Ecosocialisme en France, l’An I
Le Parti de Gauche créé en 2008 appelait ce samedi 1er décembre aux premières Assises de l'Ecosocialisme. Se dégageait là un enthousiasme qui tranchait sévèrement avec la pusillanimité qui règne en ce moment dans certaines sphères politiciennes. Au même moment, ironie du calendrier, le gouvernement français cédait une fois de plus aux sirènes qui réduisent Ulysse à l'impuissance et ses ouvriers à l'inquiétude, en décidant de ne pas nationaliser les haut-fourneaux de Florange.

Discutant, confrontant les points de vue tout au long de la journée, Jacques Généreux a parlé de "4ème Voie". Et pas d'une nouvelle troisième voie, qui ne ferait que trouver un compromis social-démocrate entre Marché et Etat, entre Efficacité et Justice, toutes synthèses bancales entre deux principes opposés, etc, mais d'un nouveau contrat républicain qui ne s'dresse pas à la gauche mais à l'humanité, adossé à la conscience de l'homme du XXI° siècle, conscient d'un monde aux ressources limitées, qui ajouterait à son triptyque Liberté, Egalité, Fraternité, la Viabilité.
L'ordre commercial du libre-échange, carcan juridique et arme de destruction massive de l'environnement, doit être aboli dans sa forme dictatoriale qui pratique un internationalisme de mauvais aloi depuis plus de quarante ans. Il ne s'agit pas de se refermer sur soi. On peut continuer l'ouverture entre les nations mais coopérative, mais sur la base d'une autonomie retrouvée, alimentaire, financière etc. Ce paradigme nouveau structurera les futurs programmes de gouvernement écosocialiste alternatif qui piloteront des Economies solidaires. Cela nécessitera bien sûr, non sans une transition laborieuse, une conversion écologique et sociale nationale de nos moyens de production, en trouvant les outils pour le faire ou les fabriquer. Loin du maketing qui vendrait un rêve, ce projet vend plutôt un défi.
Cette transition ne pourra se faire que sur un long terme, en orientant les capitaux de façon stratégique. Cela est présenté comme un vrai projet de politique concrète, qui n'a rien à voir avec un quelconque gauchisme car ce projet ne peut se réaliser qu'en changeant le cadre constitutionnel et juridique. C'est donc bien un projet ambitieux de gouvernement, tel qu'on peut en voir les prémisses en Amérique du Sud. L'avantage sur les autres utopies, c'est que celle-ci est en cours de réalisation, et offre son expérience à une Europe désormais en retard sur le monde.
Voilà qui devrait donner des idées aux autres organisations de gauche, dans tous les pays où notre Europe s'englue.
Celle qu'on appelait la gauche du non, la gauche indignée, la gauche de la gauche, se verrait bien en la gauche éclairante du XXI° siècle, qu'on appellera alors peut-être au XXII° siècle, "... des Lumières".
Jean-Luc Mélenchon aux Assises pour... par lepartidegauche
Lire : Jean-Luc Mélenchon, La Règle verte, Pour un écosocialisme, Ed. Bruno Leprince
Henri Pena-Ruiz Marx, quand même éd. Plon
48 réactions à cet article
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Yvance77 3 décembre 2012 11:10S’il y a bien un mouvement qui sait s’approprier « l’immigration » à son profit, c’est surtout le monde libéral ! Faut quand même cesser de raconter n’importe quoi. C’est quand même bien grâce à l’immigré que la Parisot agite les chiffons rouge au moins disant socialement parlant.
Le « il y en a 10 qui attendent derrière la porte pour prendre votre place » c’est pas une lubie gauchiste... mais je ne l’ai entendu que dans la bouche des patrons. Etonnant non ?
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Donc pour se débarrasser d’un preneur d’otage, faut buter l’otage ?
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« Et bien voilà, pour lutter contre le libéralisme, il faut aussi lutter contre l’immigration ».
Voilà la différence fondamentale entre la gauche et la droite radicales.Pour la gauche, le problème central réside non point dans l’immigration mais dans le capitalisme néo-libéral mondialisé (vecteur d’immigration - de par les profondes inégalités entre nations qu’il engendre - et de destruction environnementale). Lutter efficacement contre ce dernier (le capitalisme néo-libéral mondialisé) aboutirait à un monde plus équitable et équilibré du point de vue de la répartition des richesses et de la consommation des biens, réduisant ainsi à néant (ou quasi à néant) toute immigration massive du sud vers le nord.Nulle incohérence, donc, n’est décelable dans cette dernière vision des choses. -
Votre propos me semble on ne peut plus pessimiste. Pourtant, si l’on ne réduit pas de façon drastique les inégalités entre nations (pour schématiser nord-sud) qui sont le fait de la mondialisation néo-libérale, doublée de ce que l’on a appelé le « néo-colonialisme », il ne faudra pas se plaindre ensuite des méfaits de l’immigration massive, laquelle sera de toute façon inéluctable, quelque soit les mesures coercitives ou répressives prises par tel ou tel pays du nord (le mur construit le long de la frontière américano-mexicaine ne suffit apparemment pas pour mettre à mal l’immigration clandestine).
D’autre part, ce n’est pas parce qu’un phénomène date de mathusalem (en l’occurrence les inégalités entre nations) que celui-ci est irréversible (songez à l’esclavage qui a existé pendant des dizaines de milliers d’années pour n’être aboli que depuis environ 150 ans !). Il n’est pas question ici d’égalité parfaite (même parmi les nations du nord celle-ci n’existe pas), mais d’équité et d’équilibre. De par les progrès technologiques incessants les choses peuvent, à mon sens, aller très vite - si l’on s’en donne les moyens ! -
L’immigration est une conséquence ! Pas une cause ! Commencez par réguler les flux de biens et de capitaux et vous verrez que l’immigration se calmera naturellement !
