Je crois que les violences faites aux femmes par des hommes sont plus
nombreuses que celles qui sont faites aux hommes par des femmes. Cet article
est cependant très utile car il met en évidence le traitement malhonnête du
problème par des politiciens (et politiciennes) qui se foutent éperdument du
sort des femmes si le fait de le « dénoncer » n’apporte rien à leur
carrière.
Pour cette raison je suis surpris de n’avoir pas encore lu, dans
l’article et dans les commentaires, un rappel du monstrueux comportement de la
grande majorité de la presse après la manifestation organisée par Civitas le 18
novembre contre le projet de loi instituant le « mariage pour tous ».
Ce jour-là les Femen ont très ouvertement agressé les tranquilles
marcheurs de Civitas, mais ce fut une quasi-unanime dénonciation de la
prétendue agressivité de Civitas qui
fut partout complaisamment étalée par des « journalistes ».
Ceux-ci (et celles-ci), ainsi que des élus du PS, se sont
contentés de reproduire sans les vérifier les « informations »
rapportées par Caroline Fourest, laquelle fut ce jour-là encore plus malhonnête
qu’à son habitude. Et ouvertement engagée aux côtés des agressives Femen.
Depuis des années maintenant, on constate ce comportement de nouveaux
journalistes pratiquant avec aisance un nouveau conformisme, voire un
nouveau négationnisme devenus très
politiquement corrects puisqu’enseignés par des formateurs « de gauche »
(pour moi de la pseudo-Gauche car je suis depuis toujours militant d’une Gauche
qui ne croit pas à la nécessité de faire appel au mensonge dans le combat pour
les nécessaires changements dans la société).