Bonjour,
Cette article commence par une analyse pertinente sur les visées réciproques de l’écologie et du survivalisme.
Mais la description qui lui succède est grossière et malvenue.
Je suis survivaliste. Pour les raisons évoquées : difficultés d’accès aux ressources naturelles, qui engendrent une augmentation du prix de ces ressources, laquelle engendre un ralentissement économique, lequel engendre des tensions sociales.
Si je suis survivaliste, c’est pace que je crains qu’à terme, dans un horizon d’une dizaine d’années, les tensions sociales provoquent un effondrement brutal et total de nos structures sociales, économiques et politiques.
Et effectivement, les précautions que j’ai mises en oeuvre ces dernières années sont principalement intervenues dans un cadre familial, un peu dans le cadre pensé par Mr San Giorgio. Mais s’il en est ainsi, c’est parce qu’une très importante part de mes concitoyens préfère attendre que ce soit la société qui fasse des efforts, et non elle, et que cette attitude résulte autant de l’incapacité de mes concitoyens à s’adapter qu’à leur volonté.
De sorte qu’il est parfaitement irréaliste d’attendre que notre société se réforme elle-même, elle n’en a ni les moyens, ni la volonté.
A ce stade, je ne vous autorise pas à me décrire comme un individualiste ; ce n’est pas parce que personne ne veut se préparer à mes cotés qu’il faut en déduire que je choisis d’être seul à me préparer, et d’ailleurs, nous communiquons sur des forums et nous entraidons autant que possible dans nos préparations.
Vous êtes libre de vous attacher à des utopies si cela vous chante.
Mais nous décrire comme individualistes est choquant.
Car nous sommes les premiers à regretter de devoir nous adapter individuellement.