Bonjour l’auteur,
désolé de vous le dire, mais votre catéchisme sur les raisons qui rendait impossible la nationalisation, ça ne vaut pas tripette.
1 - par définition, et très souvent, les propriétaires d’une entreprise ne veulent pas sa nationalisation tant qu’elle rapporte plus qu’elle ne coûte. Les exemples Américains que vous citez correspondent à la crise de 2008 Américaine, ou ces entreprises étaient en faillites et auraient dû être saisies, ce qui par ailleurs voulait dire que techniquement elle valait 0. Les nationalisation qu’il y a eu n’avaient qu’un seul but : faire reprendre à la puissance publique les dettes colossales afin que les créanciers ne perdent rien. On était la totalement à l’encontre du dogmatisme libéral, et même à l’encontre de ce qu’est une nationalisation, car en plus de la garantie d’immunité, les dirigeants sont resté tous en place. Une nationalisation, une vraie, c’est tous les créanciers qui vont se faire foutre, et les anciens dirigeants immédiatement à la porte si c n’est en prison. Rien à voir avec le fric-frac qui s’est passé.
2 - Une entreprise est une entreprise, pas un état, merci de ne pas confondre. Surtout en prenant en compte le peu de cas que les multinationales font des états.
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