer une société dirigiste, donc il faut arrêter d’essayer de la créer car c’est trop complexe » oublient le principe premier de l’évolution humaine et notamment de l’évolution scientifique : nous savons affronter la complexité et solutionner des problèmes de plus en plus complexes. c’est le principe de l’évolution.
==> dirigisme et complexité n’ont pas de lien. D’ailleurs le dirigisme suppose au contraire une simplification (bons vs méchants, ennemis du régime ou pas, pour que tout le monde marche dans le meme sens) alors que l’ordre spontané équilibre les demandes contradictoire.
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pour le moment les gens sont formates
rien que la pub pour les momes, les dessins animes, ca donnes des con-sommateurs -
J’ajouterais de plus que le libéralisme à déjà été testé et marche parfaitement bien. Son seul problème est qu’il se corrompt « vite » (plus ou moins 60 ans en Amériques, 30-40 ans en belgique, 20 ans durant l’empire, 5-10 ans durant le règne de Louis XVI, etc ...) et dérive très vite en social-démocratie. En clair pour que le libéralisme vive, il faut que les gens le défendent. Cela s’oppose à la « révolution permanente » marxiste qui défini l’utopie communiste comme devant tenir via « une dictature du prolétariat ».
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"la poursuite des intérêts individuels n’est pas grave, tant que la loi la limite à tout ce qui ne porte pas atteinte à l’intégrité physique d’autrui.«
On peut nuire gravement à autrui sans porter atteinte à son intégrité physique. Le vol, l’escroquerie, la manipulation, la menace, par exemple, son des sévisse qui peuvent être lourd de conséquence.
»==> la démocratie libérale c’est avant tout
- l’égalité de tous devant la loi
- la séparation des pouvoirs
- la remise en cause des gouvernements
en opposition aux démocraties populaires «
En quoi est ce en »opposition" avec les démocratie populaire ? Ce que vous citez, c’est une axiomatique très basique de la démocratie. Très insuffisante pour en déduire des institution concrètement applicable. Mais, en France par exemple, les pouvoirs judiciaires et exécutifs sont séparés (pour le législatif, c’est devenue plus ambigüe avec l’apparition du quinquennat), les gouvernements sont remis en cause et la loi est la même pour tous sauf pour le président de la république (ce qui est une aberration certes, mais assez mineur je crois).
==> la liberté selon les libéraux, c’est d’abord disposer de la liberté de penser et de disposer du fruit de son travail, ainsi que de sa propriété acquise légalement. Non, il ne peut y avoir de miracle, l’égalité de situation (différente de l’égalité devant la loi) ne peut pas exister.
Mais c’est déjà ce qui se passe dans tous les systèmes du monde ou presque, ça. Car chacun, en occident, peut bénéficier des fruits de son travail acquis légalement. Même si en effet, il doit défendre la société en payant l’état pour que ce dernier fasse appliquer la loi. Sous entendez vous que la société actuelle plaie aux libéraux ? Je n’en ai pas l’impression.
Il n’y a pas de miracle, l’égalité de situation n’existe pas, mais j’ai parlé d’égalité de pouvoir. La richesse crée un rapport de force. C’est une réalité. Si un médecin ingénieur n’est pas plus puissant qu’un smicard, un millionnaire l’est largement. Et ledit millionnaire à les moyens d’imposer sa volonté à la sociétés. C’est d’ailleurs ce qu’ils font de plus en plus. « Passez tels ou tels loi ou nous délocalisions » disent ils. En gros, ils font les lois, ils nous les dictent, ce qui nuis à la démocratie. Si on veut que la majorité sois libre, il est indispensable de désarmer cette minorité de possédants. D’où l’idée de Robespierre de considérer que la propriété doit être encadrée, que ce n’est pas un droit absolu.
==> c’est bien pour ca que, comme seul le pouvoir arrete le pouvoir, des organisations comme le Anonymous ou les marchés financiers sont de bons garde fous autant que des risques.
Les marché financier sont de connivence avérée avec les possédants (par construction desdits marchés) et servent à justifier le fait que ces dernier conservent leur fortune malgré leur incapacité à l’utiliser dans l’intérêt de l’humanité.
