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Accueil du site > Tribune Libre > Le mariage et l’adoption pour tous, c’est maintenant (...)

Le mariage et l’adoption pour tous, c’est maintenant !

Pour moi, la question du mariage et de l'adoption pour les couples du même sexe n'est pas savoir qui a raison ou qui a tort. Je ne suis pas un donneur de leçon et je ne dicte pas non plus la "bonne parole". Je vais m’efforcer de mettre en avant mes arguments en faveur de ces questions sociétales sans tenir des propos extrêmes tels ceux tenus par certains élus de droite ou des religieux.

Pourquoi je suis pour le mariage pour les couples homosexuels :

 

Pourquoi les personnes homosexuelles n'ont pas le droit de se marier ?

Ces personnes du fait de leur attirance pour une personne du même sexe n’ont pour le moment pas les mêmes droits que des personnes hétérosexuelles. Cela peut laisser à penser qu’elles sont des "sous-personnes" où des citoyens de "seconde zone" car elles ne sont pas égales devant la loi.

Les personnes homosexuelles sont comme vous et moi, elles travaillent, paient des impôts, votent, sont élus, bref sont comme monsieur ou madame tout le monde, mis à part qu’elles tombent amoureuses de personnes du même sexe.

Je pense qu’il est normal qu’elles puissent s’unir par le mariage, ce qui en plus d’être un acte d’amour, pourrait par exemple permettre aux couples homosexuelles de bénéficier de la réversion de leur conjoint lors du décès de celui-ci.

Rassurez vous les personnes hétérosexuelles pourront toujours se marier.

Le mariage ne sera pas changé mais il sera ouvert.

 

Mes réponses à des arguments entendus par les opposants au mariage pour tous :

 "Le mariage c’est entre un homme et une femme et il ne faut pas toucher au code civil"

L’homme est le chef de la famille … c’est du moins ce que disait le code civil lors de sa création sous Napoléon en 1804. Heureusement, celui-ci a évolué en même temps que la société.

 

"Le mariage a pour but de fonder une famille"

Pas évidant quand on a un certain âge ou que l’on soit malheureusement stérile, sans oublier que certaines personnes ne veulent pas avoir d’enfant.

 

"Le mariage pour les couples homosexuel mènera vers la polygamie ou l’inceste"

L’homosexualité n’est pas un délit contrairement à la polygamie ou à l’inceste (seulement depuis 1982 ! avec des députés de droite de l’époque comme François Fillon qui ont voté pour le maintient du « délit d’homosexualité » …). A noter au passage que se marier avec son cousin germain (comme Christine Boutin) est autorisé en France.

Souvenons nous quand des opposants objectaient déjà que la liberté d’avorter (1975) allait conduire à une prolifération infinie du massacre des fœtus, que la famille allait disparaître avec l’instauration du PACS (1999), aujourd’hui c’est le mariage pour les couple de même sexe qui va mener selon certains à la polygamie, l’inceste ou la zoophilie...

 

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Pourquoi je suis pour l'adoption pour les couples homosexuels :

 

Tout d’abord petit rappel : en France, selon l’INED (Institut National d'Etudes Démographiques), entre 24 000 et 40 000 enfants vivent déjà dans une famille homoparentale. C’est une réalité sociologique.

 « Un papa et une maman »

"Un enfant à besoin d’un père et d’une mère", c’est l’argument que l’on entend en boucle dans les médias de la part des opposants à l’adoption d’enfants par des couples du même sexe.

Pourtant ce n’est pas le cas pour le parent vivant avec une personne qui n’est pas le parent de l’enfant. Idem pour les parents célibataires qui vivent seul, l’enfant n’a pas de papa ou de maman sous le même toit. 

L’argument, qui affirme qu’un enfant a besoin d’un père et d’une mère pour se construire occulte les problèmes posés par la famille dites nucléaire (« familles, je vous hais »), par les ruptures de couples (familles monoparentales, recomposées) ainsi que l’état de fait actuel des dizaines de milliers d’enfants déjà élevés par des couples homosexuels.

Cet argument tient à l’évidence de l’idée reçue et du préjugé, et n’a pas de fondement dans le concret des situations réellement vécues. Il faudrait refuser à un couple homo équilibré de s’occuper d’enfants, alors qu’il y a malheureusement tant d’enfants maltraités et abusés.

 « Que vont dire les autres enfants à l’école ! »

Autre argument entendu souvent sur la vision des enfants concernant des camarades de classes ayant deux parents de même sexe. Et alors ? Les enfants ne sont pas toujours tendre. Si un papa ou une maman est habillé de façon sortant un peu de l’ordinaire, qui est en surpoids ou à qui il manque des dents par exemple, les enfants peuvent être moqueurs.

 La place de l’enfant ?

C’est malheureux à dire, mais dans certaines situations il vaudrait mieux que l’enfant ne voit plus son père, sa mère ou bien les deux plutôt que d’être mis en danger ou bien carencés. Avoir deux parents, de même sexe ou pas, du moment qu’ils s’occupent correctement de l’enfant est le plus important.

J’entends également l’argument « l’enfant manquera un repère masculin ou féminin »,

Dans leur entourage, les personnes homosexuelles, hommes ou femmes, ont de la famille du sexe opposé, parents, frère, sœurs ou bien des amis avec qui l'enfant aura des liens, ainsi celui-ci n'aura pas uniquement des personnes du même sexe comme repère. De notre côté nos « modèles » ne sont pas uniquement nos parents (lorsqu’on a les deux).

En France, une personne célibataire peut adopter un enfant. Faudrait-il interdire ce droit car il n’y a pas de deuxième parent ?

Si cette personne célibataire, se met en couple avec une personne du même sexe, des liens peuvent se créer avec l’enfant adopté, que ce soit dans son éducation, dans les moments passés ensemble…

Si la personne étant reconnue comme le parent de cet enfant était amené à disparaître, il y aurait un risque pour l’enfant d’être coupé du lien créé avec celui ou celle avec qui il vit.

Je rassure les opposants à l’adoption pour les couples de même sexe, on ne va pas donner « comme cela » des enfants à des couples homosexuelles. Les conditions pour adopter sont déjà très encadrer et elles le resteront tout autant.

 

Conclusion :

Une loi sur l’adoption pour ouvrir l’adoption aux couples homosexuelles permettrait simplement de donner un cadre légal à ces familles, de protéger les droits de ces enfants, notamment en cas de séparation ou de décès de l’un de leurs parents. Mais outre cette urgence sociale, l’accès au mariage et à la parentalité répond à une exigence démocratique : l’égalité des droits entre tous et toutes et le rejet de l’homophobie.

N’ayons pas peur de l’avenir de la famille, et laissons les homosexuels qui le désirent se marier et élever des enfants, la société en sera plus humaine et plus riche dans sa diversité.

Je vais conclure en rassurant les religieux et les personnes croyantes en citant Christiane Taubira, la ministre de la Justice "Nous ne touchons pas à la Biblenous touchons au Code Civil".

Le mariage et l'adoption pour tous, c'est maintenant !

 

Arnaud MOUILLARD - http://radiohern.over-blog.com
 

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46 réactions à cet article    


  • fcpgismo fcpgismo 15 décembre 2012 09:38

    j’ ai toujours été contre tout contrat de mariage entre deux personnes, mais je suis pour l’ égalité dans le meilleur et le pire des mondes , alors vive le mariage pour tous.


    • Aiane Aiane 15 décembre 2012 10:37

      Bel article, bien argumenté et sans excès. Bravo


      • ffi ffi 15 décembre 2012 11:19

        Les couples homo, pour avoir accès à l’enfantement, doivent nécessairement passer ou par l’adoption ou par quelque future béquille technologique.
         
        Le mariage, dans le code civil, évoque directement le rapport parents/enfants (assistance des parents envers les enfants et assistance des enfants envers les parents).
         
