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Accueil du site > Tribune Libre > L’irrationnelle fascination pour Lord Keynes

L’irrationnelle fascination pour Lord Keynes

 Keynes discrédité en 3 min ( VOSTFR )

Alors que ces dernières années attestent des multiples naufrages du keynésianisme, je trouve tout simplement stupéfiant de voir combien la pensée keynésienne exerce toujours une fascination auprès des " experts " et des dirigeants.

Cette merveilleuse doctrine économique, qu' est le keynésianisme, soutient que pour obtenir de bonnes récoltes, on peut bouffer les semences avant même de les avoir mis en terre, puis il suffit d’emprunter à son voisin, qui lui a semé en temps et en heure de quoi se nourrir faisant le bonheur de ce dernier qui sans cela n’aurait eu personne à qui vendre sa récolte. Je concède l'image exagératrice : On peut aussi non pas lui emprunter de l’argent, mais simplement le lui voler sous forme diverse et variée de racket fiscal.

 Pendant les années 30, le contexte d' une économique mondiale fractionnée en espaces nationaux favorisait un développement par auto-suffisance, alimentant une guerre économique qui dégénéra en conflit armé généralisé.

Keynes avait écrit qu' Hitler en personne s' était servi de sa théorie ( la Théorie Générale de Keynes ) pour accomplir son entreprise de reconstruction et de la relance économique alllemande dont il avait sciement mis en autarcie.

D’ailleurs, Lord Keynes écrivait en 1936, dans sa Théorie Générale :

" Il va sans dire que la théorie de la production dans son ensemble, que ce livre cherche à présenter, s’adapte beaucoup mieux aux conditions d’un Etat totalitaire, que ne le fait la théorie de la production et de la répartition d’une production donnée, avec en plus une large dose de laissez-faire " ( Gérard Marie Henry [1997], Keynes, Edition Armand Colin, Paris, page 7 ) I

Il va sans dire… autant l' énoncé à coeur ouvert ! Du reste, dans un élan aristocratique, Keynes méprisait la démocratie. Sa correspondance avec Friedrich Hayek ( un libéral de l' école autrichienne ) révèle sa vision de la liberté : 

" Je pense que la bonne solution viendra d’éléments intellectuels et scientifiques qui doivent être au-dessus des têtes de la grande masse d’électeurs plus ou moins illettrés " .

 

Comme si cela ne suffisait pas à discréditer la théorie keynésienne. En outre celle-ci n’est valide que sous certaines hypothèses aussi précises que restrictives. Keynes ne se limitait qu au court-terme, se focalisant sur la relance de la consommation parce qu’il considérait que l’offre était donnée (ce qui est normal à court-terme) et sous-employée. Keynes raisonnait également sur un modèle d'économie fermée, ce qui était la réalité de son époque. Enfin, ses raisonnements ne prennent pas en compte le changement technologique puisque son évolution est considérée comme figée à court-terme.

Bien entendu, aujourd’hui l’économie est ouverte ( vrai depuis 1945 avec la mise en place du GATT et du FMI ) avec une mouveance incessante de la technologique. De plus, l’addition des court-termes ne fait pas du long-terme. Alors pour bien comprendre le moteur de la croissance durable à long-terme, il faut avoir une optique différente du schéma keynésien et qui est celle qui a été privilégiée par la macro-dynamique, dont les bases essentielles ont été posées et exposées par Robert Solow dans les années 60.

 Robert Solow, professeur d’économie au M.I.T., lauréat du Nobel d’économie en 1987 pour ses travaux académiques sur la croissance, n’échappait pas au conditionnement keynésien, la pensée dominante dans le monde académique de l’époque. Il faudra attendre les lumières de Milton Friedman, et l’école de Chicago, pour mieux saisir toutes les implications de la théorie dynamique de la croissance, notamment en termes de politiques structurelles de croissance.

 A mon sens, nous sommes complètement passés à côté de cette révolution intellectuelle majeure qui a porté au pouvoir Reagan aux Etats-Unis et Thatcher en Grande-Bretagne dans les années 80. Il faut se souvenir de la situation des USA dans les années 70 (on glosait en Europe sur le déclin américain) et aussi de la Grande-Bretagne convoquée devant le FMI pour constater la cessation de paiement de l’Etat britannique.

En France, les socialistes accèdaient aux commandes avec le projet de " rompre avec le capitalisme " sous les conseils avisés d’un certain Attali, chantre des nationalisations, récemment remis en place par Nicolas Sarkozy.

Dans les années 60, tous nos économistes - ainsi que le monde universitaire en général formant les chercheurs - s' extasiaient du marxisme pendant que les universités américaines posaient les fondements des théories de la croissance.

Ainsi, Milton Friedman et ses " Chicago Boys " comme ils furent vulgairement moqués par les pseudos intellectuels français forcément supérieurs - était considéré comme le Pâpe de l'ultralibéralisme puis l' incarnation du Mal, vu d' une hexagone rose et rouge. D' où, l' absence des doctrines libérales dans l' enseignement des universités françaises et la présence d' une dictature intellectuelle cultivant un anti-libéralisme primaire. 

 Plus croustillant, en 1974, Lionel Jospin signa en 1974 un opuscule à l’usage des jeunes militants du PS qui suggerait vivement de lire Marx, Engels, Gramsci, Rosa Luxembourg, Lénine et Mao… Bref de grands économistes ayant apportés prospérité et rayonnement à leur peuple !

Evidement,  l’effondrement de l’U.R.S.S dévoila le désastre économique, social et humain  de l'expérience communiste. Dès lors les "penseurs" officiels et autres soi-disant experts en économie, à peine gênés, sont donc devenus keynésiens. Malheureusement, en retard d' une révolution majeure, Keynes était déjà depuis longtemps dépassé. Sans doute attendent-ils aujourd’hui l' inévitable et imminente faillite de l’Etat-providence pour se convertir au libéralisme ? J' en doute car il s' avère plus aisé d' attribuer la catastrophe annoncée aux ravages d' une "mondialisation libérale" sans trop perdre la face.

