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Accueil du site > Tribune Libre > Violence domestique : la bataille perdue du décervelage

Violence domestique : la bataille perdue du décervelage

La vidéo en fin de billet illustre pourquoi, à l’heure actuelle, les hommes ont perdu la bataille. La bataille médiatique est perdue. La bataille politique également. Le décervelage bat son plein. Les hommes sont mis à genoux. Absents du discours social en tant que victimes de violence. Le stéréotype est installé.

Alors que la majorité des hommes ne voit pas encore ce qui se met en place sur son dos, Madame le Ministre français des droits des femmes annonce un plan d’enfer pour éradiquer le sexisme et la violence faite aux femmes. Le gouvernement a suivi un séminaire sous la houlette d’un ministre ouvertement communautariste. Mais si le clan de Madame Vallaud-Belkacem gagne temporairement les deux batailles de la politique et des médias, elle n’en fait pas moins fausse route. Je suis d’ailleurs étonné qu’il n’y ait pas plus de voix pour soulever les incohérences de la situation.

Le naufrage du féminisme français

Premièrement il ne saurait y avoir des droits des femmes différents de ceux des hommes. Ce qui prévaut ce sont les Droits de l’Homme, ou Droits humains. Créer un Ministère des droits des femmes est donc une déclaration d’hostilité aux hommes et une position clairement sexiste. Cette dénomination est de plus en contradiction avec la volonté affichée d’aplanir les différences entre les sexes. Ici on les cultive. Incohérent.

Deuxièmement le mot sexisme est un terme générique qui englobe aussi bien la misogynie que la misandrie. Hommes et femmes peuvent être victimes de sexisme. La captation du mot générique à l’avantage d’un seul sexe est un hold-up sémantique et intellectuel. Ce ne peut être fortuit : les femmes seules doivent être présentées comme des victimes afin de justifier toutes leurs stratégies et toutes leurs exigences. C’est l'un des fondements du féminisme et c'est encore un acte d’hostilité envers les hommes.

Troisièmement : parler de la violence faite aux femmes comme le seul versant de la violence domestique est un mensonge délibéré, une malhonnêteté politique majeure. Gommer les meurtres conjugaux d’hommes parce qu’ils sont moins nombreux n’est pas acceptable. Nier la violence faite aux hommes (voir de nouveaux chiffres sur billet précédent) n’est plus acceptable et est impardonnable à notre époque, où les indicateurs officiels, gouvernementaux, la mentionnent eux-mêmes comme tout sauf négligeable. Incohérent et malhonnête.

Quatrièmement : comment Madame le Ministre des droits des femmes peut-elle annoncer en l’absence du ministre chargé de la formation, que l’égalité sera enseignée à l’école ? Et comment une matière aussi politique, qui génère tant de suspicions dans les relations entre femmes et hommes, peut-elle sans précaution être introduite, et selon quel discours ? Il semble bien que l’on soit ici en présence de l’étape suivante programmée par la Féminista :

« Maintenant, j’ai l’impression que le féminisme « acte I » a éduqué les femmes, et que le féminisme « acte II » devrait éduquer les hommes. » Cynthia Fleury.

(Mais, cela ne fait-il pas des milliers d'années que les femmes éduquent les hommes ?)


Une société qui se refermehomme,femme,féminisme,égalité,guerre,vallaud belkacem,europe,différence,violence conjugale,sexisme,

Madame Vallaud-Belkacem a donc commencé à éduquer le Premier Ministre et les autres ministres hommes. La suite est l’école, où l’on peut s’attendre, vu le radicalisme du ministre et ses mensonges, à ce que les hommes soient mis à genoux et culpabilisés dès l’enfance. N’oublions pas que l'autre dogme féministe est de libérer les femmes de la supposée oppression masculine. C’est donc un état de guerre. L’école est le prochain champs de bataille. Le décervelage avance.

Le forcing féministe, les exagérations et mensonges, montrent sa vulnérabilité. S’il a momentanément gagné les batailles politiques et médiatique, il sait que ses propres contradictions ne pourront tenir indéfiniment sans une forme ou une autre d’implosion. C'est une idéologie fragile qui ne peut se passer d'émotions répétées. D’où la frénésie actuelle de groupuscules ou d'individues à l'idéologie variable qui passent de plus en plus à une forme de violence, intellectuelle ou physique, pour imposer rapidement leurs thèses - avant que les hommes ne se réveillent et que les femmes qui aiment les hommes ne se dressent pour dire que cela suffit.

C’est pourquoi ces féministes doivent faire vite pour imposer des lois avant que le reflux ne se fasse sentir. Pour un certain temps encore elles sont protégées par le système politique. Aucun homme, aucune femme politique n'ose vraiment s'opposer à elles. La gauche caresse dans le sens du poil deux clientèles importante pour 2017 : les féministe et les homosexuels. Deux lobbys qui comptent. Le clientélisme et le lobbying sont aujourd’hui déchaînés, et les décisions politiques ne sont plus assez ouvertes et débattues. La société se referme.


Continuer à se battre

La conséquence est que les tensions vont augmenter. La criminalité et la division interne seront pendant un temps des exutoires à ces tensions. Quand elles seront trop fortes on ira vers une rupture morale et sociale et il suffira alors d’un bouc émissaire et de quelques événements fortuits ou organisés pour que l'Europe vacille à nouveau. C’est le prix inévitable à payer pour un monde qui se referme:les tensions explosent tôt ou tard. Mais il est encore possible de modifier le cours du temps.

homme,femme,féminisme,égalité,guerre,vallaud belkacem,europe,différence,violence conjugale,sexisme,L’égalité devrait être la norme entre hommes et femmes. Mais pas forcément la similarité. Les différences ne nuisent pas au respect. Ce qui manque ce ne sont pas des lois rigides et contraignantes comme la parité, mais un supplément de valeur humaine. Les hommes peuvent y contribuer, comme les femmes. Mais ils doivent aussi rehausser leur estime d’eux-mêmes, si abîmée par des décennies - ou davantage - de misandrie. Les femmes qui les combattent n’ont aucune amitié ni admiration pour eux. Ils doivent les éviter tant qu’ils ne sont pas assez forts en eux pour ne lâcher sur aucun argument. Ils ne sont pas obligés d’avoir la réponse immédiate ; ils peuvent dire : « J’ai lu ou entendu ou ressenti autre chose, je vais y réfléchir ».