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« L’immigration est une conséquence ! Pas une cause ! »
On est d’accord ! -
« Ce n’est pas une question de fatalité, mais de volonté politique - c’est-à-dire à la base, de volonté du peuple souverain - et rien d’autre. Soit on se laisse submerger et on disparaît comme l’Empire romain, en laissant derrière nous des acquis et des oeuvres sans suite, soit on considère l’immigration-invasion comme un processus belliqueux contre lequel nous devons nous défendre avec les moyens très variés dont nous disposons ».Sauf que cette « immigration-invasion » est de la responsabilité de pays du nord, eux-mêmes à l’origine d’une mondialisation néo-libérale, vectrice d’inégalités accrues entre nations. Comme disait Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».Tout cela pour dire qu’il est un peu facile à présent de se défendre contre des individus au fond victimes de la mondialisation, laquelle les a arraché à leurs pays d’origine. Il serait donc plus judicieux (et plus courageux) de s’en prendre directement à la racine du problème, c’est-à-dire au capitalisme néo-libéral mondialisé. En clair : oui défendons-nous, mais contre le capitalisme et non contre ses victimes.« La mise en oeuvre de ces moyens serait d’autant plus facile que les importuns sont aisément identifiables par leurs phénotypes. Et si les droits de l’homme n’y trouvent pas toujours leur compte, ce sera du fait de l’application d’un principe universel tout ce qu’il y a de légitime : les nôtres avant les autres ».Je ne crois pas que vous mesurez les conséquences de ce que vous prônez. Situation de guerre civile, d’apartheid, de terrorisme accru, de boycott de nos produits dans les pays du sud comme du nord... risquent fort de devenir le quotidien de nos concitoyens.« On ne peut pas mettre sur le même plan, un état de fait d’origine naturelle et une institution humaine comme l’esclavage et un état de fait d’origine naturelle. On peut interdire l’esclavage et décréter son abolition - il y aurait de quoi dire quant à l’effectivité... -, on ne peut en faire autant du sous-développement ».Sauf que les inégalités nord-sud ne sont nullement le fait de la nature, mais le résultat d’une politique élaborée et menée depuis plusieurs décennies par les puissances du nord, via le néo-colonialisme puis la mondialisation. De sorte qu’une ou plusieurs décisions politiques pourrait tout autant inverser cette tendance. Tout est question de volonté politique, en effet.« Je ne le crois pas un seul instant. Si l’abolition du sous-développement ne se décrète pas, le développement ne se promulgue pas davantage, comme le montre la stagnation effective de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal, par exemple... »Sauf qu’il n’est nul besoin d’atteindre le niveau de la France, et encore moins celui des US, pour sortir du sous-développement, de la pauvreté et de la misère. Vous manquez de nuance parfois, genre ou vous êtes riche comme la France ou vous êtes sous-développé et miséreux.« Si leur PIB/hab a considérablement augmenté depuis leur adhésion à l’U.E. le pourcentage de leur PIB/hab par rapport à celui de la France ou de l’Allemagne n’a évolué significativement qu’entre la France et l’Espagne, en passant de 56,7 % en 1986 à 67.5 % en 2010. Cela indique donc clairement que si ces pays croissent en parallèle avec les autres, ils ne comblent pratiquement par leur retard ».Sauf qu’à l’Espagne, à la Grèce et au Portugal, on leur a donné la possibilité de se développer, contrairement à maints pays du sud justement. Et, d’autre part, le plus important était surtout que ces pays sortent de leur pauvreté endémique. Après, qu’ils n’aient pas atteint le niveau de la France importe peu, au fond... -
« Je ne vais pas recommencer à -expliquer qu’au quinzième siècle, les abyssales inégalités existaient déjà ».D’une part, elles n’étaient pas aussi abyssales que cela et d’autre part, elles ne relevaient pas d’un quelconque phénomène naturel, mais de déclins faisant bien souvent suite à des défaites militaires. Bref, comme bien souvent aujourd’hui encore, c’était la force guerrière qui faisait la différence en ces temps-là.... L’Empire romain est bien tombé conséquemment à des défaites militaires face à des nations « barbares », moins avancées par bien des aspects mais qui allaient tout de même mettre à genou l’une des plus grandes civilisations européennes.« De toute manière, comme j’ai montré, ils n’ont pas été capables de la saisir... Et je doute fort que les pays du sud eussent été capables de mieux faire, puisque les bases leur faisaient complètement défaut. »Bien sûr que si ils l’ont saisi - vous n’avez pas montré grand chose. Jusqu’à la crise - que nous subissons aussi juste au cas vous l’auriez oublié - Il n’y avait tout de même pas photo par rapport à leur situation d’avant intégration européenne. -
« Que vous le vouliez ou non, le capitalisme néo-libéral mondialisé est une nébuleuse évanescente contre laquelle, logiquement, les mobilisations ne tiennent pas. On l’a vu avec le mouvement des zinzindignés, par exemple. »
Donc il ne sert à rien de lutter contre, selon vous ? On aurait donc atteint la fin de l’histoire selon vous ?Sauf que : nul ne pouvant prédire l’avenir, il ne faut jamais dire jamais. -
« L’immigration est une conséquence ! Pas une cause ! »
Hââ ? Mais bien sûr !
1/ L’immigration tout à fait massive de ces quarante dernières années - injustifiable depuis l’avènement d’un chômage endémique SAUF du point de vue du renversement du rapport de force capital-travail savamment orchestré par le pouvoir actionnarial et le grand patronat - ne serait donc pas la cause de la tension du marché du travail, et concomitamment de la pression à la baisse sur les salaires notamment les moins qualifiés ??
Rappelons à cette occasion que moins de 15% des titres de séjours sont délivrés au titre de l’immigration économique. Ainsi la majorité se fait au motif du regroupement familial ou assimilé. Ce qui représente, chacun peut le comprendre, une charge net pour les dépenses publiques. D’autre part il y est à noter que le chômage frappe en priorité les immigrés dont le taux est systématiquement supérieur du double de celui des autochtones :
http://www.senat.fr/questions/base/2009/qSEQ090308013.html
Et pour cause ! L’immigration telle que nous la connaissons depuis les années 60 se résume en un afflux massif de travailleurs présentant de très faibles qualifications professionnelles. Tout le contraire des compétences pointues recherchées par notre économie post-industrielle. Résultat : pas assez compétitifs pour répondre aux nouvelles exigences d’une nouvelle économie tirée par les hautes technologies, ces immigrés majoritairement sous-qualifiés se sont massivement retrouvés au chômage, et à leur exclusion sociale s’est ajoutée une incompréhension culturelle qui aboutit à l’inquiétant phénomène des banlieues.
Et ce n’est pas tout : comme ces immigrés bénéficient également d’un système de protection sociale que doit financer le pays, la persistance d’un chômage élevé plombe dangereusement les finances publiques, et par conséquent limite le pouvoir d’investissement productif de l’Etat. Immigration inadaptée, chômage massif, exclusion sociale, délinquance urbaine, tentation du communautarisme, autant de phénomènes parfaitement prévisibles qu’une bonne conscience moralisatrice empêche pourtant de reconnaître avec discernement. Par conséquent oui, il existe bien un lien entre immigration et chômage, et entre chômage et compression des salaires des travailleurs les plus faiblement qualifiés, notamment parce que cette immigration concernait surtout des prolétaires peu qualifiés dans les années 70.
En définitive cette politique sciemment immigrationniste en période de chômage est criminelle puisqu’elle aboutira, au plus grand bénéfice de l’actionnariat apatride, à l’augmentation de la concurrence sur le marché du travail, et l’horizon du plein-emploi s’éloignera en conséquence. Car pour le grand patronat il est évident que l’horizon du plein-emploi soit la hantise absolue à éviter par tous les moyens, puisqu’elle induit une hausse généralisée des salaires. Ce qu’il redoute plus que tout puisque cela tend à réduire la profitabilité des entreprises, et donc in fine la rentabilité du capital. Ainsi une immigration régulière permets dès lors de contenir cette sinistre échéance, en maintenant un taux incompressible de nouveaux postulants sur le marché de l’offre d’emploi. CQFD.
2/ L’immigration massive de ces quarante dernières années ne serait pas l’une des causes fondamentales - sinon la cause bien réelle mais tout à fait politiquement incorrecte de rappeler - de l’explosion des chiffres de la délinquance sur la période ?
Ici, premier tableau :
http://www.senat.fr/rap/a01-375/a01-3750.html
Si l’on met ces chiffres en corrélations avec les derniers disponibles,
http://www.inhesj.fr/sites/default/files/rapport_2011_0.pdf
l’on constate que les agressions sont passées, de 1960 à 2011, respectivement de 53.272 faits criminels ou délictueux commis à... 468.012.
L’augmentation est donc d’un facteur 8,8, ou 880% d’augmentation, ce qui est massif tu le concéderas. Parallèlement l’augmentation de la population française sur la période est d’environ 43% (approximativement 46 millions d’habitants en France en 1960, 66 millions en 2012, source Insee). Cette augmentation est donc incapable à elle seule d’expliquer l’augmentation des agressions commises contre les personne puisqu’elle lui est radicalement décorrélée d’un facteur supérieur à 20 (les agressions augmentent plus de 20X plus vite que ne croit la population).
D’abord les faits, les chiffres, et les statistiques :
http://www.senat.fr/rap/r01-340-1/r01-340-117.html
http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2007-01-17/les-statistiques-qui-derangent/917/0/29763
Enfin les études sérieuses (notamment Hugues Lagrange, directeur de recherche au CNRS) :
Accessoirement, et tout à fait édifiant :
http://193.252.228.130/personnes1.asp?T=R
3/ L’immigration massive de ces quarante dernières années ne seraient pas l’une des causes fondamentales - sinon la cause bien réelle mais tout à fait politiquement incorrecte de rappeler - de l’effondrement continu du niveau scolaire en France ?
http://www.sauv.net/fx120629.php
http://www.youtube.com/watch?v=PkkP2HRVOE8&feature=player_embedded
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Désolé cher ami, mais, que vous le vouliez ou non vous inversez les causes et les effets.