        A l’époque de la rédaction du code civil, il est logique que le mariage n’ait été pensé que pour les couples hétéros, puisque tout enfant naît toujours d’un père et d’une mère, étant donnée qu’un couple homo ne peut enfanter. Ce n’était pas là une discrimination, mais la prise en compte d’une réalité : légiférer sur la solidarité parent/enfant, implique que les parents soient un couple fécond, ce que n’est jamais un couple homosexuel.
         
        C’est-à-dire que le prototype de la parentalité, dans le code civil, repose sur l’enfantement naturel (l’enfant d’un seul père et d’une seule mère, fruit de l’acte sexuel)
         
        Maintenant, modifier cette législation implique de changer la notion de parentalité et de substituer à sa naturalité (parenté naturelle), sa socialité (parenté sociale).
         
        L’inconvénient de ce glissement est le potentiel conflit qui peut alors se déclencher entre le parent « naturel » et le parent « social ».

        Prenons un couple qui divorce, chose qui ne se passe pas toujours très bien, puis supposons que chacun se remarient de son côté. Comment organise-t-on les droits entre les 2 parents naturels et les 2 parents « sociaux » ? Un parent naturel peut-il se faire déchoir de ses droits et devoirs vis-à-vis de l’enfant ? N’est-ce pas étrange d’introduire cette concurrence entre différentes formes de parentalités ?
         
        Ne risque-t-on pas ainsi de fonder un système juridique ambigu qui mène à des cas indécidables (voire injuste) ? Et en effet, tel est le cas...
         
        Il s’ensuit qu’il vaut mieux vaut fonder le lien parental, dans le cas général, hors de l’ambigüité, c’est-à-dire sur l’enfantement naturel. Le mariage fondé comme une institution pour les couples naturellement féconds, assure naturellement les droits parentaux et ceci sans ambigüité.

        En ce qui concerne le concubin d’un parent, il n’a pas de droit de parentalité, mais il pourrait lui être assuré un statut de délégation de parentalité, droit qui se doit toujours d’être inférieur à celui du parent naturel.
         
        Actuellement, il existe des cas de justice qui concerne des familles lesbiennes, où la compagne de la mère de l’enfant réclame plus de droits que le père de l’enfant en tant que « parent social »... Ce n’est évidemment pas acceptable. Nul compagne (compagnon) issu d’un remariage ne peut déchoir un parent naturel de ses droits et devoirs vis-à-vis de l’enfant.
         
        Bref, en vérité, vous voyez bien que le problème est moins simple que ce que vous le présentez : dans le système légal, tout se tient, donc un petit changement ici peut avoir d’immenses répercutions partout ailleurs.
         
        Pour ces raisons, je ne pense pas qu’introduire un mariage homosexuel en droit soit bénéfique et je ne le souhaite donc pas.


        • Mammon 15 décembre 2012 12:14

          Deux personnes homosexuelles saines de corps et d’esprit ne peuvent pas avoir d’enfants.
          Ne pas l’accepter, c’est ne pas accepter cette spécificité de l’homosexualité et de considérer celle-ci comme un handicap qu’il faut compenser par la médecine.
          Certains homosexuels ont bien un problème d’identité lorsqu’ils veulent absolument passer par la PMA pour avoir des enfants...


        • Francis, agnotologue JL 15 décembre 2012 12:21

          La médecine n’a pas vocation à corriger les lois de la nature.

          Un couple homosexuel est infécond - loi naturelle qui concerne les couples -, et non pas stérile (pathologie qui concerne les individus). Nuance.


        • Romain Desbois 15 décembre 2012 19:32

          « La médecine n’a pas vocation à corriger les lois de la nature. »

          Et pourtant elle le fait pour les femmes ménauposées, pour les femmes et hommes stériles, pour les femmes et les couples qui veulent avorter (en toute violation du serment d’Hippocrate !)


        • L’Ankou 15 décembre 2012 21:23

          @ffi : vos imprécisions faussent assez profondément votre raisonnement :

          - les couples homo peuvent avoir accès à l’enfantement par une infidélité qui n’est pas encore « conjugal ». En tant que parent biologique de l’’enfant ainsi conçu, il peut parfaitement et légalement le reconnaître. Le voilà parent sans béquille technologique ni par adoption.
          - ne vous focalisez pas sur l’enfantement dans notre vieux code civil : le mariage a aussi, dès cette époque, vocation à unir et à concentrer les patrimoines des époux, et savoir ce que devient le capital à la mort de l’un d’eux ou des deux époux concerne tous les mariages, tandis que l’enfantement ne concerne que les couples qui en veulent et peuvent en avoir, ce qui est bien plus limité.
          - Vous dites à tort que la solidarité parent/enfant, implique que les parents soient un couple fécond : la loi instaure une présomption de paternité pour obliger le mari de la mère à s’occuper d’un enfant qu peut fort bien ne pas être le sien. A l’époque en revanche, il peut fort bien ne pas s’occuper des enfants qu’il a fait à sa bonne, qu’il peut donc congédier sans trop de risque juridique.
          - ces éléments complémentaires devraient vous amener à nier complètement que le prototype de la parentalité "repose sur l’enfantement naturel« . C’est une illusion que vous entretenez à tort.

          J’ai déjà indiqué à plusieurs reprises, sous d’autres articles, que le droit a vocation à instaurer des fictions juridiques pour s’opposer aux coups du sort. Ces derniers étant souvent naturels, le droit s’avère par essence »contre nature« , ce en quoi il est oeuvre de civilisation. Ainsi, l’adoption, qui vise à palier une situation »naturelle« d’absence de parents par une fiction civilisationnelle permettant de corriger l’erreur de la nature. Être »contre nature« permet de nous qualifier d’humains civilisés, avec ce que ça comporte de prise en charge des handicaps, de solidarité dans l’adversité, de mise en commun des ressources, etc.

          Ce constat doit vous inviter à réviser votre position selon laquelle le code ne verrait l’enfant que comme le fruit d’un acte sexuel entre un père et une mère. Qu’il soit, en biologie, le fruit des rapports d’un homme et d’une femme, soit ! Mais le père et la mère sont ceux qui nourrissent, qui aiment, qui élèvent, qui assurent l’avenir de l’enfant, et cela n’a qu’un lointain rapport avec le coït. En droit, ça n’en a même strictement et volontairement aucun.

          La législation actuelle étant déjà une fiction de parentalité juridique qui prévaut sur une »réalité« biologique, il n’y a aucun effort à faire pour changer la notion de parentalité : deux petites retouches suffisent.

          Vous posez des questions très intéressantes concernant le risque de divorce et de remariages, mais ce sont des questions qui se sont déjà posées depuis longtemps à des couples hétérosexuels et même, dans l’exemple que vous donnez, si les parents sociaux et les parents »naturels« ne sont pas distincts au départ, ce que les exemples précédents permettent pourtant.

          Allons plus loin : aux côtés des parents biologiques, vous pourriez aussi avoir des parents affectifs, des parents alimentaires, des parents éducatifs, des parents à héritage... qui tous seraient différents... Dites-vous bien que le code civil ne réécrit pas les rapports sociaux et, pour la plupart d’entre eux, s’interdit même de les connaître. Il ne s’occupe que d’une forme de parenté : la parenté juridique, qui ne recouvre parfois aucune des précédentes. Le problèmes n’est donc pas nouveau et la façon de le régler permet de régler aussi des formes nouvelles de parenté, s’il venait à en apparaître (pourquoi ne pas imaginer qu’avec nos univers virtuels, nous aurions aussi, un jour, un père numérique, totalement artificiel...). Il ne faut pas s’en inquiéter : les règles actuelles ont de grande chance de pouvoir régler les problèmes futurs, et et sinon, c’est justement pour ça que la loi n’est pas figée, et qu’on entretient à grand frais des députés et des sénateurs pour la modifier en cas de besoins ou des convenances. Et c’est précisément ce qu’ils font en ce moment.

          Le système juridique a peu de chance de devenir ambigu, puisqu’il ne s’agit bien que de retouche. Comment voulez-vous qu’on change le sens général de la loi, en remplaçant un mot par son synonyme ? Prenez n’importe quel roman, n’importe quel texte, même sacré, et remplacez les termes »père« et »mère« par »parent(s)« , et montrez-moi, après, que l’histoire racontée n’est plus du tout la même !