Ils doivent renoncer à penser qu’ils seront aimés s’ils font profil bas devant les femmes : les vraies alliances sont fondées sur la reconnaissance et le respect mutuels, pas sur la soumission. Les hommes ne sont pas coupables d’être des hommes. Les seuls coupables sont ceux et celles qui commettent de vrais crimes. Les procès d’intention n’ont aucune valeur. Les hommes comme les femmes ont toujours apporté beaucoup à la société. Parmi eux il y a des malades, mais c’est une petite minorité.

La guerre contre les ennemies politiques des hommes sera longue mais elle n’est pas perdue. D’autres batailles viendront, que les hommes gagneront - non seulement pour eux, mais aussi pour les femmes qu’ils aiment et qui les aiment, car la culture masculine est tournée vers la communauté.

Il y a un travail à faire sur le masculin, en soi et dans le monde. Des batailles à mener. C'est pour cela que j'écris : ouvrir la parole, débattre, discuter, faire bouger les lignes.


Une vidéo choc

Cette vidéo est révélatrice des raisons pour lesquelles les hommes ont perdu la bataille. Elle est en anglais sous-titrée en espagnol mais le propos est simple. Deux acteurs miment une scène de violence en public et sont filmés. Quand la femme joue la victime, les passants sont choqués et s’arrêtent. Quand l’homme joue la victime et la femme l’agresseur, les gens passent à côté comme si de rien n’était.

Le tournage a duré des heures. Sur des centaines de passants une seule femme est intervenue dans la séquence de l’homme victime. Une autre a montré par sa gestuelle une jubilation à voir une femme taper un homme. Les personnes interrogées expliquent ensuite que si l’homme bat, il est coupable, et s’il est battu c’est qu’il est aussi coupable de quelque chose.

A ce point de dédain pour les hommes victimes on n’est plus dans la réalité. Autrefois quand une femme tapait un homme (et vice-versa), les gens intervenaient. Ils ne soutenaient pas la femme par principe. Aujourd’hui l’intoxication féministe misandre a pollué la société. L’homme est coupable, l’homme est le salaud universel, il y a une revanche à prendre sur cette brute esclavagiste. Les féministes se sont approprié le thème de la violence domestique et surfent sur la victimisation totale des femmes qu'elles utilisent à leurs propres fins. Leur hold-up a réussi.

Pas étonnant que la France sombre actuellement dans l’oppression féministe et dans la misandrie la plus crasse. Les hommes ont momentanément perdu la bataille du décervelage, la bataille politique et médiatique. Ils ne le savent pas encore assez. Ils n’osent pas se dresser collectivement, descendre dans la rue et rétablir leur parole, soutenus par les femmes qui les aiment. Un jour pourtant il le faudra.


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34 réactions à cet article    


  • Aldous Aldous 4 décembre 2012 11:38

    Excellent article qui démonte bien la mise en place de préjugés androphobes dans la société.


    J’y ai été confronté dans le milieu professionnel, des collègues femmes transformant un débat sur l’opportunité de prendre telle ou telle décision en guerre des sexes, avançant des arguments du style ’’Tu n’acceptes pas mon opinion parce que t’es macho.’’

    On m’a même fait le coup pour justifier des refus d’augmentations. Je suis un homme donc je ne suis pas prioritaire. Pourtant toute la hiérarchie de la boite et féminine à part le comptable.

    Le discours dominant androphobe est recyclé à toutes les sauces.

    Ca m’a posé de gros problèmes de couple aussi. 

    Ma compagne commençait a avoir des postures agressives et des récriminations sur la répartition des tâche ménagères. Pourtant nous avons reparti les taches de façon très ’’moderne’’ et équilibrée.

    Quand je parvenais à la calmer et a parler de comment repartir autrement les tâches elle finissait par reconnaitre qu’elle n’avait rien à modifier a cette répartition, et mettait l’énervement sur le compte de ’’la fatigue’’ou du stress au travail.

    Apres plusieurs crises, j’ai voulu mettre au clair ce qui se tramait, et en en discutant avec elle, j’ai compris qu’elle était poussée par l’influence médiatique à me considérer comme un adversaire et non un compagnon.

    On a mis a plat notre organisation commune et elle reconnu qu’elle n’était pas une victime ni moi un oppresseur et u’elle n’avait pas puisé cette vision de nos relations dans la réalité de notre couple.

    Depuis, elle a pris conscience que la victimisation identitaire était nocive et a développé un esprit critique.

    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 décembre 2012 18:37

      « J’y ai été confronté dans le milieu professionnel, des collègues femmes transformant un débat sur l’opportunité de prendre telle ou telle décision en guerre des sexes, avançant des arguments du style ’’Tu n’acceptes pas mon opinion parce que t’es macho.’’ »


      Pareil pour moi, et je ne crains qu’on ne soit pas seulement deux.

    • volt volt 4 décembre 2012 12:23

      « La réalité, c’est qu’aujourd’hui après trente ans de féminisme, la femme la plus stupide, la plus méchante, la plus mal élevée, peut traîner dans la boue l’homme le plus charmant, le plus intelligent, et penser que ce qu’elle fait est merveilleux, et personne ne protestera. J’ai dit cela publiquement, et cela a fait scandale, mais ça m’est égal, je le redis » Doris Lessing (il y a déjà quelques décennies).



      • KeVal ? 4 décembre 2012 12:28

        Il y a des dizaines de milliers d’hommes en prison pour des accusations de viol ou de pédophilie, absolument fausses, sans aucune preuve, sur simple accusation.
        http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/hommes-et-femmes-toujours-le-deni-100380


        • KeVal ? 4 décembre 2012 12:31

          http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-presomption-de-culpabilite-112247

          Mais agoravox est bien faible pour tenir un discours raisonnable et contradictoire sur ce sujet.