La cause : le capitalisme néo-libéral mondialisé qui a eu entre autres effets d’accroître les inégalités nord-sud et, partant, de générer une immigration massive au profit des capitalistes du nord, lesquels ont su utiliser cette main-d’oeuvre bon marché et malléable à souhait pour soumettre davantage encore les travailleurs « autochtones » à leurs diktats. Autre effet socialement dévastateur pour les travailleurs « autochtones » : brandir la menace des délocalisations vers les pays du sud (ou de l’Europe de l’est) ayant su prendre le train de la mondialisation.Or si vous souhaitez que cela cesse (une bonne foi pour toute), c’est la racine (le capitalisme néo-libéral mondialisé) qu’il vous faudra extirper et non vous contentez d’élaguer les branches pourries.C’est pourtant simple, non ? Nul besoin de longs discours... -
« Je vous rappelle, à toutes fins utiles, que nous parlions des abyssales inégalités qui, au XVe siècle, séparaient les « nations » de l’Europe « renaissante » et celles de l’Afrique « néolithique ». »Un point que j’aurais dû préciser d’entrée de jeu : il n’est jamais pertinent en histoire de comparer des périodes totalement différentes. Autrement dit : aujourd’hui notre époque n’a plus rien à voir avec l’antiquité et la renaissance par moults aspects.Par ailleurs, à l’époque de la Renaissance, toute l’Afrique (loin de là) n’en était pas resté au néolithisme. Au même titre que certaines parties de l’Europe étaient loin d’avoir atteint le niveau d’évolution de notamment la France.« Il est aussi tombé pour avoir accueillis à bras ouverts des barbares - élevant même certains d’entre eux à de très hautes fonctions - dont les Romains pensaient qu’ils se romaniseraient, alors que ce sont eux qui ont barbarisé l’Empire ».Ils ont accueilli des barbares parce qu’ils n’avaient pas le choix : il s’agissait d’un moyen d’endiguer l’expansion barbare et de permettre la défense des frontières - que les « autochtones n’étaient plus capables d’assumer efficacement - face à l’invasion éventuelle d’autres barbares. Or, à l’instar des celtes de Gaules, les premiers se sont bel et bien intégrés - voire assimilés pour certains - à l’Empire, mais ont fini par être défait ou par s’allier à d’autres barbares germaniques ou asiatiques qui, eux, ont provoqué la chute de l’Empire.Quoi qu’il en soit, - et encore une fois - comparer la France et l’Europe du 21e siècle avec l’Empire romain manque complètement de pertinence, tant les différences à tout point de vue sont criantes.»S’ils ont été arrosés par des dizaines de milliards d’euros, ce n’était certainement pas pour leur permettre de sortir de la pauvreté, mais pour se doter des moyens de créer durablement de la richesse, et c’est ce qu’ils n’ont pas fait« .Bien sûr que si ils l’ont fait, avant d’être interrompu par la crise (quoi nous frappe aussi).»L’outil de production n’a pas été sensiblement amélioré et, aujourd’hui, nous nous retrouvons dans le schéma qui précédait l’adhésion, à savoir chômage massif et émigration, parce que l’émigration a repris tant en Espagne qu’au Portugal« .Mais pourquoi à votre avis ? En raison de la crise (laquelle nous frappe également), tout simplement !»Il ne sert à rien de lutter contre des moulins à vent et il ne sert à rien de lutter aux côtés d’une mouvance altermondialisto-gauchisto- intello-émeutière qui est complètement discréditée au sein de l’opinion publique depuis son émergence dans les années 60« .D’une part, le discrédit dont vous parlez n’est pas aussi prégnant que cela. Bien au contraire : si les alter ne suscite pas effectivement une adhésion massive, ils n’en génèrent pas moins de la sympathie auprès de l’opinion publique.Le capitalisme néo-libéral mondialisé n’est nullement un moulin à vent. Il n’est en place que depuis la moitié des années 70. Or comme vous le savez Rome ne s’est pas fait en un jour.»La seule façon de combattre efficacement, concrètement, physiquement presque, l’oligarchie, c’est de le faire de l’intérieur de chaque pays, dans l’optique de la reconquête de la légitime prééminence de chaque peuple sur la terre que lui ont léguée ses ancêtres.Vous avez le droit d’être sceptique, mais si c’est le cas, demandez-vous donc pourquoi Mme Parisot finance la publication d’un livre - à hauteur de 300’000 euros a-t-on dit - contre Marine Le Pen, et non contre le chimérique braillard Mélenchon« .Et cela, en vous en prenant non point directement à l’oligarchie mais à ses victimes que sont notamment les immigrés ? Vous pensez vraiment que l’oligarchie disparaîtra une fois la France »demusulmanisée« . Je n’y crois absolument pas en effet. Tant que l’on ne mettra pas à mal le capitalisme sous toute ses formes, l’oligarchie demeurera.Par contre, j’abonde dans votre sens pour ce qui est de lutte au sein de chaque pays : non contre les immigrés mais directement contre l’oligarchie (je m’inscris non point dans une dialectique de choc des civilisations comme vous mais dans une dialectique de lutte des classes).Si Parisot a certes écrit un livre à charge contre Le Pen, cela ne l’a pas pour autant de dire à propos de Mélenchon qu’il était »l’héritier de ,la terreur". http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/parisot-melenchon-l-heritier-de-la-terreur-01-04-2012-1447227_324.phpParisot/Le pen symbolise la confrontation de deux types de capitalisme : l’un mondial, l’autre nationale. Sachant que dans le patronat Parisot ne fait pas l’unanimité sur cette question. -
La « simplicité » évoquée résidait dans le raisonnement et non dans les actes stricto sens (lesquelles sont loin d’être simples en effet). En clair : je pense que vous vous trompez d’adversaires, Lutter contre vos adversaires désignés ne pénalisera nullement (ou très près) ceux que je considère comme les vrais adversaires.
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« Or si vous souhaitez que cela cesse (une bonne foi pour toute), c’est la racine (le capitalisme néo-libéral mondialisé) qu’il vous faudra extirper et non vous contentez d’élaguer les branches pourries.
C’est pourtant simple, non ? Nul besoin de longs discours... »Mais mon cher monsieur, votre discours n’est pas simple mais simpliste, pour ne pas dire simplet. il fait surtout étalage de votre incompréhension formelle de ce qu’est le processus de mondialisation économique de ces trente dernières années, et théorisé par d’éminents penseurs libéraux tout au long des années 60/70.J’attends donc que vous nous démontriez comment l’on pourrait remettre en cause le « capitalisme néo-libréal mondialisé » sans s’attaquer à ses vecteurs fondamentaux, et aux corollaires absolument indispensable à son déploiement effectif !En réalité vous raisonnez de manière abstraite, hors sol, sans nullement comprendre que le libre-échange mondial est, de facto, précisément institué par la totale liberté d’établissement des capitaux, des marchandises/services, et des « travailleurs », et que fort à propos SANS ces vecteurs la mondialisation ne serait très justement ni libre-échangiste, ni mondialisée !Et s’il fallait attendre de « réformer le capitalisme » pour envisager un arrêt et/ou une inversion des flux migratoires mortifères pour notre sphère civilisationnelle européenne, sachez que d’ici là nous aurions très certainement disparu sous le flot ininterrompu de nouveaux entrants charriés par millions du continent africain, du Caucase, ou du sud-est asiatique, et dont le taux de natalité est bien supérieur à celui des autochtones.Il est d’ailleurs tout à fait hilarant de constater comment les mêmes qui prétendent qu’il serait impossible de ne serait-ce que contrôler ces flux migratoires sont les premiers à soutenir être en capacité de réformer le Système dans son ensemble ! Ubuesque et drolatique, même si consternant de bêtise et de tartufferie...Un peu comme Mélenchon qui prétendrait imposer à l’Europe entière ces vues idéalisées alors qu’il a démontré en être absolument incapable vis à vis de son propre parti politique dont il fut pourtant un membre introduit pendant 31 longues années, contraint et forcé de le quitter piteusement pour cette raison.Nous sommes face ici aux combles irréfragables et aux inepties de nos puceaux en politique, utopistes notoires, apologètes de chimères avariées, incapables de saisir la réalité et la quintessence des rapports de forces politiques et géopolitiques, internes aux nations et extérieures à celles-ci. -
"Mais mon cher monsieur, votre discours n’est pas simple mais simpliste, pour ne pas dire simplet. il fait surtout étalage de votre incompréhension formelle de ce qu’est le processus de mondialisation économique de ces trente dernières années, et théorisé par d’éminents penseurs libéraux tout au long des années 60/70".