L’histoire des idées nous enseigne que les grands penseurs, souvent bien seuls, ouvrent toujours la voie tandis que les autres, beaucoup plus nombreux, courent désespérément après des évènements qu’ils sont incapables de comprendre et véhiculent de fallacieuses interprétations.

 

Pour aller plus loin la suite ici


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87 réactions à cet article    


  • amiaplacidus amiaplacidus 6 décembre 2012 11:58

    @l’auteur je tombe sur le cul lorsque je lis :
    « Alors que ces dernières années attestent des multiples naufrages du keynésianisme,... »

    Parce que moi, j’ai plutôt l’impression que ces dernières années nous attestent plutôt du naufrage du néolibéralisme et de l’économie casino, c’est-à-dire, l’exact inverse du keynésianisme.

    Je crois que vous devriez revoir sérieusement vos notions d’économie politique et penser à faire des analyse de situations économique autre qu’un préchi-précha libéral à la con.


    • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 12:08

      Je crains que ce ne soit vous qui ayez des carences en économie.


      Part des états dans les PIB nationaux vers 1914 autour de 15%. Aujourd’hui en France une pointe à 56%, quasiment soviétique.

      Avant de traiter les autres de cons, on se regarde...

    • 1871-paris 1871-paris 7 décembre 2012 06:54

      reponse de poltron simplificatrice etcaricatural comme l article et son auteur.

      aller dire au Danois qu ils ont une economie type soviete avec 59% de depense publique ! 
      aaah peut etre su en france le soucis se situe du cote de classe de « transparency internztionnal »
      oui desole mais avec un tel niveau de malhonnetete vous ne pouvez etre intelligent mais plutot C.. !

    • sam turlupine sam turlupine 7 décembre 2012 15:25

      Par Le péripate (xxx.xxx.xxx.173) 6 décembre 12:08



      Avant de traiter les autres de cons, on se regarde...

      Tu as supprimé tous les miroirs chez toi, péripatate ?


    • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 12:05

      Pas si irrationnelle quand on pense que c’est une doctrine qui justifie l’interventionnisme des politiques.



      • lsga lsga 6 décembre 2012 12:46

        les entreprises britaniques se font racheter à la pelle par les entreprises françaises.
        leur production est proche de zéro, le niveau de vie de leur classe moyenne c’est effondré. 


        Tous les anglais suffisamment riches pour ne pas avoir à travailler quittent ce pays exsangue. Par exemple, leurs retraités viennent massivement s’installer en France où ils savent qu’il y a un système de santé de qualité.

        Donc bon, leurs conseils de looser qui ont laissé leur économie s’écrouler... 


      • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 13:00

        Bien sûr. La production automobile anglaise, hier disparue, revient et talonne celle de la France....


        Vraiment le souci de vérité ne vous étouffe pas.

      • lsga lsga 6 décembre 2012 13:08

        écoute, renseigne toi coco : les entreprises anglaises appartiennent largement à des capitaux étrangers, et les entreprises françaises sont en bonne place dans ces rachats.


        L’Angleterre est une charogne où viennent becqueter les puissances qui ont sut garder un Etat stratège fort (la France, la Chine, la Russie, les fonds souverains en général).

        Le niveau de pauvreté atteint par leur population n’a rien à envier à l’Espagne ou à la Grèce. 

        Il ne leur reste plus que la City, qui flotte en apesanteur loin au dessus des fondamentaux et qui menace de s’effondrer à tout moment. 

        Leurs retraités fortunés et leurs rentiers émigrent massivement, vers la France entre autre, pour chercher des pays où les conditions sociales sont meilleures, où l’on ne risque pas de mourir d’un infarctus en plein centre ville à cause de l’état déplorable du système de soin. 

      • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 13:20

        Si les entreprises françaises rachètent des entreprise anglaises (et surtout allemandes) c’est qu’elles n’ont plus confiance dans la situation française....


        Pauvre pomme...

      • amiaplacidus amiaplacidus 6 décembre 2012 13:40

        @ceux qui glorifient l’état de l’économie anglaise.

        Pourraient-ils me dire dans quel état serait cette économie si rente du pétrole de la mer du Nord n’existait pas ?

        J’ai comme le sentiment que, dans ce cas, la situation français, même dans l’état catastrophique dans laquelle 10 ans de néolibéralisme l’ont mise, serait une brillante réussite en comparaison avec la situation de la GB privée de la rentre pétrolière.


      • spartacus spartacus 6 décembre 2012 14:07

        L’industrie de la finance est la première industrie de l’Angleterre. Elle a reçu un choc avec la crise incroyable, et elle vient de réussir à inverser la courbe du chômage....

        C’est le premier pays ou se place l’investissement.
        Fort pour une ile isolée du continent.

      • lsga lsga 6 décembre 2012 15:08

        la finance n’est pas une industrie. C’est un jeu de mot.
        elle ne produit rien. 


      • spartacus spartacus 6 décembre 2012 15:24
        Dans le langage usuel, les services financiers sont appelés industrie financière. 


      • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:20

        « Dans le langage usuel, les services financiers sont appelés industrie financière »


        Dans le langage usuel de qui ?

      • lsga lsga 6 décembre 2012 12:42

        C’est très rigolo de voir un trader défendre une économie reposant sur la production !

        Rappelez nous : que produit un trader déjà ? que produisent les Hede Funds ?

        Ah oui, rien !

        Par contre, ce qu’ils peuvent pomper comme Capital, c’est impressionnant !

        En fait, avec les néo-libéraux en général, votre profession a précisément eu pour fonction de décorréler les marchés de leurs fondamentaux. Depuis les années 80, aux USA comme en Angleterre, plus les entreprises délocalisaient, moins le pays produisait, plus la bourse montait. 