Les Anonymous sont inoffensif et ne peuvent prétendre être un contrepouvoir, juste un groupe amusant et rafraichissant. Le pouvoir de la propriété nécessite un contre-pouvoir un peu plus conséquent que cela.
Un pouvoir d’origine étatique (même si, et je vous rejoint à 100% sur ce point, ce pouvoir doit être séparé du pouvoir exécutif, et faire le jeu d’une autre élection) est le seul à même de servir de contrepouvoir.
"==> pas d’accord. Des hommes ou des femmes seules ont fait de grandes choses. Thomas Edison, Marc Zuckerberg, Steve Jobs n’ont pas demandé l’avis de leur voisin pour inventer de nouveaux univers.«
Pour le cas Steve Jobs, par exemple, il a été l’heureux élu d’une situation causé par beaucoup. Sans les travaux amont des ingénieur d’IBM ou d’Allan Turing, Steve Jobs ne serait rien du tout. C’est valable pour tous les inventeurs, tous les créateurs célèbres. Ils ne sont que les porte-étendards d’un groupes très vaste qui a été nécessaire dans son ensemble pour l’aboutissement d’un projet. Vous voyez le bout de la chaine, parce que c’est le plus simple. J’essaie de voir la chaine dans son intégralité. Et je vais vous dire une chose : les maillons les plus importants sont rarement les plus visibles. Nos plus grands génies sont méconnus. Ils ont travaillé et travaillent encore sans penser à leur intérêt premier. Et pourtant, sans eux, les stars dont vous parlez n’ont aucune chance de briller. Donc si, c’est bien grâce à leur voisin s que ceux que vous citez on crée de nouveaux univers. Certains, comme Steve Jobs, sont même largement moins responsables de la création qu’on leur attribue que lesdits voisins (Steve Wozniak).
»==> peut etre mais la, vous nous parlez de guerres et d’esclavages. Ne preferez vous pas vivre dans un pays modeste et low profile comme le New Hampshire, le Luxembourg ou le Ghana , mais libre, plutot que GI’s pour l’US Army ou esclave de pharaon ? "
Déjà, pour l’Égypte ancienne, il me semble que vous ne sourcez pas vos informations, car les Égyptiens, sans être en démocratie, semblaient vivre une vie assez différents de l’idée qu’on se fait de l’esclave (porté par nos comportement dans les colonies ou par l’attitude romaine). N’ayant jamais vécu en Égypte antique, je ne sais pas si je préfère vivre
Pour la guerre, une guerre froide est ma foi très supportable. Le tout étant qu’elle n’éclate pas.
Par contre, je vous avoues que je ne supporterais pas de vivre dans le Ghana. A choisir, je préfère largement l’Europe des années 60-70, avec sa crise des missiles et sa course à l’espace. La France de De Gaulle, par exemple, sous le régime de la guerre froide, me parait un pays très plaisant. Et ce pays a fait beaucoup, il a crée bon nombre des technologies que nous utilisons tous les jours. Voir des technologies qu’on a arrêté parce qu’on a pas su les entretenir.Mais j’avoue que si on peut trouver un moyen d’avoir les avantages (le fait que les gens mettent leur intérêt personnel en arrière plan) sans les inconvénients (le fait que l’on provoque des destruction inutiles sur différend territoires ou qu’on mente massivement à la population en proclamant qu’un homme est un « dieux ») ça sera un mieux. L’organisation constructiviste démocratique veux tendre vers cela.
"==> dirigisme et complexité n’ont pas de lien. D’ailleurs le dirigisme suppose au contraire une simplification (bons vs méchants, ennemis du régime ou pas, pour que tout le monde marche dans le meme sens) alors que l’ordre spontané équilibre les demandes contradictoire."
