Si les français sont deboussolés, c’est d’abord pour une simple raison.
La frontière a été tracée par la gauche, pendant 80 ans sur une base claire et nette :
Etaient de gauche tous ceux qui se reconnaisaient dans le marxisme ou en etait ses alliés objectifs.
Etaient de droitre tous les autres...
Nationaux, Chretiens democrates et Liberaux forcé de cohabiter dans « La » droite.
Et puis, a l’occasion d’un mur qui tombe a Berlin, patatras : la definition change.
Desormais les gauchistes se definissent comme etant le camps du progrès...rien que ça.
Les autres, en face, restent les affreux.
La seule erreur est que bien sur,qu’on a « oublié » d’en informer les masses votantes.
Alors evidemment quand les socialistes se reveillent un matin avec pour leur investiture, une Blairiste, un social-liberal et Fabius, le rève marxiste reformiste de ceux qui se disent encore socialiste doit etre un peu perturbé, c’est sur.
Quand dans le camps des droites, on decouvre que le gaullisme du parti dominant a été racheté a l’occasion d’Une OPA en fusion-acquisition par un liberal atlantiste qui declare le parti unique, on est perdu.
La réponse n’est evidemment pas que les electeurs sont deboussolés.
C’est juste que leurs leaders ont trahis leurs ideaux, se sont reniés et sont prets a tous les parjures, a toute les conversions pour rester en place.
La morale de cette histoire est logiquement que ceux qui incarnent des valeurs et n’en ont pas bougé, finiront forcement par etre reconnus pour ce qu’ils sont.
Que ce soit LePen chez les nationalistes, Bayrou chez les chretiens democrates ou Besancenot chez les marxistes.
On trouve toujours des fosses communes pour ceux qui ont trahis, dans les jours de grands changement.