Carmel
On vient de voir un député
de l’UMP ou RUMP, je crois, en train de questionner le ministère français des
affaires étrangères sur l’utilisation des armes chimiques par le gouvernement
syrien contre les rebelles aux portes de Damas qui serait sur le point de
tomber. Ce député était hargneux et harangueur. On aurait cru que les armes
chimiques ont été effectivement utilisées en Syrie. En tout cas de telles mises
en scènes parlementaires et médiatiques sont le brouhaha destiné à couvrir les manœuvres
militaires en cours du camp américain, le Triangle de Fer (Etats-Unis, Europe, Turquie), en vue
d’une intervention militaire en Syrie.
Cette guerre impérialiste en
préparation par le « Triangle de
Fer » contre la Syrie signifie une guerre indirecte de plus contre
le camp russo-chinois comme on a déjà vu en Lybie il y a 13-15 mois. Après
l’Irak et l’Afghanistan, la conquête militaire de la Syrie marque une étape
importante dans la stratégie de revigoration de l’impérialisme
américano-européen, en récession économique sans issue, au détriment de la Chine et de la Russie. De telles rivalités, débouchant
sur les guerres, sont la caractéristique principale de l’époque actuelle du
capitalisme de monopole, de l’impérialisme.
Ces guerres de
l’impérialisme sont sous-tendues par deux lois du capitalisme
monopoliste : la loi du développement
inégal des pays capitalistes sur les plans économique et politique
(Lénine : « Du
mot d’ordre des États-Unis d’Europe ») et la loi, non pas simplement
du profit, mais surtout du profit maximum (Staline : Les problèmes économiques du socialisme en URSS). Par
ces deux lois du capitalisme de monopole, les guerres impérialistes sont inévitables. Mais, en déclenchant inévitablement ces guerres, l’impérialisme
offre aux masses laborieuses et populaires des occasions pour le renverser par des révolutions communistes de type bolchevique.