Vous confondez ici dirigisme et simplisme. On peut être dirigiste et ne pas penser par exemple qu’un criminel est un monstre inhumain mais simplement un homme qui n’a pas respecté la loi pour diverses raisons qui n’ont rien de simple.L’ordre spontané n’existe pas. C’est justement le fait que vous pensiez que l’ordre naturel peut mieux régler la complexité de notre société que nous le pouvons nous même qui est à l’origine du dernier paragraphe. La nature fais mal les choses, nous en avons tous les jours l’exemple. Cessons de lui faire un chèque en blanc et bottons lui les fesse, sur tous les aspects possibles et imaginables. La science nous en donne partiellement le pouvoir. Elle nous donneras encore plus de pouvoir si nous la soutenons réellement, ce qui est de moins en moins le cas.
Péripate : le problème dans l’esclavage, c’est justement l’absence d’égalité, qui elle n’est pas un mot creux. L’absence d’égalité de pouvoir en un sens. C’est même ainsi qu’on peut définir réellement l’esclavage. J’ai toujours pensé que, dans la relation maitre-esclave, le problème, c’est le maitre.
Chupa chups : un système qui marche ne se corromps pas facilement. Sinon, le Leninisme a très bien marché, de même que bon nombre de système, puisqu’ils ont existé et on prospéré. C’est justement le fait qu’il soit difficile de le corrompre qui fait la valeur d’un système.
On ne peut pas compter sur les gens pour défendre le système, les gens sont changeant, les gens sont corruptible. C’est au système de se défendre par lui même, grace à ses institutions.
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Bien au contraire les ordres spontanés sont légion, des galaxies au vivant dans son entier. Nos langues sont aussi des exemples d’ordres spontanés.
A prémisses fausses, conclusions erronées. -
La vie est un ordre ? Vous vous moquez de moi ? C’est une dégénérescence permanente, nos cellule passent leur temps à tenter vainement de survivre sans y parvenir. Et quand elle n’y arrive pas, la vie se termine sans plus de raison qu’elle n’a commencé. Et vous appelez ça un ordre ?
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Pour nos langues, c’est encore plus drôle de qualifier d’ordre spontané un code décidé par des « élites » basé sur un ensemble de coutume et de considération esthétique sans une once de logique.
Quand on voit avec quelle difficulté les langages s’enseignent, j’ai du mal à voir un lien entre les langages et un ordre spontané.
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Vous n’êtes pas sérieux. Considérez mes arguments calmement, allez s’il le faut chez Morin ou les évolutionnistes chercher le concept de complexité émergente, enfin, faites comme vous voulez....
Mais les ordres spontanés sont partout, il suffit de les voir. -
Complexité et ordre, c’est pour vous la même chose ? L’évolution biologique va dans le sens d’un ordre (qui se définit par chaque chose est à sa place) ? Non, c’est de fait un chaos.
Seul l’esprit rationnel, seul la conscience peut décider de ce qui est ou n’est pas ordre. Parler d’ordre spontané, d’ordre naturel, quand l’ordre est par nature une construction de l’esprit, ça n’a pas de sens. L’ordre est une construction humaine. Comme vous le dites, « à prémisses fausses, conclusions erronées ». Restes donc à savoir qui de nous deux se trompe dans ses postulat.
C’est même là la base du duel entre constructiviste et libéraux.
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C’est une autre cartouche que vous tirez mais celle-ci est encore mouillée. Si seul l’esprit est créateur d’ordre, comment et d’où lui vient cette faculté surgit de nulle part ?
Et hormis cette délicate question, si seul un esprit crée de l’ordre de façon arbitraire, c’est qu’il n’y a pas d’ordre réel, d’où votre relativisme absolu. Et n’importe quoi devient justifiable.Effectivement le constructivisme et le libéralisme sont inconciliables. -
Il existe peut être un ordre réel, premier, fondamental, source de tous les autres ou bien il n’est qu’une vue de l’esprit, une convention utile. Hypothèse invérifiable qui relève de la foi. Mais nous n’avons pas besoin de cette hypothèse. Nous n’avons pas besoin de savoir ce qui fait qu’on pense qu’il y a ordre, juste de savoir ce qui est o n’est pas ordonné.
La question est aussi de savoir si l’ordre peut venir de la nature. La réponse est non. Le principe de l’entropie toujours croissante de la thermodynamique est un bon exemple pour s’en convaincre, même si son application est limitée à certains domaines précis, faute de maitrise technique dans les autres domaines.