          • gaijin gaijin 4 décembre 2012 13:10

            mais de quoi les hommes qui n’ont pas tué leurs femmes sont ils coupables ?


          • volt volt 4 décembre 2012 13:16

            Démosthène, vous faites du détournement, et l’auteur ne pose pas tant la question d’une peine de mort que celle d’une peine de vie, la caricature ne permettra pas de voir le problème en face.

            Donc certes y’avait du boulot au vu du dix-neuvième, mais si les freins ont sauté depuis, on peut encore passer la deuxième et jouer le dérapage contrôlé. Pour se faire une idée de la suite, un simple coup d’oeil chez les vikings infantilisés devenus suicidaires suffirait.

          • ZenZoe ZenZoe 4 décembre 2012 14:12

            Bien sûr que beaucoup de femmes sont violentes. Bien sûr qu’il y a des femmes qui jouent de leur fragilité. Bien sûr que les medias enfoncent le clou.
            Mais j’ai beau me gratter la tête, je me souviens plus de petits chefs hommes qui terrorisent les salariées sous leurs ordres (jusqu’à les faire pleurer) que l’inverse - je me souviens plus de femmes traitées comme des bonniches par leurs collègues masculins que l’inverse - je me souviens plus de femmes insultées dans les bars par des hommes ivres que l’inverse, etc.
            L’homme est le prédateur et la femme sa proie, c’est ainsi dans la plupart des cas. Si la femme se rebiffe, malheur à elle. Vous savez, le quotidien d’une femme, dans la rue, en entreprise, n’est pas toujours très drôle face à des hommes sûrs de leur force et sûrs de leur supériorité. La brutalité n’est jamais loin, ces choses-là se sentent.
            Bien heureusement, beaucoup d’ hommes et de femmes arrivent tout de même à vivre en paix et heureux ensemble. Je suis triste quand je lis vos articles. On dirait que vous n ’envisagez les relations hommes femmes que sous l’angle du rapport de force et de la violence, et que ce qui est beau entre un homme et une femme vous est inconnu.

            Là où je vous rejoins complètement, c’est dans votre opinion de la ministre - bavarde à tort et à travers et outrepassant ses prérogatives, elle m’énerve au plus haut point.


            • hommelibre hommelibre 4 décembre 2012 16:36

              @ ZenZoe :

              Je ne vis mes relations personnelles avec les femmes que de ce qui est beau. Je connais ce qui est beau. C’est en comparaison de cela entre entres que je déplore ce que le féminisme politique en fait, et raconte sur le dos des hommes. Le rapport de force, la violence verbale, est permanente dans ce féminisme (je pourrais dire dans « le » féminisme car il semble que la parole unique du féminisme aujourd’hui est victimaire et misandre).

              J’ai comme tout le monde eu aussi des déceptions, et pire, mais je garde au coeur ce qui est beau et ce qui m’inspire.

              Mes articles parlent évidemment des problèmes actuels avec ce féminisme dont je connais de près les dommages collatéraux. J’ai ouvert les yeux après avoir soutenu le féminisme réformiste pendant longtemps.

              Je souhaite m’inscrire en bonne partie en faux à propos de l’image des hommes que vous mentionnez. Je ne me reconnais pas dans l’homme que vous décrivez. je n’y reconnais pas les hommes de ma famille, les hommes amis, et à part quelques-uns je doute qu’il y en ait une majorité, ni même une forte minorité. Cela fait partie du mythe misandre. C’est une imagerie d’Epinal. Mais il y en a, bien sûr.

              Cela me fait penser à une phrase de l’écrivain Albert Cohen sur sa mère :

              « ...une douce épouse et servante qu’un regard du mari faisait pâlir, sévère regard du mâle assuré de son droit et privilège, grotesque regard impérial de l’animale virilité. » (Carnets 1978, Gallimard, p.10).

              Comme commentaire d’une féministe :

              « A méditer pour comprendre toutes les théories féministes destinées à ce que la vie des femmes ne corresponde plus jamais au portrait de la mère d’Albert Cohen.
              Vous conviendrez qu’il y a encore du travail.) »


              A ce propos j’ai écrit un article sur ce que je nomme Le syndrome du couple Cohen :

              http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/02/28/si-ce-n-est-toi-2-le-syndrome-du-couple-cohen.html


              Je pense que ces couples sont minoritaires. Mais la stratégie misandre est de prendre quelques cas, de les isoler et de les ériger en généralité. Pensez par exemple au roman de Mauriac Thérèse Desqueyroux : l’histoire d’une bourgeoise riche qui épouse un homme moins riche et se soumet en silence. C’est un problème de quelques bourgeoises et l’on en fait une idôle de l’oppression masculine. Les femmes du peuple ne fonctionnaient pas ainsi. Ni d’autres : pensez qu’à peu près au moment où Mauriac écrivait sa Thérèse, Alain-Fournier publiait Le Grand Meaulnes. Mauriac-Fournier : deux mondes qui s’opposent.


              Je reviens sur l’image des hommes. Oui, pendant longtemps ils ont investi le monde du travail comme si c’était leur monde. Il faut dire que si aujourd’hui les femmes travaillent pour « être libres » de l’homme, à l’époque les hommes travaillaient pour nourrir leur famille et être enchaînés à leur femme... je dis ça comme ça, à tout hasard... D’ailleurs c’étaient souvent les femmes qui géraient l’argent rapporté par les hommes. Il fallait voir un homme demander à sa femme un peu d’argent de poche et affronter son regard !... Ou quand un homme osait mettre la main dans le royaume des femmes : le soin aux enfants et la tenue de la maison. Ils se faisaient vite remballer.


              Les femmes ont en réalité travaillé à toutes les époques. A la ferme pour faire vivre la famille, et là elles étaient fortes et solides, mais aussi dans l’artisanat, le commerce. Bref, je continuerai à démonter les mythes féministes, en particulier celui du prédateur. La domination n’a pas de sexe.