          Sur des bases inexactes, vous en arrivez à recommander la prévalence de la filiation »naturelle« . Goûtez donc l’ironie de la chose : on appelait encore récemment »enfant naturel« celui qui était conçu en dehors des liens du mariage.

          Tous ces élément révèlent combien serait inexacte l’idée d’un »Le mariage fondé comme une institution pour les couples naturellement féconds, (et qui) assure naturellement les droits parentaux et ceci sans ambigüité.«  : mesurez que si c’était exactement le cas en toute circonstance, la loi n’aurait pas d’utilité puisque la nature règlerait bien tous les problèmes. C’est justement parce qu’il n’en est rien et que les solutions naturelles sont, parfois, et quand bien même ce serait exceptionnellement, injustes que la loi intervient pour imposer des droits parentaux différents.

          La solution que vous préconisez est celle qui a fait l’objet d’un avant projet de loi en 2008-2009. On parlait à l’époque de créer un »statut du beau-parent« ... C’était compliqué, ambigu, n’apportant pas grand chose par rapport à l’existant, mais le peu que ça apportait, c’était une usine à gaz. Pourquoi faire si compliqué quand on peut résoudre les mêmes difficultés en corrigeant juste les termes qui supposent qu’on s’intéresse au sexe des époux ?

          Vous dites qu’il existe des »cas de justice qui concerne des familles lesbiennes, où la compagne de la mère de l’enfant réclame plus de droits que le père de l’enfant en tant que « parent social »... « . ce n’est selon vous, pas acceptable. Je vous rappelle que des parents se font déchoir de leurs autorité par des juges, dans l’intérêt de l’enfant. Le géniteur peut être un sale con : il y en a partout. Et dans certains contextes, j’ai bien la certitude que l’amour d’une »seconde" mère, affective, nourricière, responsable, capable d’assurer l’autorité et la subsistance de l’enfant, vaut mille fois les prétentions aux allocations d’un crétin irresponsable et borné, dont le seul apport à la vie de l’enfant, s’est résumé à éjaculer.

          Vous dites « Nul compagne (compagnon) issu d’un remariage ne peut déchoir un parent naturel de ses droits et devoirs vis-à-vis de l’enfant. Ce n’est évidemment pas acceptable. » D’un côté, vous avez raison : c’est le boulot d’un juge et pas du compagnon, sans doute. Mais vous avez tort de souhaiter l’empêcher de le faire. Littéralement, vous imposez un pré-jugé : prédéterminer un jugement et trancher a priori et à tous les coups en faveur du parent biologique.

          Ce n’est pas la première fois que je renvoie les tenants de cette posture à la lecture du très beau monologue de César à Marius, dans la trilogie de Pagnol : il est abusif de dire que le père donne la vie à l’enfant, alors que le plus souvent, c’est l’enfant qui la vole à son père (qui a d’autres choses en tête quand ça arrive...).

          Je crois que ces erreurs successives et vos imprécisions finissent effectivement par brouiller toute lucidité, au point d’entretenir la croyance que "dans le système légal, tout se tient, donc un petit changement ici peut avoir d’immenses répercutions partout ailleurs.« . Si vous lisiez les textes et les compreniez, vous verriez qu’il n’en est rien.

          @ Mammon

          « Deux personnes homosexuelles saines de corps et d’esprit ne peuvent pas avoir d’enfants »
          - Inexact : ils le peuvent mais pas l’un avec l’autre.

          Je ne vois pas l’infécondité des couples de même sexe comme une »spécificité« , puisque de très nombreux autres couples ne veulent pas d’enfant ou ne peuvent pas en avoir, quels qu’en soient les raisons. Il n’y a donc rien à accepter ou à refuser, ni, par conséquent, aucune possibilité d’interpréter un refus comme l’assimilation de l’homosexualité à un handicap.

          Vous prétendez que »certains homosexuels ont bien un problème d’identité lorsqu’ils veulent absolument passer par la PMA pour avoir des enfants...". je vous ferais remarquer que la plupart des couples qui ont recours à la PMA ont un problème qui remet, la plupart du temps, leur identité sexuée en question. Les frustrations sont peut-être de même nature et de même intensité.

          à JL : «  La médecine n’a pas vocation à corriger les lois de la nature. »

          Les lois, non. Les erreurs, les incohérences, l’inhumanité de la nature, si. C’est son boulot. C’est même sa grandeur. Désolé, mais ça porte même un nom : la civilisation. Les plus grandes d’entre elles sont celles qui ont élaboré les fictions juridiques les plus intelligentes, et souvent les moins naturelles... la sécurité sociale, les retraites, l’assistance publique, les hôpitaux, l’université, des petites choses comme ça qu’on trouve difficilement à l’état naturel, merci.

          Bien à vous,
          L’Ankoù


        • L’Ankou 15 décembre 2012 21:44

          PS sur mon dernier paragraphe : désolé, j’ai associé le droit et la médecine dans un même mouvement visant à faire prévaloir l’esprit humaniste sur l’absence d’esprit de la « nature ». Il y a des points communes, c’est certain, mais j’ai illustré l’un par l’autre par erreur. Merci de m’en excuser et de faire, de vous-mêmes, les correctifs requis.

          Toujours bien vôtre,
          L’Ankoù


        • L’Ankou 15 décembre 2012 23:06

          Cher Edelweiss, je constate effectivement que les arguments sont loin d’être tous juridiques. Le sujet, lui, l’est exclusivement puisqu’il s’agit de débattre d’une loi et d’une institution.

          J’entends parfaitement votre préoccupation : je n’ai pas vu non plus d’études qui démontrent que l’homoparenté soit nocive ou au contraire avantageuse pour les enfants. Ce n’est pas un débat juridique, mais la réponse juridique vous intéressera peut-être : la famille est un espace sanctuarisé où l’état, la puissance publique et, d’une manière générale, les tiers n’ont pas à interférer.

          Je suis le premier à trouver dégueulasse qu’on laisse des ivrognes, des débiles, des violents, des drogués, des crapules avec des antécédents d’agressions et de violences conjugales concevoir et élever des gamins. Heureusement, pour ce qui est d’en adopter, il y a assez de contrôles pour exclure ces salopards. Pourquoi ne peut-on empêcher de tels merdeux avoir et « éduquer » des gamins ? Pourquoi ne contrôle-t-on pas que des vieux réacs révisionnistes engoncés jusqu’à la débilité dans leurs idées les plus rétrogrades puisse pourrir les esprits innocents de leurs enfants ? Simplement parce qu’en démocratie, cet espace familial est sanctuarisé, et que les tiers doivent se contraindre volontairement à faire confiance aux gens pour gérer leur famille dans l’espace préservé de leur intimité.

          Sans même parlé des hétéros qu’on sait indignes et qu’on laisse quand même procréer, nul ne peut se substituer à une personne porteuse d’une maladie héréditaire pour savoir s’il prend le risque de faire un enfant, avec les risque qu’il soit porteur d’un handicap. Personne ne peut se substituer aux parents d’un enfant autiste dans la décision de lui donner un petit frère ou une petite sœur, sans qu’on sache vraiment quels facteurs héréditaires ou quels facteurs environnementaux entrent en jeu dans cette maladie, et sans savoir si on pourra l’épargner au bébé. Nul ne peut leur interdire de prendre le risque. Nul ne peut leur en vouloir, non plus, de préférer n’en prendre plus aucun. On respecte leur décision, parce que c’est à eux de la prendre.

          D’un point de vue juridique, on doit aussi se contraindre à cette confiance, malgré les risques, parce que toute attitude inverse inviterait la puissance publique à s’autoriser un contrôle de l’intimité, et au delà, des esprits, des opinions, des pensées, des orientations politiques, des tendances religieuses, des comportements, de la consommation, des pratiques sexuelles, des goûts et des couleurs...