Ce qui implique que la nature laissée à elle même va naturellement vers le désordre.
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La corruption de la justice fait partie des problèmes de société, qui permettent d’amplifier les situations difficiles ou urgentes au lieu de tenter de les résoudre.
Les conflits d’intérêts judiciaire sont monnaie courante, depuis de nombreuses années on assiste à plus de bureaucratie pour moins de peine et de sanctions contre les personnes hors-la-loi. Entre le multi-récidivisme qui augmente de plus en plus, et le business en col-blanc avec des peines rares et inutile pour décourager à l’avenir d’escroqueries à grande échelle.
La justice, corrompu par les gros porte-feuilles, les banques et les multinationales, n’est même pas un recours face aux impacts sur la santé publique et l’environnement, d’une institution judiciaire en conflits d’intérêts avec les marchés financiers.
Les études scientifiques qui réussissent à démontrer la nocivité d’un élément sont oubliés au profit de contre-expertises volontairement faussées ou de vice de forme n’ayant rien avoir avec les souffrances subies. Une justice au service du clientèlisme et de l’argent, et dont les impacts s’en font ressentir dans les sociétés.
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Le libéralisme est au pouvoir en France, sa doctrine a éta instillée dans les esprits, les élus de tous niveaux sont majoritairment libéraux, nous avons signé des traités libéraux qui nous ficellent à l’OCDE libérale, à l’Europe libérale, au FMI libéral, à l’OMC libérale, pour tout dire aux USA totalement libéraux. Ses promoteurs ont pris les médias, ont fait passer leurs théories par les manuels scolaires, les vedettes ont été les « nouveaux économistes » qui ne connaissaient rien à l’économie et qui nous ont tous endettés et ruinés. Serge HALIMI a parfaitement résumé la fabrication et la consolidation du piège dans lequel nous gigotons vainement.
Les gouvernements actuels ne rêvent qu’au sauvetage des banques, l’argent continue à aller aux plus riches, le beau film « CAPITAL » qui sort sur nos écrans en est le meilleur témoin.
On peut aller faire un tour sdans la table alphabétique des news sur les articles consaveés au libéralisme, par exempleLibéralisme : Bonjour les dégâts
http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=27
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Ben oui tonton !
A l’aube du 20 eme siècle le poids de l’état dans l’économie était à peu près partout d’environ 10% du PIB. En un siècle donc nous sommes passé à en moyenne 45%, avec des pointes à 56, comme en France. C’est bien sur la preuve du recul de l’état sur cette période.Faites-nous encore rire tonton Barratier. -
Le libéralisme est au pouvoir en France,
==> le Parti Libéral Démocrate, Alternative Libérale, les Libéraux du Modem, le Nouveau Centre sont au pouvoir actuellement ?sa doctrine a éta instillée dans les esprits, les élus de tous niveaux sont majoritairment libéraux, nous avons signé des traités libéraux qui nous ficellent à l’OCDE libérale, à l’Europe libérale, au FMI libéral, à l’OMC libérale, pour tout dire aux USA totalement libéraux.==> ah ? On a ratifié Bolkestein ?Ses promoteurs ont pris les médias, ont fait passer leurs théories par les manuels scolaires, les vedettes ont été les « nouveaux économistes » qui ne connaissaient rien à l’économie et qui nous ont tous endettés et ruinés. Serge HALIMI a parfaitement résumé la fabrication et la consolidation du piège dans lequel nous gigotons vainement.
==> quels economistes svp ? Des noms, merciLes gouvernements actuels ne rêvent qu’au sauvetage des banques, l’argent continue à aller aux plus riches, le beau film « CAPITAL » qui sort sur nos écrans en est le meilleur témoin.==> LIRE PLUS HAUT : les libéraux ne veulent PAS de sauvetage de banques -
A tous les autistes comme Mr Barratier qui écrivent « Les gouvernements actuels ne rêvent qu’au sauvetage des banques, » donc on est en libéralisme :
Dès l’annonce du Plan Paulson de sauvetage des banques (TARP), en 2008, quelques voix outre-Atlantique s’étaient élevées pour demander que soit mis en place une telle législation, qui permettrait de résoudre les grandes faillites bancaires à la fois sans panique et sans appel au contribuable. Dès la fin 2008, je me suis fait le relais francophone de ces idées. Malgré une reprise par le très helvétique AGEFI, quasiment aucune publication mainstream française n’a repris la proposition. Et seul le Parti Libéral Démocrate lui a fait une place dans son programme - Pub.
