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Commentaire de joelim

sur Questions d'outre-hécatombe sur les armes virtuelles


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joelim joelim 17 décembre 2012 18:57

C’est un vrai sujet. Il est clair que, pour des raisons marketing, les jeux vidéos tirent vers l’ultra-violence, à l’instar des films commerciaux américains. Et donc, les jeux les plus immersifs, avec les plus beaux paysages, nécessitent pour être parcourus :

— d’assassiner une cible (Skyrim, Assassin’s creed)
— de torturer pour avoir certaines missions (Skyrim et sa « chambre de torture » heureusement optionnelle et épiphénoménale)
— de zigouiller pour le principe (?) le type à qui on a soutiré des infos (automatique - on n’a rien à faire - dans Assassin’s Creed)

Certes, dans Skyrim la cible te dit parfois un truc désagréable (ou alors est quasi-dépressive, genre on lui rend service smiley), donc ça fait moins mal au cœur. Et dans Assassin’s Creed, l’assassiné te parle avant de mourir en te foutant le gros doute sur les soi-disant bonnes raisons de l’avoir occis (pas mal trouvé smiley ).

Et encore, les jeux de guerre (je ne parle pas des simulations qui elles ont un sens : remémoration et respect des soldats morts au combat) sont pires, et d’ailleurs les pilotes de drônes aux USA les utilisent pour s’entraîner, c’est vraiment Sodome et Gomorrhe...

Ce qui est intéressant, c’est qu’on ne peut pas dire : il faut interdire la violence dans les jeux vidéos. La réponse doit être plus nuancée que cela. Peut-être doit-on imposer qu’un jeu violent puisse être parcouru (pour ses paysages, etc.) sans être obligé de tuer ? Et que les adultes pourraient verrouiller le jeu sur cette version « soft » pour leurs mômes ? Pourquoi pas, au moins la liberté de chacun serait respectée. Ce sont des jeux pour adultes, ne l’oublions pas.

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