            • tesla_droid84 5 décembre 2012 11:29

              La ministre essaie de résoudre un problème social par le social et la propagande féministe. En fait je crois que c’est passer a coté du vrai problème « L’EMPLOI ». Quand il y a le plein emploi une femme qui prend une « main aux fesses » colle une gifle à son supérieur et démissionne et se trouve un autre boulot juste à coté. Par les temps qui court, elle franchira le pas bcp plus difficilement, les questions sur sa subsistance vont se poser et elle se résignera se qui aura l’effet pervert de faire gagner en confiance les petits chefs perverts... Se raisonnement s’applique dans une moindre mesure aussi aux violences domestiques, une femme battue franchira plus facilement le pas en condition économique favorable. Je pense donc qu’il faut résoudre le problème du chomage en PRIORITE au lieu de s’attaquer aux conséquences de l’insécurité salariale.


            • Anaxandre Anaxandre 4 décembre 2012 14:26

               "on peut s’attendre (...) à ce que les hommes soient mis à genoux et culpabilisés dès l’enfance.« 

               Mais nos dirigeant on déjà trouvé la solution à ce fossé qui se creuse entre hommes (violents) et femmes (douces) : le »mariage pour tous« .

               Qu’on ne s’y trompe pas, si nous continuons dans cette direction, l’homosexualité sera la norme de demain. Ne restera alors plus qu’à transformer les maternités en couveuses type »Le Meilleur des Mondes" ; le plus gros du travail de transformation des mœurs étant accompli, ça ne sera pas difficile à mettre en place.

               À bas la réaction, vive le progrès !...


              • nemotyrannus nemotyrannus 4 décembre 2012 15:45

                Qu’est-ce que l’homosexualité à a voir avec ça ?!


                Il ne s’agit pas d’éviter le changement dans la société à ce que je sache , il s’agit de la rendre plus juste.

                Quant-à la « norme homosexuelle de demain » , c’est le même genre d’exagération grossière que celui qui veut nous pousser à faire des enfants pour pas que des hordes de barbares plus ou moins arabes ou asiatiques ne nous envahissent .

              • bel95 4 décembre 2012 15:58

                ...les hordes t’emmerdent !!! fait toi prendre comme tu veux mais tu viens pas chier dans nos églises !!!


              • nemotyrannus nemotyrannus 4 décembre 2012 18:20

                @Bel95


                Aurais-je touché le point sensible qui empêche l’argument posé et réfléchi de glisser de votre esprit jusque sur Agoravox ?

                Mais à tout hasard , dedans et dessus .


              • bel95 4 décembre 2012 15:59

                A l’auteur, y avait obligation de mettre sa gueule pour le texte ???


                • hommelibre hommelibre 4 décembre 2012 16:38

                  C’est pour le regard de tueuse dans une gueule d’ange...
                  Un archétype à elle toute seule.
                   smiley


                • bel95 4 décembre 2012 16:53

                  ... de tueuse ????, qu’elle vienne avec moi discuter avec ma grand-mère au Bled, elle va lui expliquer c’est quoi d’être une femme des montagnes. Le cul visé dans la soie elle connait rien aux devoirs et pouvoirs matriarcales transmisent de génération en génération, elle a absorbé de la soupe pré-digéré de pseudo-sociologue en mal de budget, pour cracher sa bile sur le couple harmonieux.
                  L’épouse, la soeur, la mére ont attendu Belka pour s’affirmer, pour aimer ce gouvernement de dupe m’écoeure.


                • hommelibre hommelibre 4 décembre 2012 17:03

                  Bel, je comprends votre colère. J’ai comme vous une image de femme solide, des femmes qui assurent, qui tiennent une place, et qui laissent à l’homme la sienne. Belkacem est un produit urbain et idéologique. Elle se fait sa place sur le dos des hommes, comme Caroline de Haas, comme les Femen. Au fait avez-vous lu l’affaire de la Femen call-girl ?

                  Lien dans l’article : d’individues à l’idéologie variable

                  Elle peut faire ce qu’elle veut, je n’ai pas de jugement négatif sur les prostituées. Il faut juste ne pas trop prendre les gens pour des idiots.


                • blablablietblabla blablablietblabla 4 décembre 2012 16:48

                  Au vu des réactions et de l’article la cause féminine à beaucoup de chemins à faire,y a 1 femme qui meure tous les trois jours en France ,et là vous allez bientot me faire croire que c’est un homme qui meure tous les trois jours sous les coups de sa conjointe .


                  Il vaut mieux entendre ça que d’etre sourd ,décidément je sais pas ou on va en France mais à chaque article que ça soit sur les « musulmans » y a tous les racistes et les fachos qui rapplique si c’est un article sur les femmes c’est tous les beaufs bourré de testostérone qui se rapplique aussi vous avez rien d’autres à foutre ? 

                  Je mettrais ça sur l’age tiens, alors les papys on flippe ! 


                  • hommelibre hommelibre 4 décembre 2012 17:18

                    Oui, vous avez raison, une femme environ tous les trois jours. Quelqu’un ici le nie ? Non. Quelqu’un ici s’en réjouit ? Personne. Cela fait 140 hommes assassins de leur conjointe. 140 hommes sur une population masculine de plus de 20 ans d’environ 23 millions d’âmes. Cela ne fait pas une théorie du genre. Cela ne fait pas une théorie de l’homme prédateur ou assassin par définition.

                    Et aussi un homme tué par sa compagne environ tous les 13 jours. On n’en parle pas. Ce n’est pas assez. Ils faudrait plus de cadavres masculins dans votre comptabilité pour que l’on commence à les prendre en compte.

                    Votre commentaire confirme ceci : pour illustrer la violence domestique et la rattacher uniquement aux hommes auteurs, ce n’est plus que ce chiffre des mortes qui est cité depuis environ deux ans. Savez-vous pourquoi ? Parce qu’en effet cette violence est plus masculine et cela évite de parler des 30% d’hommes victimes de violence conjugale « classique », non mortelle. 30% selon l’ONDRP, 40% en Angleterre selon une étude du gouvernement anglais, 50% dans les études au Canada. Cela évite donc de dire que la violence conjugale est dans son ensemble beaucoup plus partagée que les anciens 95%-5%, valeur fictive qui n’est plus d’actualité.