Fort heureusement, malgré la relative indifférence médiatique, le travail inlassable d’économistes tels que Luigi Zingales ou le Mercatus Center de l’université George Mason, entre autres, semble avoir convaincu les décideurs US d’avancer en ce sens.Vincent Bénard, libéral
http://www.paperblog.fr/5549894/usa-un-bon-plan-pour-en-finir-avec-les-banques-too-big-to-fail/
Stop au tabou ! Plaidoyer pour la faillite des banques qui le méritent-
a partir du moment où vous vous accrochez à ce terme, libéralité, qui ne veut rien dire et que les libéraux ne connaissent pas, on a de quoi douter de vos connaissances sur le libéralisme. Idem pour Friedman.
SVP, lisez les sources libérales pour vous renseigner sur le libéralisme !
Contrepoints http://www.contrepoints.org/Gauche Libérale http://www.gaucheliberale.org/post/2010/03/12/Le-lib%C3%A9ralisme-c-est-le-renard-libre-dans-le-poulailler-libreDantou http://www.dantou.fr/Libres - 100 Auteurs 100 idées http://lamaininvisible.org/le-livre/?doing_wp_cron=1354051013.4884510040283203125000Le Parisien Libéral http://leparisienliberal.blogspot.fr/-
Ok ... mais que pensez-vous de la catastrophe écologique ? L’ interventionnisme ne serait-il pas la seule solution pour faire face à ce défi ?
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Deja, il y a debat sur ce qu on appelle catastrophe écologique.Ensuite, si on compare des pays comparables, exemple la RFA en 1989 et la RDA en 1989, ou les 2 Corées, qui a le meilleur état écologique ? Le pays ultra interventionniste ou bien le pays un peu plus libéral ?
D’après Ecologie Libérale, c’est le pays plus libéral qui est le plus écolo. Exemple concret : à la chute du Mur de Berlin, alors que les Trabants empestaient l’air, les Allemands de l’Ouest avaient deja les pots catalytiques sur toutes les voitures neuves. -
ensuite, ce qu’on appelle catastrophe écologique c’est
- la hausse du cout des matières premieres- le rechauffement planétairele 1er est lié à la croissance du nombre de gens sur terre, plus il y a de gens pour acheter, plus le prix monte, c’est logique et ca n’a rien à voir avec l’ecologie ou le libéralismele 2eme n’a rien de certains : les libéraux contestent le lien que le GIEC fait entre activité humaine et réchauffement car- il est possible que le GIEC ait truqué ses chiffres (source : Turgot, http://blog.turgot.org/index.php?post/Stern, Wikileaks http://www.wikileaks.org/wiki/Climatic_Research_Unit_emails,_data,_models,_ 1996-2009 , Telegraph http://blogs.telegraph.co.uk/news/tag/climategate/- la terre se réchauffe (et se refroidit), certes, mais de manière naturelle sur longue période, séculaire, nous n’avons pas d’impact la dessus. -
Sur les problemes de transition écologique, IL N’Y A PAS BESOIN de lois ou d’Etat , mais juste de la volonté des gens, regardez ces deux videos :
si vous voulez faire de l’écologie, vous etess libre, les technologie sont la ! -
Rassurez-vous, il y en aura pour tout le monde et pas que pour le libéralisme ...
Petite leçon de grammaire car visiblement nous perdons « connaissance » dans ces temps positivo scientistes, du « comment » sans le « pourquoi ».
Les mots sont construits et c’est cette construction à partir d’un mot base (racine ou radical) on ajoute un préfixe, un suffixe, une terminaison, qui s’ajoutant pour constituer un nouveau mot appelé dérivé ; et qualifie grammaticalement un mot e, même, peut lui donner un sens différent jusqu’à sa propre négation. C’est ainsi que les mots en « isme » sont purement et simplement des « paroxysmes » : des usages paroxysmiques !