          Après toutes les atteintes du mandat précédent portées contre ces libertés, après les fichages, les fléchages, les contrôles, les espionnages, les filmages, les flashages, les caméras, la traçabilité sur Internet, et jusqu’aux lois obligeant à montrer son visage, il est plus que salutaire qu’on réaffirme ce droit à une vie privée.

          La démocratie peut compter ses amis parmi ceux qui reconnaîtront que si des risques existent, il n’appartient qu’aux parents de les mesurer, de les évaluer, puis de prendre leurs décision d’avoir un enfant en conscience et en liberté, de la même façon qu’on reconnait ce pouvoir et ce privilège aux couples de sexes opposés, fussent-ils les pires ordures.

          Bien à vous,
          L’Ankoù


        • ffi ffi 16 décembre 2012 10:40

          @L’Ankou :

          @ffi : vos imprécisions faussent assez profondément votre raisonnement :

          - les couples homo peuvent avoir accès à l’enfantement par une infidélité qui n’est pas encore « conjugal ». En tant que parent biologique de l’’enfant ainsi conçu, il peut parfaitement et légalement le reconnaître. Le voilà parent sans béquille technologique ni par adoption.

          Il n’y a pas ici pas d’imprécision, le père ou la mère de l’enfant sont ici légitiment réputés parents, mais pas le compagnon ou la compagne de celui-ci ou celle-ci.

          - ne vous focalisez pas sur l’enfantement dans notre vieux code civil : le mariage a aussi, dès cette époque, vocation à unir et à concentrer les patrimoines des époux, et savoir ce que devient le capital à la mort de l’un d’eux ou des deux époux concerne tous les mariages, tandis que l’enfantement ne concerne que les couples qui en veulent et peuvent en avoir, ce qui est bien plus limité.

          Les articles du code civil évoque justement la natures des devoirs des parents envers les enfants et vice-versa. Référez-vous à celui-ci.

          - Vous dites à tort que la solidarité parent/enfant, implique que les parents soient un couple fécond : la loi instaure une présomption de paternité pour obliger le mari de la mère à s’occuper d’un enfant qu peut fort bien ne pas être le sien. A l’époque en revanche, il peut fort bien ne pas s’occuper des enfants qu’il a fait à sa bonne, qu’il peut donc congédier sans trop de risque juridique.

          Je ne dis pas cela, je dis que l’on sait à coup sûr qu’une relation homosexuelle n’est jamais féconde. Personne ne va « tester » la stérilité des mariés avant de réaliser le mariage... Elle peut d’ailleurs très bien venir après, de manière accidentelle. Il s’agit donc de nuancer entre stérilité par accident, et stérilité par essence.

          D’autre part, ce que vous dîtes n’est pas forcément vrai. La justice peut très bien diligenter un prélèvement d’ADN pour vérifier une paternité (ce fut fait pour Yves Montand, pour faire face aux affirmations de Aurore Drossard). Certes, le père présumé peut se soustraire au prélèvement d’ADN. Mais je ne trouve pas cette loi sensée. En effet, il me semble que si un homme fait un môme avec la bonne, il ne doit pas se défiler mais assumer son acte et donc soutenir la dame dans l’éducation du môme, comme l’a fait Mitterrand avec Mazarine. Sinon c’est trop facile...

          Enfin, si le mari est réputé automatiquement Père de l’enfant, c’est qu’il y a, dans la cérémonie du mariage, un engagement de fidélité. Mais si un mari doute qu’un enfant soit le sien, il peut très bien demander un contrôle ADN pour vérifier. Cette infidélité conjugale alors sera un motif légitime de divorce.

          - ces éléments complémentaires devraient vous amener à nier complètement que le prototype de la parentalité "repose sur l’enfantement naturel" . C’est une illusion que vous entretenez à tort.

          Il me semble que vous confondez entre illusions et faits. L’enfant est le fruit d’un ovule et d’un spermatozoïde. Or cet ovule vient nécessairement d’une femme, qui est donc factuellement la Mère. Ce spermatozoïde vient nécessairement d’un homme, qui est donc factuellement le Père. La parenté, cela se base sur des faits.

          - J’ai déjà indiqué à plusieurs reprises, sous d’autres articles, que le droit a vocation à instaurer des fictions juridiques pour s’opposer aux coups du sort. Ces derniers étant souvent naturels, le droit s’avère par essence »contre nature« , ce en quoi il est oeuvre de civilisation. Ainsi, l’adoption, qui vise à palier une situation « naturelle » d’absence de parents par une fiction civilisationnelle permettant de corriger l’erreur de la nature. Être »contre nature« permet de nous qualifier d’humains civilisés, avec ce que ça comporte de prise en charge des handicaps, de solidarité dans l’adversité, de mise en commun des ressources, etc.

          Je trouve que vous avez une conception étrange du droit. Que diriez-vous de Newton s’il avait pondu une loi de gravitation selon laquelle les pommes montent naturellement au ciel ? Vous diriez que Newton est un âne, incapable de regarder la vérité en Face...

          Par conséquent, la loi correcte se doit déjà de prendre en compte les vérités factuelles. La fusée, par exemple, elle monte au ciel, mais ce n’est pas parce qu’elle utilise une contre-loi de la gravitation, au contraire, elle prend parfaitement en compte la vraie loi de la gravitation, car sans cela elle ne pourrait jamais mettre son satellite sur le bon orbite...

          Vous estimez donc que l’homme est barbare par les « coups du sort » de la nature.

          Cependant la vocation si la loi a pour vocation de punir les comportements barbares, elle n’a pas vocation à compenser les « coups du sort » de la nature.

          Si vous croyez qu’il suffit d’interdire la mort ou la maladie pour que ces fléaux n’arrivent pas, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil...

          Ce constat doit vous inviter à réviser votre position selon laquelle le code ne verrait l’enfant que comme le fruit d’un acte sexuel entre un père et une mère. Qu’il soit, en biologie, le fruit des rapports d’un homme et d’une femme, soit ! Mais le père et la mère sont ceux qui nourrissent, qui aiment, qui élèvent, qui assurent l’avenir de l’enfant, et cela n’a qu’un lointain rapport avec le coït. En droit, ça n’en a même strictement et volontairement aucun.

          Le Code civil se doit d’apporter la vérité à l’enfant sur son ascendance généalogique, afin qu’il puisse savoir, qui il est et d’où il vient. Le Code civil n’a pas vocation à mentir pour complaire.

          La législation actuelle étant déjà une fiction de parentalité juridique qui prévaut sur une « réalité » biologique, il n’y a aucun effort à faire pour changer la notion de parentalité : deux petites retouches suffisent.

          Non point : le prototype de la parenté dans le code civil est bel et bien fondé sur la parenté vraie. Si quelques aménagements discrets et progressifs l’en ont peu à peu éloigné, ce n’est que la preuve manifeste que la parenté socialisée est depuis longtemps dans les tuyaux. Mais il reste que, pour moi, il est préférable que le code civil se fonde d’abord sur une vérité factuelle, donc non ambigüe, plutôt que sur des mensonges pour convenances sociales. Il me semble que la moindre des choses, et en particulier pour la protection des femmes, est qu’un homme qui fasse un enfant l’assume.

          - Vous posez des questions très intéressantes concernant le risque de divorce et de remariages, mais ce sont des questions qui se sont déjà posées depuis longtemps à des couples hétérosexuels et même, dans l’exemple que vous donnez, si les parents sociaux et les parents « naturels » ne sont pas distincts au départ, ce que les exemples précédents permettent pourtant.

          C’est à dessein que j’ai souhaité élargir le débat, car c’est bien en définitive la question de la parenté toute entière dans le code civil qui est posé par le « mariage homosexuel », ce qui rejaillit donc de fait sur toutes les situations conjugales.

          - Allons plus loin : aux côtés des parents biologiques, vous pourriez aussi avoir des parents affectifs, des parents alimentaires, des parents éducatifs, des parents à héritage... qui tous seraient différents...

          Ca fait donc combien de parents ça ? Quelle limite ? Et surtout, comment organise-t-on les droits et devoir de tout ce petit monde vis-à-vis de l’enfant ? N’y a-t-il pas risque de conflits entre tous ces intervenants ?

