Annie,
Je comprends ce message, mais soyons quand même un peu sérieux. Des scientifiques annoncent la possible fin de la biosphère et par là même de l’humanité d’ici à 2100. Ils peuvent se tromper, notamment de quelques décennies (dans un sens comme dans l’autre), mais voilà encore 50 c’était inimaginable. On fonce droite dans le mur ; sans un changement radical c’est perdu. Ce n’est plus seulement une vision de quelques écolos, c’est une réalité scientifique. Changeons ! C’est peut-être trop tard, insuffisant, mais au moins, essayons ! Hors, la viande, et personne ne discute ici ce fait (on discute du style de Michel Tarrier, de ses accusations à ceux qui ne changent pas - l’approche est discutable en effet) : manger de la viande tel que nous le faisons est un gaspillage innommable qui va à l’encontre de la bonne gestion de notre monde surpeuplé aux ressources limitées. Alors pourquoi attendre pour changer ? C’est une évidence : si on veut un changement radical et efficace, il faudra changer ses habitudes. On demande pas de vous passer de votre confort, du chauffage ou de la douche ou de vous priver de nourriture (ce que la nature nous obligera à faire - et oblige déjà certains dans le monde aujourd’hui) : juste changer d’ingrédients. Si ça vous demande des mois ou années d’adaptation, on y arrivera jamais !
Pourquoi ne pas décider, ce soir : je ne mange plus de viande ? Je connais tant de gens qui ont changé du jour au lendemain ainsi ! Ils n’en sont pas morts, que du contraire. Je ne parle pas de mon expérience (j’avais 7 ans, c’est différent), mais d’autres, notamment ma compagne. Pas de blabla, pas de chichi : la viande c’est mauvais ? OK, j’arrête. Basta, terminé. Elle n’a jamais été en si bonne santé depuis. C’est pas si compliqué...