Peut-ont être libéral sans pour autant prôner un libéralisme paroxysme de liberté : un libéralisme systémique crétin, le système pour le système : un système économique, en l’occurrence, qui se regarde technoscientifiquement et de façon rationaliste... paroxysme de rationalité, le nombril ? Peut ont être sociétal sans pour autant prôner le socialisme ? Peut-on être écologue sans donner dans l’écologisme ? Peut-ont être rationnel, raisonnablement rationnel, sans pour autant prôner un rationalisme purement mathématique imbécile ? Peut-on être un tenant de l’économie et ne pas prôner l’économisme : l’économie pour l’économie ?
Certains diront que non, que ceci est intellectuellement impossible... ce sont là des esprits simplistes ; personnellement je prétends qu’intellectuellement, au nom de l’entendement, du bon sens et non du dogme ou de la doctrine, qu’au nom de la « mesure » afin d’éviter des effets contraires, ces « seuils contreproductifs » cher à Ivan Illich : que ceci est possible !
Il faut de la mesure en toute chose si nous voulons que ces choses dures ! De ce point de vue nous devrions être en capacité intellectuelle, ce qui est loin et même très loin d’être le cas... c’est même tout le contraire car nous abusons tout ; nous devrions être en capacité de mettre de la mesure dans nos affaires humaines et ainsi éviter de tomber dans un radicalisme paroxysmique de la pensée et de l’action, conformément à une pensée positivo technoscientiste déjà à peine digne du 19 è siècle et certainement pas du 21 è siècle, et qui fait que nous abusons tout !
Je suis « socialiste... de cœur », également « écologiste... de la même façon », pour autant le socialisme comme l’écologisme m’exècre ; en ces temps où il a tant et tant à faire : les socialistes, le pouvoir socialiste actuel, comme les écologistes me font honte tellement ils sont dans le reniement ! Disons que je suis plus « sociétal » que socialiste et plus « écologue » qu’écologiste ! Plus un « économe », tenant de la « règle d’ensemble » en économie, qu’un économiste tenant de l’économisme, de l’individualisme méthodologique : d’une économie qui se regarde de manière positivo technoscientiste (le comment sans le pourquoi) le nombril !
Il faut autant de marché que possible, autant d’état que nécessaire...
On a confiance en l’individu...
L’économie doit être au service de la société et non d’un système, pas plus d’un « marché », qui, comme « généralité » est une construction subjective on ne peut plus spécieuse et fallacieuse. Lorsque l’on parle d’un marché il convient de spécifier de quel marché il est question et, là, il est possible de raisonner sur le dit marché et de l’analyser.
On peut également en ayant confiance dans l’individu, avoir aussi confiance dans un jugement collectif sociétal !- Lire les 4 réponses ▼ (de xmen-classe4, Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral, Ecométa)
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le problèmes français est en partie les monopoles ainsi que la standardisation des processus.
L’Homme est plus libre s’il ne doit pas faire de concession sur la nature du produit.ex : la logan est bien, une logan avec un design plus chic est idéal.par contre il explique pas comment chacun devra protéger l’accès à certain de produits dangereux. -
pourquoi vous voulez protéger les gens ? ils ne sont pas assez grands pour le faire eux mêmes ?
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On sent bien que vous êtes empreint d’une très grande humanité...
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la criminalité provoqué par une arme peut être le fait de l’arme.
certains produit ne sont interdit que parce que d’autres peuvent s’en servir de manière dangereuse, les batteries par exemple , une fois déposé dans une réserve d’eau presente un risque grave.et ce pas moi qui est pour ou contre, c’est la loi qui est écrite de la sorte. -
« il faut gérer l’Etat selon principe de subsidiarité (au plus près du terrain et non pas d’en haut) et selon le principe de séparation des pouvoirs et de l’Etat de droit »
je rencontre souvent des personnes confandant ce principe avec celui d’effacer la la complexité pour pouvoir controler de façon possible.
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