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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur Ecosocialisme en France, l'An I


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 3 décembre 2012 22:34

Dans la crise qui se prépare, il y a deux alternatives.

Soit ne pas changer le système en cours d’effondrement, et qui va très rapidement montrer son vrai visage, en réalité tout-à-fait contre-démocratique, soit chercher, puis trouver, une voie de dépassement du système.

L’initiative de Mélanchon va dans la seconde voie.

Mais il lui faudra sassembler et accepter d’autres courrants, d’autres pensés, faire des compromis avec ceux qui font la même analyse de la situation, avec d’autres moyens pour avancer.

Le refus de voir ce qui nous arrive est une bonne façon de ne pas se rendre compte à quel point la situation est grave.

Perte de la souveraineté des États, réductions de la capacité de protestation des populations, par exemple en Espagne, absence de choix quant à l’application des dogmes libéraux, contrôle systématique des médias, décisions prises par des commissaires non élus, influence des lobbys financiers, prise de pouvoir directe de ces mêmes lobbys (Grèce, Italie, BCE : la main de Goldmann Sachs), ...

Nous, en tant que population, avons intérêt à changer le système qui privilégie une hyper-minorité.

La voie à prendre consiste tout simplement à étendre la démocratie au domaine économique, et écologique. Et mettre fin à la dominance de l’oligarchie sur les crédules.

Ce n’est pas parce que l’on opte pour le libéralisme que celui-ci en sera reconnaissant et améliorera la vie de ses soutiens (lorsqu’ils font partie du peuple). Son seul but est de maintenir l’oligarchie au pouvoir, et de maintenir, voire d’étendre, ses avantages. Les autres ne comptent pas.

C’est le cynisme devenu seule règle de vie.


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