          Mais, c’est que vous pensez pouvoir décréter ce qu’est un parent. Or pour moi, un parent, cela ne se décrète pas, cela se constate : Le père est celui qui a donné son sperme. La mère est celle qui a donné son ovule. Comme cela on peut dire avec assurance à l’enfant : ton père c’est lui. Ta mère, c’est elle. L’enfant a aussi besoin de connaître surement d’où il vient. On ne construit pas du solide sur des sables mouvants. La vérité biologique, elle est, elle ne changera pas.

          - Dites-vous bien que le code civil ne réécrit pas les rapports sociaux et, pour la plupart d’entre eux, s’interdit même de les connaître. Il ne s’occupe que d’une forme de parenté : la parenté juridique, qui ne recouvre parfois aucune des précédentes. Le problèmes n’est donc pas nouveau et la façon de le régler permet de régler aussi des formes nouvelles de parenté, s’il venait à en apparaître (pourquoi ne pas imaginer qu’avec nos univers virtuels, nous aurions aussi, un jour, un père numérique, totalement artificiel...). Il ne faut pas s’en inquiéter : les règles actuelles ont de grande chance de pouvoir régler les problèmes futurs, et et sinon, c’est justement pour ça que la loi n’est pas figée, et qu’on entretient à grand frais des députés et des sénateurs pour la modifier en cas de besoins ou des convenances. Et c’est précisément ce qu’ils font en ce moment.

          Et bien, si nous fondions nos loi sur la vérité, et non sur la dernière convenance à la mode, ces lois n’auraient pas à changer, et donc nous pourrions entretenir nos députés à s’occuper de choses plus importantes comme le plein-emploi, par exemple...

          Le système juridique a peu de chance de devenir ambigu, puisqu’il ne s’agit bien que de retouche. Comment voulez-vous qu’on change le sens général de la loi, en remplaçant un mot par son synonyme ? Prenez n’importe quel roman, n’importe quel texte, même sacré, et remplacez les termes « père » et « mère » par « parent(s) » , et montrez-moi, après, que l’histoire racontée n’est plus du tout la même !

          Bien-sûr que le système juridique devient ambigu, puisque vous considérez qu’il doit être fondé sur la dernière convenance à la monde et qu’il vous faut donc entretenir une cohorte de député à grand frais pour le changer épisodiquement... C’est que vous ne fondez la parenté sur une vérité stable et immuable, la vérité biologique, qui elle ne changera pas, mais y substituez une parentalité sociale, liée à un désir, chose hélas souvent passagère. En adoptant ainsi une définition floue de la parenté, vous prônez même de reconnaître à l’enfant plusieurs dizaines de parents différents ! Mais comment le juge va-t-il faire pour arbitrer entre les droits de tout ce petit monde ? C’est de là que vient l’ambiguïté. Par le flou des définitions.

          D’autre part, c’est la mort de la généalogie...

          Sur des bases inexactes, vous en arrivez à recommander la prévalence de la filiation « naturelle ». Goûtez donc l’ironie de la chose : on appelait encore récemment « enfant naturel » celui qui était conçu en dehors des liens du mariage.

          Justement, mes bases sont exactes, puisque la définition de la parenté que j’adopte est exacte. L’expression « enfant naturel » est correcte.

          Tous ces élément révèlent combien serait inexacte l’idée d’un "Le mariage fondé comme une institution pour les couples naturellement féconds, (et qui) assure naturellement les droits parentaux et ceci sans

          ambigüité."  : mesurez que si c’était exactement le cas en toute circonstance, la loi n’aurait pas d’utilité puisque la nature règlerait bien tous les problèmes. C’est justement parce qu’il n’en est rien et que les solutions naturelles sont, parfois, et quand bien même ce serait exceptionnellement, injustes que la loi intervient pour imposer des droits parentaux différents.

          La nature ne règle justement pas tous les problèmes, car certains hommes savent engrosser des femmes et... s’enfuir en courant... La loi doit donc imposer les devoirs parentaux vrais. Elle doit faire que chacun assume ses responsabilités.

          La solution que vous préconisez est celle qui a fait l’objet d’un avant projet de loi en 2008-2009. On parlait à l’époque de créer un « statut du beau-parent » ... C’était compliqué, ambigu, n’apportant pas grand chose par rapport à l’existant, mais le peu que ça apportait, c’était une usine à gaz. Pourquoi faire si compliqué quand on peut résoudre les mêmes difficultés en corrigeant juste les termes qui supposent qu’on s’intéresse au sexe des époux ?

          L’usine à gaz vient surtout des situations imbéciles dans lesquels les gens se placent, faute de vertu. Pourquoi se marier, faire des enfants, divorcer, puis se remarier ? Quel sens a le mariage dans ces conditions ? Comment articuler les droits et devoirs de chacun, dans ces cas ? Une délégation envers un particulier désigné par le parent me semble l’idéal. L’école l’accepte déjà pour savoir qui peut venir chercher un enfant à la maternelle, comme la Nounou, par exemple.

          - Vous dites qu’il existe des "cas de justice qui concerne des familles lesbiennes, où la compagne de la mère de l’enfant réclame plus de droits que le père de l’enfant en tant que « parent social »... " . ce n’est selon vous, pas acceptable. Je vous rappelle que des parents se font déchoir de leurs autorité par des juges, dans l’intérêt de l’enfant. Le géniteur peut être un sale con : il y en a partout. Et dans certains contextes, j’ai bien la certitude que l’amour d’une « seconde » mère, affective, nourricière, responsable, capable d’assurer l’autorité et la subsistance de l’enfant, vaut mille fois les prétentions aux allocations d’un crétin irresponsable et borné, dont le seul apport à la vie de l’enfant, s’est résumé à éjaculer. 

          Disons qu’il n’est pas simple de déterminer ceci dans le cas général. Mais quand l’on voit les déchirements que provoquent les divorces, et aussi la haine qui en découle, surtout de la part du nouveau conjoint vis-à-vis de l’ancien, notamment pour des raisons de jalousie, je pense que ces situations sont assez difficile à juger. On ne choisit pas où l’on naît. Mon père est mon père. Ma mère est ma mère. Et même s’ils sont des sales cons, mais c’est sûrement pour des raisons que l’enfant ignore, cela ne change rien à cette vérité : il faut bien faire avec. D’autre part n’oubliez pas qu’être parent produit un effet charnel. Une joie immense. Ce n’est pas facile d’assumer, on fait comme on peut, mais ce sentiment existe, et il n’existe que pour le parent biologique.

          - Vous dites « Nul compagne (compagnon) issu d’un remariage ne peut déchoir un parent naturel de ses droits et devoirs vis-à-vis de l’enfant. Ce n’est évidemment pas acceptable. » D’un côté, vous avez raison : c’est le boulot d’un juge et pas du compagnon, sans doute. Mais vous avez tort de souhaiter l’empêcher de le faire. Littéralement, vous imposez un pré-jugé : prédéterminer un jugement et trancher a priori et à tous les coups en faveur du parent biologique.

          Mais la loi aujourd’hui n’est pas telle que cela. Le parent, y compris si le juge impose son autorité sur l’éducation de son enfant, reste bel et bien le parent de l’enfant. Sur le livret de famille il reste écrit « Père : Mr un tel ; Mère Mme une telle ». Mais je trouve par ailleurs que certains glissement progressifs de la législation permettent aux juges d’aller bien trop loin.

          Ce n’est pas la première fois que je renvoie les tenants de cette posture à la lecture du très beau monologue de César à Marius, dans la trilogie de Pagnol : il est abusif de dire que le père donne la vie à l’enfant, alors que le plus souvent, c’est l’enfant qui la vole à son père (qui a d’autres choses en tête quand ça arrive...).

          Pour moi, un enfant est source de joie, et c’est un bonheur pour moi de faire face à mes responsabilités.

