Bien sûr que beaucoup de femmes sont violentes. Bien sûr qu’il y a des femmes qui jouent de leur fragilité. Bien sûr que les medias enfoncent le clou.
Mais j’ai beau me gratter la tête, je me souviens plus de petits chefs hommes qui terrorisent les salariées sous leurs ordres (jusqu’à les faire pleurer) que l’inverse - je me souviens plus de femmes traitées comme des bonniches par leurs collègues masculins que l’inverse - je me souviens plus de femmes insultées dans les bars par des hommes ivres que l’inverse, etc.
L’homme est le prédateur et la femme sa proie, c’est ainsi dans la plupart des cas. Si la femme se rebiffe, malheur à elle. Vous savez, le quotidien d’une femme, dans la rue, en entreprise, n’est pas toujours très drôle face à des hommes sûrs de leur force et sûrs de leur supériorité. La brutalité n’est jamais loin, ces choses-là se sentent.
Bien heureusement, beaucoup d’ hommes et de femmes arrivent tout de même à vivre en paix et heureux ensemble. Je suis triste quand je lis vos articles. On dirait que vous n ’envisagez les relations hommes femmes que sous l’angle du rapport de force et de la violence, et que ce qui est beau entre un homme et une femme vous est inconnu.
Là où je vous rejoins complètement, c’est dans votre opinion de la ministre - bavarde à tort et à travers et outrepassant ses prérogatives, elle m’énerve au plus haut point.