        Keynes n’est certes pas la panacée, mais au moins, il a été capable de sortir les USA d’une crise économique sans précédent.

        Vous et vos petits copains néo-libéraux, vous venez de plonger l’occident dans la crise économique...



        • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 12:54

          Un peu en dessous de la ceinture comme d’habitude chez les stals.


          Sinon les conneries sur Keynes qui aurait sauvé les USA, c’est bon pour les gogos cocos.

        • lsga lsga 6 décembre 2012 13:09

          Les chiffres, l’Histoire, ça t’intéresse ? ou juste les insultes ?


          Keynes à permis aux USA de sortir de la crise.
          Reagan et Tatcher ont mis leur pays à genoux. 


        • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 13:17

          Non, ce n’est pas vrai. La crise de 29 est une conséquence de politiques protectionnistes et de la création de la FED.


          Les politiques keynésiennes ont prolongés la crise, et il a fallu une relative libéralisation après-guerre pour en sortir.

          Quand à Reagan et à Tatcher... sans eux l’Angleterre et les USA auraient disparues des nations modernes. Ce qui nous guette.



        • lsga lsga 6 décembre 2012 15:07

          c’est incroyable. hallucinant. on ne peut pas débattre avec quelqu’un qui renie les faits. 


          la vérité, c’est que vous êtes des mauvais perdants. 

          pour ta gouverne, en ce moment, les pays qui ont une forte croissance sont ceux où l’Etat est fort (Chine, Venez, etc.). Ils s’industrialisent, et leur production est forte. 

          les pays ayant appliqué les réformes libérales de tatcher et reagan sont en crise économique, en récession déguisée. Leur industrie a été massivement délocalisée. 

          L’Argentine qui a testé les deux modèles est passé de la crise à la croissance, en passant du libéralisme au socialisme.

          mais bon, si vous êtes mauvais perdant, et que vous refuser de regarder les faits en face...


        • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 12:58

          Les bulles financières sont le résultat des malinvestissements suite aux manipulations keynésiennes, monnaie, relance, et tout le tralala.


          C’est à dire que c’est le résultat de politiques par vous souhaitées.


        • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 13:07

          Keynes n’aura que repris une version des crises de surproduction de Marx concernant son analyse des crises.

          Bien sûr cette analyse est fausse.

        • Le péripate Le péripate 7 décembre 2012 08:35

          Pfffff récitations de clichés et d’inventions, avalanche d’éléments de langage... obsolescence programmée... faut vraiment répondre à ça !!!


        • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:25

          Si vous répondiez à quoi que ce soit, péripate, je pense qu’on s’en serait déjà rendu compte... smiley


        • sam turlupine sam turlupine 7 décembre 2012 15:59

          Par Le péripate (xxx.xxx.xxx.173) 6 décembre 12:58

          Les bulles financières sont le résultat des malinvestissements suite aux manipulations keynésiennes, monnaie, relance, et tout le tralala.

           smiley smiley smiley

          Le ciel sait qu’il nous en sort toujours de bien bonnes, mais là, il se surpasse, le péripate ! 

          La spéculation ? Connais pas !

          Les jeux de casinos boursiers ? Jamais entendu parler ...

          Les malversations des banques, obligées d’être renflouées par les états, pour ne pas tomber en faillite ? Des « manipulations keynesiennes » ! smiley

          Les fonds de pension qui exigent un rendement à 2 chiffres, dans une économie à la croissance quasi nulle ? Yaka plus payer les travailleurs !

          La crise des subprimes ? Encore une conséquence du keynesianisme !

          La privatisation du monde, entrainant les accroissements des inégalités ? De la propagande bolchévique ! smiley

          Les dettes ILLEGITIMES des pays qui n’existent que parce qu’on a livré la création monétaire aux banques et organismes financiers ? La faute des méchants nétats !

          Sacré Péripathétique : il ne vit que dans son monde théorique, et refuse obstinément la réalité, dès lors qu’elle s’oppose à ses dogmes libéraux et libertariens : en psychologie, ça s’appelle la psychose et, malheureusement, on n’a pas encore trouvé les moyens de guérir ça...

          Peut-être des thérapies Hayekiennes ou Friedmaniennes ?

          Quant à l’auteur, prendre Friedman et ses « Chicago boys » comme exemple, on comprend tout de suite à qui on a affaire : un voyou libéral de la pire espèce, qui, de plus, ose attribuer à Keynes, la phrase dont tout le monde sait qu’elle est d’Hayek : (je cite) :

          En outre, dans un entretien accordé au journal chilien El Mercurio à l’époque de la dictature Pinochet, Hayek explique qu’« une dictature peut être nécessaire pour une période transitoire » (12 avril 1981). Il précise même, dans un autre entretien : "Je préfère sacrifier la démocratie temporairement - je le répète, temporairement - que la liberté (…). Une dictature qui s’impose elle-même des limites peut mener une politique plus libérale qu’une assemblée démocratique sans limites"

          Ce pauvre Hayek, qui était gaga depuis belle lurette, comme le démontre un examen un peu minutieux de l’ensemble de ses incohérences ; théoriques, pratiques, économiques...

          Pour Friedman et les Chicago boys, un petit retour salutaire sur l’histoire ! smiley

          On reste quand même stupéfié par le culot de ces libéraux qui, toute honte bue, et tout réel dénié, osent venir continuer à défendre un système d’esclavage, de dictature, d’asservissement, à l’échelle mondiale, qui fait chaque jour la preuve de sa nocivité, de son inviabilité, de son pouvoir destructeur et auto-destructeur, et auprès duquel le système proprement communiste fait figure de camp de vacances ! 

          Il y a bien pire que les communistes et le communisme : les voyous libéraux en font la démonstration, heure par heure.

