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Commentaire de Cassiopée R

sur La lutte contre la corruption, grande cause nationale ?


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Cassiopée R 11 décembre 2012 19:34

Une concentration des richesses et du patrimoine (propriété privée) entraîne à la fois une gestion du pouvoir politique (donc provenant de l’économie et de la finance) et une hausse régulière de la rente qui amplifie au fur et à mesure du temps les dégâts sociaux et écologiques.

C’est par la rente, accumuler des profits de manière continue sans accepter (moralement et en résulats chiffrés) la moindre baisse, par des lois politiques (qui sont pourtant contraire à l’intérêt général) et juridiques (créer une conception du droit pour protéger et faire circuler le maximum d’argent dans la société vers une minorité capitaliste) sont mise en place. Lorsqu’un pouvoir développe la rente comme gestion de la société, il privilégie dans le temps, une minorité capitaliste (épargne privée) au détriment de l’intérêt général.

Après une publicité de départ sur l’essor individuel qui se veut le slogan dans la durée. De grands groupes financiers se sont déjà former pour l’achat de nombreuses propriétés privées, pour implanter les différentes exploitations de leurs investissements dans les divers secteurs d’activités.

La multiplication des grands groupes (à but purement financier en réalité) sur les marchés est là pour créer les conditions d’une compétition agressive qui va créer plus de rente et stabiliser le système de rente dans le temps.

Cette compétition tire vers le bas les richesses vers les citoyens les salaires et autres rares revenus, qui ont été faible dès le début (révolution industrielle du 19ème siècle) et se poursuit, malgré des progrès sociaux nationaux, avec un écrasement des salaires (qui ne suit pas le coût de la vie, hausse des prix) et qui va vers la rente. Un alignement du public sur le privé avant absorption complète du public (services publics) favorise la rente a contrario de l’intérêt général.

L’augmentation constante du minimum de seuil de rentabilité aboutit à une surproduction avec une destruction des écosystèmes (souvent irréversibles) et à une baisse de la répartition du salaire et des droits pour faire plus de profits. En exigeant plus de rendements même s’il y a déjà surproduction et surconsommation et des difficultés sociales et financières pour les citoyens, afin de faire plus de profits pour la rente capitaliste financière.

La rente (l’épargne capitaliste) va encore se développer, avec les intérêts de la rente qui tombe quotidiennement, et les paradis fiscaux qui accentuent ses masses colossales d’argent. La sophistication de la finance, avec ses nombreuses possibilités de faire de l’argent (marginal à l’échelle d’une société ou humaine), non volontairement réguler à l’échelle international et accepter sans débats au niveau national (l’écrasante majorité des citoyens n’existent même pas dans ce type de processus, aussi financièrement) contribue à installer la rente et la développer, pour étendre l’influence financière sur le vivant (marchandisation).

La notion d’écologie ne représente qu’un coût financier, il faut alors à tout prix éviter de payer. Comme pour le social.

La rente, l’épargne privée pour une minorité capitaliste passe par un pouvoir cupide qui compte l’installer dans le temps. Ce qui par la compétition exacerbée va profiter à la rente capitaliste financière, engendre une régression (et/ou une privation) des libertés et des droits des citoyens (comme pour la Chine ou l’absence de contre-pouvoir, un exemple : de coopérative citoyenne), des dégâts sociaux, climatique et environnementaux (irréversibles), pour faire toujours plus d’argent.


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