                    Votre commentaire est assez classique du féminisme victimaire et communautariste.


                  • hommelibre hommelibre 4 décembre 2012 17:07

                    Pourquoi imposer le partage strict des tâches ménagères comme critère d’égalité ? En Suisse une étude gouvernementale montre que toutes tâches entendues, travail compris, femmes et hommes donnent chacun 72 heures de leur temps à la vie du ménage et de la famille. Simplement ce ne sont pas toujours les mêmes tâches.

                    Et même, si l’homme en fait moins dans un domaine, est-ce une raison pour construire le stéréotype d ’oppresseur et de prédateur ?


                  • hommelibre hommelibre 4 décembre 2012 17:20

                    Je ne connaissais pas le verbe « calcer »... smiley

                    D’accord avec vous sur les marronniers...


                  • ecolittoral ecolittoral 4 décembre 2012 17:02

                    Pauvres femmes ! 

                    Celles qui vivent seules, celles qui ont divorcé, 
                    celles qui ne sont que ce qu’elles sont et voudraient devenir plus. 
                    Quarante ans et plus d’homme à la maison. Enfin l’émancipation. 
                    Ce sont des femmes libérées...et nous aussi !!!!!!!!

                    • Ruut Ruut 4 décembre 2012 17:48

                      Les taches ménagères, ma femme refuse que je les fasses ou repasse les refaire aprés moi systématiquement.

                      Elle se sent innutile lorsque je les faits.


                      • urigan 4 décembre 2012 18:24







                        Parole de Elle A Fait Un Bébé Toute Seule
                        Elle a fait un bébé toute seule
                        C’était dans ces années un peu folles
                        Où les papas n’étaient plus à la mode
                        Elle a choisi le père en scientifique
                        Pour ses gènes, son signe astrologique
                        Et elle court toute la journée
                        Elle court de décembre en été
                        De la nourrice à la baby-sitter
                        Des paquets de couches au biberon de quatre heures
                        Et elle fume, fume, fume même au petit-déjeuner
                        Elle défait son grand lit toute seule
                        Et elle vit comme dans tous ces magazines
                        Où le fric et les hommes sont faciles
                        Et elle court toute la journée
                        Elle court de décembre en été
                        Le garage, la gym et le blues alone
                        Et les copines qui pleurent des heures au téléphone
                        Elle assume, sume, sume sa nouvelle féminité
                         Elle m’téléphone quand elle est mal
                        Quand elle peut pas dormir
                        J’l’emmène au cinéma, j’lui fais des câlins, j’la fais rire
                        Un peu comme un grand frère
                        Un peu incestueux quand elle veut
                        Puis son gamin, c’est presque le mien,
                        sauf qu’il a les yeux bleux
                        Elle a fait un bébé toute seule

                        • loulou 4 décembre 2012 18:32

                          Beau texte. Entièrement d’accord avec vous.Vous retournez ce sujet depuis longtemps. On sent que vous avez du en baver.Je croyais que cette histoire de féminisme allait sur sa fin. Que le spectacle des nombreuses féministes que j’ai vu a la grande époque dans les milieux de gauche devenues peu a peu ; acariâtre,hargneuses, frustrées et surtout seules, terriblement seules, allait calmer le mouvement. Il faut croire que non. Il faut des coupables au mal être qu’elles peuvent avoir. Que ça saigne ; Il faut en plus des infinies problèmes de la vie quotidienne(fric, boulot etc...) une bonne guerre des sexes. Il ne faut pas de trêve, jamais. Jamais de confiance, de douceur, de sexe.Seule la guerre éternelle nous apportera le bonheur ! La solitude élargies, la solitude de masse, voilà le résultat. Chacun dans sa case. Voilà qui et bien.Y en a vraiment qu’ont rien compris.


                          • blablablietblabla blablablietblabla 4 décembre 2012 19:39

                            @hommelibre,


                            Alors déjà je suis pas féministe ni femme d’ailleurs et encore moins communautariste, ceci dit ,j’ignorais totalement le fait que des hommes pouvaient subir de la gente féminine (voir les pourcentages que vous citez plus haut) .

                            Dans la violence domestique la femme étant donné qu’elle est plus faible (moins virile) et donc elle n’a que le language pour se défendre d’ou le harcèlement en vers l’homme en général voir le pétage de plomb chez certains mecs.

                            Maintenant je suis d’accord avec Schweizer.ch on prend pas le paramètre « ethnique » exemple chez les arabes-(là je vais avoir les muslims sur le dos) -bombarder sa femme c’est monnaie courante voir meme certains proverbe(frappe ta femme une fois par semaine si toi tu ne le sait pas elle elle le sait) ils appellent ça « çaout » vu que le coran incite à l’ai « corriger » et c’est le mot.

                             En règle général l’homme est plus virile que la femme d’ou certains mecs qui règlent les conflits par la force ce qui parfois amène à la mort de leur conjointe !

                            • Traroth Traroth 4 décembre 2012 20:16

                              La vidéo me parait extrêmement douteuse. Déjà, à la fin, des femmes interviennent bel et bien, et la démonstration n’est donc pas aussi clair que le commentateur et hommelibre le prétendent. Ensuite, affirmer de but en blanc que la question du sexe est déterminante en soi n’est démontré à aucun moment. Je pense personnellement que la question est le rapport de force : personne n’est pressé d’intervenir dans le conflit des autres, et pour avoir été amené à me mêler de bagarres qui dégénéraient parce quelqu’un était réellement en danger, je peux dire que la plupart des gens ne le font que dans ce cas, car le rapport de force est trop inégal. Est-il utile de rappeler que dans la majeure partie des cas, les femmes sont effectivement plus faibles physiquement que les hommes ? Pour illustrer mon propos, remplaçons les protagonistes de la vidéo par cette femme et cet homme. Êtes-vous vraiment sûr qu’aussi peu de gens seraient intervenus ?


                              • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 4 décembre 2012 22:06

                                Certains groupes influents auprès du pouvoir républicain ont pour objectif de faire des femmes un nouveau prolétariat comme naguère les immigrés ou aujourd’hui les « divers » ou encore les homosexuels.