Cher ami, ce n’est pas parce que l’on estime qu’il faut s’attaquer directement à la racine du mal (le « capitalisme néo-libéral mondialisé ») plutôt qu’à ses effets (sans quoi ses mêmes effets se reproduiront) que l’on n’a pas compris le processus de mondialisation économique. Et vos « éminents penseurs libéraux » (qui n’ont pas la science infuse) doublés de vos propos exprimés doctement, n’y changeront rien.
« J’attends donc que vous nous démontriez comment l’on pourrait remettre en cause le « capitalisme néo-libréal mondialisé » sans s’attaquer à ses vecteurs fondamentaux, et aux corollaires absolument indispensable à son déploiement effectif !
En réalité vous raisonnez de manière abstraite, hors sol, sans nullement comprendre que le libre-échange mondial est, de facto, précisément institué par la totale liberté d’établissement des capitaux, des marchandises/services, et des « travailleurs », et que fort à propos SANS ces vecteurs la mondialisation ne serait très justement ni libre-échangiste, ni mondialisée ! »
Vous partez d’un postulat erroné en mettant sur un pied d’égalité « la totale liberté d’établissement des capitaux, des marchandises/services, et des « travailleurs ». La liberté de déplacement des travailleurs ne date pas d’hier et a toujours existé, mondialisation ou pas, alors que les deux premiers sont inhérents à une situation de mondialisation justement. En clair : « la totale liberté d’établissement des capitaux, des marchandises/services » font partie intégrante de la racine (le "capitalisme néo-libéral mondialisé") qu’il convient d’extirper. L’immigration massive n’est donc que la conséquence d’un accroissement des inégalités entre pays du sud et du nord dû à cette mondialisation. En s’attaquant efficacement à « la totale liberté d’établissement des capitaux, des marchandises/services », on œuvre pour la réduction de cette inégalité et partant des flux migratoires (si l’on s’épanouit chez soi nul besoin d’aller voir ailleurs si on y est).
« Et s’il fallait attendre de « réformer le capitalisme » pour envisager un arrêt et/ou une inversion des flux migratoires mortifères pour notre sphère civilisationnelle européenne, sachez que d’ici là nous aurions très certainement disparu sous le flot ininterrompu de nouveaux entrants charriés par millions du continent africain, du Caucase, ou du sud-est asiatique, et dont le taux de natalité est bien supérieur à celui des autochtones. »
D’une part, il ne s’agit pas de réformer le capitalisme mais de l’éradiquer. D’autre part, avons-nous disparu ? La réponse est non ! Or si l’on suit votre logique, depuis 30 ans que la mondialisation existe, on aurait eu largement le temps de disparaître. Ce qui est encore extrêmement loin d’être le cas. Ne vous en déplaise !
« Il est d’ailleurs tout à fait hilarant de constater comment les mêmes qui prétendent qu’il serait impossible de ne serait-ce que contrôler ces flux migratoires sont les premiers à soutenir être en capacité de réformer le Système dans son ensemble ! Ubuesque et drolatique, même si consternant de bêtise et de tartufferie...
Un peu comme Mélenchon qui prétendrait imposer à l’Europe entière ces vues idéalisées alors qu’il a démontré en être absolument incapable vis à vis de son propre parti politique dont il fut pourtant un membre introduit pendant 31 longues années, contraint et forcé de le quitter piteusement pour cette raison ».
Ecoutez même les US que l’on ne saurait accuser de laxisme en la matière n’arrivent pas à contrôler les flux migratoires comme ils l’entendent. Ils ont même été jusqu’à construire un mur le long de la frontière avec le Mexique ; lequel mur n’empêche pourtant pas nombre de travailleurs mexicains de passer ... Ce que vous peinez à comprendre est que « quand on a faim » (pour schématiser) on est près à tout, quitte à prendre des risques pour sa propre existence...
Mélenchon ne cherche pas à imposer mais à convaincre (nuance) la majorité des pays de l’Europe de suivre la France (2e puissance européenne) face à l’option germanique. Convaincre signifie ici convaincre les électeurs de ces pays de suivre la voie des citoyens français en élisant des gouvernements idéologiquement proches du FdG.
« Nous sommes face ici aux combles irréfragables et aux inepties de nos puceaux en politique, utopistes notoires, apologètes de chimères avariées, incapables de saisir la réalité et la quintessence des rapports de forces politiques et géopolitiques, internes aux nations et extérieures à celles-ci ».
Ne soyez pas aussi présomptueux cher ami ! Un peu d’humilité vous siérait davantage.
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« Ce n’est pas mon avis. C’est en lisant des livres de voyageurs des XVIIIe et XIXe - qui n’avaient pas nos pudeurs « antiracistes »
- que j’ai constaté, sur place, en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, combien les peuples ne changent pas en dépit de la succession des générations. »Les peuples ne changent pas, dites-vous ? Il y a certes des constantes mais aussi des évolutions à défaut de changements stricto sensu (j’y reviendrai plus bas). Et puis, dans quelle mesure les écrits de vos voyageurs des XVIIIe et XIXe étaient-ils empreints d’objectivité ? Ne voyaient-ils pas ses peuplades « exotiques » plutôt au travers du prisme de leurs préjugés judéo-chrétiens ?
« On esquisse des grands traits de l’histoire, on ne fait ni dans l’exception ni dans le collatéral.
Pour ce qui est de la France, quand Léonard de Vinci accepte d’y venir, en 1516, ce n’est pas pour y étudier des populations troglodytes et des hordes de chasseurs-cueilleurs. »
Un peu facile pour le coup ! Vous réduisez donc l’Afrique du 15e siècle à « des populations troglodytes et des hordes de chasseurs-cueilleurs », ce qui est on ne peut plus réducteur (voire caricatural) et surtout factuellement faux.
Par ailleurs, je ne parlais pas de la France mais de l’Europe, laquelle était traversée par de profondes disparités.
En fait, je crois aussi que vous avez une vision idéalisée de la France (confondant ainsi histoire et mythologie) : à vous lire, on pourrait croire qu’à l’époque, tous les Français vivaient dans l’opulence, comme si les inégalités (réellement abysalles celles-ci) n’existaient pas, comme si, par exemple, la France ne comprenait plus dans ses rangs des populations « troglodytes » (je pense notamment aux grottes de Calès en Provence qui furent occupés de la Préhistoire au XVIe siècle) ou d’autres vivant comme au néolithique (que vous confondez avec le paléolithique où les hommes vivaient essentiellement des activités de chasse, de pêche et de cueillette).
D’autre part, peut-on comparer objectivement des populations vivant, à une certaine époque (en l’occurrence le 15e -16e siècles) suivant des modes organisationnelles très différents – à mi-chemin entre le féodalisme et le capitalisme pour les uns, et une sorte de « communisme » primitif pour les autres, à savoir vos « hordes de chasseurs-cueilleurs » d’Afrique ? Je ne le pense pas, au sens où vos chasseurs-cueilleurs n’auraient échangé pour rien au monde leur mode de vie contre celui des Européens. De sorte que si inégalité il y avait,elle se situait non pas dans le domaine socio-économique stricto sensu (comme aujourd’hui) mais plutôt dans celui de l’évolution en termes de mode de production.
