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Accueil du site > Tribune Libre > L’Atlantide dont les archéologues français ne veulent (...)

L’Atlantide dont les archéologues français ne veulent pas

Alors que l'Université s'efforce de maintenir nos "humanités", une nouvelle archéologie, dite scientifique, va jusqu'à prétendre réécrire l'histoire des origines d'après l'enseignement qu'elle croit tirer des fouilles faites sur le terrain.

C'est ainsi qu'en Palestine, l'archéologue Israël Finkelstein a réussi, avec un certain succès, à convaincre une partie de la communauté scientifique que les textes du Pentateuque avaient été écrits bien après les événements qu'ils relatent, sur la foi de légendes transmises oralement de génération en génération et que, par conséquent, il ne sont pas fiables.

C'est ainsi qu'en France, bien que toujours dans l'ombre de Christian Goudineau, ancien professeur titulaire de la chaire des Antiquités Nationales, MM. Vincent Guichard et Matthieu Poux imposent leurs nouvelles vues à l'archéologie française, le premier au mont Beuvray, considéré à tort, selon moi, comme le site de Bibracte, le second à Corent où il voudrait voir, également à tort, le site de Gergovie.

Partant du principe que les constructions maçonnées en pierre n'ont pu apparaître en Gaule que par une influence romaine, ils en arrivent à imaginer une "civilisation des oppida, véritables cités de terre et de bois". Ils oublient que César a dû construire une rampe d'accès de presque 23 mètres de haut contre les tours et les murailles d'Avaricum dont les murs de pierres étaient maçonnés, évidemment au mortier de chaux (coagmentis). Ils décrètent que la capitale/forteresse/ville du mont Lassois, récemment mise au jour, est un accident qui n'a pas eu de suite, que les ruines du village d'Alésia sont gallo-romaines et qu'il en est ainsi pour toutes les mises au jour de constructions en pierre. 

On comprend, dans ces conditions, pourquoi ces archéologues sont très irrités par ma proposition de situer au Crest, dans les montagnes d'Auvergne, le site très fortifié qui a inspiré le texte de Platon sur l'Atlantide. Car, au-delà du mythe, cela indique que le philosophe voyait dans la capitale des Arvernes une fondation de Poséidon et donc, qu'il lui donnait une origine aussi illustre que celle d'Athènes, mais de nature différente.

Je viens de lire le livre de M. Bernard Sergent "l'Atlantide et la mythologie grecque". Agrégé d'histoire, docteur en histoire ancienne et archéologie, l'auteur est chercheur au CNRS et président de la Société de mythologie française. Il explique comment Platon aurait construit le mythe de l'Atlantide en s'inspirant de mythes grecs qui se sont forgés dans un milieu entièrement grec. Pour ma part, je nuancerais un peu le propos en précisant : "dans le milieu de la mer Egée" pour qu'on n'oublie pas la primauté, dans le temps, du dieu phénicien/tyrien de la mer, Yam, que les Grecs ont, semble-t-il, rebaptisé du nom de Poséidon.

S'il est admis, en effet, que tout a commencé à Sumer, ce n'est que vers le X ème siècle que l'écriture apparaît sur les rives orientales de la Méditerranée dans l'inscription du tombeau d'Ahiram, roi de Byblos. L'écriture n'arrivera en Grèce que plus tard.

De même, selon la Bible, c'est au X ème siècle, à Tyr, que le roi Hiram fit fabriquer des objets en bronze pour le temple de Salomon, notamment une grande cuve reposant sur douze taureaux et richement ornée. Or, les cratères, vases, hydries ou autres objets décoratifs en bronze de cette qualité n’apparaissent dans le monde grec que beaucoup plus tard. A Gergovie (ma thèse), le cratère de Vix, avec la représentation de la Gorgone - à gauche - ne daterait que du VI ème siècle (avant J.C.).

Autre élément de preuve de l'antériorité phénicienne : l'émigration phénicienne partie du port de Tyr et des rivages du pays de Canaan - ceux qui apportent la pourpre - qui a touché, en premier, notre pays.

Pour M. Sergent, il n'y aurait pas de terre Atlantide, ni enfouie, ni cachée. Evidemment, cela ne fait pas l'affaire de ceux qui espèrent, un jour, voir surgir de l'océan la cité engloutie de leurs rêves. Et ces irréductibles sont de plus en plus nombreux, au fur et à mesure que l'ésotérisme progresse au dépens des humanités qui servaient jadis de références à la pensée raisonnable. Mais pour les gens sérieux, il y a, dans le texte de Platon, tout un univers ancien qui ne demande qu'à être mieux compris.
 
Ce que je regrette, je ne le reproche pas à l'auteur, mais à la communauté archéologique française qui n'a cessé, et ne cesse encore, de rabaisser notre histoire antique pour valoriser, par comparaison, celle de la colonisation romaine, et cela, avec l'approbation du ministère de la Culture, ce qui est un scandale.
 
Il s'agit là d'une erreur tragique qui oblige intellectuellement M. Sergent à considérer notre pays comme une terra "ignota et inculta" et, de ce fait, à repousser dans un Occident lointain mal défini toute une partie du texte de Platon... Et pourtant. 
 
L'énigme d'Erutheia.
 
Une énigme ? Pas vraiment ! Hérodote et d'autres auteurs la désignent comme une île de l'océan, au-delà des colonnes d'Héraklès. Ils lui donnent le nom de Gadeira. C'est le nom attesté de l'actuelle Cadix. C'est ici, ou plutôt dans l'arrière-pays, qu'Héraklès/Melqart aurait volé les boeufs de Géryon. Cette action ne peut se comprendre, à mon sens, que si elle est en rapport avec une expédition militaire menée dans le cadre d'opérations de type reconnaissance ou colonial ; autrement dit, la légende pourrait rappeler la colonisation phénicienne qui semble avoir connu son apogée en 814 avec la fondation de Carthage. Ensuite, poursuivant son périple, Héraklès aurait fondé une Alésia que j'identifie à Nuerax/Bibracte/Mont-Saint-Vincent, en Bourgogne du sud. Mais auparavant, d'après Tite-Live, il était passé en Italie, avant que la ville de Rome soit fondée. Il faudrait donc comprendre que le processus de colonisation s'est accentué et développé après la fondation de Carthage, ce qui me paraît assez logique (et peut-être même dès après la guerre de Troie pour des contingents limités).
 
Dès lors que Gadire s'inscrit, et dans l'histoire, et dans le paysage géographique, force est de constater que Platon en tient compte puisqu'il donne au fils puiné de Poséidon cette dite île de Gadir, et par extension l'Espagne. En toute logique, la province royale voisine qu'il remet à son premier-né, Atlas, ne peut être que Gergovie en tant que capitale, et la future Gaule en tant que territoire... une future Gaule à laquelle il donne, toujours très logiquement, le nom d'Atlantide.
 
Le procès qu'on me fait pour ma proposition d'une Atlantide qui n'est pas vraiment une île est absurde. Il est clair que, dans la rédaction de ses mythes, Platon n'a jamais cherché à donner une représentation géographique exacte, bien au contraire. D'une part, cela lui aurait été bien difficile pour la Galatie/Gaule alors qu'apparemment, aucun explorateur n'avait parcouru les frontières du Rhin. D'autre part, cela aurait complètement dévalorisé son récit auprès de ses lecteurs qui, depuis l'Odyssée, avaient pris l'habitude de projeter leurs fantasmes dans un univers d'îles lointaines aux extrémités de l'Occident.
 
Ceci pour dire que Platon ne pouvait situer, poétiquement, son Atlantide que dans une île ou un semblant d'île, de même qu'il n'a pas hésité à forcer le trait pour décrire à ses contemporains une Grèce ancienne aux terres fertiles et bien gérées, ce qui est encore plus difficile à croire. Enfin, il me semble, qu'au lieu d'imaginer une Atlantide du côté des Amériques auxquelles même Christophe Collomb ne croyait pas, il serait bien plus intéressant d'essayer de comprendre ce qui, dans notre pays, a bien pu faire fantasmer les anciens Grecs.
 
Le jardin des Hespérides.
 
Comme le montre le char d'apparat du musée de New York, si la tête de lion représentée sur le bouclier identifie une Bibracte combattante, la tête de la Gorgone, ou de Méduse, désigne incontestablement la Gergovie arverne (Gorgona devenue Gergovia). Il n'y a pas d'autre lecture possible. Plus la tête de Méduse était affreuse, plus elle pouvait terrifier l'adversaire. Quant au fait de tirer la langue - signe de défi lancé à l'adversaire ou à la mort, Tite Live l'a noté pour un chef gaulois. Il faut croire que l'image était efficace puisqu'Athéna, elle-même, l'avait portée sur son bouclier, mais il peut y avoir une autre raison. Enfin, si l'on tient compte du cratère de Vix à décor de Gorgones qui ne peut avoir été fabriqué qu'en pays arverne, il ne fait aucun doute que, pour les Grecs, Gergovie était bien le pays de Méduse et des Gorgones.
 
Citation : Les Gorgones qui habitent par delà l'illustre Océan, vers l'empire de la Nuit, dans ces lointaines contrées, où demeurent les Hespérides à la voix sonore... Méduse était mortelle... Poséidon aux noirs cheveux s'unit avec elle dans une molle prairie, sur une couche de fleurs printanières. Lorsque Persée lui eut tranché la tête, on vit naître d'elle le grand Chrysaor et le cheval Pégase... Persée, quittant une terre fertile en beaux fruits, s'envola vers le séjour des Immortels... Chrysaor, uni à Callirhoë, fille de l'illustre Océan, engendra Géryon aux trois têtes (Hésiode, site de M. Remacle, traduction A. Bignan).
 
