@exocet
Je comprends votre aigreur !
Je pense que ce qu’il faut à mon avis, c’est un système de modules comme je l’ai décrit dans un lien donné dans un de mes posts plus haut. Cela aurait pour péri-effet de rendre caduc la notion de « classe » telle qu’on l’entend aujourd’hui, donc rendrait impossible ce qui vous est arrivé. C’est simple : il y a des modules à valider, les uns après les autres, et on les valide à n’importe quel âge (bien sûr, il y a un arbre de dépendance entre les modules : on ne va pas attaquer le module de calcul vectoriel sans savoir ce qu’est une inconnue). Comme cela, en plus, les profs tournent, un peu comme à la fac. Le fait d’avoir plusieurs âges différents permettrait aussi probablement de lisser les comportements, du point de vue de la discipline.
Bref, une approche plus pragmatique de l’enseignement.
Lorsque des jeunes de 14 ans n’auront validé que 5 modules depuis leur entrée en sixième, alors que des jeunes de 12 ans en auront validé 15, ils se mettront un peu la pression et bosseront, surtout si les entreprises disent : « Pour bosser dans mon entreprise de plomberie, je veux que les jeunes aient validé tel et tel et tel module (par exemple pour savoir utiliser la trigonométrie ou le théorème de Pythagore) ».
Comme je l’ai expliqué, ceci permet aussi de ne pas être dans l’optique « Je bosse l’année pour passer dans la classe supérieure, et pendant les vacances, j’oublie tout ».
Autre avantage : pour des matières qui ne nous plaisent pas et qui ne sont pas nécessaires au métier qu’on veut faire, on ne va faire que le minimum, c’est-à-dire certains modules obligatoires. Par exemple, pour ma part, j’ai toujours eu de très bonnes notes en histoire dans le secondaire, mais c’était dû au par coeur et à un français correct. En réalité, cela ne m’intéressait pas, et j’oubliais tout dans les 15 jours. Inutile d’insister dans ce cas. En revanche, l’histoire des sciences m’intéresse, et je l’ai apprise tout seul.