« Acharnez
vous », « Je
ne veux défendre que les causes perdues pas les crapauds
baveux. »
Oh ! Le pauvre
chéri, il pleure pour une chiquenaude ! Qu’est-ce que ça va
être quand on vous traitera de « pauv’ con » (sic) ?
Je devrais vous blâmer, mais, finalement,
vous êtes à plaindre. Pire, vos futurs clients sont à plaindre.
Mon orthographe ne vous choque pas trop, j’espère, parce que
d’habitude un immigré ce n’est pas instruit... C’est ce qu’on
dit en France.
À
propos de « causes
perdues », cela
vous ennuierait-il d’éviter de prendre les lecteurs pour des
imbéciles, monsieur ?
Je
vais vous en donner des causes perdues : l’immigré en
situation irrégulière ‒les
sans-papiers, quoi !‒ (toujours sans droits dans beaucoup de
cas : logement, travail, etc.), les bohémiens non sédentaires
‒les Roms, quoi !‒ (souvent des Français amalgamés à des
malfaiteurs). Personne ne leur fait de
cadeau (qu’ils aient tort ou non n’est pas le sujet de cette
discussion). Allez-vous faire croire à
tous les lecteurs que vous défendriez ces
personnes indéfendables ‒le mépris des Français est visible‒
devant un tribunal tel un preux chevalier
volant au secours de la veuve et l’orphelin ? Laissez-moi
rire, monsieur l’étudiant. Êtes-vous au
moins au courant que ce sont des êtres
humains comme le sont les Français, au
pays des droits de la personne humaine qu’est la France ?
Vous
dites : « je ne suis pas
affilié à l’UMP » ?
Ah ?
Parce qu’en plus il faudrait
être affilié à un parti pour le soutenir ? C’est nouveau
ça ! Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire chez des gens comme
vous. Et, vous croyez pouvoir défendre des causes de cette façon et
avec une telle vision ? Permettez-moi d’en douter.
Que vous
méprisiez les immigrés sans le dire ‒il faut vraiment être bête
pour ne pas voir que la droite les méprise, sans le dire‒, je puis
vous comprendre : je ne sais faire qu’incendier les voitures.
Mais, par pitié, faites marcher votre cervelle !
Encore
une fois, sans rancune, hein !