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Commentaire de Lord Franz of the F. in S.

sur L'Atlantide dont les archéologues français ne veulent pas


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Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 19 décembre 2012 18:07

@Volt : oui »maître des symboles" me semble la traduction la plus appropriée : un titre somme toute étrange pour désigner une statue marquant la fin (géographique) du monde connu : il y a là à l’évidence non seulement l’évidence d’une compréhension symbolique (topographie symbolique et non « géographique ») de la signification « ésotérique » de cette statue, mais aussi la persistence que vous relevez avec les lointains Phéniciens (continuum culturel) …quant au caractère initiatique : effectivement aussi. D’où mon clin d’œil à Ibn Sina et aux Mille et Une Nuits : que ce soit la « cité d’airain » ou dans Hayy Ibn Yaqzan : cette « trame » initiatique semble persistante : de là : on aurait bien continuité entre sémites antiques et sémites médiévaux : avec toujours cette même symbolique quant à l’Océan Occidental : les piliers de Melqart étaient bien à Qadis : fin du monde connu que ce soit pour les Phéniciens que pour les Araboandalous.

Pour le reste : quand je considérais que cela représentait un chambardement potentiel : c’est tout simplement du fait que les sites évoqués remettent en cause nombre des schémas et préconçus concernant le pré-néolithique et la dite « révolution agricole » du Néolithique : du moment qu’on constate par exemple que des sociétés de chasseurs-cueilleurs pré-néolithiques aient pu bâtir un site tel que Gobekli Tepe, ou que la domestication (non pas du chien, mais du porc par exemple ou de caprins) précède l’agriculture et qu’elle est le fait à nouveau de chasseurs-cueilleurs pré-néolithiques : il me semble raisonnable de considérer que cela remet en question nombre de thèses et théories ayant eu jusque là quasi « force de loi » dans les domaines concernés. Sans parler de la symbolique de ces sites, et de leur possible relation (et donc persistence) avec des mythes ultérieurs (soit des millénaires après : pour illustrer : une plus grande distance temporelle entre ces bâtisseurs préhistoriques qu’entre nous et les bâtisseurs de pyramides) notamment les mythes sumériens, eux-mêmes recyclés dans la Bible. Il me semble dès lors que les implications sont somme toute plus qu’importantes.


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