                                J’ose espérer que les vraies femmes, les femmes libres, sauront dénoncer les mensonges et la manipulation orchestrée par le pouvoir et ses valets. 

                                • ddacoudre ddacoudre 4 décembre 2012 22:09

                                  bonjour homme libre
                                  un bon article sur ce sujet.
                                  je te joins un lien sur les violences en tout genre. y compris celles que tu traites, et qui sont en possession du gouvernement donc de notre ministre.http://www.inhesj.fr/sites/default/files/files/Mini_synthese_CR.pdfil y a une volonté de continuer sur des choix thématique porteur d’un électorat.
                                  aucun homme politique n’ose prendre le contre pied, il vont même vers une radicalisation jusqu’a l’absurde comme Valls qui veut réduire de 50% les mort sur la route. déjà les précédant ont criminalisé des agissements délictuel il va falloir qu’il reviennent à la peine de mort pour gravir un cran de plus. j’explique depuis très longtemps qe les hommes politiques qui n’ont plus de pouvoir sur la fiance et l’économie se sont rabattu sur le sécuritaire et c’est une démarche qui n’accepte pas le recul nous irons donc jusqu’à la folie déjà que nous sommes dans une société schizophrène.
                                  cordialement.ddacoudre.over-blog.com .
                                  cordialement.


                                  • easy easy 5 décembre 2012 02:24


                                    Il a existé des peuples d’amazones où les garçons devaient raser les murs mais laissons ça de côté tant c’est marginal.

                                    A part ces exceptions amazonistes, je n’ai jamais vu de peuple où il y aurait moins de 50% de filles du fait de maltraitance. Concernant les viols et attouchements, je suis convaincu que partout où la sodomie se pratiquaient, les garçons en subissaient (de la part de garçons) au moins autant que les filles.

                                    Il y aura eu des pieds bandés, des cous allongés au détriment des filles mais tous les peuples ont compté autant de filles que de garçons avec des espérances de vie allant plutôt à l’avantage des filles en tant de paix. Et cela en dépit de celles qui mourrait d’accoucher. 



                                    [ Cela en dehors des cas où l’on aura tué des filles dès leur naissance pour quelque raison de régulation démographique. L’euthanasie des filles n’entre pas dans le cadre du féminisme français actuel étant donné la liberté d’avorter auquel il tient. ]

                                    Globalement donc, dans le Monde, chaque peuple aura eu autant de filles que de garçons et cela quel que soit le statut des filles, burqa ou pas burqa. Poly ou monogame. Fouet ou pas fouet, lapidation ou pas lapidation.
                                     
                                    Si les mortes françaises sont d’un chiffre si important qu’il mérite d’être brandi par les féministes françaises, c’est donc que le garçon français est particulièrement assassin des filles.
                                    Bizarre.






                                    Il y a eu des millions de guerres et les garçons ont été largement massacrés pendant que les filles restaient à l’arrière.

                                    S’il y a donc eu des déficits brutaux d’un des deux genres, c’est celui des garçons et parce que machistes qu’ils étaient, ils interdisaient aux filles de risquer la mort. Je n’ai relevé qu’une seule armée constituée de filles au sein d’un peuple mixte, c’était au Vietnam.

                                    [ J’exclus des considérations les méchancetés qu’un peuple vainqueur aurait infligé à un peuple vaincu en lui massacrant ses filles. Encore que je ne connaisse aucun cas où un vainqueur aurait tué plus de filles ennemies que de garçons ennemis. Charlemagne avait fait décapiter 4500 hommes Saxons ayant refusé de se convertir au christianisme, quant aux femmes et enfants, il les avait seulement fait déporter. ]

                                    En somme, tant au sein d’un peuple que lors de conflits inter peuples, je connais bien plus de cas où les garçons ont trinqué que de cas où les filles ont rmorflé.

                                    Il me semble que si des Celtes devaient souvent batailler à mort en laissant femmes et enfants à l’abri, ils n’avaient pas l’habitude de les massacrer une fois rentrés chez eux. Il me semblent qu’ils les couvaient plutôt. 

                                    Les situations de guerres fréquentes pourraient d’une part favoriser le concept de protection des filles par les garçons et d’autre part favoriser le fait que les filles bossent très dur soit aux champs soit à l’usine d’armement avec pour leitmotiv que : « Les garçons doivent batailler au front sans se plaindre et nous, les filles, à l’arrière, nous devons supporter toutes les conditions sans nous plaindre »

                                    Si c’est à peu près ça qui s’est toujours passé partout, ça expliquerait que les trop longues périodes sans batailles brisent ce modus vivendi forfaitaire. Et là nous en sommes à plus de 60 ans sans conflagration.


                                    Si pendant une guerre il tombe en un jour 3000 garçons au front pendant qu’à l’arrière trois filles meurent sous les baffes de garçons, pourrait-il jaillir un mouvement féministe hurlant « Stop au massacre des filles par les garçons ! » ?
                                    Certainement pas.


                                    Quelle est notre situation de fond actuelle vis-à-vis de la problématique de la guerre ?
                                    Nous vivons sans guerre énorme à nos portes mais il est tout de même possible que ça se produise.
                                    Auquel cas les garçons devront peut-être s’exposer au front selon la tradition.
                                    Dans cette perspective, en ce moment paisible, les filles pourraient dire que si trois filles sont tuées à la maison, il ne faut pas en faire un plat national parce qu’un de ces quatre matins, ce sont les garçons qui pourraient tomber comme des mouches par nationalisme.

                                    J’insiste : il est logique et légitime qu’une fille tuée à la maison fasse en ce moment l’objet d’une plainte individuelle mais il n’est pas logique de faire de l’ensemble des filles tuées à la maison une cause nationale alors qu’en cas de guerre, c’est par millions que les garçons pourraient tomber pour une cause nationale.

                                    C’est la nationalisation, donc le chiffrisme des cas individuels de violence conjugale qui est bizarre. On avait certes procédé énormément de chiffrisme avec les morts des deux dernières guerres mais faire des additions de cas privatifs pour aboutir à dix, cent ou même mille mort c’est la preuve qu’on ne jure plus que par les additions.

