"Mais mon cher monsieur, votre discours n’est pas simple mais simpliste, pour ne pas dire simplet. il fait surtout étalage de votre incompréhension formelle de ce qu’est le processus de mondialisation économique de ces trente dernières années, et théorisé par d’éminents penseurs libéraux tout au long des années 60/70".
Cher ami, ce n’est pas parce que l’on estime qu’il faut s’attaquer directement à la racine du mal (le « capitalisme néo-libéral mondialisé ») plutôt qu’à ses effets (sans quoi ses mêmes effets se reproduiront) que l’on n’a pas compris le processus de mondialisation économique. Et vos « éminents penseurs libéraux » (qui n’ont pas la science infuse) doublés de vos propos exprimés doctement, n’y changeront rien.
« J’attends donc que vous nous démontriez comment l’on pourrait remettre en cause le « capitalisme néo-libréal mondialisé » sans s’attaquer à ses vecteurs fondamentaux, et aux corollaires absolument indispensable à son déploiement effectif !
En réalité vous raisonnez de manière abstraite, hors sol, sans nullement comprendre que le libre-échange mondial est, de facto, précisément institué par la totale liberté d’établissement des capitaux, des marchandises/services, et des « travailleurs », et que fort à propos SANS ces vecteurs la mondialisation ne serait très justement ni libre-échangiste, ni mondialisée ! »
Vous partez d’un postulat erroné en mettant sur un pied d’égalité « la totale liberté d’établissement des capitaux, des marchandises/services, et des « travailleurs ». La liberté de déplacement des travailleurs ne date pas d’hier et a toujours existé, mondialisation ou pas, alors que les deux premiers sont inhérents à une situation de mondialisation justement. En clair : « la totale liberté d’établissement des capitaux, des marchandises/services » font partie intégrante de la racine (le "capitalisme néo-libéral mondialisé") qu’il convient d’extirper. L’immigration massive n’est donc que la conséquence d’un accroissement des inégalités entre pays du sud et du nord dû à cette mondialisation. En s’attaquant efficacement à « la totale liberté d’établissement des capitaux, des marchandises/services », on œuvre pour la réduction de cette inégalité et partant des flux migratoires (si l’on s’épanouit chez soi nul besoin d’aller voir ailleurs si on y est).
« Et s’il fallait attendre de « réformer le capitalisme » pour envisager un arrêt et/ou une inversion des flux migratoires mortifères pour notre sphère civilisationnelle européenne, sachez que d’ici là nous aurions très certainement disparu sous le flot ininterrompu de nouveaux entrants charriés par millions du continent africain, du Caucase, ou du sud-est asiatique, et dont le taux de natalité est bien supérieur à celui des autochtones. »
D’une part, il ne s’agit pas de réformer le capitalisme mais de l’éradiquer. D’autre part, avons-nous disparu ? La réponse est non ! Or si l’on suit votre logique, depuis 30 ans que la mondialisation existe, on aurait eu largement le temps de disparaître. Ce qui est encore extrêmement loin d’être le cas. Ne vous en déplaise !
« Il est d’ailleurs tout à fait hilarant de constater comment les mêmes qui prétendent qu’il serait impossible de ne serait-ce que contrôler ces flux migratoires sont les premiers à soutenir être en capacité de réformer le Système dans son ensemble ! Ubuesque et drolatique, même si consternant de bêtise et de tartufferie...
Un peu comme Mélenchon qui prétendrait imposer à l’Europe entière ces vues idéalisées alors qu’il a démontré en être absolument incapable vis à vis de son propre parti politique dont il fut pourtant un membre introduit pendant 31 longues années, contraint et forcé de le quitter piteusement pour cette raison ».
Ecoutez même les US que l’on ne saurait accuser de laxisme en la matière n’arrivent pas à contrôler les flux migratoires comme ils l’entendent. Ils ont même été jusqu’à construire un mur le long de la frontière avec le Mexique ; lequel mur n’empêche pourtant pas nombre de travailleurs mexicains de passer ... Ce que vous peinez à comprendre est que « quand on a faim » (pour schématiser) on est près à tout, quitte à prendre des risques pour sa propre existence...
Mélenchon ne cherche pas à imposer mais à convaincre (nuance) la majorité des pays de l’Europe de suivre la France (2e puissance européenne) face à l’option germanique. Convaincre signifie ici convaincre les électeurs de ces pays de suivre la voie des citoyens français en élisant des gouvernements idéologiquement proches du FdG.
« Nous sommes face ici aux combles irréfragables et aux inepties de nos puceaux en politique, utopistes notoires, apologètes de chimères avariées, incapables de saisir la réalité et la quintessence des rapports de forces politiques et géopolitiques, internes aux nations et extérieures à celles-ci ».
Ne soyez pas aussi présomptueux cher ami ! Un peu d’humilité vous siérait davantage.
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