Tandis qu’aujourd’hui, le monde étant organisé sur le mode capitaliste, l’on peut objectivement comparer le nord et le sud, et partant parler d’inégalités abysalles à caractère socio-économique, lesquelles incitent justement certaines populations du sud a émigré vers le nord où ils comptent trouver de meilleurs conditions d’épanouissement à l’aune des paradigmes capitalistes. Par contre, très rares seront ceux parmi les Indiens d’Amazonie (par exemple) qui chercheront à quitter leur mode de vie, façon paléolithique, pour embrasser un autre (le nôtre) situé justement aux antipodes du leur.
Dernier point : si, pour vous, les hommes n’ont pas changé depuis la nuit des temps parce qu’ils sont toujours capables aujourd’hui, pour schématiser, du pire (là encore pour schématiser les « tares » humaines : haine, violence, égoïsme, intolérance...) comme du meilleur (générosité, compassion, altruisme, tolérance...), alors oui, effectivement, les hommes n’ont pas changé, car telle se décline globalement la nature humaine, avec ses « bons » et ses « mauvais » côtés.
Sauf que, selon les périodes et leurs environnements, les hommes ont été enclin à œuvrer ou pour le « pire » ou pour le « meilleur ». Dans ce cas, on ne parlera pas de changement mais plutôt d’évolution (voire de régression) des mentalités, phénomène que l’on peut qualifier de fluctuant – mais qui n’a rien de superficiel.
Et même dans les périodes où l’on a incliné ou vers le « pire » ou vers le « meilleur », ces inclinations se sont manifestés et exprimés différemment en fonction des changements ou des évolutions, voire des révolutions, intervenus dans les domaines scientifique, technologique, politique, idéologique, spirituel, moral..., lesquels ont fait changer ou évoluer (voire régresser) la perception globale de l’humanité et de la vie, notamment d’un point de vue téléologique.
Tout cela pour dire, une fois encore, qu’il n’est nullement pertinent de comparer la France et l’Europe du 21e siècle avec l’Empire romain (Spengler ou pas !) : d’une part, parce l’Europe du 21e siècle - et encore moins la France - n’est pas un empire et d’autre part, les pays dont sont issus les immigrés ne représentent nullement une menace militaire (les terroristes ne constituant qu’une minorité marginale) contrairement aux « barbares » vis-à-vis de l’empire romain. Enfin, compte tenu des évolutions et autre changements ou révolutions (dans les domaines scientifique, technologique, politique, idéologique, spirituel, moral...,) survenus depuis, et ce jusqu’à aujourd’hui, dans toute l’Europe, il est clair que notre appréhension et notre vision des choses font que nos actes divergent et divergeront radicalement de celles des Romains et des « barbares ». Lesquels divergences feront également que l’Europe ne connaîtra (sans doute) pas le même type de destin que celui de l’Empire romain. D’autant plus que les « barbares » de l’époque n’avaient nullement les mêmes desseins que les immigrés d’aujourd’hui (pour l’écrasante majorité d’entre eux, ne vous en déplaise)
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« On a toujours le choix, et on fait de mauvais choix quand on se trompe à propos leurs conséquences ».
Non, car, en l’occurrence, d’une part le vers (la « décadence ») était déjà dans le fruit et, d’autre part, le mauvais choix, si mauvais choix il y eut, fut fait antérieurement à ce moment, c’est-à-dire lorsque les vertus guerrières furent sacrifiées sur l’autel du processus d’« embourgeoisement », à l’origine de la dite décadence.
« Ce n’est pas tant qu’ils n’en étaient plus capables, mais surtout qu’ils n’en avaient plue envie. C’est pour cela qu’on parle de décadence. »
Cette « décadence » était le fait d’un « embourgeoisement » généré par l’enrichissement issu des conquêtes, le tout se faisant au détriment des « vertus » guerrières propres aux romains, sans lesquelles leur empire n’aurait jamais existé. Une fois la décadence bien avancée il leur était de toute façon impossible de faire marche arrière. D’où l’absence de choix justement, car ainsi en allait-il de la survie de l’Empire.
A propos d’empire justement, s’il est bien une constante avérée par les faits c’est que tous ont fini par disparaître. Ce qui renvoie à la question suivante : l’Empire romain n’était-il pas de toute façon condamné à péricliter ?
« Il y a toujours une partie des allochtones, qui s’intègrent et même qui s’assimilent. Fondamentalement, c’est une question de nombres et lorsqu’ils sont importants, la majorité préfère reconstituer son cadre culturelle dans le nouveau cadre géographique. »
Cette intégration a été voulu dès le départ par Rome – c’est-à-dire bien avant que la menace barbare ne devînt réelle. Maintes cités de l’Empire ont ainsi jouis d’une certaine autonomie, par laquelle ils ont pu continuer à vivre suivant leur mode culturel.
« Et cela pose la question de la loyauté des populations immigrées et issues de l’imnmigration. Cette question se repose avec beaucoup d’acuité aujourd’hui, même si personne n’ose la soulever. Personnellement, je me suis toujours demandé si elle n’était pas, pour une part, dans l’abandon du service national. »
Vous ne m’avez pas bien lu : tous ne se sont pas alliés aux barbares germaniques ou asiatiques qui ont provoqué la chute l’Empire. Ce qui rend caduque votre comparaison.
« C’est votre avis, je ne le partage pas pour cette raison toute simple que la nature humaine n’évolue pratiquement pas, en-dehors de changements superficiels et momentanés. Ce que note Oswald Spengler « Du peu que nous pouvons connaître des événements du futur, une chose est certaine : les forces du mouvement de l’avenir ne seront rien d’autre que celles du passé : la volonté du plus fort, les instincts vitaux, la race, la volonté de posséder, et le pouvoir. » s’applique à toutes les époques. Tout comme l’adage qui veut que les mêmes causes provoquent les mêmes effets. »
Venant d’un admirateur du fascisme mussolinien, protagoniste du mouvement connu comme la « Révolution conservatrice », elle-même l’une des sources d’inspiration du national-socialisme d’Hitler, il ne faut guère s’étonner - vous comprendrez donc volontiers que je ne fasse pas mienne sa perception des choses. Sauf que la vision pessimiste (ou cynique ?) de Spengler (qui n’avait pas la science infuse, comme personne en ce bas monde) est réductrice au sens où l’histoire a montré que la nature et l’existence humaine ne se réduisaient pas à ces aspects-là.
Par ailleurs, que vous citiez Spengler pour étayer votre propos passe encore, mais que vous vous cachiez derrière un adage - et notamment celui-ci qui relève du déterminisme le plus grossier - ternit à mon sens le sérieux de votre démonstration. D’une part, parce qu’en l’occurrence, les causes et partant les effets ne sont pas les mêmes ; d’autre part, parce qu’un adage n’est nullement parole d’évangile et enfin, parce que tout adage peut être contredit par un autre, en l’occurrence entre autres par « comparaison n’est pas raison ». ou « d’autres temps d’autres moeurs ».
« Je vous invite à vous informer sur les dépenses pharaoniques qui ont été consenties, et pas seulement pour l’Expo ’98, les J.O. de 2004, l’aéroport de Ciudad Real et le Musée Guggenheim de Bilbao... »
Un peu facile de juger après coup.
D’une part, tous les pays, quelque soit leur degré de développement, ont aspiré à organiser un grand événement sportif ou culturelle afin de bénéficier par la suite de retombées substantielles destinées à contribuer à la prospérité générale. Ce qui signifie que ces dépenses pharaoniques furent consenties dans ces pays en vue d’un retour sur investissement et ne furent donc nullement le fait de caprices ou de fantaisies visant uniquement à amuser la galerie.