          - Je crois que ces erreurs successives et vos imprécisions finissent effectivement par brouiller toute lucidité, au point d’entretenir la croyance que "dans le système légal, tout se tient, donc un petit changement ici peut avoir d’immenses répercutions partout ailleurs.« . Si vous lisiez les textes et les compreniez, vous verriez qu’il n’en est rien.

          Vous savez, c’est comme dans le dictionnaire, tous les mots s’y définissent les uns par les autres. Changez la définition d’un mot, il y a en vingt-sept autres qui changent de sens derrière.

          Je ne crois pas faire preuve d’imprécision. En définissant la parenté selon le fait biologique, j’obtiens au contraire une définition précise et non ambigüe, chose que vous ne savez pas faire car vous proposiez céans une dizaines de sorte de parentés différentes et encore, vous ne parveniez pas à être exhaustif...


        • antyreac 15 décembre 2012 11:24

          Le mariage a été inventé par les hétéros pour les hétéros


          • ffi ffi 15 décembre 2012 11:38

            Le mariage a été penser pour fonder les droits de parentalité.
             
            Or, tout enfant est le fruit de l’acte sexuel d’un homme et d’une femme, qui sont donc ses parents.
             
            Si une vérité logique aussi simple vous est inaccessible, je crois que vous êtes bon pour la psychiatrie...


          • Romain Desbois 15 décembre 2012 19:35

            « Or, tout enfant est le fruit de l’acte sexuel d’un homme et d’une femme, qui sont donc ses parents. »

            non avec la PMa ce n’est plus l’unique façon de faire un enfant. La seringue de sperme est aussi un moyen de fécondation sans aide médicale.


          • ffi ffi 15 décembre 2012 19:45

            Et ce sperme, il vient d’où ?
            d’un cochon ?
            d’une femme ?


          • Mammon 15 décembre 2012 12:08

            Bonjour Arnaud

            Le problème n’est pas le mariage homosexuel en lui-même, ni même l’adoption par les couples homosexuels d’enfants dans certaines circonstances, dans le strict intérêt de ceux-ci (notamment les enfants déjà affiliés à l’un des deux conjoints)
            De même, les homosexuels sont trop peu nombreux, trop peu visibles pour la plupart (en dehors de ce qu’ils font dans la chambre à coucher, rien ne distingue les homos des hétéros), pour représenter une quelconque menace pour la société. D’autant que beaucoup, à l’instar des hétérosexuels, ne sont pas intéressés par le mariage et ne désirent pas avoir d’enfants...

            Le problème est ailleurs : c’est l’instrumentalisation des homosexuels eux-mêmes par les plus radicaux d’entre eux et leurs « soutiens », hétérosexuels ceux-là, dont les objectifs sont radicalement différents.
            Tous ces « bien-pensants » - féministes, néo-marxistes, Verts, gauche radicale etc. - aspirent à faire disparaître les repères de la société actuelle - nationalité, structures familiales, religions, traditions et même le sexe - pour mettre en place une « nouvelle société », « un homme nouveau » dont il seront évidemment les têtes pensantes. En s’attaquant à la famille, c’est surtout à son rôle éducatif qu’ils s’attaquent car, selon eux, l’éducation et la transmission des valeurs doit être assurée par la collectivité et non plus par les parents...
            Ils ont instrumentalisé les sans-papiers et les Roms, ils font de même avec les Palestiniens, ils chargent leur propres pays et leurs propres concitoyens de tous les crimes de la terre - toujours dans le même but, les déstabiliser. Il en est donc de même avec les homosexuels.
            Et tant pis si ces derniers s’en prennent plein la g. car de telles provocations, loin de réduire l’homophobie, ne peuvent que l’attiser. Mais eux s’en foutent, ils ne sont pas concernés, tant que ça peut faire avancer LEUR cause...

            Le mariage et l’adoption auraient très bien pu être obtenus, en toute discrétion, par des retouches législatives, en mettant simplement en avant le désir de protéger celui/celle qu’on aime et l’intérêt de l’enfant. L’opinion publique y est favorable (ou plutôt favorablement indifférente), elle l’est beaucoup moins quand il s’agit de chambouler la société dans laquelle on vit...


            • L’Ankou 15 décembre 2012 21:38

              « Tous ces « bien-pensants » - féministes, néo-marxistes, Verts, gauche radicale etc. - aspirent à faire disparaître les repères de la société actuelle »

              Heu... ah ouais ? Ah tiens...

              Et à part vos fantasmes complotistes, qu’est-ce qui vous permet de l’affirmer ? Quels seraient leurs buts, à part la satisfaction légitime de vous emmerder ?


            • L’Ankou 15 décembre 2012 23:19

              Disons, Edelweiss, que puisque le monde change, qui est le mieux placé pour comprendre et faire face aux enjeux et apporter des solutions, lever des barrières, adapter les lois ? Nous, vivants, conscients, capables d’analyse ? Ou bien nos ancêtres, morts, dont les lois ne visaient certainement pas à atteindre à une vérité immuable et intemporelle, mais juste à régler leurs problèmes de leur époque ? Faut-il se nourrir de l’illusion qu’ils avaient une sagesse et une science infuses ? Quel pouvoirs donne-t-on aux morts pour régenter les vivants et les générations futures ?

              Merci, en tout cas, de poser de bonnes questions.

              Bien à vous,
              L’Ankoù


            • Mammon 15 décembre 2012 12:22

              Ah oui, j’oubliais :

               «  Que vont dire les autres enfants à l’école ! »

              Autre argument entendu souvent sur la vision des enfants concernant des camarades de classes ayant deux parents de même sexe. Et alors ? Les enfants ne sont pas toujours tendre. Si un papa ou une maman est habillé de façon sortant un peu de l’ordinaire, qui est en surpoids ou à qui il manque des dents par exemple, les enfants peuvent être moqueurs.

              Les enfants sont trop peu matures pour qu’on leur parle des problématiques d’orientation sexuelle. En revanche, l’acceptation de l’homosexualité ne peut venir que de l’acceptation de TOUTES les différences (homo, étranger, gros, lunettes, petits, autistes etc.), c’est une problématique beaucoup plus globale en fait. La lutte contre l’homophobie fait partie d’un tout, l’apprentissage à la tolérance... La dissocier, c’est risquer d’obtenir l’effet inverse en stigmatisant les seules personnes homosexuelles...


              • Romain Desbois 15 décembre 2012 19:37

                fallait -il attendre alors pour autoriser les enfants noirs à fréquenter les enfants blancs ?


              • foufouille foufouille 15 décembre 2012 19:44

                « Les enfants sont trop peu matures pour qu’on leur parle des problématiques d’orientation sexuelle. »
                ca changera rien a « ton pere est une tapette »
                le mariage les rendra moins discret aux yeux des enfants


              • ffi ffi 15 décembre 2012 13:17

                Il dit ça, mais c’est que trop souvent les éducateurs aiment se substituer aux parents dans les faits, c’est-à-dire que plutôt qu’aider les parents à être de bons parents, ils aiment à dénigrer le parents aux yeux de l’enfant.

                L’éducateur est le prototype même du parent social.
                C’est la raison pour laquelle il ne voit pas d’inconvénient à la « parentalité sociale »


              • Folacha Folacha 15 décembre 2012 15:36

                Merci pour le lien !

                 

              • Le chien qui danse 15 décembre 2012 17:22

                "Il dit ça, mais c’est que trop souvent les éducateurs aiment se substituer aux parents dans les faits, c’est-à-dire que plutôt qu’aider les parents à être de bons parents, ils aiment à dénigrer le parents aux yeux de l’enfant.« 

                Vous êtes éducateur ? vous avez mené une enquête ?

                Les parents qui ont besoin de leurs enfants pour exister, au sens ontologique, seront de mauvais parents, mais c’est pas de leur faute car ils ont eux aussi eux de mauvais parents et ainsi de suite...

                La définition de »parent« ne peut plus reposer que sur la biologie. Les enfants aiment ceux qui s’occupent d’eux leurs apprennent des choses, les sécurisent, le rapport de lien biologique ne les concernent pas, ce sont des problèmes »d’adultes"
                Bon nombre de parents en sont bien incapables, obnubilés par le fait que leurs enfants doivent LEUR procurer un statut d’adulte. Bien souvent, le développement de leurs propres enfants ne fait pas partie du logiciel des parents.
                 