Comme je l'ai indiqué dans mon précédent article, le simulacre de la décapitation de la Méduse a donc bien eu lieu à Gergovie. Persée de Thèbes, en Béotie, y serait donc venu dans les années 520/660 (?) http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=125152 ; le dessin de la salamandre qui figure sur le pithos en est la preuve irréfutable.
 
Tout cela s'accorde, en toute logique, avec le texte de Platon. Gergovie, capitale des Atlantes et de la Galatie/Gaule, province royale, et Gadera, capitale de la future Espagne/Hispanie, province gadirique, sont issues d'une même culture phénicienne. Cette culture les rapproche comme les liens de sang rapprochent deux frères. Et il faut remarquer que ces deux cités phéniciennes ont exprimé leurs croyances druidiques dans des sculptures de chapiteaux à la différence de la Grèce qui n'y mettait principalement que du feuillage. Enfin, bien que jumeaux, Gergovie, né en premier, avait toutefois la prééminence.
 
Plus difficile à dater est la légende d'Héraklès, un héros que, manifestement, les Grecs ont emprunté au Melqart phénicien. Mais ce qui ne fait pas de doute, c'est que certains de ces mythes nous conduisent indiscutablement en Auvergne. Gorgones, Méduse, Atlas, les Hespérides, le jardin aux pommes d'or, oui, nous sommes bien au pays des montagnes auvergnates et des volcans aujourd'hui éteints. C'est là que vivait Atlas, le géant qui soutenait l'une des colonnes sur laquelle prenait appui la voûte du ciel.http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-epopee-des-atlantes-capitale-125152
 
Citation : Lorsqu'Héraklès fut arrivé vers Atlas, dans le pays des Hyperboréens, Prométhée lui conseilla de ne pas aller lui-même chercher les pommes, mais de prendre la place d'Atlas, et de l'envoyer les cueillir. Hercule suivit son conseil, et prit le ciel sur ses épaules : Atlas ayant cueilli trois pommes dans le jardin des Hespérides, revint vers lui, mais ne voulut plus reprendre le Ciel et dit qu'il irait lui-même porter les pommes à Eurysthée. Hercule alors, par le conseil de Prométhée, pria Atlas de le reprendre seulement jusqu'à ce qu'il eut fait un coussin pour mettre sur sa tête. Atlas y ayant consenti, posa les pommes à terre, et reprit le ciel ; alors Hercule s'empara des pommes et s'en alla. D'autres disent que ce ne fut pas Atlas qui les lui donna, mais qu'il les cueillit lui-même dans le jardin des Hespérides, après avoir tué le serpent qui les gardait. Il les porta à Eurysthée qui lui en fît présent ; Hercule les donna à Minerve qui les reporta dans le jardin, car il n'était pas permis qu'elles fussent placées ailleurs.(Apollodore, biblio II, site de M. Remacle, traduction E.Clavier). Dans cette version, c'est le serpent qui garde les fruits, dans une autre version, c'est un dragon. Est-ce le plateau de la Serre dans lequel les Arvernes voyaient un serpent, ou même une sorte de dragon ? Dans mon montage ci-dessus, j'ai voulu montrer comment les Arvernes s'imaginaient, qu'un jour, le dragon de leurs sculptures allait se réveiller de la montagne de la Serre. Ci-dessus, au Puy-en-Velay, Atlas soutient la voûte du ciel de la voûte d'entrée. En dessous, terres cuites décorées inspirées des chapiteaux de Gergovie.
 
Atlas donna à Hercule non seulement ce qu'il était venu chercher, mais encore il l'initia dans l'astronomie. Atlas avait bien approfondi cette science, et il avait construit avec art une sphère céleste ; c'est pourquoi on le supposait portant le monde sur ses épaules. Comme Hercule apporta le premier en Grèce la science de la sphère, il en retira une grande gloire ; c'est ce qui fit dire aux hommes, allégoriquement, qu'il avait reçu d'Atlas le fardeau du monde.(Diodore de Sicile IV, site de M. Remacle, traduction de l'abbé Terrasson).
 
Bref, tous ces mythes montrent bien l'intérêt qu'avait Platon à situer son Atlantide dans nos terres.
Et je pourrais ajouter le mythe des géants, celui des titans et, peut-être, d'autres encore... http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bibracte-gergovie-pergame-le-39957 Dans ces temps de disette, je ne comprends pas la position du ministère de la Culture et de ses services. Et pourtant, il faudra bien, un jour, se décider à montrer comment Gergovie a fait rayonner sur le monde une culture que, jusqu'à maintenant, on a attribuée à d'autres... Dieu est là, dans le vent qui se lève à la surface du lac. Ouvrez les yeux et vous le verrez dans les tourbillons de feuilles que le vent soulève. Voyez ses yeux, son nez, ses oreilles et ses cornes en feuilles de chêne...
Mais revenons à nos moutons pour expliquer, une fois de plus, pourquoi il faut situer l'Atlantide en grande partie imaginaire de Platon dans notre vieux pays.
 
 
Je propose l'interprétation suivante du texte de Platon.
 
Je propose d'interpréter le passage qui suit en essayant de raisonner dans l'esprit de Platon mais en identifiant à priori son île Atlantide à la Gaule. Pour la commodité de l'exposé, je conserverai ce nom de Gaule bien qu'il n'existait pas encore à cette époque. La traduction - en gras - est de M. Luc Brisson. Mes annotations sont indiquées en italiques.
 
C'est que, en ce temps-là (de même que la Grèce ancienne est géographiquement différente de la Grèce actuelle, de même en ce qui concerne l'île Atlantide qui a précédé géographiquement la Gaule. A noter que les capitales ne changent pas d'emplacement), on pouvait traverser cette mer lointaine (c'est-à-dire, longer les côtes ouest de la Gaule, comme le fera Pythéas). Une île s'y trouvait en effet (pouvant faciliter une traversée par cabotage) devant le détroit (la Gaule, facade ouest). Cette île était plus étendue que la Libye et l'Asie prises ensemble (plus tard, la carte de Peutinger donnera encore à la Gaule une étendue démesurée). A partir de cette île, les navigateurs de l'époque pouvaient atteindre les autres îles (Angleterre, Irlande ?), et de ces îles, ils pouvaient passer sur tout le continent situé en face, le continent qui entoure complètement cet océan, qui est le véritable océan (au temps de Platon, on pensait que le monde habité par les hommes était entouré de cet océan, lequel était entouré lui-même par un véritable continent mais différent du nôtre).
Car tout ce qui se trouve de ce côté-ci du détroit dont nous parlons, ressemble à un port au goulet resserré (il s'agit des côtes méditerranéennes qui sont à l'image d'une grande rade qui s'ouvre sur Marseille. Le goulet resserré s'explique par cette particularité qu'on ne pouvait y accéder que par un canal étroit, en raison des bancs qui en gênaient l'accès) ;
 
De l'autre côté, c'est réellement la mer (l'océan), et la terre qui entoure cette mer, c'est elle qui mérite véritablement de porter le nom de "continent" (Par contraste avec ce véritable continent précité, la Gaule ne mérite de n'être désignée que par le mot "île").
 
Or, dans cette île, l'Atlantide, s'était constitué un empire vaste et merveilleux, que gouvernaient des rois dont le pouvoir s'étendait non seulement sur cette île toute entière, mais aussi sur beaucoup d'autres îles et sur des parties du continent (Dans ce cas, il faudrait faire passer le fleuve océan par la Manche et considérer nos amis anglais comme appartenant à un autre monde). En outre, de ce côté-ci du détroit, ils régnaient encore sur la Libye (l'Afrique du Nord) jusqu'à l'Egypte (l'Asie Mineure), et sur l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie (l'Etrurie, Italie occidentale). 
 
Conclusion : Gaule côté ouest du détroit + Gaule côté est ->Gaule tout court.
 
Etonnant, ce texte de Platon qui nous oblige à réécrire notre histoire. On savait que les Gaulois s'étaient très impliqués dans les guerres puniques qui ont suivi. On savait même que des chefs gaulois commandaient des troupes à Carthage même, mais jamais on ne pouvait penser que c'est Gergovie qui commandait à la cité carthaginoise. De même, on savait que les Gaulois/Galates s'étaient portés jusqu'en Asie Mineure contre le royaume de Pergame au II ème siècle avant J.C., mais on ne pensait pas qu'ils s'y trouvaient déjà au temps de Platon. Quant à l'Etrurie, j'y trouve une confirmation pour dire, ce que j'ai déjà souvent dit, à savoir que ce ne sont pas les Etrusques qui ont apporté leur culture à la Gaule mais le contraire, par Gergovie et ses alliés.
 