D’autre part, nul besoin d’investir des sommes pharaoniques pour tel ou tel projet pour revenir à la case départ du marase ; j’en veux pour preuve la République d’Irlande - qu’étrangement vous ne mentionnez pas - : bien que celle-ci n’ait pourtant pas dépensé de manière « indécente » (à l’aulne de vos propres critères) se montrant même plutôt « bonne élève » (si j’ose dire), elle n’en a pas moins été frappé de plein fouet par la crise...
Conclusion : comme je l’ai dit précédemment, la crise est la principale responsable du marasme dans lequel se trouvent aujourd’hui les pays évoqués.
« Parce que l’argent a été, en grande partie, dilapidé à d’autres fins ! »
A d’autres fins ? Non justement puisque les dépenses avait pour finalité un retour sur investissement substantiel (voir mon commentaire plus haut)
« Ca ne remplace pas les bulletins de vote »
Je ne dis pas le contraire !
« et ça n’incite pas à la complaisance pour les gens du tiers monde. »
Vous concernant c’est certain ! Sauf qu’il ne faudrait pas prendre votre cas (et celui de vos camarades du FN) pour une généralité. Le score a priori excellent de votre candidate aux présidentiels ne doit pas faire oublier qu’en définitive 82 % des citoyens qui se sont déplacés aux urnes (rapporté à l’ensemble de l’électorat cela avoisine les 90%) ne lui ont pas accordé leur suffrage (soit une écrasante majorité) et partant n’adhèrent pas à ses desseins.
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« Non ? Alors, c’est qui, nommément ? Il faut le dire, parce qu’on ne peut soulever durablement la colère des gens contre un concept abstrait. Si vous n’offrez pas un visage de chair et d’os à la haine que vous prévoyez de déclencher, vous n’aboutirez à rien. Pareil si le visage que vous jetez en ppâture ne déclenche pas suffisamment la haine. »
Mais vous n’y êtes absolument pas cher ami ? L’expression métaphorique « se battre contre des moulins à vent » signifie que l’on se bat contre des ennemis imaginaires (à l’instar justement de Don Quichotte). Dire que le capitalisme néo-libéral mondialisé est un moulin à vent implique donc que celui-ci soit imaginaire, n’existe pas et in fine relève du fantasme.
C’est qui, concrètement et humainement, demandez-vous ? Vous ne le savez vraiment pas ou faites-vous semblant ?
Mais tous ceux qui appartiennent à cette catégorie de la population qui répond au nom d’« oligarchie », laquelle n’est nullement un « concept abstrait » et regroupent en son sein : les grands patrons (dont Parisot) et les actionnaires, ainsi que leurs valets issus du monde politique, médiatique, intellectuelle et culturelle. Et ce au sein des pays les plus développés du nord.
« C’est leur problème, ce n’est pas le nôtre et nous ne leur devons aucune solidarité, puisque ne pouvant déjà pas grand-chose pour eux-mêmes, ils ne peuvent absolument rien pour nous. »
Quitte à choisir, vous préféreriez donc maintenir en place l’oligarchie nationale plutôt que les immigrés. Quel grand pourfendeur du système vous faites ! Il est effectivement plus facile de s’en prendre à plus faible que soi, n’est-ce pas ?
Nous sommes, ne vous en déplaise, collectivement (même si ni vous ni moi ne l’ont voulu) responsables de la situation dans laquelle se trouve leurs pays, situation dont on a tiré profit (du moins essentiellement l’oligarchie) : à ce titre cela ne me gêne point de faire œuvre de solidarité à leur égard en guise de compensation.
« C’est bien la première fois que j’entends parler de « démusulmanisation » »
C’est à la fois un néologisme de mon invention et un terme générique désignant les desseins des « grands combattants de la menace islamique ». Je reconnais que le terme de « désislamisation » serait peut-être plus pertinent esthétiquement parlant.
« Mais ce n’est pas du tout ce cela qu’il s’agit. Il s’agit de faire barrage à la tiers-mondisation, qui est déjà très avancée dans nombre d’endroits d’Europe occidentale, du Portugal à la Suède et du Royaume-Uni à la Grèce ».
Oui, enfin, là vous jouez sur les mots. En bref, il s’agit pour vous de faire barrage à tous ceux qui ne seraient ni chrétiens ni suffisamment blancs de peau à votre goût.
« Ce n’est pas contre les immigrés, c’est contre l’immigration ».
Pour le coup, je vous trouve bien tartufe. C’est un peu comme si je disais : « ce n’est pas contre les oligarques que je lutte mais contre l’oligarchie » ou alors « ce n’est pas contre les capitalistes que je lutte mais contre le capitalisme ».
« Or comme l’immigration est une des armes de l’oligarchie. je comprendrais que vous luttassiez contre l’oligarchie ET l’immigration. »
Non, puisqu’une fois mise à mal l’oligarchie responsable de la mondialisation capitaliste, l’immigration s’atténuera automatiquement. Et puis, il serait lâche, inhumain et hypocrite de s’en prendre à des gens qui ne sont pas responsables de leur sort. Tout est question d’éthique humaniste – car l’on a bel et bien affaire à des êtres humains et non à des marchandises ou à de la monnaie virtuelle -, laquelle vous fait visiblement défaut. Par contre m’en prendre à l’émigration et l’immigration des marchandises et de l’argent virtuel de l’oligarchie nationale et internationale (c’est-à-dire au fond aux vraies racines du mal) ne me pose aucun problème.
Lâche, inhumain et hypocrite mais en plus vain, puisque tant que les inégalités nord-sud demeureront toutes formes de mesures dissuasives n’empêcheront pas nombre de personnes du sud à immigrer vers le nord, et ce même au péril de leur vie (voyez ce qui se passe aux US).
« mais pas contre l’oligarchie et pour l’immigration »
Pour ma part – à titre personnel donc - je ne lutte ni pour ni contre l’immigration, puisque pour moi le vrai problème se situe ailleurs.
« Je ne crois pas au choc des civilisations parce que, pour moi, le vrai choc les transcende, c’est celui qui oppose les peuples qui savent faire (la seule richesse qui vaille) aux peuples qui ne savent pas faire (ce qui correspond à la pauvreté des pauvretés). Cela dit, qu’à un moment donné l’Islam tente d’instrumentaliser la croisade, me paraît inévitable, parce que de bonne guerre, mais c’est dans un deuxième temps. »
Mais tous vos propos, ne vous en déplaise, s’inscrivent bel et bien dans la logique qui sous-tend la dialectique dite du « choc des civilisations ».
« Je n’y crois pas, parce que je ne crois pas à la lutte des classes ».
La question n’était pas là : je sais pertinemment que vous n’y croyez pas.
« C’est une invention d’intellectuels réduisant, en réalité, les individus à un appareil digestif et à la satisfaction égalitaire de ses besoins minimums dans le cadre d’une communauté fraternelle et solidaire, placée sous le signe de la raison. Or, cest ce réductionnisme qui explique les échecs du collectivisme partout où il a essayé de mettre ses méthodes et croyances en application. »
Non cher ami. L’échec de ses régimes est essentiellement imputable à l’absence de démocratie et au non-respect des libertés individuelles fondamentales, le tout s’apparentant dans les faits à un capitalisme d’Etat enrobé de rhétorique marxiste.
Quant au concept de lutte des classes, il part du postulat que depuis le début de l’histoire de l’humanité (ce qui exclut la préhistoire et la proto-histoire) cette dernière a toujours été divisée en deux principales classes aux intérêts antagoniques, lesquelles s’opposent dans une lutte ininterrompue, tantôt déclarée, tantôt larvée, pacifique ou non. Et cette lutte aura constitué un moteur de transformations des sociétés humaines au cours de l’histoire.