          Article par ailleurs indigne, indigent, entretenant toutes confusions, fourmillant de mensonges, sans la moindre analyse, juste une incantation au veau d’or et à ses thuriféraires.

          Bah... z’ont vraiment honte de rien...c’est à ça qu’on les reconnait, les voyous !



        • gaijin gaijin 6 décembre 2012 12:56

          toutes ces théories économiques sont débiles
          pourquoi
          parce qu’elles ont en commun de réduire la société a l’économie et par conséquent l’individu a une valeur marchande

          il a été écrit : « ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre »
          ce n’est pas que je soit le moins du monde chrétien ou quoi que ce soit mais on peut néanmoins se pencher sur la question
          une société ne peut en aucun cas se fonder sur le seul rapport de force parce que c’est la fin de la notion de société.
          une économie sans morale, sans but, sans direction signifie la fin de la civilisation c’est le règne des appétits brutaux.
          quelque chose de bien inférieur au règne animal : le lion après avoir mangé cède la place aux autres animaux, l’homme invente lui, un moyen de manger davantage .....

          aucun modèle économique ne peut fonctionner s’il ne comprend pas une direction.


          • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 13:05

            Non. L’économie est une petite partie d’une autre discipline, l’étude du comportement humain en position d’échange, ou dit autrement l’étude de l’action humaine, la praxéologie.




          • gaijin gaijin 6 décembre 2012 13:38

            et alors ?


          • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 18:38

            N’importe quoi, ragots, mensonges et rumeurs... du grand guignol de gauche.


          • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:26

            Non, l’économie n’est pas une science. C’est un ensemble de choix politiques.


          • spartacus spartacus 6 décembre 2012 14:09

            Ne pas se choquer des négatifs, beaucoup ne comprennent pas l’article.

            Très bon article.



            • Inquiet 6 décembre 2012 14:26

              Je comprend qu’un libéral se moque de Keynes, vu que celui-ci disait : 


              « Le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde. »

              Evidemment après cela, on essaye absolument que la raillerie passe dans le camp adverse.

              Mais qu’est-ce qu’un trader pour nous faire la leçon : quelqu’un qui pense qu’il « mérite » et que par comparaison les autres « méritent » aussi ce qui leur arrive.

              Sincèrement, je pense qu’un trader continuant à vouloir « trier les individus » suivant ce fameux « mérite » méritera ce qui lui arrivera.

              Encore un article qui démontre que l’intelligencia libérale tirent ses dernières cartouches.


              • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:28

                Je ne pense pas qu’il obtienne un jour la juste punition pour tout le mal qu’il a fait, malheureusement...


              • Francis, agnotologue JL 6 décembre 2012 14:54

                Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître !

                Ce jeune blanc bec - je peux le dire d’un trader, càd un parasite - ne sait même pas écrire français ;

                 je cite : "Keynes avait écrit qu’ Hitler en personne s’ était servi de sa théorie ( la Théorie Générale de Keynes ) pour accomplir son entreprise de reconstruction et de la relance économique alllemande dont il avait sciement mis en autarcie." (sic)

                En une seule phrase, une faute de frappe, une faute d’orthographe, une faute de sens, et une faute de logique ! En quoi, je le lui demande, le fait qu’Hitler se fut servi d’une théorie économique, invaliderait-il cette théorie ?

                Pfff !

                Bref, ce petit lord hakkera n’a pas acquis beaucoup de connaissance ni de bon sens pour faire autre chose que piller les richesses produites par d’autres au profit de ses maîtres les gros riches.


                • spartacus spartacus 6 décembre 2012 16:01

                  L’enfermement intellectuel bobo se résume à « le profit est vil ».

                  Frustration de ne pas être récompensé d’un bonbon quand JL mettait la table quand il était gamin.

                • Francis, agnotologue JL 6 décembre 2012 19:01

                  Tiens, spartacus est le toutou du petit nouveau ?

                  Oui, le profit est vil quand il est le seul critère de l’action. Quelque chose à rajouter ?


                • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:29

                  Le profit est vil quand il se traduit par l’appauvrissement de tous les autres.


                • spartacus spartacus 6 décembre 2012 15:54
                  Avec 57% de prélèvement du PIB pour l’état, nous sommes l’état le plus Keynésien du monde.

                  Avec ses belles théories nous devrions avoir le plein emploi, une industrie florissante et le monde nous envierait.



                  • spartacus spartacus 6 décembre 2012 17:54

                    La flexibilité ? Parce que tu crois que ça existe en France ?

                    Les exonérations de « charges sociales » ? Même avec la réduction, les salaires brut sont plus élevés que les concurrents européens.

                    Impôts sur les entreprises ? Les plus élevés d’Europe.

                    Les milliardaires ? Bientôt il n’y en aura plus en France. Les pauvres seront plus rires pour cela ? Non.

                    Les milliards qui ne tombent pas dans les caisses de l’État ? L’interventionnisme de l’état étant tellement plus judicieux, 400 millions pour 600 personnes qui fabriquent de l’acier. Quel coût/chômeur.extraordinaire. 
                    A 3.1 millions de chomeurs il faut lever 2 trilliards. 
                    La chute du chômage ont est certain, avec les bobos l’état est de toute évidence un visionnaire de premier ordre.

                  • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:30

                    « Avec 57% de prélèvement du PIB pour l’état »


                    Actuellement, on parle d’environ 44%.

                  • Romain Desbois 7 décembre 2012 17:33

                    oui et il faut rappeler que les MKM et autre Copé/collé ne cesse de mentir en attribuant aux dépenses de fonctionnement de l’état donc des fonctionnaires ces 57%.

                    Dans l’émission , le monde d’après consacré à la dette, ils ont détaillé cette dette, les fonctionnaires ne sont que pour 18%, les agents des collectivités territoriaux, 14% (vous savez la police municipale qu’aime tant la droite), le reste c’est la sécu, les retraites et le chômage.