Emile Mourey
Je remercie M. Luc Brisson pour les précisions qu'il m'a données concernant sa traduction du texte de Platon.
Références : Platon, oeuvres complètes, nouvelle traduction de M. Luc Brisson, 2008 et 2011.
L'Atlantide et la mythologie grecque de M. Pierre Sergent, 2006.
Histoire de Gergovie de E. Mourey, pseudonyme Jean, 1993.
Cratère de Vix : photo INRAP http://archeologie-vin.inrap.fr/Archeologie-du-vin/Histoire-du-vin/Protohistoire/L-histoire/Pratiques-funeraires/p-13138-Le-vin-des-dignitaires-defunts-dans-la-Gaule-de-l-age-du-Fer.htm
Carte extraite de http://lecturetude.wordpress.com/
Le monde selon le Critias et et le Timée : Luc Brisson et Guillaume Duprat.
Croquis et photos : E. Mourey
 
 
 
 
 

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77 réactions à cet article    


  • nenyazor 19 décembre 2012 12:54

    « Partant du principe que les constructions maçonnées en pierre n’ont pu apparaître en Gaule que par une influence romaine, ils en arrivent à imaginer une »civilisation des oppida, véritables cités de terre et de bois« . Ils oublient que César a dû construire une rampe d’accès de presque 23 mètres de haut contre les tours et les murailles d’Avaricum dont les murs de pierres étaient maçonnés, évidemment au mortier de chaux (coagmentis). »

    Personne ne part de ce principe d’une utilisation de la pierre par influence romaine. D’ailleurs, le murus gallicus que César mentionne et qui est bien attesté par l’archéologie n’est pas considéré comme étant d’influence romaine (ou alors par une minorité de chercheurs).
    Par contre, que la majorité des constructions de la Gaule tempérée soient de terre et de bois, c’est tout à fait juste. Le rempart est un peu un cas particulier dans cette histoire. Cela dit, il ne faut pas penser que la terre et le bois sont inférieurs à la pierre. C’est juste des modes de construction différents dont le choix est fait principalement sur des raisons culturelles mais aussi de disponibilité de la matière première et d’effort à fournir.

    « Ils décrètent que la capitale/forteresse/ville du mont Lassois, récemment mise au jour, est un accident qui n’a pas eu de suite »

    Ce n’est pas un accident, mais juste un moment de l’histoire, celui des résidences princières des 6e et 5e siècles. D’ailleurs, il n’y a pas de bâtiments de pierre au Mont Lassois il me semble. Le palais de la dame de Vix est un beau bâtiment mais en terre et bois.

    « Ce que je regrette, je ne le reproche pas à l’auteur, mais à la communauté archéologique française qui n’a cessé, et ne cesse encore, de rabaisser notre histoire antique pour valoriser, par comparaison, celle de la colonisation romaine, et cela, avec l’approbation du ministère de la Culture, ce qui est un scandale. »

    C’est pas du tout un problème de valoriser l’une ou l’autre histoire, c’est surtout que l’histoire antique (gallo-romaine) et beaucoup mieux documentée que la protohistoire (les celtes) . En effet, les textes sont largement plus nombreux pour parler de la Gaule romaine que la Gaule indépendante et aussi, il est vrai que l’archéologie s’est longtemps intéressée davantage à la période romaine parce que plus « beau » et plus facile a repérer que les trous de poteaux et fosses-silos entourés de fossés de la période précédente. Mais cela change quand même dernièrement, surtout avec l’archéologie préventive depuis les années 80.

    Quant à vos convictions sur l’emplacement de l’Atlantide, vous avez assez été contredit à mon gout.


    • Emile Mourey Emile Mourey 19 décembre 2012 15:34

      @ nenyazor

      Article de presse : « C’est la première fois qu’une habitation celte de la civilisation Hallstatt (époque du premier âge de fer allant de 820 à 450 ans avant J.-C.) est mise au jour près de la sépulture de la personne qui a pu l’habiter... Le palais de la Dame s’insère dans une véritable petite ville fortifiée de 6 hectares... on pensait que l’urbanisation de l’Europe occidentale n’avait commencé qu’avec la civilisation des oppida au IIe et Ier siècle avant notre ère » (Isabelle Brisson, Le Figaro du 3 août 2007).
      Le temple du mont Lassois a été construit en armature de bois. Les remparts qui font le tour du mouvement de terrain, les archéologues préfèrent ne pas en parler. Les murailles de Bourges ont été construites en murus gallicus avec, en façade, des pierres cimentées (le texte de César ne prête à aucune autre interprétation). Strabon dit que les maisons habitées par les (paysans) gaulois sont en torchis et claies avec toit de chaume. C’est tout et c’est bien maigre.

    • Antenor Antenor 19 décembre 2012 15:57

      Là je suis d’accord avec Nenyazor en ce qui concerne Vix. Si ma mémoire est bonne le mur d’enceinte est un très gros talus de pierres sèches. 

      Si jamais les Gaulois ont utilisé le mortier de chaux avant la conquête romaine, il serait étonnant que cela remonte à avant le 3ème siècle avant J-C. Ils pourraient avoir ramené cette technique de leurs expéditions en Grèce où elle est apparue un peu avant.


    • Antenor Antenor 19 décembre 2012 16:04

      Concernant le fameux « murus gallicus » en terre et pierre sèches :

      Tout le monde semble s’accorder sur le fait que beaucoup des descriptions que César donne de la Gaule sont basés sur celles d’auteurs plus anciens. C’est peut-être le cas pour les « murus gallicus ». Un secrétaire n’ayant pas assisté au siège de Bourges a peut-être cru que c’était de ce type de mur dont était ceinturée la ville et a cru malin d’y insérer la description d’un auteur ancien.


    • nenyazor 19 décembre 2012 17:53
      "Article de presse : « C’est la première fois qu’une habitation celte de la civilisation Hallstatt (époque du premier âge de fer allant de 820 à 450 ans avant J.-C.) est mise au jour près de la sépulture de la personne qui a pu l’habiter... Le palais de la Dame s’insère dans une véritable petite ville fortifiée de 6 hectares... on pensait que l’urbanisation de l’Europe occidentale n’avait commencé qu’avec la civilisation des oppida au IIe et Ier siècle avant notre ère » (Isabelle Brisson, Le Figaro du 3 août 2007).« 

      Pour commencer, ca se saurait si les journalistes avaient des connaissances en protohistoire...
      D’une, Hallstatt n’est pas une civilisation, mais une période historique.
      De deux, il y a un certain nombre d’exemples d’habitat type exploitation agricole liés à une nécropole ou à des sépultures isolées au Hallstatt.
      De trois, si elle voulait en fait parler d’un lien habitat/sépulture dans l’aire des résidences princières, elle a peut-être raison pour la France, mais en Allemagne du sud, dans la même aire culturelle, on a des exemples bien connus de résidence princière liée à une ribambelle de tumuli dont les plus richements dotés sont considérés comme les princes habitant la résidence (c’est le même raisonnement utilisé pour dire que c’est le »palais de la dame de Vix« ).
      Il faut faire très attention à ce que disent les journalistes quand ils parlent d’histoire, et encore plus d’archéologie. Ca se saurait si ils avaient des compétences la dedans.

       »Le temple du mont Lassois a été construit en armature de bois. Les remparts qui font le tour du mouvement de terrain, les archéologues préfèrent ne pas en parler. Les murailles de Bourges ont été construites en murus gallicus avec, en façade, des pierres cimentées (le texte de César ne prête à aucune autre interprétation).« 

      Le rempart de Bourges en murus gallicus est bien postérieur à l’occupation du Mont Lassois. Ce type de rempart est assez tardif et se développe aux 2e et 1er siècle avant J-C. Et encore, pour l’Europe tempérée, la pierre ne concerne en grande partie que les remparts.

       »Strabon dit que les maisons habitées par les (paysans) gaulois sont en torchis et claies avec toit de chaume. C’est tout et c’est bien maigre."

      C’est sans doutes en partie vrai, mais Strabon généralise ici l’ensemble de la Gaule, et c’est un peu trop. En effet, la Gaule méditerranéenne possède des particularités fortes suite à l’influence de Marseille et de ses colonies.

    • Goldored Goldored 20 décembre 2012 13:12

      @ Emile Mourey
      « 
      (Isabelle Brisson, Le Figaro du 3 août 2007). »
      Ça, c’est de la source scientifique !
      Chapeau bas. Je crois que là, effectivement, tous vos détracteurs se doivent de s’incliner.
      Pathétique...
      Quand même, ça en dit long sur le sérieux de votre méthodologie scientifique.
      Continuez, vous occupez les gogos.


    • Emile Mourey Emile Mourey 20 décembre 2012 15:07

      @nenyazor

      Vous déformez mes propos.

      Je parle de murs maçonnés. Je dis que vos archéologues refusent aux Gaulois l’usage du mortier de chaux et qu’ils y voient son introduction sous une influence romaine. Le mot « coagmentis » de César vous gêne et vous ne me répondez pas sur ce point.

      Je ne fais que reprendre des termes prononcés par des archéologues. Entre accident ou moment de l’histoire, vous êtes dans la casuistique.

      Pour le reste, vous bottez en touche comme vos amis archéologues.

    • Emile Mourey Emile Mourey 20 décembre 2012 15:20

      @ Goldored

      Les journalistes ne font qu’écrire ce que les archéologues leur disent. Si vous voulez connaître la pensée de l’archéologue qui a dirigé les fouilles du mont Lassois, voici son adresse : [email protected] 

    • nenyazor 20 décembre 2012 15:32

      @ Emile Mourrey

      Vous avez peut-être eu l’impression que je bottais en touche, mais c’était juste parce que je ne voyais pas l’importance que vous donnez à ce mortier de chaux, et d’ailleurs, je n’ai pas de connaissances précise sur la question... Ça ne me parait pas quelque chose de si important que ça, mais bon. Si pour vous, une civilisation n’est valable que si elle utilise ce type de mortier pour des constructions en pierre, je ne vous suivrais pas mais vous avez le droit de le penser.


    • Emile Mourey Emile Mourey 20 décembre 2012 15:51

      @ nenyazor

      Mais c’est capital... c’est parce que les archéologues refusent cette traduction, qu’ils refusent l’usage du mortier de chaux aux Gaulois, qu’ils refusent la possibilité qu’ils aient pu élever la forteresse du Crest, qu’ils refusent de traduire la mot arx de Strabon, par lequel il désigne Bibracte, par « une citadelle à l’image de ce qui existait en Grèce » et qu’ils sont arrivés à vous convaincre que je raconte n’importe quoi. Heureusement que Platon est là pour rétablir un semblant de vérité.

