Par Le péripate (xxx.xxx.xxx.173) 6 décembre 12:58
Les bulles financières sont le résultat des malinvestissements suite aux manipulations keynésiennes, monnaie, relance, et tout le tralala.
Le ciel sait qu’il nous en sort toujours de bien bonnes, mais là, il se surpasse, le péripate !
La spéculation ? Connais pas !
Les jeux de casinos boursiers ? Jamais entendu parler ...
Les malversations des banques, obligées d’être renflouées par les états, pour ne pas tomber en faillite ? Des « manipulations keynesiennes » !
Les fonds de pension qui exigent un rendement à 2 chiffres, dans une économie à la croissance quasi nulle ? Yaka plus payer les travailleurs !
La crise des subprimes ? Encore une conséquence du keynesianisme !
La privatisation du monde, entrainant les accroissements des inégalités ? De la propagande bolchévique !
Les dettes ILLEGITIMES des pays qui n’existent que parce qu’on a livré la création monétaire aux banques et organismes financiers ? La faute des méchants nétats !
Sacré Péripathétique : il ne vit que dans son monde théorique, et refuse obstinément la réalité, dès lors qu’elle s’oppose à ses dogmes libéraux et libertariens : en psychologie, ça s’appelle la psychose et, malheureusement, on n’a pas encore trouvé les moyens de guérir ça...
Peut-être des thérapies Hayekiennes ou Friedmaniennes ?
Quant à l’auteur, prendre Friedman et ses « Chicago boys » comme exemple, on comprend tout de suite à qui on a affaire : un voyou libéral de la pire espèce, qui, de plus, ose attribuer à Keynes, la phrase dont tout le monde sait qu’elle est d’Hayek : (je cite) :
En outre, dans un entretien accordé au journal chilien El Mercurio à l’époque de la dictature Pinochet, Hayek explique qu’« une dictature peut être nécessaire pour une période transitoire » (12 avril 1981). Il précise même, dans un autre entretien : "Je préfère sacrifier la démocratie temporairement - je le répète, temporairement - que la liberté (…). Une dictature qui s’impose elle-même des limites peut mener une politique plus libérale qu’une assemblée démocratique sans limites"
Pour Friedman et les Chicago boys, un petit retour salutaire sur l’histoire !
On reste quand même stupéfié par le culot de ces libéraux qui, toute honte bue, et tout réel dénié, osent venir continuer à défendre un système d’esclavage, de dictature, d’asservissement, à l’échelle mondiale, qui fait chaque jour la preuve de sa nocivité, de son inviabilité, de son pouvoir destructeur et auto-destructeur, et auprès duquel le système proprement communiste fait figure de camp de vacances !
Il y a bien pire que les communistes et le communisme : les voyous libéraux en font la démonstration, heure par heure.
Article par ailleurs indigne, indigent, entretenant toutes confusions, fourmillant de mensonges, sans la moindre analyse, juste une incantation au veau d’or et à ses thuriféraires.
Bah... z’ont vraiment honte de rien...c’est à ça qu’on les reconnait, les voyous !
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« Trifouille-moi le marché », avec Augusto Pinochet et Milton Friedman ? :-D
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