                  • HugoS HugoS 6 décembre 2012 16:37

                    Je n’ai pas envie de faire d’attaque personnelle, mais pourquoi qu’à chaque fois on a un article pro-néolibéral, il faut forcément que ca soit d’un entrepreneur.
                    Ce qui est évidemment fort amusant quand on lit que la communauté qui tue la Françe selon eux est celle des « bobos », en réalité Spartacus et Lord Hakkera sont bien plus proche de la bourgeoisie que des classes moyennes.

                    Revenons en à l’article : heuresement que Lord (ca sera plus rapide a écrire) a bien lu les livres de Keynes. Mais faut il rappeler qu’un courant de pensée est fait pour évoluer ?
                    Le libéralisme d’aujourd’hui n’est pas celui d’il y’a un siècle, tel en est le Keynesianisme.
                    Preuve en est que Joseph Stiglitz et Paul Krugman prennent en compte le marché ouvert dans leurs analyses.

                    Ce qui est amusant cependant est de considerer que l’interventionnisme est dépassé, que le néolibéralisme n’est que l’avenir auquel se refuse de rejoindre le peuple français.
                    Oui mais voila, les libéralistes aussi aiment l’interventionnisme.
                    Quoi ? Comment ?
                    Hérésie reponderont ils !
                    Mais si... Souvenez vous en 2008. Les banques à sec, alors que Goldman en profitait pour tuer Lehman Brothers grace à l’aide de Hank Paulson.
                    A qui les banques ont demandées d’être renflouées ?
                    A l’état.
                    Et il a tellement été gentil cet état qu’il a prété à 0,1% la ou d’ordinaire les banques prêtent au gouvernement pour 6% de taux d’interêt.
                    Le véritable problème du libéralisme n’est non pas qu’il tue le social, pousse à la division et creuse les inégalités (car ça on le sait déjà). Le problème, c’est qu’il ne se suffit pas à lui même.


                    • spartacus spartacus 6 décembre 2012 18:01

                      Les vrais libéraux ne voulaient pas le renflouement des banques.


                      Nous sommes déjà dans une crise due à l’interventionnisme de l’état. L’interventionnisme de l(état américain par Freddie Mac et Fannie Mae sont les principaux responsable de la crise actuelle.


                      Un État n’assume pas les conséquences de ses actes, contrairement à un individu libre. 
                      On peut trouver un individu de bonne foi, pas un État de bonne foi.

                    • Romain Desbois 6 décembre 2012 19:36

                      D’accord avec Spartacus.

                      La connerie originelle est celle de Sarkozy de sauver les banques.

                      Il fallait juste garantir l’argent des comptes de gens comme c’est prévu (70 000 euros max par compte et par banque à l’époque , passé à 100 000 euros)

                      Mais nous avons aussi le pouvoir de dire non aux banksters en changeant de banque pour faire couler les pires ou les plus grosses. (je conseille la NEF).

                      Car une banque qui n’ a plus de clients fait faillite  !
                      Tant que les gens n’auront pas compris cela , elles continuerons à nous tenir.

                      Mais depuis le temps que je le dis (25 ans !!!), je constate que les meilleurs alliés des banques sont les gens eux mêmes. Victimes consentantes refusant d’agir.


                    • tf1Goupie 6 décembre 2012 19:43

                      Il n’y a jamais eu renflouement des banques : au contraire l’Etat s’est fait des ronds sur l’argent qu’il leur a prêté.... la désinformation va bon train.


                      Pareil que pour les constructeurs automobile, qu’il aurait peut-être fallu laisser couler ?

                    • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 19:46

                      Je n’ai pas envie de faire une attaque personnelle.... mais je suis de gauche et je n’ai rien d’autre sous la main.


                       smiley

                    • foufouille foufouille 6 décembre 2012 19:51

                      sauf que les banques ont pretee dix fois le pognon


                    • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:32

                      @péripate : en quoi est-ce une attaque personnelle, au fait ? Le fait que les apôtres du libéralisme soient systématiquement des chefs d’entreprise, des traders et autres criminels me parait intéressant, à moi aussi.


                    • HugoS HugoS 6 décembre 2012 16:40

                      D’ailleurs en fait je résumerais juste à dire les choses comme telles :
                      Sur le plan micro-économique il y’a aucune raison à ne pas être libéraliste.
                      Sur le plan macro-économique, il y’a toutes les raisons à ne pas l’être.


                      • gaijin gaijin 6 décembre 2012 17:16

                        ou dit autrement :
                        l’intérêt général est différent de la somme des intérêts particuliers


                      • spartacus spartacus 6 décembre 2012 18:11

                        Sur le plan micro économique, prenons l’exemple de mesure libérales et d’autres étatiques :


                        L’auto entrepreneur a généré 700 000 personnes qui ont réalisé du chiffre d’affaire. Ce CA est cotisé. Cette mesure de pensée libérale n’a rien coûté à l’état. De ces personnes ont peut penser que plusieurs d’entre eux deviendrons des PME à valeur ajoutée.

                        La semaine dernière :
                        Le ministre Hamon vient de dépenser 500 millions d’euros pour favoriser les Scops, qui ces dernières années ont baissé en chiffre d’affaire. Qui ne représentent que 40 000 salariés dont seulement la moitié sont des salariés actionnaires. Avec cette somme ces objectifs sont de doubler. Soit 80 000 personnes...Et c’est pas fait.
                        Dans le même temps la semaine derniere :
                        Le Ministre Montebourg a proposer 400 millions pour sauver 600 emplois......Dans une industrie qui fabrique des produits trop cher et en déclin.

                        Tirez en les conclusions que vous voulez !

                      • Romain Desbois 6 décembre 2012 21:28

                        mais on peut dire que l’auto entrepreneur ou un artisan seul sont aussi des coopératives, mais des coopératives à un seul actionnaire.