    • nenyazor 20 décembre 2012 16:26

      @ Emile Mourrey

      Ce ne sont pas les archéologues qui m’ont convaincu que vous racontez n’importe quoi, mais c’est vous, même si au début, j’étais intéressé par vos idées.

      Vous êtes amoureux de votre pays et voulez en faire le centre de toute civilisation par tout les moyens. Je pense que c’est la phrase qui peut le mieux résumer votre travail : vous avez une thèse de départ et pour la démontrer vous tordez les textes, les découvertes archéologiques et les expressions artistiques à votre guise. Ce qu’il faut faire en général, c’est plutôt l’inverse : tordre ses à priori de départ pour les faire correspondre aux informations dont on dispose.


    • gaijin gaijin 19 décembre 2012 13:29

      « l’ésotérisme progresse au dépens des humanités qui servaient jadis de références à la pensée raisonnable »
      hélas de pensée raisonnable il n’y a plus guère, pas plus que de beurre en broche ........
      je ne sais pas ce qu’il en était a votre époque mais 2 générations plus tard les hypothèses avaient force de certitude, les pires mensonges étaient devenus des vérités intangibles et si un outrecuidant s’avisait de poser de vraies questions il était condamné a subir l’ostracisme de ses professeurs.

      raison pour laquelle l’ésotérisme, a défaut de toujours répondre aux questions, est devenu le refuge de ceux qui souhaitent s’en poser au lieu de rabâcher sans cesse une pensée aussi fossilisée qu’un coprolithe de dinosaure.

       vous vous demandez pourquoi personne ne vous écoute ?
      c’est simple !
      c’est parce que l’ atlantide est un mythe ....vous n’avez pas été a l’ école ?
      c’ est une vérité définitive qui ne peut être remise en question par quoi que soit et surtout pas par
      une vérité
      a fortiori soutenue par quelqu’un qui non seulement n’est pas une une autorité mais même pas un membre du sérail
       


      • Pyrathome Pyrathome 19 décembre 2012 14:46

        c’est parce que l’ atlantide est un mythe ....vous n’avez pas été a l’ école ?

        On croyait aussi que la guerre de Troie racontée par Homère était un mythe jusqu’à ce que Heinrich Schliemann la redécouvre.....

        Un mythe, c’est comme au rugby, c’est un bottage en touche.....c’est plus facile de s’en débarrasser que d’essayer d’expliquer !!


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 décembre 2012 15:15

        Sauf que Platon dit que c’était 9000 ans avant Solon et qu’il n’y a pas de traces d’une civilisation telle que la décrit Platon à une époque aussi reculée qui correspond aux débuts du néolithique qui n’existait pas encore en Europe aux moments des faits.

        Si on suit le texte de Platon, les Atlantes sont des chasseurs cueilleurs mésolithiques post magdaléniens qui ont effectivement assisté à le remontée des eaux suite à la fin de la dernière glaciation ( transgression flandrienne ).

        L’auteur interprète à sa guise le texte de Platon pour lu faire dire ce qu’il a envie sans la moindre rigueur intellectuelle.





      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 décembre 2012 15:29

        L’auteur ignore manifestement la chronologie des civilisations néolithiques et du bronze en Europe et il essaie de faire coincider le texte de Platon avec des civilisations qui le fascine.

        L’auteur zappe l’écriture syllabaire Créto Mycénienne et Chypriote qui sont ANTERIEURES à l’alphabet phénicien qui en est une forme simplifiée alors qu’on en en déjà parlé sous ses précédents articles.

        L’auteur fait semblant d’oublier que ce sont des LIGURES qui habitaient le sud le la France à cette époque et pas des GAULOIS, contrairement aux auteurs Grecs et Romains qui faisaient fort bien la différence et qui ne considéraient pas que les Ligures étaient des tribus gauloises.

        L’auteur commet une fois de plus SALMIGONDIS très peu convainquant et on ne peut que s’interroger sur les motifs qui le poussent à le faire de manière récurrente.



      • Antenor Antenor 19 décembre 2012 15:44

        @ Alois

        Platon fait aussi dire à Critias que la ville Egyptienne de Sais a été fondée huit mille ans avant son époque. Ca vous parait crédible ?

        On n’ a pas la moindre preuve d’une présence ligure dans le Sud de la Gaule à l’Ouest du Var. Dès le début de l’âge du fer, les vestiges y sont de types hallstattiens donc très vraisemblablement celtes.


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 décembre 2012 16:14

        On peut penser que Platon a inventé toute cette histoire étant donné qu’elle ne tient pas la route au plan chronologique et qu’aucun peuple connu ne porte le nom d’Atlantes et qu’aucune civilisation correspond plus ou moins à ce qu’en dit Platon : il n’y a pas eu de civilisisation nettement supérieure qui correspondrait à d’hypothétiques Atlantes.

        Pour les Ligures, on a des traces archéologiques qui vont du nord de l’Italie à l’Espagne.

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligures

        Donc voilà.


      • Pyrathome Pyrathome 19 décembre 2012 17:00

        On peut penser que Platon a inventé toute cette histoire étant donné qu’elle ne tient pas la route au plan chronologique et qu’aucun peuple connu ne porte le nom d’Atlantes et qu’aucune civilisation correspond plus ou moins à ce qu’en dit Platon : il n’y a pas eu de civilisisation nettement supérieure qui correspondrait à d’hypothétiques Atlantes....

        Le bottage en touche, encore et encore.....Alois est passé maitre !!

        Tous les faits parlent contre toi, cher fiston à papounet....

        De Giseh à Pumapunku , seulement pour comparer des dates identiques et des lieux opposés....
        Quelques éléments supplémentaires ici, mais on peut en trouver quantité d’autres.....
        http://www.agedepierre.net/lagedepierre_02_a.php

        C’est vrai que passer de « chasseur/cueilleur » à bâtisseur cyclopéen, il n’y a qu’un poil ( du cul ) de différence..... smiley...

        Vois-tu, je me demande si notre civilisation actuelle n’est pas une régression....surtout avec tous ces petits inquisiteurs en herbe comme ta pomme qui y officient.....


      • gaijin gaijin 19 décembre 2012 17:02

        pyra
        ce que je voulais dire c’est qu’une fois que l’on avait « décidé » que c’était mythe la question était purement et simplement impossible a poser
        on a appris que c’est un mythe donc pas de question !!!
        même si l’ atlantide réémergeais des flots avec un panneau marqué atlantide ça ne constituerais pas une preuve ........
        dans un certain esprit de la science officielle il n’ y a plus de rapport avec le réel
        l’ atlantide est un mythe, les ovnis n’existent pas, les pyramides ont été construites avec des burins et des cailloux, la civilisation a commencé au néolithique .......etc
        et peut importe la quantité de preuves du contraire : puisqu’elles sont en contradiction avec le dogme .....elles ne prouvent rien


      • Pyrathome Pyrathome 19 décembre 2012 17:36

        dans un certain esprit de la science officielle il n’ y a plus de rapport avec le réel
        l’ atlantide est un mythe, les ovnis n’existent pas, les pyramides ont été construites avec des burins et des cailloux, la civilisation a commencé au néolithique .......etc

        Ce n’est plus de la science, mais du soucoupisme forcené, on est parfaitement d’accord....et pour ce faire on a crée un instrument adéquat, le mythe......
        Mais l’histoire antique telle que décrite actuellement dans les livres est un mythe, notre connaissance des peuples antiques est un mythe que préserve jalousement le dogme....
        retour à l’envoyeur !!...


      • gaijin gaijin 19 décembre 2012 17:40

        « notre connaissance des peuples antiques est un mythe que préserve jalousement le dogme.... »
        pas mieux !
        et tout est bon pour le préserver ....


      • nenyazor 19 décembre 2012 17:59

        @Alois Frankenberger

        Je suis d’accord avec vous sur le fait que en 9000 av J-C, y’a aucune trace, rien de connu qui puisse faire penser à une civilisation si « avancée » que le dit Platon.
        En revanche, il faut pas oublier que la recherche est en constante progression, et rien n’empêche que demain, on trouve dans une partie de la méditerranée ou de l’Atlantique, à 100m de fond, les restes d’une civilisation qui s’est développée en vase clos. J’avoue qu’il y a pas forcément beaucoup de probabilités que la seule trace d’une telle culture soit un récit fait par un philosophe plus de 8000 ans plus tard, mais sait-on jamais...


      • Gollum Gollum 19 décembre 2012 18:23

        En accord total avec Pyrathome et gaijin.. 


        Je m’en tiendrai là car je fatigue, ayant déjà apporté des références quant à une civilisation il y a 12000 ans...

        M’enfin bon, la technique ici est de faire la sourde oreille, de pondre un autre texte quelque temps plus tard en espérant que les gens se lassent.. 

        Et effectivement je suis las... 

      • Pyrathome Pyrathome 19 décembre 2012 18:56

        Je suis d’accord avec vous sur le fait que en 9000 av J-C, y’a aucune trace, rien de connu qui puisse faire penser à une civilisation si « avancée »

        Encore tout faux :
        http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%B6bekli_Tepe
        ..Va falloir vous faire une raison, l’histoire antique officielle est fausse....
        Et ceci sans tenir compte de (entre-autres..) Yonaguni, bien au delà de - 10 000 ans avant JC....


