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Commentaire de Alinea

sur Je ne finirai pas dans une chambre de la mort. Eloge de l'euthanasie


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alinea Alinea 18 décembre 2012 19:15

J’ai idée qu’une mort lente et une longue agonie de souffrances ne laissent pas notre cerveau indemne ; ainsi sommes nous rendus au bon vouloir des autres ; pour moi, c’est là où l bas blesse.
Guy Debord se suicide parce qu’il sait ce qui lui reste à vivre : décrépitude, souffrance ; il le fait plus tôt que cette décrépitude !
Si on a le choix, on a les moyens ; si on n’a pas les moyens, on demande : ce sont les autres qui ont le choix : notre mort nous échappe donc, toujours ? C’est la question que l’on peut se poser.
Pour ma part, ayant toujours été un animal instinctif, j’espère « sentir » venir l’heure et pouvoir partir dans la montagne. Mais s’il m’arrivait un accident cérébral ? Puis-je décréter, aujourd’hui, en public : je veux qu’on m’achève s’il n’y a plus rien à tirer de moi ?
Cela ne me paraît ni raisonnable, ni animal !
On s’embrouillera toujours avec ce problème car il ne me semble pas qu’il y ait « une » solution !


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