« Ca ne mange pas de pain et l’impact de la formule sur l’opinion doit être proche du zéro absolu. »
Je vous trouve bien culotté !
Avez-vous la naïveté de penser que le pamphlet anti-Le Pen de Parisot a eu un impact quelconque sur l’opinion ? Si tel est le cas, comment le savez-vous ?
Et puis, dans notre débat, la question était de savoir qui, de Le Pen et de Mélenchon, suscitait le plus de crainte chez Parisot et le MEDEF. Or à ce petit jeu, il n’est pas sûr que MLP l’emporte : d’une part, parce que le bouquin de Parisot n’a pas fait l’unanimité au sein du MEDEF et d’autre part, parce que pour Parisot le programme économique de Le Pen aboutirait à la ruine du pays, alors que celui de Mélenchon amènerait non seulement la ruine mais la guerre civile et la dictature.
« Tandis que Mélenchon symbolise le collectivisme qui, partout où il a sévi strictement, n’a jamais débouché que sur des économies de pénurie. »
Mélenchon symbolise non pas le collectivisme (qui peut très bien s’épanouir dans un cadre capitaliste) mais le socialisme (système devant succédé audans lequel l’individu peut très bien s’épanouir), lequel dans les faits n’a jamais été expérimenté de façon viable sur une grande échelle. Ce que l’on a appelé à tort le socialisme ou le communisme n’était pas autre chose que du capitalisme d’Etat.
« Or, on n’a rien trouvé de mieux que l’initiative individuelle pour développer l’innovation » et que la concurrence loyale pour tirer les prix vers le bas sans sacrifier complètement la qualité. »
Sauf que d’une part, initiative individuelle et socialisme (et je ne parle du pseudo-socialisme à la sauce soviétique qui dans les faits n’a pas dépassé le cadre du capitalisme d’Etat) ne sont pas incompatibles et d’autre part, le marché développé dans un cadre capitaliste bride l’initiative et donc l’innovation puisque seule les initiatives et innovations ayant une valeur marchande à court terme ont droit de cité.
Dernier point : ce n’est pas parce que, dans l’absolu, on n’a pas trouvé mieux, que l’on ne fera jamais mieux. En fait, vous vous inscrivez vraiment dans l’air du temps : celui du « choc des civilisations » et de la « fin de l’histoire ».
« la concurrence loyale pour tirer les prix vers le bas sans sacrifier complètement la qualité. »
C’est exactement ce que disent Mme Parisot et ses « camarades syndiqués » du MEDEF. Quel grand pourfendeur de l’oligarchie vous faites !
Sauf que : combien de mesures ont vainement été mises en place pour aboutir à la sacro-sainte « concurrence libre et non faussée » ? A terme, toutes finissent par être contournées d’une manière ou d’une autre.
Quant à la qualité, ne me dites pas que vous ignorez que des gens sont payés pour trouver les moyens de rendre les produits de plus en plus fragiles en vue de toujours booster les ventes, générant ainsi maints gaspillages et autre frénésie consumériste.
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Mélenchon, comme les communistes du siècle dernier ont toujours besoin de chercher un modèle, pour essayer de donner corps à son projet.
« C’est donc bien dans la volonté de se rapprocher un peu plus encore des révolutions citoyennes qui ont eu lieu, ou qui sont en train de se réaliser, en Amérique du Sud l’ancrage du Parti de Gauche que président Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon. »
C’est cela qui n’est pas écologiste et qui est dangereux et nuisible.
Il ne prône pas l’exportation de la démocratie occidentale, mais il veut en importer une exotique ; C’est Pareil.-
Au même titre que les leaders (Bayrou inclus, grand admirateur du social libéralisme de Blair) du courant que vous représentez prennent aujourd’hui pour modèle le système économique allemand ou néo-zélandais (pour les plus libéraux) ; comme hier ceux de la GB, de l’Irlande, de l’Espagne, voire celui du Danemark et de sa flexisécurité ; comme avant-hier, pour certains du moins, celui des US.
Bref, rien de nouveau sous le soleil, si j’ose dire. -
il y en a qui veulent exporter la démocratie, non ? pas moi, d’autant que je n’ai pas une trés bonne opinion, c’est peu de le dire, de la nôtre. Voir mon blog « changer la république » ou « le pacte démocratique »
Sur le communisme, je suis si peu anticommuniste qu’il n’existe plus. C’est plus un problème. D’ailleurs le Front de Gauche donne son coup de grâce au dernier mouvement Francais qui se dit y croire encore.
Sur ma position de nanti ; mon pauvre monsieur , vous êtes à côté de la plaque, si je peux me permettre. Je remarque quand même que vos insinuations personnelles sont typiques de la façon de faire des révolutionnaires « en situation protégée » qui peuplent les mouvements extrêmes. -
La gauche des lumières mais pas à tous les étages.
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Non, don’t feed... Car après la consommation il y a le caca, enfin la société de défécation. Je trouve ce concept très intéressant. N’est-ce pas ?
Continuez à nous faire rêver. -
Romain Desbois 3 décembre 2012 12:58Mais c’est un très bon engrais et un très bon carburant séché.
Fumier va
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J’ai vérifié : l’ouvrage « Capitalisme et défécation » n’est pas encore sorti. C’est donc une idée nouvelle et fantastique et je me félicite d’avoir extrait cette pépite d’un article somme toute assez conventionnel et ennuyeux.
Vous êtes les inventeurs d’un monde nouveau, un monde où il n’y aura pas de caca.Moi je dis : bravo. -
il y a d’autre voie que cette bande d’emmanché du FDG.
l’UPR est une piste beaucoup plus sur que le FDG.
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Propos on ne peut plus subjectifs. En clair : cela, c’est vous qui le dites !
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Romain Desbois 3 décembre 2012 12:59Mélenchon a tout compris, nous sommes beaucoup a attendre que la gauche se mette à l’écologie.
L’avenir est bien l’écosocialisme.
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c’est le retour du p’tit père Noël des peuples
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Merde, y a pas de cacahuetes ni de pastis et pourtant Ronald est venu !
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très bon article,
plus que l’excellent titre, « de l’an I » , c’est tout à fait cela, ces assises feront date et s’inscrivent dans le temps long des révolutions passées
en commençant en 2012 la révolution idéologique, culturelle...les autres formes découleront, en tout cas ne pourront pas advenir sans, sans une solide « assise »
en lisant l’article on voit la généalogie du terme « écosocialisme », merci pour cela
terme et concept mis en lumière, développé, accéléré par les intervenants de ce week end
réellement un we intellectuel de grande qualité offert par ces assises
« Ecologie, Socialisme, République » !
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rééducation pendant 10ans à casser des cailloux au marteau pour refaire les routes écosocialistes de l’héxagone
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« il fera quoi si on est pas d’accord ? une balle dans la téte ou des camps ??? »
Il vous dira de lutter contre ses positions par voie démocratique, et ce jusqu’à ce ce vos propositions finissent éventuellement par l’emporter lors d’une élection majeure.Mélenchon a simplement voulu dire que la frustration générée par la société de sur-consommation n’est en aucun cas synonyme de bien-être, et encore moins de protection environnementale. En clair : il n’est plus possible de vivre comme si de rien n’était, comme si l’on pouvait sur-consommer ad vitaem eternam. En quoi est-ce anti-démocratique, liberticide ou totalitaire que d’essayer de convaincre le plus grand nombre du bien-fondé de ses propos ? Car telle est la démarche de Mélenchon, ne vous en déplaise ! Et vos insultes à son endroit et autres insinuations à deux sous n’y changeront rien ! -
Du bon commentaire d’anti communiste primaire !!
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@alexhope et tatcher
pourquoi, quand quelqu’un emet un avis différent du votre, croyez-vous toujours que cela passerai par l’imposition de la force physique ?
Pouvez-vous comprendre que l’on peut convaincre par l’éducation« intelligente », à l’opposée de l’éducation par les mass média ?