      • gaijin gaijin 20 décembre 2012 08:19

        alois
        « la seule trace »
        mais non ! toutes les cultures anciennes font mention d’une manière ou d’une autre d’une culture précédente et d’un évènement diluvien de chine en amérique centrale en passant par l’inde et la grèce ........
        et si pour une fois on descendait de notre montagne d’ illusions pour entendre ce que tout ces gens ont a dire ........
        hein quoi ? ils n’écrivent pas de livres, ou on les a brulés ? et alors ?


      • norbert gabriel norbert gabriel 20 décembre 2012 16:15

        L’Atlantide est un myhe ... comme le coelacanthe, jusqu’à ce qu’on en trouve un ... Pour l’école, on m’a appris quand je préparais des examens que l’atome était le plus petit des corps simples, et basta ... Depuis, ça a bien changé ..


      • Shakka 19 décembre 2012 15:16

        schliemann n’a rien découvert du tout

        troie=constantinople=jerusalem

        fomenko a merveilleusement démontré cela

        schliemann a fait détruire touts les monuments « ottomans » sur le sites grecs car ceux-ci ne collaient pas à sa vision

        ces images extraordinaires et rares sont visibles dans le livre de fomenko p 432
        history fiction or science 1
        http://books.google.be/books?id=YcjFAV4WZ9MC&printsec=frontcover&dq=History :+Fiction+or+Science&hl=fr&ei=ikhiTeLXNcu74AaVp72dCg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CDYQ6AEwAQ#v=onepage&q=History%3A%20Fiction%20or%20Science&f=false


        et bien plus à découvrir sur les bases matérielles sur lesquelles notre histoire est fabriquée

        ces livres sont une mine d’information- même si l’on est pas d’accord sur les interprétations


        • jibe jibe 19 décembre 2012 15:18

          Personnellement, je me demande si Emile Mourey existe réellement ou si c’est un mythe solaire d’origine bourguigno-viticole !


          • Antenor Antenor 19 décembre 2012 15:50

            Un peu comme la thèse de Gergovie à Corent...

            Vous nous expliquerez sans doute un jour pourquoi ce site si fantastique a été abandonné sous Dioclétien. Serait-ce à cause d’un déluge ? D’un tremblement de terre ? Ou simplement parce qu’il n’a jamais été autre chose qu’une capitale politico-religieuse.


          • jibe jibe 19 décembre 2012 16:18

            Pas difficile d’imaginer que cette ville de riches, entourée de paysans lourdement exploités, soit devenue invivable à l’époque des bagaudes gauloises, et que la nouvelle Augustonemetum, bien défendue et confortable, soit devenue le refuge idéal.


          • Antenor Antenor 20 décembre 2012 13:24

            Corent « ville de riches » je suis d’accord. La question serait de savoir où étaient les villes de la plèbe. Là où on vendait et stockait en masse céréales, viandes, bois, minerais, céramiques usuelles etc...

            Que les bagaudes aient eu pour conséquence le déplacement du « quartier VIP » de Corent vers Clermont est une hypothèse intéressante. L’aristocratie a peut-être voulu donner un signe symbolique à la plèbe : « Regardez, on se rapproche de vous »

             


          • jibe jibe 21 décembre 2012 11:23

            A l’époque précédant Dioclétien, la « plèbe » (artisans, commerçants) était plutôt à Aulnat (la Grande Borne) mais l’essentiel de la population travaillait dans de vastes exploitations agricoles (Beaumont, la Limagne, etc). Les premiers VIP gallo-romains (sénateurs, etc...) se sont établis à l’est de Trémonteix, sur les pentes ensoleillées des Côtes de Clermont, et sur le flanc nord du plateau central d’Augustonemetum. 

            Les bagaudes ont duré plusieurs siècles et maintenu un climat d’insécurité et de violence qui pourrait aussi expliquer l’occupation à cette époque du plateau des Côtes. Tout se tient...

          • Antenor Antenor 21 décembre 2012 13:35

            L’essentiel de la population étant constituée d’agriculteurs bien obligés de cultiver la plaine, je crois modérément à la thèse de l’insécurité comme origine de l’installation sur les sites de hauteurs. D’ailleurs dans cette hypothèse, Corent n’aurait pas du être abandonné dans la seconde partie de l’Empire mais au contraire renforcé.

            On constate au tournant du IIIème siècle en Gaule un abandon des agglomérations situées dans des sites aujourd’hui quasi-déserts (Malain, Javols, Mont-Auxois). Une première vague d’abandon sembe déjà avoir eu lieu juste après la conquête romaine (Mont-Beuvray, Corent en bonne partie).

            C’est surtout cela qui me fait penser que ces sites étaient des chefs-lieus de Pagus et qu’ils ont été victimes des réorganisations administratives après la conquête puis lors des réformes de Dioclétien.

             


          • Shakka 19 décembre 2012 15:33

            tout n’est encore question que de CHRONOLOGIE

            lisez la préface de roland etienne : découverte sarchéologiques de la grèce antique

            elle a été découverte au 16em siècle.. meme athènes est totalement inconnue dans l’histoire et s’appelle sétine

            en fait, l’histoire moyen ageuse de la grèce a été renvoyée dans un passé imaginaire : l’anitquité

            le parthénon était appelé la basilique et les peuples actuellement en grèce ont tjs été des slaves (dixit gregorovius)

            d’ailleurs le terme byzance a été inventé fin 1800 car en 1821 l’état grec étant officiel, il ya vait trop de confusion avec le terme ancien « grec »

            les empereurs roméens grecs sont devenus les byzantins ! et ce terme fut alors utilisé dans les traductions de livres anciens

            le terme « greek empire » est en fait synonyme de « christian empire » à l’époque

            et bien bien plus sur les4 premiers livres traduits en anglais de fomenko smiley


            • volt volt 19 décembre 2012 16:21

              Bonjour,


              non la question des « 9000 ans » n’est sans doute que périphrase ou tic du langage, car on ne trouvera dans aucun autre texte grec pareille référence à des millénaires antérieurs, il s’agira toujours de remonter au grand maximum aux premières olympiades, et dès que l’on passe l’étape de la guerre de Troie, on est en plein mythe, le langage même a changé... 
              Ces « 9000 ans » constituant une sorte de « il était une fois » emphatique, sans plus.

              Je ne saurais ici apporter le moindre éclairage sur le problème central, car cela nécessite de réouvrir le Critias, ce qui est court, mais comme ça n’est pas jouable sans le redoutable Timée, y’en a pour un mois...

              Par contre, si dans le Cratyle, Platon s’amuse à proposer les étymologies les plus saugrenues pour mener sa pensée comme bon lui semble, je peux vous proposer une hypothèse sur l’origine du nom « Poséïdon ».
              Comme vous le dites bien, il ne faut pas perdre de vue le facteur égéen, et en cela, contrairement à ce qu’on vous reproche, le linéaire B est bien là... Mais qu’est-ce au fond, sinon quelques misérables lignes ne permettant rien ?
              Le seul moyen est donc de travailler par langues parallèles : ionien des premières heures, araméen vieilles couches, hébreu(x) biblique, hittite, ougaritique, etc., puis de tenter des recoupements valables.

              Ainsi lorsque vous évoquez les Phéniciens, dont on sait la présence à Gadir, cela se fait à partir de la ville de Sidon, aujourd’hui « Saïda », bibliquement appelée « tseydôn » en Ezéchiel 26 et 28 par exemple. Mais d’où vient ce nom ?
              Mon hypothèse c’est qu’il s’agit du nom même de Poséïdon.
              Je m’explique :
              Si l’on tient compte des références homériques continues à cette ville, on peut supposer qu’à une époque plus reculée (égéenne précisément), la ville portait le nom même du dieu sous la forme de « phos-eydôn », ce nom étant composés de « phôs » pour lumière, et « aydôn » comme Seigneur (on entend « aïdoneus aïdoneus » dans les Perses d’Eschyle pour désigner le Seigneur de l’en bas ; la forme « Aïdès » est lisible pour le plus tardif « hadès » dans un fragment d’Héraclite). 

              Cet « Aydôn » dans le « phos-aydôn » deviendra à la fois l’Adonis tardif des phéniciens, mais surtout le Adonaï biblique qui désigne le Seigneur.
              Bref, du vieux nom égéen « phos-aydôn » est resté avec l’usure du temps et l’élision du préfixe, le « saydôn » araméen et biblique.

              On peut ajouter à cette hypothèse deux points :

              - d’abord le fait que les plus anciennes formes de Poséïdon sont encore confondues avec son futur frère Pluton (cf. par exemple le brillant Dionysos et la Déesse Terre, déjà lisible en champs flammarion), mais surtout que dans toutes les cultures de la fin du 2e millénaire et jusqu’au premier presque, le concept d’un soleil de l’en bas, d’un soleil en sous-sol avec descente aux enfers et remontée est un classique - qui se prolongera jusqu’à l’énéide en passant par Hercule.

              -Je dis « toutes les cultures » parce que dans bien des noms de l’époque pharaonique (Hatsepsoût entre autres), on retrouve bien cette autre racine de l’« apsû » qui désigne le domaine de l’en-bas, du sous-sol, qui n’est rien de ce monde.
              Et en effet, la racine biblique AFS désigne encore ce néant, ce rien, sinon cet ailleurs.

              • volt volt 19 décembre 2012 16:32

                oubli de préciser que la racne « apsû » est surtout le propre des textes babyloniens...


                et il est à remarquer que ce principe de la divinité en mode ascendant du sous-sol, et non pas seulement descendant du ciel, traverse aussi toute la tradition monothéiste, puisqu’elle est lisible jusqu’en début de la sourate 19 où lorsque Allah répond à Marie, c’est de sous le sol qu’il monte vers elle.