                                    Le problème me semble donc être le suivant :

                                    Chacun devine que les prochaines guerres ne se produiront ni en termes de ligne de front ni en termes de mobilisation massive des garçons. La probabilité nous semble plus grande que notre prochaine grosse guerre ait des allures soit en Hiroshima soit en Lybie-Irak et que la charpie se produise alors dans les villes où garçons, filles et enfants morfleront pareillement.
                                     
                                    Personne n’en parle de cette perspective mais in petto chacun croit deviner que nos prochaines guerres ne seront ni aux frontières ni genrées ni classées. Nous serons tous logés à la même enseigne.

                                    Il se pourrait que cette considération dont personne ne parle mais que chacun soupèse tout de même en secret, ait une grande influence sur le fait que depuis 50 ans, les filles ne revendiquent plus tant en termes de salaires ou d’ergonomie -comme le faisait Louise Michel- qu’en termes d’urbanité et de conjugalité.

                                    Il reste encore des écarts de salaire genrés en défaveur des filles et elles ne manquent pas une occasion de les dire tant qu’à faire, mais ce n’est plus le coeur de leur cible. Leur revendication est en réalité essentiellement urbaine et conjugale.

                                    Et leur gros argument est donc le nombre de mortes sous les coups des garçons en cette situation de paix.

                                    La situation, quelle soit de paix ou de guerre, étant désormais la même quel que soit l’âge ou le genre, les garçons doivent admettre qu’ils n’ont plus jamais à jouer les Vercingétorix et doivent donc devenir extraordinairement doux car les filles ne voient plus aucune raison d’admettre la moindre bousculade conjugale.


                                    Si intellectuellement, les garçons peuvent convenir qu’en effet ils n’ont plus à jouer les Ulysse en aucune situation, peuvent-ils changer leur corps ?
                                    Est-ce que la testostérone qui a fait pendant des millénaires des garçons les plus exposés en cas de guerre peut se résoudre du seul fait que désormais les guerres n’exposent plus spécialement les couillus ? 

                                    Est-ce que pour sortir de la culpabilité dans laquelle se retrouvent les garçons de 2000 qui ont toujours leur testostérone et leurs 30 kilos de plus, ils n’en viendraient pas à préférer les batailles d’antan ?

                                    C’est qu’en 1920, un poilu survivant était automatiquement un héros. Une épouse aurait voulu se plaindre d’avoir pris une baffe par une gueule cassée, elle se serait retrouvée mise en minorité y compris par toutes les veuves. Elle aurait été huée d’égoïsme.

                                    Je rappelle qu’à la Libération, le nombre de filles qui se sont retrouvées un peu trop vite visitées est incalculable mais qu’il leur semblait éthiquement impossible de s’en plaindre. Le fait est qu’elles l’ont toutes pris à la légère, qu’elles ont toutes dédramatisé « Punaise, il y est allé un peu fort ce Californien, mais bon, il venait tout de même de se taper Omaha beach pour nous libérer, alors... »


                                    Même les Berlinoises violées par les Russes, entre autres, ont dû s’écraser au regard de ce que leur mari et leurs fils avaient morflé. 

                                    Imagine-t-on qu’en 1946 une fille puisse porter plainte parce que son maire l’a conduite à accepter de se faire tripoter les pieds ? Si chacun trouvait alors une telle plainte déplacée, elle aussi l’aurait trouvée déplacée. Je vois encore mes mères et grands-mères raconter des histoires de mains baladeuses en rigolant. Mais il est vrai qu’à l’époque on ne leur avait pas encore dit qu’elles « Le valaient bien ».

                                    Le féminisme avait eu des ressorts seulement sociaux entre 1800 et 1945 (salaire, congés et ergonomie) et il est resté sur ce terrain social jusqu’à Hiroshima où soudain, chacun a compris que les prochaines guerres auront une toute autre allure où les muscles des hommes ne joueront plus aucun rôle.






                                    Que faire alors, nous les garçons, de notre testostérone devenue encombrante et obscène tant en situation de paix qu’en situation de guerre ?
                                    Que faire du Depardieu et du DSK qui sommeille en nous alors que seuls les YSL sont inattaquables et que les guerres se feront au joystick depuis ses pénates ?


                                     
                                    Je vois trois soluces :
                                     
                                    Soit réclamer un retour aux batailles à l’épée

                                    Soit se gaver d’oestrogènes, se castrer. 

                                    Soit passer tous homos et communautariser.
                                    Même les entreprises, yaka les faire genrées.
                                    On divise Paris en deux.
                                    Les filles ne supportant pas l’obélisque, elles s’installeront rive gauche où elles honoreront sainte Geneviève.
                                    Les garçons s’installeront rive droite et ils déplaceront la Tour Eiffel aux Tuileries.
                                    Des plombiers pour la rive droite ; des plombières pour la rive gauche.
                                    Des pompiers pour la rive droite ; des pompières pour la rive gauche.
                                    Des éboueurs à droite ; des éboueuses à gauche.
                                    Des camions, des boulots et des trains à droite ; des camionnes, des boulottes et des traines à gauche.
                                    Puis on fait sauter tous les ponts. En commençant par celui d’Avignon.




                                    Ah tiens !
                                    Il existe un chant des étudiants européens, une sorte d’hymne mais il est peu connu. Gaudeamus igitur. Le texte est en latin (très souvent remanié depuis son origine)
                                    Voici sa traduction en français

                                    Réjouissons-nous
                                    Tant que nous sommes jeunes
                                    Après une jeunesse agréable
                                    Après une vieillesse pénible
                                    La terre nous aura.

                                    Notre vie est brève,
                                    Elle finira bientôt
                                    La mort viendra rapidement
                                    Nous arrache atrocement
                                    En n’épargnant personne.

                                    Où sont ceux qui furent
                                    Sur terre avant nous
                                    Ils ont été vers les cieux
                                    Ils sont passés dans les enfers
                                    Où ils ont déjà été.

                                    Vive l’école,
                                    Vivent les professeurs
                                    Que chaque étudiant vive
                                    Que chaque étudiante vive
                                    Qu’ils soient toujours florissants !

