@Patrick
M. :
Cela fait plaisir de constater qu’il existe des personnes
raisonnables sur ce forum et, de surcroît, ce qui ne gâche rien ‒au
contraire !‒, un nerd qui
travaille dans le milieu de la finance et dont l’appréciation d’un
précédent article me paraît plutôt sympathique.
Je serais
assez intéressé à ce que vous écriviez un article concernant
votre domaine de compétences.
Loin
de moi l’idée de vous jeter la pierre, mais, j’adhère assez aux
commentaires de certains qui jugèrent vos propos peu percutants face
aux propos d’autres personnes (vous écrivîtes cet article pour
contredire son prédécesseur).
Vous ne fîtes pas de manière
appuyée mention ‒corrigez-moi si je me trompe‒ de ce management
à visage humain lequel management est appliqué dans des structures
très capitalistes telles que Google, Inc.
Faux pour le cas de Google, Inc. ?
Vrai ! Démonstration. Le corps de métier de Google,
Inc. est schématiquement l’informatique. Or, on trouve
en son sein des restaurants, des centres de sport, des centres de
recherche (où chacun y exerce sa passion pour un domaine donné),
des crèches (je crois, je n’en suis pas sûr), etc. qui sont
réservés au personnel (peut-être aussi à leur famille). Certes,
nous ne sommes point naïfs, l’entreprise y trouve un intérêt.
Mais, qu’on le veuille où non, le résultat est là : c’est
du management à visage humain. Ce management à visage humain est
très difficilement quantifiable.
Je
fis un commentaire
un peu dans ce sens pour
me moquer de l’extrême rationalité de l’auteur lequel est fier
d’être un sortant de HEC et
d’être politiquement de
droite.
Extrait :
« Éprouvons
votre rationalité
[celle
de ‘@tdlache’].
Puisque vous estimiez que chacun est responsable de ses succès et de
ses échecs, puisqu’il appartient à chacun de s’élever
au-dessus du lot en se battant, relevez donc les défis suivants
:
[…]
2‒
Il existe sur Terre des endroits où le sol est si dur, si aride et
si infertile que la personne qui y vit ne peut en retirer le moindre
fruit. Pourquoi reste-t-elle là, alors ? Parce qu’elle est
stupide ? Non, monsieur. Parce que, si elle ne peut déjà se
nourrir faute de moyens (l’irrigation, l’ensemencement, la
récolte, etc.), elle ne peut se déplacer. »
En
d’autres termes, cette personne n’a pas demandé à naître dans
cet endroit inhospitalier, tout comme
elle n’a pas demandé au
sol d’être stérile, incultivable ou inexploitable, tout comme
elle n’a pas demandé à mourir de faim ou de maladie sans pouvoir
affronter les défis de la
vie. Qu’on me trouve la responsabilité de cette personne dans ses
succès ou ses échecs. Chiche !
J’attends
toujours la
réponse concrète de
‘@tdlache’ :
relever le défi.
Pour
apporter un peu d’humour, donc, d’humanité, j’apporte ma
petite pierre à votre édifice au sujet de certains pigeons (c’est
ainsi qu’aiment à se faire appeler certains entrepreneurs).
Je
fis un commentaire à
cette époque :
« Chacun
picore où il peut. C’est normal !
Mais, que certains se
prennent pour des pigeons me paraît excessif. Je les verrais plutôt
comme des vautours, tels des faucons prêts à fondre sur leur
proie.
[…]
Un
vautour peut toujours tenter de chanter comme un rossignol. Il
restera toujours
un vautour.
[…]
Ces
vautours disparaîtront-ils ? Quand les poules auront des dents.
J’en
ai déjà la chair de poule… »
Certains
ont
perdu des plumes à cause de raisonnements aussi inhumains : le
profit et rien d’autre que cela.
@spartacus :
Tout
d’abord, Carrefour n’est pas la petite
épicerie du coin dont vous
n’avez que
faire. Son comportement économique aura toujours un effet non
négligeable à l’échelle d’un pays. Il en résulte que ses
actions doivent être contrôlées afin d’éviter les dérives.
Ne
me dites surtout
pas que vous
n’avez jamais
entendu parler d’audit d’entreprise ou
d’organisations de lutte contre la fraude économique ou
technologique.
Ensuite,
vous donnez l’impression de vous offusquer des remarques de
certains internautes, comme si on ne voulait pas vous écouter. Ma
requête est alors la suivante, si vous le permettez : veuillez
me faire l’honneur de me faire parvenir un site web à votre nom
que j’aurais le privilège de consulter. Non ? Un homme de
votre envergure n’a pas son propre site web ? Quel dommage !
Alors, ne vous offusquez pas, s’il vous plaît.
Enfin,
si j’ai besoin d’un robot, je préfère moi-même développer une
application ‒un logiciel si vous préférez‒ qui me donnera des
réponses toutes faites sans humanité. Il n’est pas acceptable
qu’une personne comme vous, à la plume si acérée, ne puisse
s’émouvoir du sort des gens. Les gens ne sont pas qu’une simple
variable d’ajustement économique dont on se débarrasse comme on
jette un mouchoir de papier. Vous n’êtes pas parfait : un
jour, je ne vous le souhaite aucunement, vous tomberez malade et vous
voudriez impérativement qu’on vous secoure. Nous verrons bien si
vous aurez encore l’audace de tenir de tels discours excessifs.
Cela s’appelle la solidarité entre les êtres humains. C’est
‒hélas pour vous‒ un discours de « bobo coco ».
J’aimais
beaucoup votre écriture qui se veut fort soignée et votre
raisonnement (vous étayez vos déclarations en citant des auteurs,
par exemple), alors, pourquoi tout gâcher ? N’êtes-vous pas
un être humain ? Si ! Alors, soyez humain que diantre !
Par
ailleurs, juste au cas où, je n’ai pas à être de gauche ou de
droite en émettant mes commentaires sur ce forum. Les seules choses
qui m’intéressent sont de m’informer sur le monde qui nous
entoure et de comprendre le raisonnement de chacun. Je vous invite
donc à faire de même si vous souhaitez que je respecte votre point
de vue, monsieur.
« Les
salaires ne sont pas comparables sur une base
franco-française, mais sur une base moyenne des pays de
l’OCDE. »
C’est le seul point où je suis d’accord
avec vous. Je ne dis pas cela pour vous faire plaisir, mais, parce
que je connais la logique sous-jacente à cette
comparaison.
Toutefois, si vous êtes cohérents avec vous-même,
la comparaison d’une multinationale se ferait plutôt au niveau
planétaire. La Chine et le Brésil ne font pas partie de l’OCDE,
il me semble (je n’ai pas envie de vérifier l’information).
« Il
faut des investisseurs aussi. »
Définissez le
substantif « investisseur » dans ce
contexte-ci.
Si elle est stricte, donc, cantonnée à un simple
apport en numéraire, la réponse est clairement NON ! Exemple :
un paysan qui hérite de la terre et des moyens de production de ses
parents avec lesquels il produira n’est pas un investisseur.
Si
elle est large alors pratiquement tout le monde est un investisseur à
lui tout seul ; où est l’intérêt de parler d’investisseurs
alors ?
Contrairement
à vous, je fais l’effort de tolérer vos assertions.