@rosemar :
Je
n’ai pas entièrement lu l’article.
Juste une petite
réflexion.
L’informatisation
d’une scolarité ne s’improvise pas. On oublie que l’ordinateur
tombe en panne et que les logiciels ont souvent besoin d’être mis
à jour. Il serait assez intéressant de s’interroger sur les
adjudicataires des marchés publics de la maintenance des parcs
informatiques de l’éducation nationale… Hélas, tout n’est pas
rose : les lobbies sont aussi passés par là.
La
clef d’une éducation de qualité est la qualité de
l’enseignant. Schématiquement : si son cours est nul, les
enfants seront nuls.
De plus, l’épanouissement intellectuel de
l’élève ne relève pas exclusivement de l’école : la
part de responsabilité des parents et de l’entourage de l’élève
est aussi déterminante. Voire plus.
Le
tout numérique soulève aussi des questions non quantifiables :
même si tous les établissements devaient être équipés, comment
empêcher le risque de creusement d’un fossé entre les catégories
sociales en termes de fracture numérique ? Tout le monde
ne sait pas se servir de Facebook et
n’en voient pas l’utilité, par exemple.