Bien sûr il y a du boulot, parce que même les enseignants (malgré leur bonne foi) sont souvent eux aussi intoxiqués par la science spectacle qui détourne l’attention des vrais solutions.
Un peuple instruit et conscient est un danger pour ses bergers et chiens de garde.
Vous en êtes les roquets, qui aboient avec la meute sans savoir pourquoi ! -
@alexhope : « ce qui m’a fait rire c’est que les venezueliens dont ils vantaient les merites, à présent, il leur faite des reproches »
C’est cela que j’apprécie beaucoup chez Mélenchon : cette capacité à remettre en question régulièrement ses idées préconçues (qui n’en a pas ?).
La vie n’est pas noire ou blanche, elle est en couleur avec tout les dégradés possibles. C’est dur à comprendre pour les déterministes.
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Moi non plus je ne veux plus bosser comme un âne dans des conditions indignes pour que d’autres s’enrichissent sur mon dos grâce à ma force de travail.
D’ailleurs je suis indépendant, j’aimerai bien que les impôts que je paye (bon, cette année vu le CA en chute libre je ne devrais pas payer beaucoup d’impôt) aillent ailleurs que dans le remboursement d’un dette illégale (celle que l’on rembourse à des banques privées suite à la loi de 1973).
J’ai lu tous les billets de Mélenchon sur son blog et vu une grande majorité de ses interventions vidéos pendant l’année qui a précédé l’élection présidentielle 2012 et je comprends que ceux qui ne l’ont pas lu directement sans les lunettes déformantes des intermédiaires médiatiques et sans leurs préjugés, confondent agressivité et pugnacité. -
« il y a surconsomer et bien consommer bien »
Absolument cher ami ! C’est pourquoi l’écosocialisme vise avant tout la qualité et non la quantité, contrairement au système en place qui, lui, incite justement à la sur-consommation.
« je n’ai pas envie que l’on prenne se prétexte pour me faire vivre une vie de moine......ou de merde, ....juste parceque certains sont frustrés justement »Mais personne n’a parlé de mener une vie de moine. Vous caricaturez cher ami. Il ne faut pas confondre l’ascétisme prôné par les moines avec la sobriété prônée par les écosocialistes et les objecteurs de croissance (où le consommer bien l’emporte sur le consommer plus, à l’instar du reste de ce que recommandait il y a fort longtemps un certain ... Epicure !) -
On parle ici de projets visant à donner la primauté à la qualité, laquelle aujourd’hui est en effet délaissée au profit de la quantité.
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Je dois avouer que la notion d’écosocialisme me plait beaucoup, elle sonne ’matérialiste’, est très éloignée des utopismes niais, et ouvre la voie à une planification du XXIème siècle.
Bref, maintenant, demandez donc à JLM qu’il arrête de se réclamer du Jacobinisme. Tant qu’il le fait, je ne voie pas comment il espère se réconcilier avec l’Extrême Gauche.-
« Une autonomie retrouvée », mais comment peut-on retrouver l’autonomie sans sortir de l’ UE et de l’ euro ?
Sans doute avec un coup de baguette magique ?
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Le but c’est que l’Europe suive Piloupilou !! Mais bon, forcément quand on pense que son propre pays, 5eme puissance du monde, bientot 1ere population d’europe, est en déclin et que tout est foutu, l’argument ne prend pas !
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en arrêtant de voter pour des crétins de droite soumis aux USA genre Sarkozy, Copé, Berlusconi, Merkel & Co
En créant une Unions Socialiste Européenne comme Chavez l’a fait en amérique du Sud avec l’ALBA et sa monnaie commune le SUCRE :Bref, en France, en soutenant le FdG -
Eurasie 3 décembre 2012 19:13La dernière théocratie bouddhiste. Un clergé pléthorique propriétaire foncier, la classe honnie par Bodruchon la truelle de Bouygues. Un roi holiste très méfiant de la modernité, un peuple pauvre. Une horreur ... ou le vol est quasi inconnu, car contraire aux valeurs. Pas de gangs et dealers chers à Bobodruchon. L’infâme tradition religieuse domine tout, il est interdit de percer des tunnels à cause de la déesse des montagnes ! Merde pas de grand massacre Lyon-Turin ! Les maisons peu modernes et pas HQE ont souvent 1000 ans, quel dommage pour le grand bétonnage Duflot ... Bouygues n’a pas pu encore y faire ses banlieues à immigrés. La société de consommation est quasi proscrite, cette pensée rétrograde interdit la publicité ! Pas de Mickey Land ni Mac Do non plus, quelle tristesse. Santé gratuite et éducation gratuite en grande partie faite par l’infâme clergé. Nourriture pas hallal, simple et locale, des obscurs paysans autonomes et conservateurs qui ne connaissent pas la joie de la dictature du prolétariat pédés-immigrés-gouines. Ce royaume de vrais écologiste ou les familles sont les plus liées, ou les gens sont dits les plus heureux du monde, les enfants n’ont pas peur de se balader à cause de gangs immigrés, ou les gens aiment leurs visiteurs, cet infâme théocratie de grands espaces libres, sera un jour bouffée par son voisin la belle démocratie libérale consummériste à la démographie pullulante (330 cancers / km2) , et la pollution purulente. Avec la bénédiction de Bobodruchon le franc maçon de Bouygues. Le Bhoutan archaïque disparaitra aussi dans un grand métissage, sous un caddie carrouf, au nom de l’anti-racisme, humaniste, moderniste.
vidéo du Grand Remplacement-
Dans la crise qui se prépare, il y a deux alternatives.
Soit ne pas changer le système en cours d’effondrement, et qui va très rapidement montrer son vrai visage, en réalité tout-à-fait contre-démocratique, soit chercher, puis trouver, une voie de dépassement du système.
L’initiative de Mélanchon va dans la seconde voie.
Mais il lui faudra sassembler et accepter d’autres courrants, d’autres pensés, faire des compromis avec ceux qui font la même analyse de la situation, avec d’autres moyens pour avancer.
Le refus de voir ce qui nous arrive est une bonne façon de ne pas se rendre compte à quel point la situation est grave.
Perte de la souveraineté des États, réductions de la capacité de protestation des populations, par exemple en Espagne, absence de choix quant à l’application des dogmes libéraux, contrôle systématique des médias, décisions prises par des commissaires non élus, influence des lobbys financiers, prise de pouvoir directe de ces mêmes lobbys (Grèce, Italie, BCE : la main de Goldmann Sachs), ...
Nous, en tant que population, avons intérêt à changer le système qui privilégie une hyper-minorité.
La voie à prendre consiste tout simplement à étendre la démocratie au domaine économique, et écologique. Et mettre fin à la dominance de l’oligarchie sur les crédules.
Ce n’est pas parce que l’on opte pour le libéralisme que celui-ci en sera reconnaissant et améliorera la vie de ses soutiens (lorsqu’ils font partie du peuple). Son seul but est de maintenir l’oligarchie au pouvoir, et de maintenir, voire d’étendre, ses avantages. Les autres ne comptent pas.
C’est le cynisme devenu seule règle de vie.
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Magnifique synthèse ; propositions de bon sens ; oui, au fond, juste le bon sens !
En cherchant bien, on trouve du bon sens en chacun d’entre nous ; cette voie semble être la bonne : que personne ne la boude peut être notre souhait.-
bonjour revillon
merci d’avoir fait cet article
le mien est toujours sous le coude, d’une chose a l’autre je ne l’ai pas terminé car je voulais l’écrire le 28 11 pour annoncer cette rencontre, qui naturellement pas pas fait l’objet d’un info télévisé.
il faudra que j’écoute tes liens. merci. ou je sais ou les trouver.
cordialement.ddacoudre.over-blog.com.-
Qu’ils s’en aillent tous, mélechon le premier !
Allez, montre l’exemple, tocard !
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