@ Dr Marc VERCOUTERE
J’admire la retenue de vos propos alors que l’on ressent chez vous une certaine indignation au-delà de l’incompréhension affichée. Alors caché derrière mon pseudonyme, je vais dire ce que la signature de votre nom véritable ne vous permet pas de dire vous-même. Sans euphémisme.
Les agences françaises qui autorisent la mise sur le marché des médicaments et des vaccins, qui n’interdisent pas l’emploi dans les conditionnements alimentaires de substances reconnues cancérigènes, celles qui minimisent régulièrement les risques liés aux accidents survenant dans les centrales nucléaires, les « collèges d’experts » [sic] amenés à se prononcer sur l’indemnisation des victimes de telle ou telle substance (amiante, pesticides...) ou de tel ou tel médicament...
... mais aussi leurs homologues à l’échelle européenne, ces « commissions » nommées dans l’opacité, qui rejettent par exemple l’étude menée par un chercheur indépendant sur les OGM mais approuvent une même étude menée de façon beaucoup moins rigoureuse (décision de l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments !), qui donnent carte blanche aux industriels de l’alimentation pour imbiber leurs produits d’acides gras trans et d’huile de palme, qui refusent de rendre obligatoire une information qui permettrait aux consommateurs de savoir tout ce qui est nocif pour leur santé dans les produits qu’ils achètent...
... toutes ces « agences », « commissions », « collèges d’experts » ( jusqu’à certains intervenants du « magazine de la santé » de France 5), sont des repaires de gens achetés, corrompus jusqu’à la moelle, noyés dans les conflits d’intérêts, dont il ne faut attendre aucune décision indépendante et objective.
Pourquoi ? Parce que les chiffres d’affaire relatifs à ces sujets (l’agro-alimentaire, les semences, la manipulation du vivant, l’atome, les vaccinations, la pharmacie, le phytosanitaire, la chimie...) sont tellement énormes que les industriels concernés (souvent des multinationales) sont prêts à débourser n’importe quoi pour garder et développer leurs marchés.
Pour ce faire, ces industriels recourent au lobbying. Ils dépêchent des représentants qui, sans arrêt, travaillent au corps les membres de toutes ces commissions et autres agences pour les gagner à leur cause. Ces lobbyistes utilisent pour arriver à leurs fins des arguments auxquels très peu de décideurs résistent. Il y a l’argent, bien sûr, mais aussi toutes sortes d’autres formes moins « traçables » et néanmoins très efficaces pour acheter les gens.
Les décisions de ces organismes ne visent nullement l’intérêt du consommateur ou du patient mais l’intérêt privé du décideur et de l’industriel pour qui il roule.
Que faire alors ? Comment constituer des groupes de personnes intègres et indépendantes, mais aussi reconnues, capables de prendre les bonnes décisions pour la santé des citoyens ? Peut-être quelques idées et suggestions seront-elles émises ici...