              • ffi ffi 15 décembre 2012 19:52

                Oui, je viens juste d’être témoin d’une « éducatrice » qui refuse à une mère, déjà très accablée par l’autisme de son fils, de recevoir celui-ci pour les congés de Noël... (Ceci alors que les services sociaux sont complètement incapables de le faire progresser et qu’ils le shootent aux psychotropes faute de mieux....)
                 
                La parentalité sociale, ça fait longtemps que c’est dans les tuyaux, la République considère déjà que tous les enfants sont d’abord les siens : si elle doit les faire crever comme des chiens dans les tranchées pour sa cause, alors elle le fait, ça ne lui pose pas de problème...


              • ffi ffi 15 décembre 2012 19:53

                Bien souvent, le développement de leurs propres enfants ne fait pas partie du logiciel des parents.

                C’est vraiment complètement con comme réflexion. Tu n’es pas parent, ça se sent.


              • antyreac 15 décembre 2012 21:42

                un lien puissant


              • Romain Desbois 15 décembre 2012 19:40

                Et vous vous êtes demandé ce que pensent les enfants homosexuels, si parfois ils préféreraient pas être adoptés par des parents homos (femmes ou hommes) plutôt que de tomber dans une famille homophobe ?


              • foufouille foufouille 15 décembre 2012 19:51

                on ne choisit pas sa naissance
                a moins qu ’il y ai une « marque » homo pour les momes
                les enfants de pauvres seraient mieux eleves par les riches ?


              • COVADONGA722 COVADONGA722 15 décembre 2012 20:10

                « Et vous vous êtes demandé ce que pensent les enfants homosexuels, si parfois ils préféreraient pas être adoptés par des parents homos (femmes ou hommes) plutôt que de tomber dans une famille homophobe  »

                elle est pas formidable la vision du monde de Monsieur Desbois , il y a les couples homos et les couples homophobes.
                avant on vous disait si vous n’etes pas pour moi vous etes contre moi

                MONSIEUR Desbois fait plus simple c’est
                si
                vous n’etes pas comme moi vous etes contre moi .


              • Dwaabala Dwaabala 15 décembre 2012 16:32

                « Pour moi, la question du mariage et de l’adoption pour les couples du même sexe n’est pas savoir qui a raison ou qui a tort. »

                mais vous expliquez dans la foulée

                1) « Pourquoi je suis pour le mariage pour les couples homosexuels. Pourquoi je suis pour l’adoption pour les couples homosexuels. »

                et vous nous donnez

                2)« Mes réponses à des arguments entendus par les opposants au mariage pour tous. »

                Accordez-nous de ne pas nous poser la question de savoir si vous avez raison ou si vous avez tort sur le fond, mais de penser qu’ au moins sur la forme vous nous prenez pour des courges.


                • lakadria 15 décembre 2012 17:44

                  « L’homosexualité n’est pas un délit contrairement à la polygamie ou à l’inceste (seulement depuis 1982 ! avec des députés de droite de l’époque comme François Fillon qui ont voté pour le maintient du « délit d’homosexualité » …) »


                   Cet argument ne tient pas la route, et je vais le démontrer en 2 points.

                  1. Mettre en parallèle l’homosexualité et la polygamie ou l’inceste, c’est comme comparer les oranges et les pommes. D’un côté on parle d’orientation sexuelle (homo ou hétéro) de l’autre côté on parle d’union (incestueuse ou polygame).

                  2. Maintenant concernant le mariage polygame. Non ce n’est pas EXPLICITEMENT INTERDIT.

                   Je vous défie de trouver un article de loi sur legifrance.gouv.fr qui dit « tout mariage polygame est pénalisé par xx ans d’emprisonnement assorti de yy euros d’amende ».

                   La seule référence de loi officielle que j’ai trouvé qui mentionne la polygamie, c’est celle-ci :

                  Incidence de la polygamie dans la délivrance aux étrangers des titres de séjour : code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, art. L. 313-11, L. 314-5 et L. 314-9

                   On y parle des conditions de délivrance de titre de séjour pour les familles venant des pays autorisant le mariage polygame. Un point c’est tout.


                   Donc votre argument « le mariage polygame est interdit » est faux et ne tient pas la route


                   Mais dans les faits, le mariage polygame est impossible simplement par définition (se référer au Larousse) du mot mariage car celui-ci désigne jusqu’à maintenant l’union entre un homme et une femme.

                   Vous ne pourrez pas vous marier avec plusieurs personne car on vous répondra simplement que cela ne rentre pas dans le cadre de définition du mariage civil tel qu’il est défini POINT.

                   Et c’est exactement la même chose avec le mariage homosexuel. Tant que la loi n’est pas votée, deux homosexuels ne peuvent pas à priori être mariés civilement.

                   Donc sur ce plan au moins, demander à autoriser le mariage homo et ne pas autoriser le mariage polygame est une contradiction.


                  • Romain Desbois 15 décembre 2012 19:47

                    ce n’est pas le Larousse qui fait la loi !!!!

                    Le code civil interdit explicite les mariage multiples :

                    Créé par Loi 1803-03-17 promulguée le 27 mars 1803

                    On ne peut contracter un second mariage avant la dissolution du premier.

                    De plus il s’agit justement de demander l’application du code civil qui n’interdit pas le mariage de deux personnes de même sexe.

                    Et d’exiger l’application du code pénal en son article sur la définition légale de la discrimination

                    NI PLUS, NI MOINS !


                  • foufouille foufouille 15 décembre 2012 19:58

                    ce qui fait une discrimination envers les polygames
                    faudra ajouter pere x, mere X, le nombre de fois necessaire


                  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 15 décembre 2012 18:22

                    Salut Arnaud,


                    Le mariage des homo, je m’en balance complétement, là ou ça coince, c’est la possibilité d’adoption d’enfants, .. et là , on ouvre la boite de pandorre !l

                    C’ est vrai que lorsque l’on regarde ces photos, on aperçoie plein de papas et de mamans qui présentent toutes les qualités requises pour élever des enfants !! .

                    Comme il me semble également que tu es un expert en pédopsychologie , alors STP, jette un œil sur cette étude .,... ou bien sur celle-ci :  :. ou sur cette autre :.


                    @+ P@py



                    • Romain Desbois 15 décembre 2012 19:53

                      Vous êtes vraiment de mauvaise foi, p@py le guignolo.

                      Car alors sortez aussi les mêmes arguments photographiques qui démontrent que les hétéros ne sont pas plus dignes d’adopter voire d’avoir des enfants. En tant qu’ancien gendarme, vous salissez l’honneur d’un corps qui se doit d’être le plus objectif possible. Vous seriez en service que l’on devait vous virer pour faute professionnelle.

                      A moins que vous soyez de ceux dont on se sert pour organiser les rafles.


                    • ffi ffi 15 décembre 2012 20:00

                      Hier soir, il y avait un reportage sur W9 dans le marais, qui montrait une boulangerie dirigée par des homosexuels... Un couple Australien était là en visite, et le boulanger lui indiquait fièrement sa spécialité : une brioche en forme de bite...
                       
                      Et après, on se demande comment ne pas considérer que les homos ne sont pas des obsédés de la chose...


                    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 16 décembre 2012 09:57

                      Salut Edelwiess,


                      Sur mes craintes envers les enfants qui seront adoptés par les couplesdu même sexe, j’ai sur Agoravox fait 4 articles.


                      Je remarque que dans la plupart des débats télés, conduits généralement par des bobos qui n’ont rien à foutre de l’avernirdes enfants ,... que cet aspect n’est malheureusement pas souvent abordé,

                      @+ P@py

                      Mariage gay, le cheval de Troie pour l’adoption... et si on parlait de l’avenir des enfants Loi sur l’adoption : « Votre député a voté la loi, .. en 2017 ,.. virez-le ! » http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-manif-pour-tous-a-ete-un-succes-126082 La liberté de conscience de chaque citoyen,... ou le poids du lobby gay !