                      • Connolly 7 décembre 2012 09:47

                        Ce n’est pas tout à fait exact Spartacus.


                        En 2010, les Scop et Scic ont généré un chiffre d’affaires cumulé de 3,7 milliards d’euros (4,1 milliards en incluant leurs filiales) et créé 1,7 milliards d’euros de valeur ajoutée. Ces chiffres sont respectivement en hausse de 2,3 % et 0,6 % par rapport à 2009. Toutefois, les coopératives ont été impactées par la crise. Le chiffre d’affaires consolidé des coopératives a légèrement diminué depuis 2007 (- 1,7 %). 

                      • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:40

                        @Connolly : vous ne comprenez pas. Si le CA d’une SCOP baisse, c’est parce que c’est une SCOP. Si le CA d’une SARL baisse, c’est parce que c’est la crise.


                        Tiens, Spartacus, parlez-nous donc un peu de vos 500 millions, là. D’où ça vient ? A moins que vous ne fassiez une grossière confusion avec le budget de l’Economie sociale et solidaire, qui est justement de ce montant, mais dont le soutien des SCOP ne représente qu’un des projets ?

                      • Traroth Traroth 11 décembre 2012 12:05

                        Pas de réponse. C’est donc effectivement une confusion...


                      • al.terre.natif 6 décembre 2012 18:14

                        « comprendre le moteur de la croissance durable à long-terme »

                        Ah ben oui, jsuis con, c’est vrai que c’est la finalité absolue de toute nation, de toute économie : croître à long terme ! Autant pour moi ... J’imaginais que cette idée de myope n’était justement qu’une vision à court terme ... Que la planète n’est pas faite pour produire de plus en plus indéfiniment ... 

                        Ben oui, drogué au keynésiannisme, je me suis fait avoir ... Merci monsieur le trader de nous inculquer la Vérité du haut de votre expérience long terme ...

                        Juste une question : peut on envisager la croissance économique sans aller piller nos voisins ?


                        • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:42

                          Le pillage des ressources naturelles et du travail est l’unique moteur de l’économie. Mais les entrepreneurs tiennent absolument à faire penser que c’est l’ingéniosité des chefs d’entreprise...


                        • marc berger marc berger 6 décembre 2012 18:24

                          en voila un bon article bien pourri ! C’est sur que de tout miser sur la compétition entre humain, sur la compétitivité (= max de pepette) etc.. fera qu’on pourra offrir à tout ce bas peuple des bonnes voitures et de belles télés afin qu’ils se nourrissent d’illusions.

                          Votre monde vous pouvez vous le garer profondément où je pense, n’oubliez jamais que « l’élite » n’est la que parce que les moutons que nous sommes vous laissons être où vous êtes, mais méfiez vous des réveils douloureux suite à l’abus de consumérisme, ça risque de faire mal au crane !

                          • marc berger marc berger 6 décembre 2012 22:17

                            Je crois que tu n’as pas compris mes propos ! déjà mon ordinateur on ne me l’a point offert je me le suis payé en faisant agiter ces petites choses qui sont dans mon cerveau et qui semblent te manquer !


                            Je ne brais pas contre ce méchant capitalo libéralisme, je brais contre les hommes qui pensent que l’économie vaut plus que l’humain , tête d’âne !

                            J’ai certainement plus d’argent que toi, mais la différence c’est que je l’ai gagné en travaillant, en ne vendant que mon travail et non en me groinfrant sur le dos des autres.

                            Ce que je critique dans cet article, c’est la rhétorique utilisée, afin de montrer qu’il vaut mieux vouloir gagner des ronds sur le dos des autres (= mouvement néo libérale) plutôt qu’une politique keynésienne qui avouons le est quand même bien plus humaine que l’autre.

                            Maintenant quant on voit les politiques que nous avons force est constater qu’ils sont eux même prisonnier du mouvement des groinffreurs dont je parlais tout à l’heure !

                            Ce que j’essayais de faire passer comme message, c’est qu’arrivera un moment, où les petits utopistes comme toi vont vite redescendre sur terre, parce que le « bas peuple » aura ou n’aura pas compris la leçon.

                          • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 19:14

                            Il y a bien eu, par ci par là, une imitation de discours libéral. Mais ces caricatures n’ont jamais trouvé d’application politique sinon qu’aux marges.



                          • Le péripate Le péripate 6 décembre 2012 19:18

                            Quand à la prise de pouvoir de la finance sur le politique, réelle, elle dérive directement de la fiat monnaie, des politiques permanentes de relance, du monopole sur la monnaie confié aux banques centrales, etc....Et ceci est keynésien.



                          • Le péripate Le péripate 7 décembre 2012 08:30

                            Une explication qui suppose l’irrationnalité permanente d’un des acteurs (les politiciens stupides) n’a aucun sens.


                          • samuel 7 décembre 2012 10:07

                            Faux.

                            Cela dérive de lois votées par les politiciens pour octroyer un status priver à la BCE par exemple. Ce n’est pas spécialement Keynésien de voter des lois qui privent la puissance publique de ses moyens d’action (la monnaie par exemple).


                          • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:09
                            @péripate :

                            « Il y a bien eu, par ci par là, une imitation de discours libéral. Mais ces caricatures n’ont jamais trouvé d’application politique sinon qu’aux marges »

                            Privatisations de tout ce qui est privatisable, même la maison de l’instituteur dans le village où j’ai grandi, baisse d’impôt (en tout cas pour les riches qui peuvent monter des campagnes de comm’ façon « pigeons »), libre-échange... Plutôt bien imité, je trouve, personnellement !

                            Toujours le même principe : si ça ne marche pas, c’est que ce n’est pas vraiment du libéralisme. Et donc, ce n’est JAMAIS vraiment du libéralisme, évidemment...

                          • BA 6 décembre 2012 19:26
                            6 février 2012 :

                            Marc Fiorentino : le 7 mai, la France sera attaquée !