                                    Que vivent toutes les vierges,
                                    Faciles, belles
                                    Vivent les femmes
                                    Tendres, aimables
                                    Bonnes, travailleuses !

                                    Vive l’État et
                                    Celui que le dirige
                                    Vive notre cité
                                    Et la générosité des mécènes
                                    Qui nous protège ici.

                                    Que périsse la tristesse,
                                    Que périssent les ennuis
                                    Que périsse le diable
                                    Et les opposants
                                    Ainsi que les autres.



                                    Vous voyez donc ce qu’ils espèrent des filles

                                    Si vous recherchez sur Youtube des vidéos où l’on voit des gens le chanter, vous constaterez qu’il est très souvent chanté par des filles qui n’ont pas du tout l’air de s’en plaindre.

                                    Sont-elles folles, inconscientes, délurées, manipulées, légères, victimes ou putes, les filles qui chantent cette manière qu’ont les garçons de les fantasmer ?

                                    J’en finis (Je vous prie de m’excuser d’avoir été si long) en soulignant un fait connexe à tout ça.

                                    En Europe, il y a longtemps eu une tradition de fou du roi. Elle se manifestait au travers du rôle du fou du roi tel qu’on le connaît un peu. Mais aussi sous d’autres formes dont celle des goliards, clercs itinérants individuels écrivant des insolences envers les grands. Au XIXème siècle, s’inpirant des goliards, des étudiants allemands, français, italiens... ont eu l’idée de former un club par université avec pour objectif de railler les grands, de jouer des tours aux seigneurs. Chaque université avait ainsi son ordre farceur portant un nom à rallonge plein de grandeur ridicule. Comme l’Italie est restée un bouquet d’Etats séparés jusqu’en 1850, ces traditions consistant à se moquer des puissants a duré et même perduré à l’unification. Il en subsiste encore beaucoup de ces ordres truculents. 

                                    En France, les étudiants ont eu tendance à quitter les objectifs goliardiques pour passer à des objectifs politiques au moment de Sartre. Alors que les goliardias italiennes avaient refusé d’être récupérée par les partis politiques dont le fascisme italien et préféré continuer de chambrer les puissants, j’ai vu dans mon lycée, en 1968, des gars de terminale monter sur les tables et discourir à la manière de quelque Che, Castro ou Trotski. 
                                    En France, les étudiants refusant de faire de la politique ont été marginalisés et ont disparu (comme en Allemagne sous la férule nazi). On pourrait dire que les ultimes goliards de France étaient les rares étudiants de 68 qui, au lieu de jouer les Cohn Bendit, ont préféré s’essayer à la farce sur scène pour devenir les Clavier, Luron et autres Lhermitte.

                                    L’avatar français de l’esprit goliardique c’est le bizutage où il n’est plus question de se moquer des princes en se prenant pour des bouffons mais d’humilier au maximum les puceaux de son école en se prenant très au sérieux.

                                    Caroline Fourest, à 22 ans, avait déjà écrit des pavés politiques sur un ton doctoral.

                                    En France, ça grouille de jeunes de moins de 25 ans qui sont déjà pétris de certitudes et qui parlent comme des vieillards. C’est le jour et la nuit avec ce que font ces filles qui chantent Gaudeamus igitur.


                                    • blablablietblabla blablablietblabla 5 décembre 2012 06:55

                                      @Par easy , Bonjour,


                                      Pas possible vous avez fumé quoi easy ? 

                                      • paco 5 décembre 2012 07:52

                                        @Easy, vous envoyez du lourd. du long à lire et épais en sens. ( lourd est pour moi un compliment, pas comme pour ces d’jeuns qui ignorent la densité d’un propos.)
                                        je remercie HommeLibre pour sa remise de pendules à l’heure. vous auriez du etre horloger.

                                        pour ma part, j’avoue avoir été gifflé, cogné, un peu massacré moralement, de façon hurlante, sans compromis,en mode hystérique.
                                        et aprés ?
                                        rien. je savais bien que d’une seule baffe de cowboy, facile, je lui démontais la tete. souvent démangé, jamais je n’ai cédé. pourtant je suis du Sud, ou un pseudo machisme fait Loi.
                                        je reste macho. on ne frappe ni fait du mal à une femme. quelque en soit la raison. j’attends la féministe pure jus venir m’expliquer la stricte égalité....vaste connerie 


                                        • Pierre Régnier Pierre Régnier 5 décembre 2012 09:37


                                          Je crois que les violences faites aux femmes par des hommes sont plus nombreuses que celles qui sont faites aux hommes par des femmes. Cet article est cependant très utile car il met en évidence le traitement malhonnête du problème par des politiciens (et politiciennes) qui se foutent éperdument du sort des femmes si le fait de le « dénoncer » n’apporte rien à leur carrière.

                                          Pour cette raison je suis surpris de n’avoir pas encore lu, dans l’article et dans les commentaires, un rappel du monstrueux comportement de la grande majorité de la presse après la manifestation organisée par Civitas le 18 novembre contre le projet de loi instituant le « mariage pour tous ».

                                          Ce jour-là les Femen ont très ouvertement agressé les tranquilles marcheurs de Civitas, mais ce fut une quasi-unanime dénonciation de la prétendue agressivité de Civitas qui fut partout complaisamment étalée par des « journalistes ».

                                          Ceux-ci (et celles-ci), ainsi que des élus du PS, se sont contentés de reproduire sans les vérifier les « informations » rapportées par Caroline Fourest, laquelle fut ce jour-là encore plus malhonnête qu’à son habitude. Et ouvertement engagée aux côtés des agressives Femen.

                                          Depuis des années maintenant, on constate ce comportement de nouveaux journalistes pratiquant avec aisance un nouveau conformisme, voire un nouveau négationnisme devenus très politiquement corrects puisqu’enseignés par des formateurs « de gauche » (pour moi de la pseudo-Gauche car je suis depuis toujours militant d’une Gauche qui ne croit pas à la nécessité de faire appel au mensonge dans le combat pour les nécessaires changements dans la société).

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