Les « cancres » répondent à nos républicains en culotte courte que la France existait 13 siècles avant la République, et qu’elle n’est donc pas née ex-nihilo en 1789.
Qu’elle est majoritairement catholique depuis le sacre d’un certain Clovis, et qu’on ne balaye d’un revers de main ce qui est, encore aujourd’hui, un des piliers fondateurs de la maison, au risque autrement de la faire s’effondrer sur elle-même.
Qu’accessoirement la doctrine sociale de l’Eglise a influencé jusqu’au matérialisme d’un certain... Marx.
Que l’humanisme contemporain dans lequel se drape fallacieusement nos philosophes du XVIIIè siècle et leurs héritiers leur préexistait depuis au moins la controverse théologique de Valladolid, et est inscrit en réalité au coeur même du corps de doctrine, tiré des Evangiles, de l’Eglise catholique apostolique et romaine, pour laquelle définitivement « tous les hommes sont fils de Dieu ».
Que le concept de laïcité enfin, puisque c’est de cela dont il s’agit, est déjà pleinement vivant et explicite à travers la parole du Christ : « Rendez à César ce qui appartient à Cesar, et à Dieu ce qui appartient à Dieu », et qui est un fondement là encore du catholicisme qui justifie, au moins philosophiquement et deux millénaires avant la loi de 1905, la division du pouvoir entre celui temporel (politique) et celui spirituel (religieux).