@ Sirocco & Gontran
Exact, l’exemple suisse semble particulièrement équilibré. Toutefois gardons à l’esprit que la structure fédérale est ancienne, et donc que :
1 - la décentralisation fait qu’il est plus simple de consulter le peuple sur les questions locales, ce qui est nettement plus compliqué en France.
2 - à l’inverse, la centralisation Française héritée de l’Ancien Régime et soutenue par la IIIe et la Ve République font qu’une grande partie des Français ne semble pas être favorable à ce qu’on leur pose des questions (il n’y a qu’a voir les accusations de mollesse qui volent à l’encontre de François Hollande quand celui-ci essaie de ne pas paraître aussi directif que son prédécesseur).
Malgré tout il est clair que sur les sujets sociétaux la consultation populaire me semble souhaitable, puisque le nul ne peut alors nier que son avis n’a pas été pris en compte.
Cela dit, et je rejoins totalement, Gontran sur ce point, la consultation populaire ne peut suffire. Déjà parce qu’il ne suffit pas de voter les lois, il faut aussi pouvoir les proposer et les amender pendant leur examen, ce qui suppose une bonne connaissance du texte, ce que jamais un journaliste réussira à nous apporter, et aussi des compétences en droit, que tout le monde n’a pas.
Gontran, le système que vous proposez semble cohérent. J’émets cependant une réserve concernant la durée des mandants. 1 an, c’est très court et je ne sais pas si cela peut permettre d’avoir le temps nécessaire à la conduite de réformes complexes. Mais il est vrai que si le mandat est allongé, le « bâton » du peuple pour sanctionner l’élu perd de sa force. Je pense trouver l’équilibre à ce niveau se révélerai particulièrement ardu.