Bonjour Arnaud
Le problème n’est pas le mariage homosexuel en lui-même, ni même l’adoption par les couples homosexuels d’enfants dans certaines circonstances, dans le strict intérêt de ceux-ci (notamment les enfants déjà affiliés à l’un des deux conjoints)
De même, les homosexuels sont trop peu nombreux, trop peu visibles pour la plupart (en dehors de ce qu’ils font dans la chambre à coucher, rien ne distingue les homos des hétéros), pour représenter une quelconque menace pour la société. D’autant que beaucoup, à l’instar des hétérosexuels, ne sont pas intéressés par le mariage et ne désirent pas avoir d’enfants...
Le problème est ailleurs : c’est l’instrumentalisation des homosexuels eux-mêmes par les plus radicaux d’entre eux et leurs « soutiens », hétérosexuels ceux-là, dont les objectifs sont radicalement différents.
Tous ces « bien-pensants » - féministes, néo-marxistes, Verts, gauche radicale etc. - aspirent à faire disparaître les repères de la société actuelle - nationalité, structures familiales, religions, traditions et même le sexe - pour mettre en place une « nouvelle société », « un homme nouveau » dont il seront évidemment les têtes pensantes. En s’attaquant à la famille, c’est surtout à son rôle éducatif qu’ils s’attaquent car, selon eux, l’éducation et la transmission des valeurs doit être assurée par la collectivité et non plus par les parents...
Ils ont instrumentalisé les sans-papiers et les Roms, ils font de même avec les Palestiniens, ils chargent leur propres pays et leurs propres concitoyens de tous les crimes de la terre - toujours dans le même but, les déstabiliser. Il en est donc de même avec les homosexuels.
Et tant pis si ces derniers s’en prennent plein la g. car de telles provocations, loin de réduire l’homophobie, ne peuvent que l’attiser. Mais eux s’en foutent, ils ne sont pas concernés, tant que ça peut faire avancer LEUR cause...
Le mariage et l’adoption auraient très bien pu être obtenus, en toute discrétion, par des retouches législatives, en mettant simplement en avant le désir de protéger celui/celle qu’on aime et l’intérêt de l’enfant. L’opinion publique y est favorable (ou plutôt favorablement indifférente), elle l’est beaucoup moins quand il s’agit de chambouler la société dans laquelle on vit...