                    • foufouille foufouille 15 décembre 2012 20:17

                      ensuite les musulmants pourront parler de discrimination qui les empeches d’appliquer la charia avec ceux qui veulent etre juges de cette facon

                      pareil pour les autres religions
                      on retablira le blaspheme pour discrimination
                      etc


                      • Romain Desbois 15 décembre 2012 20:47

                        merde et merde mon commentaire de 20H44 est la réponse à cela qui a été censuré.

                        "Par lakadria (xxx.xxx.xxx.204) 15 décembre 20:23

                        Eh mais c’est mon Romain DUCON !

                        « On ne peut contracter un second mariage avant la dissolution du premier. »

                         Tu sais pas lire le français ? C’est marqué où le nombre de personne impliqués dans un mariage ? 


                        « De plus il s’agit justement de demander l’application du code civil qui n’interdit pas le mariage de deux personnes de même sexe. »


                         Je te renvois à ton même article de loi, boulet, la première phrase :

                        « L’homme et la femme ne peuvent contracter mariage avant dix-huit ans révolus. »



                        Ca commence à faire chier les fachos !!!!!

                        • Romain Desbois 15 décembre 2012 20:51

                          putain de merde , je me fais chier à faire des recherches et argumenter avec des liens et un connard supprime tout !!!!

                          bon , là j’ai ma dose !

                          Tchao les catoles.


                        • foufouille foufouille 15 décembre 2012 21:48

                          vu l’argument « discrimination », je commences a etre contre


                        • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 15 décembre 2012 21:04

                          Article de pure propagande gauchopédéraste et pornosocialiste ! Marre de l’obscurantisme pinkiste et de l’homojihadisme !

                          Alors reprenons les  »arguments" de ce propaglandiste à la solde des déviants pédomondialistes queerophiles !

                          Pourquoi je suis CONTRE le mariage pour les couples homosexuels :

                           Et ben, c’est simple, les pédés ça se marie pas, pareil c’est pas parce que Mamie kiffe grave pour son yorkshire qu’on va laisser Mamie se marier avec : est-ce clair ?

                          Pourquoi les personnes homosexuelles n’ont pas le droit de se marier ?

                          Ces personnes du fait de leur attirance pour une personne du même sexe n’ont pour le moment pas les mêmes droits que des personnes hétérosexuelles. Cela peut laisser à penser qu’elles sont des « sous-personnes » où des citoyens de « seconde zone » by CouponDropDown">car elles ne sont pas égales devant la loi.

                          Et alors, selon vous, il faudrait aussi autoriser le mariage des « éthérosexuels » ? (une relation étherosexuelle est la relation entre un branleur compulsif et les x femmes (pas toujours, cf hentaï et autres perversions nénétiques) qu’il rencontre dans l’espace virtuel ou que dans les scénarios que sa psyché de pervers décadent lui fait imaginer : genre sa prof d’anglais en 6ème, la sœur de son père, la mère de sa copine, son beau-frère, etc…). Sinon d’accord avec vous, ces onanistes fanatiques  sont limite des sous-personnes.  

                          Now passons au plus fendard : Mes réponses à des arguments entendus par les opposants au mariage pour tous :

                            »Le mariage c’est entre un homme et une femme et il ne faut pas toucher au code civil"

                          Exactement, mis à part chez les natifs des îles Andaman et quelques cannibales en Papouasie ou Amazonie, c’est comme cela que ça se passe : on n’a pas inventé le Code Civil pour se torcher avec !

                          "Le mariage a pour but de fonder une famille"

                           

                          Effectivement, même le plus rustique bauer le confirmera, si tu veux accroitre ton bétail que ce soit avec deux génisses ou deux béliers tu pourras toujours attendre…quant aux vieux, aux stériles ou aux anti-mômes : effectivement, que le mariage devrait leur être interdit : mariage stérile=mariage contre-productif : le cheptel ne grossit pas…n’importe quel rustique bauer saura que dans ce type de situation, une seule destination : l’abattoir ! Le minimum pour rentabiliser les pertes !  

                           

                          "Le mariage pour les couples homosexuel mènera vers la polygamie ou l’inceste"

                           

                          Tout à fait, si on laisse les pédés se marier, ils vont tous s’y mettre : les nègres, les bicots, les métèques, les pervers, etc… TOUS et pourquoi qu’on leur dirait non ?

                           

                          Pourquoi je suis CONTRE l’adoption pour les couples homosexuels :

                           

                          Tout d’abord petit rappel : en France, selon l’INED (Institut National d’Etudes Démographiques), entre 24 000 et 40 000 enfants vivent déjà dans une famille homoparentale. C’est une réalité sociologique.

                           

                          Donc entre 24000 et 40000 de trop : ou plutôt entre 24000 et 40000 futurs serial killers multirécidivistes, poly-addictés à tout type de drogue allogène, pervers et déviants, et pire encore ! Bref, pas de quoi se réjouir du degré de dégénérescence atteint et encore moins de le sanctionner légalement…putain, ça te fait regretter le débarquement en Normandie !

                           

                          « Un papa et une maman »

                           

                           »Un enfant à besoin d’un père et d’une mère" tout à fait : comment que tu vas répondre à ton bambin lorsqu’il va te poser la question « kôman kon fé lé bébé ? » gros malin, tu vas peut-être lui dire que Papa a mis son ti zozio dans le trou à l’autre Papa ? Je te parle même pas des couples de gouinasses ! NON c’est simple Papa c’est celui qui a un gros machin dans le caleçon, Maman c’est celle qui a des nichons et un ’ti trou que Papa fourre avec son gros machin !

                           

                          « Que vont dire les autres enfants à l’école ! »

                           

                          Alors là, c’est simple au choix « fils/fille de pédé » ou "fils/fille de gouinasse"…autant dire que fifille ou fiston finira avec une première TS à la première crise d’acné, ou se sapera en mode gothique et se lacérera les avant-bras, se piercera le gland ou les nichons, fumera certainement du H en matant du porn gore avant de passer à l’héro et de s’adonner à l’échangisme dans des boîtes « multiculturelles », sans parler que si il ou elle finit par violer les gamins du voisin, les deux papas pédés ou les deux mamans gouines auront un sacré bol !

                           

                          La place de l’enfant ?

                           

                          Avec son père et sa mère : un point c’est tout ! Ni deux pères, ni deux mères, putain de dégénéré !

                          Conclusion :

                          Une loi sur l’adoption pour ouvrir l’adoption aux couples homosexuels permettrait simplement de créer des légions de futurs déviants et multicriminels, donnant un cadre légal à ces familles de dégénérés et pervers. Sûr que pour les gauchopédérates, pornosocialistes et homojihadistes il y a urgence : répondre à l’exigence pédocratique, et imposer l’homophilie…si cela continue comme cela, un jour, ils vont nous obliger à tous nous enc… quant à ce que l’autre greluche a baragouiné rien à foutre : est-ce qu’elle sait lire déjà, à la base ?  

                           

                           


                          • lakadria 15 décembre 2012 21:21

                            « Ca commence à faire chier les fachos !!!!! »


                             Ca commence à faire chier les boulets !!!

                            • dereck 15 décembre 2012 23:29

                              Quelle mensonge énorme, la polygamie n’est pas interdite n’importe quel homme peut vivre en concubinage avec 2 ou 3 femmes voir plus si ça lui chante idem pour une femme.
                              C’est le mariage polygame qui est interdit tous comme le mariage gays est interdit.
                              Vous croyez que vous allez enterez les autres formes de couples en faisant de la manipulation aussi basse ?


                              • tf1Goupie 15 décembre 2012 23:56

                                Il me semble avoir déjà lu cet article ... à moins qu’il ne fasse que redire excatement ce qui a déjà été dit ici.
                                Bref, à quoi bon valider un tel article à part pour laisser Romain Desbois se lâcher avec toute la « poesie » qui lui est coutumière.

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