              • gaijin gaijin 19 décembre 2012 17:11

                « Ces « 9000 ans » constituant une sorte de « il était une fois » emphatique, sans plus.  »
                sauf que :
                ça cadre par hasard avec la fin de la période glaciaire qui a vu une remontée des océans de 60 mètres
                on sait maintenant que les premières civilisations ne se sont pas développées avec l’agriculture mais en bord de mer
                .......
                en conclure ce qu’on veut


              • Emile Mourey Emile Mourey 19 décembre 2012 17:23

                @ Volt

                J’avoue que je suis impressionné par votre commentaire. Je suis loin d’avoir vos connaissances linguistiques mais je comprends très bien votre démonstration, d’autant plus qu’elle s’inscrit, me semble-t-il, dans une logique d’évolution historique. En effet, ne voir dans le mot « Poséidon » qu’un simple mot grec sans signification antérieure est peu plausible. C’est un mot d’ancienne signification qui est passé dans le langage des Grecs. Je vous rejoins totalement et retire mon idée d’y voir le Yam tyrien. De même, tout à fait d’accord pour l’importance de Sidon.

                Reprenez le Timée, le texte n’est pas très long. Vous le trouverez sur le site de Remacle. J’ai la traduction de Luc Brisson ; c’est la plus récente et la plus fiable. Je ne sais pas quelle sera sa réaction à mon article.

              • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 19 décembre 2012 17:28

                on sait maintenant que les premières civilisations ne se sont pas développées avec l’agriculture mais en bord de mer...

                euhh...ce qu’on « sait » maintenant est que tout ce que l’on « savait » avant doit être sérieusement reconsidéré que ce soit concernant la naissance de la « civilisation » ou celle de l’agriculture : notamment avec la découvertes de sites tels que Gobekli Tepe et d’autres sites dans le domaine syro-anatolien : tout est à revoir...le pire étant que la civilisation/l’agriculture aient pu naitre à cause de (au choix voir les deux) :

                a) la religion (shamanisme préhistorique tournant essentiellement autour de la figure du vautour (futurs anges des monothéismes et futurs démons sumériens) et bien entendu celle du serpent)

                b) l’amour de la picole (dans le cas qui nous concerne : la bière préhistorique) chez nos lointains ancêtres.

                Concernant les remarques de Volt : il est à noter qu’un autre élément est à prendre en considération (au-delà de l’idée du domaine souterrain/infernal) : le fait qu’il y a une constante dans les groupes sémitiques orientaux du M.O Antique à la période islamomédiéval) : à savoir l’idée que l’océan occidental était le domaine de la Mort, l’Inconnu : un « au-delà » stricto sensu, pas uniquement géographique.

                Cette idée se maintient à travers les millénaires dans le domaine sémitique occidental (hébreu, araméen, amharique, arabe) et on l’a retrouvera autant chez Ibn Sina que dans les x variantes du couple Alexandre/Al Khidr (Jabalqa, Jabarsa), et l’on peut raisonnablement considérer que le conte des mille et une nuits de « la cité d’airain » (autres variantes acceptables quant au métal en question> orichalque ?) notamment dans le contexte araboandalou et morisque reprend des concepts et thèmes assez proches du mythe de Platon (théme de l’ubi sunt, de la cité perdue/idéale situé « au-delà » des limites (occidentales) connues du Monde). Jusqu’au XIIè siècle app. une imposante statue de Hercule trônait encore à Cadix (connue sous le nom de Sahib as-Suwar) : l’Atlantide alors (selon une lecture strictement littéraliste) se situant bien dans cet « au-dela » : domaine de la Mort, de l’Inconnu ou de l’avicennique extinction des Formes .


              • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 19 décembre 2012 17:34

                * correctif : groupes sémitiques occidentaux...


              • gaijin gaijin 19 décembre 2012 17:44

                « ce qu’on « sait » maintenant est que tout ce que l’on « savait » avant doit être sérieusement reconsidéré .... »
                on est bien d’accord !
                mon « on sait » est un raccourci coupable j’aurais du dire : « on croit savoir »


              • volt volt 19 décembre 2012 17:50

                @gaijin, oui je ne voudrais pas en faire une réponse dans l’absolu, mais vraiment c’est presque le seul texte on l’on se refère d’Athènes à si loin ; et l’on doit tenir compte du fait que c’est seulement dans l’après-coup des découvertes géologiques récentes sur le jeu des périodes glaciaires qu’on s’est amusé à faire le rapprochement avec le Critias.


                @Emile Mourey, je dispose de ces deux sources (le site est admirable) mais je vous assure que le Timée m’a laissé un souvenir épuisant, avec l’impression que sans le travail sur le texte d’origine, c’était la valse obligée entre différents traducteurs. Brisson est brillant, mais comme la partie proprement consacrée à cette question est d’introduction, cela devrait être jouable.

                @Lord, très intéressant oui, mais du fait que ces découvertes récentes remontent toujours plus loin dans le temps, je ne vois pas trop pourquoi cela devrait à ce point tout chambarder ; même l’assyriologie récente confrontée à la littérature prophétique n’a pas finalement changé grand chose. Ce qui est le plus appréciable dans ce que vous rapportez c’est cet hercule en « Sahib es-Souwar », une traduction littérale de l’arabe donnerait « celui qui possède les images », une lecture plus affinée serait « le maître des symboles » - y serait reconnue la nature typiquement iniatique des rituels du vieux Melkart qui précéda Hercule.

              • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 19 décembre 2012 18:07

                @Volt : oui »maître des symboles" me semble la traduction la plus appropriée : un titre somme toute étrange pour désigner une statue marquant la fin (géographique) du monde connu : il y a là à l’évidence non seulement l’évidence d’une compréhension symbolique (topographie symbolique et non « géographique ») de la signification « ésotérique » de cette statue, mais aussi la persistence que vous relevez avec les lointains Phéniciens (continuum culturel) …quant au caractère initiatique : effectivement aussi. D’où mon clin d’œil à Ibn Sina et aux Mille et Une Nuits : que ce soit la « cité d’airain » ou dans Hayy Ibn Yaqzan : cette « trame » initiatique semble persistante : de là : on aurait bien continuité entre sémites antiques et sémites médiévaux : avec toujours cette même symbolique quant à l’Océan Occidental : les piliers de Melqart étaient bien à Qadis : fin du monde connu que ce soit pour les Phéniciens que pour les Araboandalous.

                Pour le reste : quand je considérais que cela représentait un chambardement potentiel : c’est tout simplement du fait que les sites évoqués remettent en cause nombre des schémas et préconçus concernant le pré-néolithique et la dite « révolution agricole » du Néolithique : du moment qu’on constate par exemple que des sociétés de chasseurs-cueilleurs pré-néolithiques aient pu bâtir un site tel que Gobekli Tepe, ou que la domestication (non pas du chien, mais du porc par exemple ou de caprins) précède l’agriculture et qu’elle est le fait à nouveau de chasseurs-cueilleurs pré-néolithiques : il me semble raisonnable de considérer que cela remet en question nombre de thèses et théories ayant eu jusque là quasi « force de loi » dans les domaines concernés. Sans parler de la symbolique de ces sites, et de leur possible relation (et donc persistence) avec des mythes ultérieurs (soit des millénaires après : pour illustrer : une plus grande distance temporelle entre ces bâtisseurs préhistoriques qu’entre nous et les bâtisseurs de pyramides) notamment les mythes sumériens, eux-mêmes recyclés dans la Bible. Il me semble dès lors que les implications sont somme toute plus qu’importantes.


              • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 19 décembre 2012 18:10

                *correctif :

                soit des millénaires après : pour illustrer : une plus grande distance temporelle entre ces bâtisseurs préhistoriques et les groupes reprenant (ou semblant reprendre) tout ou partie de leur système symbolique et cela en l’absence de l’écrit qu’entre nous et les bâtisseurs de pyramides)


              • volt volt 19 décembre 2012 18:39

                D’accord, je n’avais pas saisi que vous évoquiez surtout le prénéolithique et là, question chasseurs-cueilleurs, je n’ai plus les éléments pour vous répondre. Je sais juste, d’intuition, que sur les plus récentes découvertes en zone anatolienne, des éléments rituels nouveaux, d’importance, entrent en ligne de compte. Je me doute presque, comme sur certaines tablettes d’Ougarit, qu’il vaudrait mieux n’en rien savoir.

                Quant à Hayy Ibn Yaqzân, j’hallucine. Je n’aurais jamais imaginé que je le poserais sur ma table comme un secret d’alcôve inconnu, pour en entendre parler sur Agoravox !

              • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 19 décembre 2012 18:45

                 smiley j’espère que vous vous remettrez du choc...bien que je confesse une préférence pour le Hayy d’Ibn Tufail : plus romantique et innovateur sur bien des points...


              • volt volt 19 décembre 2012 19:00

                 smiley là il faudra que je cherche, même si je reste un inconditionnel du premier... l’ennui c’est qu’il suffit de se promener dans la zone des librairies sérieuses du « parti » pour se retrouver, obamo, fiché chez les hilares, mais j’ai mes techniques de camouflage...


              • Emile Mourey Emile Mourey 19 décembre 2012 23:02

                @ volt et @ Lord Franz of the F. in S.

                Merci pour vos commentaires, surtout pour l’interprétation du mot Poséidon. En revanche, vous ne dites rien de mon interprétation du passage du texte de Platon qui est en fin d’article, alors que c’est ce là le problème.
                Pour ma part, je ne vois pas comment on peut expliquer littéralement le texte de Platon autrement. Je ne peux pas croire que Platon ait désigné, comme certains le pensent, le port au goulet resserré au détroit de Gibraltar. Et puis, comment pouvez-vous lier ce qui est en deçà du détroit et ce qui est au-delà si vous placez l’île au-delà, en plein océan ?
                Et puis, il y a aussi d’autres absurdités dans les thèses qui ont cours...