                            Si on en croit les sondages, François Hollande sera élu. Le 6 Mai à 20h, son visage apparaîtra sur nos écrans. Quelques heures plus tard à l’ouverture des marchés asiatiques, la Finance, à qui il a déclaré la guerre, va se venger. Et ce sera d’une simplicité enfantine. Les taux français vont s’envoler. Les fonds spéculatifs, unis, vendront la dette française à découvert. Sans pitié. Et même avec un certain plaisir. On montera jusqu’à 4.5% sur les taux à 10 ans français. 



                            Jeudi 6 décembre 2012 : 

                            France : taux des obligations à 10 ans : 1,991 %. 

                            Record historique battu. 

                            Les taux n’avaient jamais été aussi bas.

                            • Romain Desbois 6 décembre 2012 20:06

                              merci Ba de ramener un peu de rationnel.


                            • tf1Goupie 6 décembre 2012 19:38

                              Les Français n’aiment pas l’économie.

                              Tout ce qu’ils ont retenu de Keynes c’est : « l’Etat peut filer de la Thune ».

                              Donc critiquer Keynes ici c’est carrément pire que de l’exhibition sur la voie publique ; c’est remettre en question la pompe à fric de l’Etat.

                              Tous les gauchistes qui pourtant détestent l’économie se convertis au Keynésianisme pour en sucer cette substantifique moelle et chanter avec joie : « il faut relancer l’économie par le pouvoir d’achat »...

                              • S2ndreal 6 décembre 2012 19:57

                                Vous appelez ça un discrédit de Keynes ? Ce type ne sait pas penser. Jouir peut-être mais penser non. Son idée que l’offre définit la demande à condition de définir le bon niveau et la bonne nature de l’offre sans préciser comment le faire est ridicule. Il ne peut savoir si ce niveau est bon qu’à condition d’avoir une demande.

                                Si vous trouvez que ce type sait penser, je comprends l’incapacité de Marco Rubio, étoile montante du parti républicain, à énoncer l’âge de la terre. Il a réussi à effacer de sa culture la géologie et la physique à un niveau de très grande vulgarisation. Je comprends que cette façon de « penser » est de ce côté de l’Atlantique. Si ce genre de penseur arrive au pouvoir, la fin du monde est vraiment arrivée. Il est incapable de reconnaître qu’il neige dehors en allant y voir.

                                Sa théorie y pourvoit.

                                L’ironie noire de la chose est que tout cela me rappelle les Lumières et leurs penseurs élus par la Raison au dessus du reste de l’humanité pour la guider et l’éclairer. La Lumière noire existe. Pour preuve, allez voir la vidéo.


                                • ctadirke 6 décembre 2012 20:24

                                  conomiste c’est quelqu’un quiest capable de vosu expliquer brillamment demain toutes les bonnes excuses qu’ils avait de se tromper aujour"hui à partir d’observations d’hier liées à l’applications de théories de brillants économistes d’avant hier. 

                                  Si vous n’êtes pas conscient que, entre autres, PIB et croissance sont des concepts non fiables, limite débilitants, alors passez une heure au moins sur le site du FAIR.

                                  Oui, vraiment, ne serait-ce par respect pour votre image, sinon de votre intelligence, faut l’faire.

                                  http://www.idies.org/index.php?category/FAIR

                                  Bon courage

                                  PS. J’allais oublier : FAIR Forum pour d’Autres Indicateurs de Richesse.

                                  Allez un petit dernier pour la route et pour me faire pardonner cet « oubli » : http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2012/10/21/croissance-richesse-bien-etre-indicateurs-une-video-de-8-minutes/

                                   


                                  • Saphilae 6 décembre 2012 21:13

                                    Les libéraux historiques prônaient tous la frugalité (Adam Smith notamment), c’est à dire le fait de ne pas être trop gourmand, de ne pas trop en vouloir. Ils avaient déjà cerné le noeud problématique de leur théorie, et nous sommes incapables aujourd’hui de le percevoir. Les entités économiques qui croissent trop finissent par devenir autant de « monstres » que peuvent l’être les Etats si décriés en parallèle.


                                    Hier, la commission européenne a condamné pour entente sur les prix entre 1996 et 2006 la plupart des grandes marques d’écrans TV et/ou PC.
                                    Un exemple de plus qui contredit le verni libéral dont ils se font les chantres. Les néo-libéraux eux même détournent les mécanismes qu’ils cherchent à faire appliquer ( ici la concurrence ).

                                    Le libéralisme est une belle idée dans certaines proportions qui ont été allègrement dépassées. Surproduction et Surconsommation, bref tous les excès, nuisent à son équilibre. Le souci du libéralisme ? Sa propre incapacité à s’auto-limiter.

                                    Les Etats n’ont rien à leur envier par ailleurs, si bien que continuer d’opposer deux entités défaillantes reste fondamentalement improductif et stérile.
                                    Les nouveaux enjeux de notre temps nécessitent une remise à plat des mécanismes économiques, tous fondés sur un monde de ressources illimités dont on sait qu’il est fictif. Il y a un nouveau milieu, un nouvel équilibre à trouver entre la dynamique créatrice de l’entreprise individuelle (absolument nécessaire et si fertile) et les entités collectives de régulation, d’encadrement ( toutes aussi nécessaires ).

                                    • Soi même Soi même 6 décembre 2012 21:21

                                      Dans la nature humaine il y a deux tendances les idéalistes et les pragmatiques, les idéalistes conçois des rêves impossibles et les pragmatiques s’embarrassent pas de scrupules, quand on à compris cela, il n’est pas étonnant que l’on monte en épingle une personnalité, pour découvrir après coût qu’il n’a pas le nez propre !
                                      Quand ont sait cela, on est pas surprit de découvrir une vérité qui n’a rien de rose, car peut d’homme vivent en réalité l’équilibre entre leurs deux tendances, et quand c’est le cas il me peut que surgir, le bien, le bon, le vrai ! 