              • Emile Mourey Emile Mourey 19 décembre 2012 23:43

                Si vous n’identifiez pas l’Atlantide à la Gaule, le passage en question devient absurde, ou alors, il faut croire qu’il n’y a plus de fil logique dans la pensée de Platon, qu’il mélange tout alors que son discours s’articule manifestement entre ce qui est au-delà et ce qui est en deçà. Essayez d’expliquer le passage au mot à mot comme je l’ai fait, mais en imaginant une Atlantide en plein océan ou ailleurs. Vous n’y arriverez pas.


              • Constant danslayreur 20 décembre 2012 06:43

                Lord et Volt,

                Je ne veux pas vous donner des complexes, mais pendant que vous perdiez votre temps à lire des traités philosophiques achevant complètement de réduire votre horizon, de vous fermer les yeux et de vous atrophier le bulbe, je lisais un avis technique du CSTB sur l’étanchéité, entre deux pavés de normes hautement intéressantes, si si


              • Constant danslayreur 20 décembre 2012 06:47

                 smiley 
                Adieu, je vais me dégotter une grotte histoire de me soustraire à ce monde cruel jusqu’à ce que mort s’ensuive smiley

                Passez me voir à l’occasion, vous trouverez facilement en effet entre deux prières, je chanterai la belle de Cadix a des yeux de velouuuuuuuurs 


              • volt volt 20 décembre 2012 13:55

                que de constance dans cette errance... ce n’est pas un traité philosophique, c’est un « conte » d’avicenne qui ouvre sacrément les yeux et surdéveloppe le bulbe et l’horizon - Lord et moi ayant techniquement démontré que les normes CQFD d’étanchéité entre deux pavés sont à revoir.


              • Emile Mourey Emile Mourey 20 décembre 2012 14:43

                @ Volt

                Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Pouvez-vous préciser, merci.

              • volt volt 21 décembre 2012 18:19

                Je m’adressais à Constant.. Et le conte philosophique d’Avicenne, c’est le « Hayy ibn Yaqzân » évoqué par Lord, ce qui se traduirait par : Vivant fils de l’Eveillé.


              • Wendigo Wendigo 19 décembre 2012 17:48

                Vous m’étonnez que l’histoire est un beau tas de conneries, surtout quand la science met de coté des découvertes afin de ne pas maltraiter l’ego des paires.
                 Platon serait donc partis en vrille sur l’atlantide ..... au moins nous savons maintenant quel était le petit fun de platon, faire courrir des bruits et s’inventer des mondes. ’lmaintenant si atlantide n’existe pas, alors pourquoi google earth masque t’il l’antarctique ? Si atlantide n’a jamais existé, alors qui est à l’origine de la carte de Piri Reis ? (que ce dernier prétendait que l’original était antérieur à Alexendre le grand )

                 Mais bon, il est vrai qu’à l’époque ce n’était que des sauvages ..... mais par contre pourquoi ces scientifiques ne nous parlent pas de la machine d’Anticythère ? Vachement technique le truc pour des gens (les grecs) qui ne maitrisaient (selon les grands pontes de l’archéologie) pas de tels sciences et techniques. rappel mémoir de ce qu’est cette machine :

                http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_d’Anticyth%C3%A8re

                 une fois reconstitué en mis en mouvement :

                http://www.youtube.com/watch?v=RLPVCJjTNgk

                 oui, de vrai sauvages ..... 

                 elle ne répond pas aux dogmes que la science s’impose, ou cette machine en dit trop long sur les erreures et autres duppereie d’une science aussi évasive et peu fiable qu’est l’archéologie. Pour ne pas dire que c’est une non science.

                 Perso j’aime les archéologues, demain ils trouveront le pot de chambre de la femme du scribe de ramese 1, ils vous diront que c’est l’urne cérémoniale pour le bapteme des gosses.
                 


                • nenyazor 19 décembre 2012 18:15

                  " Perso j’aime les archéologues, demain ils trouveront le pot de chambre de la femme du scribe de ramese 1, ils vous diront que c’est l’urne cérémoniale pour le bapteme des gosses."

                  Le baptême sous Ramses I, je pense pas qu’il y ai ce genre d’interprétation.
                  Mais il est vrai que chez les archéologues, un truc qui n’est pas compris devient facilement un objet rituel... Il faut dire aussi que l’interprétation n’est pas non plus très simple quand un objet n’est pas comparable à quoi que ce soit de connu...

                  Quant à l’Anticythère en légo... euh, je suis pas sur que ca ai une grande valeur de preuve.

                  Enfin, aucun archéologue digne de ce nom ne voit une culture ou une civilisation comme une culture de sauvages. Ce n’est pas parce que la technologie est moins complexe que ca en fait une civilisation de sauvages. D’ailleurs, je suis d’accord avec vous pour dire qu’on sous estime sans doutes leurs connaissances, mais peut-être pas au même point que vous ^^


                • Pyrathome Pyrathome 19 décembre 2012 19:08

                  Quant à l’Anticythère en légo... euh, je suis pas sur que ca ai une grande valeur de preuve.

                  Ah bon, pas une preuve ?? un ordinateur de 400 ans avant JC...

                  http://4.bp.blogspot.com/-G9AnGFNJvxc/TlpzFwwAPyI/AAAAAAAAANQ/Z6RQJjMGJwQ/s1600/Antikythera_mode l_front_panel_Mogi_Vicentini_2007.JPG

                  http://lesitedelhistoire.blogspot.fr/2011/08/la-machine-danticythere-le-premier.html
                  ..
                  On a encore tout à découvrir de notre histoire, enfin, à condition que la volonté soit là.....


                • Gollum Gollum 19 décembre 2012 19:25

                  On a encore tout à découvrir de notre histoire, enfin, à condition que la volonté soit là.....


                  Remarque très pertinente sur laquelle je rebondis.. On en trouverait bien plus si en effet on cherchait avec l’esprit adéquat. C’est pas en considérant nos ancêtres comme des primitifs que l’on sera incité à voir certaines anomalies correctement..

                • Wendigo Wendigo 19 décembre 2012 19:52

                   

                   

                   Oui, mais il est clair que la volonté n’est pas au rendez vous.
                   Nos cher archéologues aillant sortient et donc appris tellement de conneries durant 1 siècle que maintenant c’est plus un défi de volonté et de courage qu’il faut pour oser braver les dogmes et les interdits imposés par la caste.
                   Nos cher archéologues préférants voir nos ancestres comme un bande de sauvages. Leur égo font apparement tout le travail, puisqu’il induisent les réflexions dans un seul et même sens. L’ego de ces braves gens se sentirait tout chamboulé le pauvre ziquet, si demain la preuve était faite que notre civilisation ait connue des époque plus avancées que la notre, ça, ça leur donnerait mal au ventre, donc, on préfère s’assoire sur des découvertes fantastiques, que de chercher à dévoiler une frange de l’histoire réelle.

                   Demandez donc à Jean Steen-Mackintyre, de vous parler de sa découverte et des remerciements quelle attend toujours .... comme du boulot d’ailleur, juste parce que la datation de l’objet de ses fouilles n’était pas conforme à l’idée et à la pensée unique de ses paires. Bon, il est vrai que découvrir des ruines vieille de 250 000 ans, ça change quelque peu la vision de l’homme des cavernes

                   Non le manque de volonté, l’abus d’ego sont autant de barrages qui font de cette science, (qui n’en est pas une) une pure mascarade.

                  « La liberté des chercheurs est un mythe et la neutralité scientifique n’existe pas »
                  Pierre Bourdieu


                • nemotyrannus nemotyrannus 19 décembre 2012 18:56

                  Y’en a plein des terres noyées après des cataclysmes dans le monde

                  On peut aussi le cas des minoens, civilisations relativement pacifique et assez riche grâce à son commerce puis qui fut en partie touchée à un moment de son histoire par l’éruption véritablement cataclysmique d’un volcan , (aujourd’hui Santorin) vers 1600 av JC.

                  Ce volcan est entouré de quelques îles , également habitées durant l’Antiquité , qui furent frappées par un gros Tsunami lorsque la montagne s’éffondra sur elle même suite à l’éruption.
                  Comme le krakatoa en 1883.

                  @Wendigo
                  La carte de Piri Reis est d’origine Turque , datant du XVI ème siècle elle n’est que la superposition de plusieurs cartes de Christophe Colomb.
                  Il y a un pseudo documentaire qui circule et qui raconte n’importe quoi , comme quoi cette carte représenterait l’Antarctique et que c’est là que se situerait l’Atlantide. Il ment cependant sur un point : Ce continent est couvert de glaces depuis plusieurs millions d’années et non pas 13 500 ans smiley
                  Et même si on crédite parfois Einstein , en disant qu’il a trouvé la théorie de Hapgood intéressante , il ne faut pas oublier que... Ben qu’il a juste dit qu’elle était interessante...et que ses domaines restaient la physique et le violon mais pas la géologie.


                  • Soi même Soi même 19 décembre 2012 20:18

                    A il y a une amélioration, nous acceptez de mouiller les pieds !



                    • Wendigo Wendigo 19 décembre 2012 23:02

                      L’originale de la carte de Piri Reis, montre un océan atlantique qui n’est pas celui que nous connaissons, mais représente les terres de la reine Maude dépourvues de glace, c’est à dire qu’elle montre l’atlantique tel qu’il était il y a 12 500 ans ...
                       Si selon vous, apprendre qu’à cette époque l’humanité n’en était pas aux cavernes, mais à une civilisation de batisseurs et de grandes avancées technologiques (une carte aussi parfaite ne peut pas venir du premier péquin venu)

                       Si cela ne vous conveint pas alors pensez aux piles de Bagdad, que les archéo, continuent de faire passer pour des fioles de sainteté, enfin pour encore des artifices religieux alors que tout démontre que ce sont bien des piles éléctriques marchant au jus soit de citron soit de groseille et quelles dévelopent 1.5v. Ceci ne changerait pas quelque peu votre vision de l’histoire humaine ?

                       Maintenant ce ne sont pas de nouvelles technologies qui vont faire plus avancer le bousin, sans volonté des archéo, la technologie n’est rien de plus qu’un tas de gadgets. Non, ce qu’il faut c’est une révolte des consciences chez ces gens là et surtout chez les jeunes générations qui se lancent dans ce métier.

                       Il faut que les termes tel que « archéologie interdite », ne soient plus existant, car l’objectif est collectif et non personnel, ces travaux ne sont là pour faire mousser le péquin qui s’y addonne, mais pour nous permettre d’apprendre à connaitre notre passé à tous et je ne sais pas vous, mais perso, je préfère l’histoire aux délires de femmes saoules que l’archéologie nous impose actuellement, allant jusqu’à réfuter les loi des autres sciences pour s’affirmer.


                    • Soi même Soi même 20 décembre 2012 01:12

                      Tu te trompe lourdement, l’histoire de l’humanité servie par les spécialistes est une fumisterie.

                      Un exemple cette vidéo :


                    • nemotyrannus nemotyrannus 20 décembre 2012 08:44

                      Je vous l’ai dit la carte de Piri Reis n’st qu’un assemblage faites avec des cartes de Colomb et celle d’autres explorateurs.
                      C’est l’Amérique le continent qu’on y voit.

                      De plus Hapgood raconte n’importe quoi. Ce documentaire n’en est pas un.


                    • Gollum Gollum 20 décembre 2012 14:04

                      Vous oubliez la carte d’Oronteus Finaeus qui montre aussi l’Antarctique 


                      Il y a également la carte d’Ibn Ben Zara qui nous montre la Grèce avec tout un chapelet d’iles tel qu’il ne pouvait y en avoir qu’il y a environ 12000 ans avant la fonte des glaces où le niveau des mers était bien plus bas..

                      La carte de Zeno montre le Groenland sans glaces..


                      Quant à la possibilité d’absence de glace en Antarctique dans une période relativement récente, je reproduis cette phrase prise sur ce site : 

                      « Or, même s’il existe encore quelques scientifiques qui continuent à prétendre que la calotte entière est vieille de plusieurs millions d’années, d’autres admettent la possibilité que cette partie de l’Antarctique ait pu être dégagée de ses glaces pendant environ 9 000 ans, il y a au moins 6 000 ans. »

                      Toutes ces données je le rappelle se trouvent en phase avec les travaux de Bauval et West synthétisés par Graham Hancock qui démontrent la haute antiquité des 3 pyramides de Gizeh et du Sphinx..

                      Et bien évidemment avec les 9000 ans de Platon..

                      M’enfin bon il n’y a pas pire sourd, etc... smiley



                    • nemotyrannus nemotyrannus 20 décembre 2012 16:01

                      Vous trouvez que la carte de Finaeus représente une terre émergée ?
                      Vous avez de bons yeux. Surtout pour les endroits censés être sous l’eau sans la glace.

                      Vous en trouverez beaucoup des cartes montrant l’Antarctique , on parlait déjà de terres censées faire contre-poids au nord dés l’Antiquité (la terre ronde était admise.)

                      La carte de Zeno montre aussi des îles qui n’existent pas et une bonne partie du groenland de sa carte reste attaché à la Norvège.
                      La côte étant effectivement bordée de montagnes et pas sous la glace.

                      Non navré mais je n’y crois plus à ces choses là , j’ai eu ma periode et ma dose .
                      Ca ferait un joli film cependant.

                      Votre Atlantide , M. Mourey , c’est peut-être la ville d’Ys.


                    • Wendigo Wendigo 19 décembre 2012 23:11



                       Pourquoi, vous voudriez faire savoir que la genèse de la bible est issue d’un bouquin sumérien et non d’un peuple plus récent ? attention vous frisez le péché là. 
                       
                       Mais c’est le bon momment pour parler d’eux je reconnais . smiley


                    • apopi apopi 20 décembre 2012 07:23

                       L’histoire de la terre reste plein de mystères, sauf pour la majorité des « professionnels de la profession » si j’ose dire qui veillent jalousement sur leur business, bien lucratif parfois.

                       Hors de question de remettre en cause les différents dogmes sous peine d’anathème ou pire pour certains de ridicule.

                       Du « collège invisible » de l’Angleterre du XVII° siècle à nos jours rien n’a vraiment changé, même si on ne risque plus sa vie à ne pas hurler avec les loups, et encore.

                       De toute façons, plus de soucis à se faire, la fin du monde c’est demain.....


                      • Aldous Aldous 20 décembre 2012 08:00

                        joyeux nonanniversaire, mon cher mon cher !


                        • Antenor Antenor 20 décembre 2012 13:51

                          @ Emile

                          Concernant Héraklès et Cadix :

                          La tradition place à La Corogne en Galice (pays celte) le combat entre Héraklès et Géryon et non à Cadix (pays tartessien). Le nom de la Corogne est d’ailleurs phonétiquement assez proche de celui de la Gorgone.

                          Une tradition grecque méconnue évoquant les Atlantes :

                          http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouranos#Ouranos_et_de_la_tradition_.C3.A9vh.C3.A9m.C3.A9riste


                          • Emile Mourey Emile Mourey 20 décembre 2012 14:40

                            @ Antenor

                            Je ne connaissais pas cette autre version, mais cela n’aurait rien d’étonnant car chaque implantation phénicienne se devait de prétendre au passage du héros.

                            De même pour s’attribuer Ouranos. Bien que Platon place le fils héritier de Cadix/Espagne en puiné, il nuance le fait en précisant qu’ils sont nés jumeaux en même temps, ce qui ménage un peu les susceptibilités. C’est le problème de l’héritage spirituel qu’on retrouve dans la naissance d’Isaac et Ismaël, de Jacob et d’Esaü. La tentation pour les puinés est de contester la filiation et de s’attribuer le mythe, éventuellement sous des noms différents.

                            Cela ne remet pas en question mon interprétation mais, bien au contraire, la confirme.

                          • norbert gabriel norbert gabriel 20 décembre 2012 16:29

                            Quoi qu’il en soit de l’Atlantide et ses errances dans la géographie poétique, ou réelle, merci à Emile Mourey, ses articles sont toujours générateurs de commentaires nombreux et souvent très riches de découvertes ..


                            • Soi même Soi même 20 décembre 2012 16:32

                              A au moins un bon vivant !


                            • Soi même Soi même 20 décembre 2012 18:26

                              Ce qui est fort dans se texte, c’est faire passer Platon pour un bonimenteur , l’étape prochaine , c’est un mythe et que Platon na jamais excité.

                              On voit comment Émile travail à contruire le nouveau mythe qui va devenir force de loi dans 30 ans !

                              Merci Émile pour le travail de sape !


                              • Emile Mourey Emile Mourey 21 décembre 2012 19:13
                                @ volt et @ Lord Franz of the F. in S.

                                Merci pour vos commentaires, surtout pour l’interprétation du mot Poséidon. En revanche, vous ne dites rien de mon interprétation du passage du texte de Platon qui est en fin d’article, alors que c’est là le problème.
                                Pour ma part, je ne vois pas comment on peut expliquer littéralement le texte de Platon autrement. Je ne peux pas croire que Platon ait désigné, comme certains le pensent, le port au goulet resserré au détroit de Gibraltar. Et puis, comment peut-on lier ce qui est en deçà du détroit et ce qui est au-delà si on place l’île au-delà, en plein océan ?
                                Et puis, il y a aussi d’autres absurdités dans les thèses qui ont cours...
                                Si vous on n’identifie pas l’Atlantide à la Gaule, le passage en question devient absurde, ou alors, il faut croire qu’il n’y a plus de fil logique dans la pensée de Platon, qu’il mélange tout alors que son discours s’articule manifestement entre ce qui est au-delà et ce qui est en deçà. Qu’on essaie d’expliquer le passage au mot à mot comme je l’ai fait, mais en imaginant une Atlantide en plein océan ou ailleurs. On ne peut pas aboutir à un texte logique.

                                Quant au mot Poséidon et à votre interprétation, à laquelle je crois, pourquoi n’arrivez-vous pas à la faire connaître alors que l’interprétation qui a cours est contestée ? Je cite Wikipédia : Le nom de Poséidon a été décomposé par Kretschmer en la juxtaposition du vocatif *Ποτει (« maître, époux ») et Δᾶς, nom dorien de la Terre1 que l’on retrouverait dans le nom de Déméter. « Poséidon » signifierait donc « maître/époux de la Terre »2. L’hypothèse a été contestée, le vocatif *Ποτει restant isolé3 et l’élément δα-, ambigu4.

                                Pourquoi ne demandez-vous pas son avis à Luc Brisson ? 

                                • magneticpole magneticpole 7 février 2017 13:24

                                  Je vous invite à lire cette hypothèse bien plus sérieuse sur la position de l’atlantide, car cette civilisation a eu de nombreux comptoir d’où des localisations nombreuses et polémique :

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