                                      • Emmanuel Glais 6 décembre 2012 23:13

                                        @l’auteur

                                        Il est évident que le keynesianisme est périmé, mais je ne comprends pas tous les tenants de votre posture. Par exemple, je ne crois pas que la France ait menée de politique de relance par la demande (ou de grands travaux) depuis un moment. Il y a quand même eu le tournant de 1983 et depuis on ne peut pas dire qu’il y ait eu de keynesianisme. Et puis, entre autre, je me demande ce que vous faites de la monnaie. Je serais vraiment intéressé de vous lire. On doit pouvoir apprendre des choses d’un analyste financier.


                                        • Jean-Louis CHARPAL 7 décembre 2012 00:03

                                          Keynes était un génie.

                                           Il aurait pu s’illustrer dans n’importe quelle dicipline. Il a choisi l’ économie où il a excellé superbement .

                                          Dénigrer Keynes reviendrait, dans le domaine musical, à affirmer que Mozart était un imbéclie.

                                          Il a déclaré cette chose sublime : « il faut euthanasier la rente ».

                                          Il est impératif pour l’Humanité d’anéantir l’économie virtuelle. Seule l’économie réelle devrait avoir le droit de vivre.

                                          Trader n’est pas un métier, c’est une honte !

                                           Quant à ceux qui spéculent sur le blé, le riz et le maïs, ils commettent un crime contre l’Humanité, car ils condamnent chaque année, des millions de femmes et d’enfants à mourir de faim.

                                          J’espére qu’un jour ils seront traduit devant le Tribunal Pénal International, seront lourdement condamnés et verront tous leurs biens confisqués. 


                                          • Le péripate Le péripate 7 décembre 2012 08:37

                                            On a compris que les cocos aimaient bien Keynes. D’ailleurs lui aussi avait un faible pour les régimes totalitaires.

                                            Bonne journée !

                                          • Connolly 7 décembre 2012 09:54

                                            Au même titre que Friedman dont les théories connurent une première application expérimentale au Chili de Pinochet


                                          • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:04

                                            Dans peu de temps, le péripate va vous dire que Pinochet, ça ne compte pas.


                                            5... 4... 3...

                                          • Romain Desbois 7 décembre 2012 15:14

                                            Avec ces noms , les deux auraient fait führer dans le porto ... heu non le porno smiley


                                          • Traroth Traroth 7 décembre 2012 16:27

                                            « Trifouille-moi le marché », avec Augusto Pinochet et Milton Friedman ? smiley


                                          • samuel 7 décembre 2012 09:55

                                            Si vous détestez autant les biens de consommation, pourquoi s’obstiner à pratiquer un travail aussi épuisant que rémunérateur que celui de trader.

                                            Vivez chichement et laissez les fourmis productives s’échiner à la tâche.

                                             

                                            Cela dit, quand on confond communisme et socialisme réel (ce qu’était vraiment l’URSS, les soviets n’ayant duré que 2 ans), à quoi bon discuter.


                                            • ddacoudre ddacoudre 7 décembre 2012 13:12

                                              bonjour lord

                                              C ’était amusant de vous lire et pas inintéressant, tant votre fascination pour une idéologie capitaliste équivaux largement celle keynésienne.
                                              ddacoudre.over-blog.com cordialement.


                                              • Traroth Traroth 7 décembre 2012 14:58

                                                « Alors que ces dernières années attestent des multiples naufrages du keynésianisme » : Comment ces dernières années pourraient attester des multiples naufrages du keynésianisme, quand on ne l’applique plus depuis 40 ans ? Les libéraux, toujours en train de fuir leurs (lourdes) responsabilités !


                                                • Traroth Traroth 7 décembre 2012 14:59

                                                  « Cette merveilleuse doctrine économique, qu’ est le keynésianisme, soutient que pour obtenir de bonnes récoltes, on peut bouffer les semences avant même de les avoir mis en terre, puis il suffit d’emprunter à son voisin, qui lui a semé en temps et en heure de quoi se nourrir faisant le bonheur de ce dernier qui sans cela n’aurait eu personne à qui vendre sa récolte »


                                                  En un mot : Non.

                                                  • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:03

                                                    Ce qui ressort de l’article, c’est toujours la volonté des libéraux de se confronter aux réalités. selon eux, le libéralisme, c’est génial, en théorie. Et si on essaie de l’appliquer et que, comme à chaque fois, ça vire à la catastrophe, avec drames sociaux et famines à la clé, c’est forcément parce qu’on ne va pas assez loin dans le libéralisme. Et donc, pour les libéraux, la solution aux dégâts dus à l’introduction du libéralisme, c’est encore plus de libéralisme.


                                                    La folie, c’est de refaire encore et encore la même chose en espérant un résultat différent.

                                                    • sam turlupine sam turlupine 7 décembre 2012 16:09
                                                      Lord Hakkerra Analyste Quantitatif & Trader

                                                      Ma foi : il défend son bifteck, le trader ! Même si des millions doivent en mourir : l’argent n’a pas d’odeur, pas vrai ?  smiley


                                                      • Traroth Traroth 7 décembre 2012 16:26

                                                        Bof... tous les criminels disent toujours « c’est pas moi », il n’y a pas de raison qu’il ne fasse pas pareil, j’imagine.


                                                      • Lord Hakkerra Lord Hakkerra 10 décembre 2012 12:21

                                                        Manifestement, au regard du torrent d’ ânerie, le fossé intellectuel qui nous sépare. est abyssal.
                                                        L’ économie et la finance sont des sujets qui vous dépassent complètement. Dès que je rédigerai un nouvel article libéral je le posterai sur agoravox. C’ est tellement amusant de lire les petits employés du service public et autres parafonctionnaires qui rêvent d’ une révolution derrière leur écran.

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